On ne peut pas parler d’un terrain vierge, mais plutôt d’un ancien dépotoir qui émet encore des résidus volatils et qui devra totalement être expurgé avant d’être ouvert librement au public (sécurité oblige). Dans les circonstances je considère que c’est une très belle promesse qui donnera un magnifique parc à la population et offrira avec le temps un super poumon vert à la ville.
Moi qui ai connu l’horrible carrière en activité avec sa poussière omniprésente il y a un demi-siècle, puis senti les odeurs de déchets en putréfaction durant plusieurs décennies en fonction des vents dominants. Ce sera la métamorphose complète d’un espace ingrat devenu en bout de processus aussi accueillant qu’attrayant.
À 73 ans j’ai encore espoir de le voir de mon vivant, surtout que je viens de sortir cette semaine d’une chirurgie pour un cancer du colon qui a été un succès sur toute la ligne, en évitant au passage radio et chimio. Est-y pas belle la vie
Au moins l’on aura la section Boisé-Ouest qui ouvrira fin 2026 si tout va bien, comme montré par thwarting8636 dans son message du mois du 29 Mai. Ce sera quand même la plus grosse section à ouvrir d’un coup depuis l’inauguration du Parc!
Des planchistes veulent sauver l’un des derniers skateparks authentiques de Montréal, en bordure de l’avenue Papineau. Véritable repère communautaire, le Projet 45 – construit par ses membres – est aujourd’hui menacé de destruction par la Ville de Montréal, qui veut le réaménager en entier.
Construit sur la base des principes DIY (Do It Yourself), le Projet 45 existe depuis plus d’une dizaine d’années. Il est situé près du TAZ, l’un des plus grands skateparks intérieurs au pays, à l’entrée du parc Frédéric-Back. Toutes les structures qu’on y retrouve ont été construites et financées bénévolement par ses membres, en faisant le plus grand de son genre au Canada.
À la Ville de Montréal, on offre toutefois une tout autre interprétation des choses. « Les équipements actuels du skatepark présentent des caractéristiques de fin de vie utile – fissures et éclatement dans le béton, fondation apparente – qui font présentement l’objet de corrections répétées tous les printemps », affirme une porte-parole, Kim Nantais, par courriel.
Je serai toujours un adepte du compromis, surtout dans ce genre de situation où les usagers se sont exprimés avec conviction et ouverture. Après tout ce sont eux qui ont imaginé ce lieu et qui l’ont fait vivre depuis toutes ces années.
Alors sauvons ce qui peut l’être, rendons le site plus sécuritaire, protégeons la végétation autour et préservons l’âme des lieux parce qu’il est en quelque sorte devenu un site patrimonial pour ces gens.
Mon Dieu¸, je me sens vieux. Il y a proche de 10 ans, j’habitais proche du parc Jean-Doré proche du parc Frédéric-Back qui étais encore un trou et je passais sur la voie cyclable derrière le Taz en vélo et le stakepark étais neuf… Je me sens vieux ! lol
PARC FRÉDÉRIC-BACK : UN BOISÉ URBAIN ET UNE AMÉLIORATION DE LA MOBILITÉ
De nouveaux aménagements verront le jour au parc Frédéric-Back d’ici les prochaines années, incluant un boisé de plus de 2 200 arbres et arbustes et l’ajout de sentiers.
Très content de voir cette section enfin avancer. Même si je comprends que ça prend du temps, ça fait quand même un bout de temps que les accès du parc sont surtout la section Est et qu’on a hâte de profiter du reste! Est-ce qu’on sait si la passerelle mentionnée le mois dernier viendrait connecter le boisé avec le secteur Papineau? C’est un des principaux désavantages du site actuellement que ceux qui habitent Ahunstic-Cartierville du côté Papineau doivent faire un grand détour pour profiter du parc pleinement
J’irai sûrement visiter ce nouveau grand parc une fois terminé, pour constater par moi-même l’énorme progrès dans l’aménagement de cet immense espace vert, qui fut si longtemps une carrière poussiéreuse puis un gigantesque dépotoir malodorant.
Un exemple extraordinaire de réappropriation du territoire avec une vision environnementale de transition écologique qui deviendra à terme un des plus grands parcs de Montréal.
Si on m’avait dit en 1971, au moment où je suis déménagé dans son voisinage que je verrais de mon vivant un projet aussi extraordinaire se réaliser, je crois que je ne l’aurais pas cru, tellement cela représentait un chantier colossale.
D’abord à cause de ses dimensions démesurées, puis la nécessité de le combler par des millions de tonnes de déchets à faire décanter durant des décennies, avant même de pourvoir amorcer un début de terrassement permanent et sécuritaire.
Déjà certaines parties peuvent aujourd’hui accueillir les citadins, d’autres suivront et bientôt ce site deviendra un des plus beaux espaces verts de Montréal, comme si une chimère était devenue miraculeusement phénix.
Merci cela donne une idée d’échelle, donc c’est énorme et plus grand que ce que j’estimais (153 hectares), à peine moins grand que le fameux Regent’s park (166 hectares) et plus grand que le Hyde Park (140 hectares) à Londres. Tant mieux car cet espace dédié à la nature et à la conservation en plein coeur de la zone urbaine, jouera de plus en plus un rôle écologique (favorisant notamment la biodiversité) et de loisir à mesure de son aménagement et la croissance de sa végétation. On ne pouvait espérer mieux pour cette partie de la ville.