Really sad but expected. High taxes + labour shortages are the main causes. Really hope we sort those both, Montreal and Quebec are culinary capitals, but compared to our neighbours South, we are losing out big time. The amount of restaurants opening there that are top notch, elegant, classy/world class is absurd, meanwhile we’re stagnating hard. Lets hope 2023 treats us better (and let’s hope we also reduce taxes on restos and small businesses).
It’d be nice to know what those opening and closing rates look like, normalized over the pandemic, then compare to see what it looks like compared to the before times. While I’m still expecting it to be higher than usual, I think that some of this year’s closures are a correction from the lower rates we saw during the first years because of the COVID financial aid.
Which neighbours to the south? The whole united states? If we want to compare apples to apples the city matters. Im assuming you mean the tri state area?
I started going back downtown for work near the Bonaventure area and its practically dead at lunch time compared to pre-covid. Theres no way most of these places are going to stay open. And with inflation and rising rates making most ppl go broke, most ppl are not eating out anymore especially when all restaurants prices have doubled.
Raison, pour laquelle je suis certain qu’on est en déficit net, c’est plutôt l’ampleur que je voulais valider avec des données normalisées.
Il faut dire, aussi, que le quartier des gares, est particulièrement vulnérable au travail à distance. Le secteur est presque entièrement dédié aux programmations événementielles du centre Bell et de la place Bonaventure, puis au 9-5 des travailleurs. Ce n’est pas un milieux de vie en tant que tel. Dans tous les quartiers adjacents, même dans le quartier international qui a fortement développé son offre résidentielle et ses commerces de proximité dernièrement, on observe un écosystème beaucoup plus balancé et beaucoup plus résilient. Je pense que les restaurants du reste de la ville (Vieux-Montréal, Griffintown, Saint-Henri, Centre-Sud, Plateau, Villeray, Rosemont, NDG-CDN etc) ont de bien meilleures chances de survie, même si les fermetures sont inévitables.
J’avoue cependant, fortement m’inquiéter de la scène de la restauration dans les quartiers plus périphériques qui hébergent une population plus pauvre ou plus de commerces de destination (moins accessibles à pied) comme, l’ouest de l’île, Montréal-Nord, Saint-Michel, RDP, PaT.
Un article dans la Presse qui rappelle les rapports de @vincemtl
Comment se porte votre artère commerciale préférée ?
PHOTO DOMINICK GRAVEL, LA PRESSE
Les rues Masson, Beaubien, Jarry, du Mont-Royal et Saint-Hubert ont toutes ont un taux de locaux vides inférieur à 8 %.
Après deux ans de pandémie et l’essor du commerce électronique, les artères commerciales du Québec tiennent le coup envers et contre tout, indique une étude récente. Mais le défi demeure entier pour la rue Sainte-Catherine.
Publié à 5h00
André Dubuc
LA PRESSE
Dans la région montréalaise, le portrait est plus reluisant en banlieue et dans certaines rues de quartier.
Les rues principales en région ont connu une amélioration de leur sort cette année par rapport à 2021, d’après une étude de la firme Côté Mercier, Conseil immobilier, rendue publique lundi.
C’est notamment le cas à Québec, à Lévis, à Saguenay et à Trois-Rivières.
Dans ce chef-lieu de la Mauricie, le pourcentage des locaux vacants est passé de 5,7 %, en 2021, à 3,8 %, un an plus tard.
L’étude de Côté Mercier jauge la vitalité des rues commerciales en se concentrant sur l’occupation des locaux commerciaux situés au niveau de la rue. Ses auteurs s’intéressent aux locaux ayant une vitrine, une enseigne et un numéro d’immeuble en propre. Sont exclus de son étude les bâtiments dont la façade est condamnée. Les centres commerciaux en sont aussi exclus.
Autre mise en garde méthodologique, un local inoccupé peut être loué en dépit d’apparences trompeuses, alors que l’inverse, un local occupé qui ne serait pas loué, reste anecdotique.
La proximité a la cote
Dans la banlieue de Montréal, les boutiques sur rue affichent une belle vitalité à Terrebonne et Repentigny avec moins de 5 % de locaux vacants. La scène commerciale montre aussi des signes encourageants sur la Rive-Sud, où le taux de locaux vides se maintient autour de 5 %.
« On est en train de vivre une transformation, dit Christian-Pierre Côté, conseiller en recherche et analyse de données immobilières chez Côté Mercier. On a perdu des restaurants, mais on a gagné des détaillants. »
Exercice annuel, L’étude d’inoccupation commerciale couvre pour le moment un territoire limité dans l’ouest du Québec. Ainsi, des villes comme Laval, Saint-Jérôme et Saint-Jean-sur-Richelieu ne sont pas encore couvertes.
En revanche, le rapport répertorie pas moins de 29 artères sur l’île de Montréal. Sur plus de 3000 locaux, le taux de boutiques vides est passé de 7,6 % à 10,3 % en un an.
Les rues Masson, Beaubien, Jarry, du Mont-Royal et Saint-Hubert en ressortent gagnantes. Toutes ont un taux de locaux vides inférieur à 8 %.
« Ces rues se situent [près] de leur clientèle respective avec leur lot de commerces de proximité : fleuristes, boulangeries, fruiteries, restos de quartier », explique-t-on dans l’étude.
« Saint-Hubert est surprenante, dit, dans un entretien, Christian-Pierre Côté, conseiller en recherche et analyse de données immobilières chez Côté Mercier. Elle a été moribonde pendant quelques années. Les travaux sont finis. J’avais des clients qui me disaient éprouver des difficultés à exiger des loyers qui justifient la valeur économique de l’immeuble, mais là, ça se replace. Les investissements qu’on y a faits ont porté leurs fruits. »
Autre matière à réjouissance, la correction est amorcée pour la rue Saint-Denis, qui a connu une descente aux enfers. Le taux de locaux vacants avoisine les 15 %, mais il s’est réduit de 1,3 point de pourcentage en 12 mois.
« Sur le terrain, avec mes collègues des SDC [sociétés de développement commercial], on constate les mêmes conclusions que celles du rapport », dit Billy Walsh, DG de l’Association des SDC de Montréal. Mais l’étude ne dit pas tout, ajoute-t-il. « C’est fragile. Les commerçants sont à bout de souffle, ils courent après la main-d’œuvre », dit-il. Pendant la pandémie, il y avait des programmes d’aide et une campagne vigoureuse en faveur de l’achat local. Aujourd’hui, les programmes d’aide sont terminés et on entend moins parler du commerce de proximité, déplore-t-il. M. Walsh souhaiterait la mise en branle d’une nouvelle campagne encourageant l’achat local.
Pitié pour Sainte-Catherine
La relance de la « Sainte-Cath » reste un chantier encore inachevé. Côté Mercier a dénombré 79 locaux vides de Papineau à Atwater, soit un taux de disponibilité de 17,3 %, une détérioration par rapport à l’année précédente.
À titre de comparaison, Groupe Altus, qui suit une méthodologie différente, recensait en mai dernier 18 % de commerces fermés sur une base permanente ou temporaire sur l’artère commerciale montréalaise par excellence.
« Quand on tombe dans Sainte-Catherine Est, qui est le Village gai, essentiellement, ça devient problématique », mentionne M. Côté.
Il y a deux phénomènes qui se croisent : des bâtisses vides en manque d’amour côtoient des constructions neuves dont le rez-de-chaussée commercial à louer trouve difficilement preneur.
Christian-Pierre Côté, conseiller en recherche et analyse de données immobilières chez Côté Mercier
La situation est plus encourageante à l’ouest, explique Glenn Castanheira, directeur général de Montréal centre-ville, société de développement commercial couvrant le tronçon qui va de De Bleury à Atwater.
« Pour le tronçon allant de la rue De Bleury à l’avenue Robert-Bourassa, pour lequel les travaux de réfection de la rue Sainte-Catherine viennent d’être refaits, on a déjà touché le creux pour ce segment, croit-il. Avant, c’était un no man’s land. Aujourd’hui, ça déborde de petits restaurants. Je suis très optimiste pour l’avenir.
« Pour ce qui est du tronçon Metcalfe-Atwater, qui sera en construction éventuellement, ça risque d’être difficile. On l’a vu, c’est très difficile de cohabiter avec un chantier. Je suis très inquiet. »
Inflation aidant, les ventes des détaillants de la Sainte-Catherine dépassent celles de 2019, mentionne M. Castanheira.
Il y a des différences de méthodologie par rapport à mes comptages (je compte les locaux condamnés, je ne sépare pas en deux locaux une enseigne occupant plusieurs adresses), mais ça semble être relativement comparable quand on compare une rue à l’autre.
Des comparaisons:
- Rue Saint-Hubert: 186 locaux, 12 inoccupés. J’ai calculé 299 locaux 32 inoccupés. Visiblement on n’a pas calculé la même longueur de rue!
- Rue Laurier Ouest: 111 locaux et 14 inoccupés. J’ai calculé 109 locaux et 10 inoccupés. On n’est pas loin là (et ça dépend du moment que le décompte a été fait, plus la connaissance du status d’un local).
- Boulevard Saint-Laurent: 397 locaux et 40 inoccupés. Je compte “La Main” de Saint-Jospeh à Sherbrooke, ils doivent aller un brin plus loin jusqu’à Laurier au moins (la SDC s’est étendue jusque-là dans les dernières années). J’ai compté 320 commerces et 44 inoccupés. Saint-Laurent a plusieurs locaux condamnés que je compte. Je ne sais pas comment ils sont arrivés à 29 en 2021, j’avais personnellement compté 48 locaux inoccupés en 2020. Ça me semble une anomalie, ou peut-être que plusieurs locaux condamnés sont arrivés sur le marché, ce qui est à mon avis une bonne chose.
- Rue Saint-Denis: 281 locaux et 45 inoccupés. On a compté 324 locaux et 69 inoccupés @SteveQ et moi. Mais nous avons compté de Laurier à Sherbrooke, donc plus large que la SDC.
- Avenue du Mont-Royal: 399 locaux et 31 inoccupés. J’ai compté 418 locaux et 35 inoccupés. Mon décompte est la rue au complet, extrémités compries. Assez similaire.
- Rue Wellington: 229 locaux et 17 inoccupés. J’ai compté 213 locaux et 9 inoccupés. Ici la différence me surprend un peu plus, car il y avait peut-être 2-3 locaux que j’avais un doute sur l’occupation ou non. Plusieurs locaux étaient en rénovation pour un nouveau locataire annoncé, peut-être que cette étude considère ces locaux inoccupés. Comme mentionné au niveau de la méthodologie, je suis généralement plus “sévère”, alors ici ça se demarque.
Pour Saint-Hubert, je suppose que tu as inclus la section entre Villeray et Jean-Talon?
Non, juste la section couverte par la marquise! Je ne pense pas être dans le champ non plus, la SDC annonce 400 commerces et services (probablement en comptant en dehors du rez-de-chaussée) et @danny avait compté 200 commerces juste sur la moitié de la rue aussi, dans un autre comptage plus ancien.
2 messages ont été fusionnés à un sujet existant : Le Campus Henry Ford - 6*? étages (202X)
On peut aller lire l’étude d’inoccupation de Côté Mercier maintenant:
ÉTUDE D’INOCCUPATION 2022 - Côté Mercier (cotemercier.ca)
L’étude fait une différence entre inoccupé (un local à louer) et vacant (un local sans commerce). Toujours intrigué par leur comptage de la Plaza à 186 commerces, de Bellechasse à Jean-Talon
Le commerce de détail profite de l’après-confinement à Montréal
Les nouveaux aménagements réalisés par la ville de Montréal sur la rue Sainte-Catherine ont permis d’accroître l’attrait de l’artère auprès des entreprises. (Photo: 123RF)
Offert par Les Affaires
Édition du 21 Septembre 2022
Charles Poulin
Le secteur de l’immobilier commercial lié au commerce de détail à Montréal se refait une santé depuis la fin des mesures de confinement.
Les commerçants montréalais, qui ont tenu leur entreprise à bout de bras pendant la pandémie, ont pu profiter du retour des clients, mais aussi des touristes, cet été, indique la firme immobilière JJL dans son rapport « Perspectives du commerce de détail — Canada — automne 2022 ».
Notant des conditions plus favorables pour la deuxième moitié de l’année, JJL observe une tendance soutenue à la baisse du taux d’inoccupation. Les taux de location réels ont dépassé ceux du premier trimestre de 2020.
« C’est une bonne nouvelle, estime la première vice-présidente au commerce de détail chez JJL, Manon Larose. On a vu bailleurs et commerçants revenir vers le centre-ville, certains avec des baux à plus court terme ou avec des formules pop-up pour tester le marché. On voit tout ça de façon positive. »
Manon Larose souligne également que de grandes bannières s’installent au centre-ville actuellement avec des baux à long terme. Certaines, comme Nike, au Centre Eaton, ont créé des magasins-phares.
Diversification et flexibilité
Cet « après-pandémie » permet de voir que les propriétaires d’espaces commerciaux ont décidé de s’adapter et de trouver des solutions de rechange pour tenter de louer leurs locaux en des temps décidément difficiles.
Le vice-président associé chez CBRE, Christopher Rundle, indique que les locateurs affichent une nouvelle flexibilité pour tenter d’attirer des locataires.
« Ils sont très accommodants, souligne-t-il. Ce qui a le plus changé d’avant la pandémie, c’est qu’ils sont prêts à négocier leur offre pour s’assurer qu’un contrat est signé. »
Les locateurs sont aussi prêts à trouver des usages peu habituels pour de grandes artères commerciales ou des centres commerciaux.
« On voit également des usages non traditionnels voir le jour, comme des demandes pour des salles d’exposition de concessionnaires automobiles électriques et de luxe ou encore des centres médico-esthétiques, mentionne Manon Larose. Les épiceries et les centres d’entraînement avaient été délaissés, mais on les voit revenir. Il y a des occasions en ce moment parce que les loyers sont devenus un peu plus abordables. »
Rue Sainte-Catherine
Le centre-ville, et surtout la rue Sainte-Catherine, a particulièrement profité des conditions du marché des derniers mois. Le taux d’inoccupation des espaces commerciaux sur la rue Sainte-Catherine se situe à environ 19 % cette année, comparativement à 24 % et à 34 % l’an dernier.
Autant Manon Larose que Christopher Rundle pointent vers les nouveaux aménagements réalisés par la Ville pour améliorer l’environnement extérieur de cette artère.
« Ce n’est pas le seul endroit où on a procédé à ce genre d’améliorations, rappelle Christopher Rundle. On l’a vu au Carrefour Laval, à la Plaza Saint-Hubert et au Centre Eaton. On aperçoit cette façon de faire aussi dans les projets Royalmount et du Fairview Pointe-Claire. »
La tendance lourde est au développement d’espaces multiusages, ajoute Manon Larose.
« La majorité des bailleurs regardent comment ils peuvent développer leur propriété commerciale et voient comment ils peuvent les transformer en projets multiusages où on peut vivre, travailler et magasiner. »
Tourisme
Cet enthousiasme quant à la location de locaux est propulsé par les clients qui se présentent en plus grand nombre depuis le début de 2022 aux portes des commerces. La levée des restrictions sanitaires a permis autant aux Québécois qu’aux touristes de revenir dans les boutiques.
Manon Larose note l’effet qu’a eu le retour du Grand Prix de F1 ainsi que les nombreux festivals. Sans compter des records d’organisation d’événements privés, comme les mariages, qui ont augmenté l’achalandage.
« Les restaurants étaient remplis cet été, tout comme les bars et les boutiques du Vieux-Port, ajoute Christopher Rundle. Ils avaient été durement touchés par la COVID ; c’est incroyable de les voir aller depuis quelques mois. »
Leur dernier magasin était celui de Montréal, sur Sherbrooke
Escada Shuts Remaining Canadian Store and Exits Market After Decades (retail-insider.com)
Construction navale Groupe Océan met la main sur le chantier maritime Verreault
SITE WEB GROUPE OCÉAN
Groupe Océan exploite déjà des chantiers, comme celui de L’Isle-aux-Coudres.
L’industrie québécoise de la construction navale se consolide avec l’acquisition du chantier maritime Verreault par Groupe Océan, qui accroît son empreinte dans ce créneau.
Publié à 11h14
Julien Arsenault La Presse
Annoncée mercredi, la transaction, dont le montant n’a pas été précisé, permet à Groupe Océan, qui compte la Caisse de dépôt et placement du Québec (CDPQ) et le Fonds de solidarité FTQ parmi ses actionnaires, de mettre la main sur les installations gaspésiennes de Verreault – une entreprise familiale fondée en 1956.
« Combiner notre expertise à celle du chantier maritime Verreault concrétise notre volonté d’augmenter notre offre de services au bénéfice de nos clients », a souligné le président et chef de la direction de Groupe Océan, Jacques Tanguay, dans un communiqué.
L’entreprise, qui se spécialise dans la construction et la réparation navale, le remorquage portuaire ainsi que le dragage, exploite déjà des chantiers à L’Isle-aux-Coudres ainsi qu’à Québec, où se trouve son siège social.
Elle estime que cette acquisition lui permettra de se positionner « encore plus avantageusement » pour des projets de « plus grande envergure », notamment ceux de la Stratégie nationale de construction navale du gouvernement fédéral.
Groupe Océan compte plus de 1000 employés. En plus du Québec, elle est présente en Ontario, en Alberta, en Colombie-Britannique ainsi que dans les Caraïbes.
L’ouverture du premier Supermarché T&T au Québec (dans l’ancien Loblaws sur l’avanue Sainte-Croix, entre les rues Hodge et Dion, dans Saint-Laurent) est prévue bientôt.
05-10-2022
Aucune idée du moment de l’ouverture de ce supermarché (on préserve la surprise sur leur page FB):
3 oct. - Bonjour ! Je veux juste offrir à nos amis de Montréal une surprise pour les encourager du lundi bleu. Regardez, T&T Supermarché est en place
Restez connectés, on arrive très vite à vous !
Un vent d’air frais pour Sorel-Tracy
PHOTO RYAN REMIORZ, LA PRESSE CANADIENNE
L’usine de Rio Tinto Fer et Titane à Sorel-Tracy
Jean-Philippe Décarie La Presse
Ç’a été un mardi après-midi hors de l’ordinaire à Sorel-Tracy, alors que l’entreprise Rio Tinto Fer et Titane a annoncé un investissement commun avec le gouvernement fédéral de 737 millions sur huit ans pour accélérer la décarbonation de ses activités industrielles et la transformation de métaux critiques au Québec. Un investissement majeur dans l’économie du XXIe siècle.
Publié à 6h30
Une annonce de cette envergure, dans un secteur aussi critique que celui des mines et métaux, il n’en pleut pas des tonnes au Québec. On souhaiterait pourtant que des initiatives semblables se multiplient sur tout le territoire et dans tous les secteurs d’activité.
Imaginez si la multinationale Glencore décidait elle aussi d’ouvrir de façon aussi importante ses coffres milliardaires pour redonner une qualité de vie acceptable aux citoyens de Rouyn-Noranda…
C’était donc jour de célébrations à Sorel-Tracy, comme en a témoigné la présence du premier ministre Justin Trudeau et de son ministre de l’Innovation, des Sciences et de l’Industrie, François-Philippe Champagne, qui sont venus confirmer une contribution fédérale de 220 millions au vaste chantier dans lequel s’est engagée Rio Tinto Fer et Titane (RTFT).
Le PDG de la multinationale Rio Tinto, le Danois Jakob Strausholm, s’était lui aussi déplacé pour l’évènement qu’il a qualifié d’historique pour l’usine de transformation de Sorel-Tracy. Le PDG n’avait que de bons mots pour l’équipe du Centre de technologie de RTFT qui a réussi au fil des ans à obtenir le maximum possible du minerai récolté.
En plus des 220 millions du fédéral, puisés dans le Fonds stratégique pour l’innovation, RTFT injectera 517 millions au cours des huit prochaines années dans la décarbonation de ses processus de transformation et dans de nouvelles productions de minéraux critiques.
Outre la poudre de titane, qui sert notamment à la fabrication de peintures, l’usine de Sorel-Tracy fabrique du titane métal – destiné au marché de l’aéronautique et de l’automobile – et de l’acier.
Depuis deux ans, le Centre de technologie et de minéraux critiques de RTFT a réussi à produire dans une usine pilote du scandium, un minerai critique, à partir des résidus de la transformation du titane. Le scandium permet d’augmenter la résistance de certains métaux, dont l’aluminium, et sert aussi à la fabrication de piles combustibles.
C’est un minerai critique très convoité par l’industrie aérospatiale et automobile parce qu’il réduit le poids de leurs produits et augmente leur résistance mécanique et thermique, m’avait déjà expliqué Stéphane Leblanc, ex-directeur exécutif de RTFT, qui vient tout juste de prendre sa retraite.
Fait à signaler, RTFT est le seul producteur de scandium en Amérique et son usine-pilote est capable de produire 3 tonnes de ce minerai critique. Avec les investissements annoncés mardi, on vise à quadrupler la production dans les prochaines années.
Usine-pilote et lithium
Les trois quarts de milliard qui seront investis au cours des huit prochaines années vont aussi permettre de réduire de moitié les gaz à effet de serre générés par RTFT d’ici 2030 et d’atteindre le cap net zéro neutralité carbone d’ici 2050.
Dès l’an prochain, RTFT amorcera la production de titane dans une usine-pilote où seront transformées 40 000 tonnes d’ilménite avec un nouveau procédé où on éliminera l’utilisation du gaz naturel.
« Une fois pleinement opérationnel, le projet BlueSmelting va nous permettre de réduire de 670 000 tonnes nos émissions de CO2, l’équivalent de retirer 145 000 automobiles de la circulation », m’a expliqué Didier Arseguel, vice-président Technologies chez RTFT.
Parallèlement à ces initiatives, RTFT vient tout juste de mettre en activité une autre usine-pilote où le groupe de recherche a été en mesure de mettre au point un nouveau procédé de concentration de spodumène qui offre des teneurs en lithium nettement plus élevées que la moyenne de l’industrie.
Ce nouveau procédé n’utilise pas de produits chimiques et va bientôt tester des minerais du producteur local Sayona.
Ce n’est pas pour rien que le PDG de Rio Tinto a fait mardi le déplacement de Londres à Sorel-Tracy. L’expertise québécoise en matière d’innovation et de réduction des gaz à effet de serre est la plus importante du groupe dans le monde.
Il y a le Centre de technologie et de minéraux critiques Rio Tinto Fer et Titane qui propose des solutions révolutionnaires et il y a la technologie développée par Elysis au Saguenay, une coentreprise détenue par Rio Tinto et Alcoa, qui permettra d’ici deux ans la production commerciale d’aluminium complètement vert.
Le mouvement de décarbonation de l’économie part de loin et si ses débuts ont été lents et chaotiques, il commence à prendre bonne allure et à donner des résultats qui nous permettent d’espérer y croire.
Un article optimiste sur le commerce de détail à Montréal, le retour de l’achalandage, les ventes, l’activité sur le marché locatif commercial. On y parle entres autres du Royalmount:
Over 200,000 square feet of retail space has been pre-leased since Q4 2021. The project will likely satisfy shoppers’ appetites, as 50 per cent of the pre-leased space will be occupied by new-to-market, best-in-class global brands.
Et du centre-ville:
The improvement of the retail situation in downtown Montreal cannot be overstated. Most businesses in the central business district have experienced rebounding sales thanks to a pronounced increase in foot traffic from residents, office workers, and tourists
Je n’ai pas trouvé le fil de la nouvelle usine de Molson à Longueuil, mais selon ce reportage le déménagement est complété et la nouvelle usine est opérationnelle
Visite de l’usine à Longueuil Le nouveau brassin de Molson Coors
Mercredi, Molson Coors a invité les médias à découvrir sa brasserie de Longueuil, construite au coût de 525 millions. L’usine brassicole se démarque par l’automatisation des procédés et la minimisation, dans la mesure du possible, de son empreinte environnementale. Tour du propriétaire en photos.
Publié à 8h00
André Dubuc La Presse
Martin Chamberland La Presse
PHOTO MARTIN CHAMBERLAND, LA PRESSE
Fred Landtmeters, patron de Molson Coors Canada, et Tim Crease, directeur général de la brasserie de Longueuil
PHOTO MARTIN CHAMBERLAND, LA PRESSE
La brasserie est divisée en trois sections : le brassage, l’embouteillage et la distribution. Valérie Fraser, maître brasseuse de l’usine longueuilloise depuis septembre 2020, regarde par le hublot de la cuve de brassage où tous les ingrédients sont brassés et portés à ébullition. Le quart du personnel d’usine est féminin. À Longueuil, le premier brassin a été produit en août 2021. Une bière comme la Molson Export prend six heures à produire.
PHOTO MARTIN CHAMBERLAND, LA PRESSE
L’usine de Longueuil brasse les bières pour le marché québécois essentiellement. Mais elle a aussi un mandat national pour des produits de spécialité comme les bières Mad Jack et Blue Moon. La brasserie compte 36 cuves de fermentation en acier inoxydable d’une capacité de 9 millions de litres et 16 cuves de maturation d’une capacité de 2 millions de litres.
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Les opérations de brassage sont suivies à la trace par le centre de contrôle pour assurer la qualité et l’homogénéité de la boisson.
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L’embouteilleuse tourne à 1000 bouteilles à la minute. Hautement automatisées, les opérations d’embouteillage et d’emballage requièrent les services d’un maximum de 15 travailleurs seulement par quart de travail pour trois chaînes de production : une pour la bouteille, une pour la canette et la dernière pour la bière en fût.
PHOTO MARTIN CHAMBERLAND, LA PRESSE
Une des nouveautés de l’usine par rapport à celle du Vieux-Montréal est la présence d’une emballeuse automatique de fabrication allemande qui met en caisse les bouteilles en limitant au minimum les interventions humaines.
PHOTO MARTIN CHAMBERLAND, LA PRESSE
La nouvelle brasserie compte 420 travailleurs, répartis moitié-moitié entre la production et la distribution.
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Le directeur principal de la distribution pour le marché du Québec, Maxime Couture. L’entrepôt est maintenant intégré à la brasserie. Le centre de distribution de la rue Dickson, à Montréal, fermera dans les prochaines semaines.
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Le centre de préparation de commandes du Grand Montréal, entièrement robotisé comme chez Amazon. Une palette entière composée d’un seul produit entre dans l’enclos pour se faire « dépalettiser » selon les besoins des clients. Une palette de produits dépareillés ressort de l’enclos en fonction de chacune des commandes.
PHOTO MARTIN CHAMBERLAND, LA PRESSE
Les chariots élévateurs à fourche chargent les commandes par l’un des 20 quais de chargement destinés à l’expédition. Sept portes additionnelles peuvent recevoir des livraisons.