Développement immobilier résidentiel sur la Terre Faubert, une ancienne zone agricole au Nord de l’autoroute 30.
Informations
Nom: Inconnu
Emplacement: À ajouter
Hauteur: À ajouter
Architecte: Inconnu
Promoteur: 9449-6643 Québec inc.
Début et fin de la construction: Inconnu / Inconnue
Dates importantes: À ajouter
Autres informations:
La possible conversion de l’un des derniers vestiges du passé agricole de Châteauguay en quartier résidentiel soulève l’ire de citoyens. La « terre à Faubert » et ses 28 hectares de nature qui bordent l’autoroute 30 pourraient disparaître d’ici quelques années, le projet domiciliaire ayant franchi une nouvelle étape cette semaine.
Les autorisations de construction ne sont pas encore délivrées, mais déjà, les pelles mécaniques s’affairaient mardi matin à ramasser ce qui restait des bâtiments agricoles datant de 1890 sur la terre à Faubert, dont le nom fait référence à la famille qui a cultivé le secteur. Depuis son dézonage agricole, en 2022, toute une mobilisation citoyenne s’est organisée pour freiner la perte de cet espace vert. Chantale Payant, qui mène le mouvement, se désole dans le chantier qui avance malgré tout. « Où est l’urgence ? » demande-t-elle.
« C’est 28 hectares d’éponge. Le sol est considéré comme classe 2 [l’un des meilleurs qu’on peut avoir au Québec pour l’agriculture]. C’est un filtre contre la pollution de l’autoroute », énumère Mme Payant.
L’organisme Boisés et Écologie — Châteauguay (BEC), formé de citoyens de la municipalité, a fait parvenir vendredi après-midi une mise en demeure au maire de Châteauguay, Éric Allard. La missive demande que la Ville mette fin au projet immobilier et « suspende le processus d’entrée en vigueur des règlements relatifs au PPU [programme particulier d’urbanisme] du secteur de la Terre Faubert » d’ici au 16 décembre. Après cette date, BEC menace de lancer des procédures judiciaires « afin de contester la validité des règlements [municipaux] et d’assurer le respect de la LAU [Loi sur l’aménagement et l’urbanisme ], la saine démocratie municipale et la préservation des milieux naturels ».
J’ai franchement du mal à comprendre pourquoi il y a tellement d’opposition à ce projet de développement. Ce n’est définitivement pas une des dernières terres agricoles de Châteauguay, comme cite certaine. C’est dans un quartier très vert avec une trame urbaine très fragmentée et plein de terres en friches. Pourquoi doit ton protéger chaque mètre carré d’espace vert, même quand il y a clairement une abondance d’espace vert? De plus, c’est un lever de bouclier de la part des gens qui habitent déjà dans un quartier peu dense et résidentielle, construit sur des terres agricoles. C’est du NIMBYism sous le couvert de l’écologie.
Dans l’article, les opposants disent qu’ils ne sont pas contre construire des logements à Chateauguay, mais le projet qu’ils tentent de bloquer en propose 2000.
J’aimerais savoir ou les opposants prévoit construire 2000 logements dans le périmètre urbain existant, dans 5-10 ans, au même prix et sans une énorme opposition Nimby a cause de l’hauteur.
C’est vraiment énervant de voir dans des cas comme ici, systématiquement, qu’une terre doit être soit cultivée, soit développée. Il y a un très faible intérêt envers les friches agricoles, qui sont encore considérées comme des nuisances, ou au mieux, des terres incultes et inutiles.
Or, ces friches ont un rôle important à jouer pour la biodiversité. On a tendance à croire que la biodiversité est linéaire avec l’âge d’un boisé, mais c’est faux. Des écosystèmes comme ici (ou comme le terrain de Northvolt) peuvent être très riches. Les espèces végétales qui poussent sur les terres en friches sont des espèces de colonisation, de premier stade, tels que les peupliers, bouleaux, aubépines ainsi que de nombreuses plantes au sol. Souvent, ces espèces ne peuvent pas pousser dans des forêts matures car elles ont besoin d’une pleine exposition au soleil. Ainsi, toute une partie de la biodiversité qui dépend de ces espèces, dont de nombreux oiseaux, dépend de ces espaces de friches, de jeunes boisés. La diversité des milieux naturels est essentielle.
De plus, nous avons des objectifs claires sur la superficie d’espaces naturels à conserver. Or, si dans la CMM, on conservait l’intégralité des milieux naturels demain, je ne suis même pas sur qu’on arriverait à atteindre l’objectif. Dans tous les cas, dans la MRC du Roussillon, c’est très loin d’être le cas. Il va probablement falloir un jour, dans quelques années ou décennies, qu’on se pose la question de comment faire pour créer de nouvelles superficies naturelles. Il va également probablement falloir qu’on aille un débat sur la nécessité de transformer certaines terres agricoles cultivées en milieux naturels.
Il y a dans les couronnes de Montréal une espèce de ceinture verte de milieux naturels, mais son plus gros trou se trouve au sud, entre La Prairie et Kahnawake et de Châteauguay à Vaudreuil. Il sera nécéssaire un jour d’assurer un corridor d’espaces naturels entre ces régions.
Je ne pense pas qu’il soit productif de mettre en opposition densification et protection du territoire. Il va falloir que Châteauguay se densifie, c’est une grande ville de banlieue qui ne possède même pas de coeur ou de centre-ville. Oui il y aura une opposition citoyenne, comme partout, mais elle ne doit pas justifier l’étalement urbain. Il est totalement raisonnable d’assumer qu’il est possible de construire des milliers de logements à l’intérieur du périmètre urbain. Les superficies de stationnements et de centre-commerciaux mourants est énorme.
Like all projects, one would have to look at the economic and social benefits of 2000 new homes in Chateauguay, compared to the environmental benefits of conserving an additional greenspace. Personally, I don’t think the environmental benefits will outweigh it, especially in a housing crisis.
Additionally, housing is not a zero sum game. Just because we build 2000 homes on the terre Faubert, does not mean those empty parking lots in Chateauguay will not be developed. In fact, it is probably more likely that densification will happen, if Chateauguay shows itself as somewhere open to development.
The question is really, if we aren’t going to develop this site, where can we develop? Technically, the environmental protection argument can be made anywhere. Blue bonnets is technically green right now, in an area with much less greenspace than Chateauguay, so why develop it? Why not make it a park? Where do we draw the line on what to develop and what to not develop, it’s impossible to say objectively without personal bias. I think it should be driven by percentages, and setting the percentage to 100% protection is completely unrealistic.
And finally, the CMM is not some island. If property developers can’t develop in the CMM, they will go to adjacent municipalities that are more open. This can mean losing more ecologically valuable land even further from Montreal. I used to be extremely pro greenbelt, but I see now the system has flaws. Blanket solutions, whether 100% protection (like in most of Europe) or 100% development (like in Texas) are not good in either case.
Justement, en regardant les trois aspects du développement durable (économique, social et environnemental) j’ai beaucoup de difficultés à voir comment le développement de ce terrain sera bénéfique. Il n’est bénéfique que dans la mesure où l’on est dans une crise du logement, mais sinon, autant économiquement qu’environnementalement, ce sera négatif, comme nous l’a montré des décennies d’étalement urbain.
Je pense qu’on peut faire une distinction objective entre un terrain qui a déjà été développé, en plein cœur d’une aire urbanisée, à côté d’un métro et une terre qui a toujours été agricole en marge du périmètre urbanisé, collé sur une autoroute, au fond d’une couronne.
Si on veut parler de statistiques, la terre Faubert se situe en dehors du périmètre urbanisé tel que défini dans le PMAD de 2011 (et dans la révision). De plus, dans la révision du PMAD :
La faible proportion de milieux naturels résiduels présents sur le territoire et l’atteinte des autres objectifs et critères du PMAD relatifs à l’aménagement du territoire nécessitent, pour atteindre une cible de conservation de 30 %, de prendre en considération des milieux dont le degré de naturalité est plus faible, comme les espaces verts, mais qui procurent plusieurs services écosystémiques.
et
En date du 31 décembre 2021, la cible de protection de 17 % n’avait pas encore été atteinte tant au niveau fédéral, provincial qu’au niveau du Grand Montréal […] Les aires protégées du Grand Montréal couvrent une superficie de 44 291 ha, soit 10,1 % de la superficie de la CMM. 80,3 % de cette superficie vise des milieux naturels aquatiques (35 578 ha ou 8,1 % de la CMM) et seulement 19,7 % visent des milieux terrestres (8 713 ha ou 2,0 % de la CMM). C’est donc 68,1 % de la superficie aquatique qui est incluse dans une aire protégée comparativement à seulement 2,3 % de la superficie terrestre
On est donc très très loin du 100% de protection ou même de nos propres objectifs fixés il y a 15 ans.
Je suis pas mal certain que la terre Faubert se trouve dans le périmètre métropolitain, puisque sur cette carte on peu voir que la ligne entre la zone agricole et la périmètre urbain se trouve à la frontière avec Mercier, au sud de l’autoroute. Ca se trouve aussi dans la périmètre urbain de Chateauguay
Oui, ce n’est pas le meilleur site, mais c’est quand même un site qui va densifier un banlieue. C’est beaucoup mieux que sauter l’autoroute, comme ce qui est arriver à Longueuil et immédiatement à l’ouest de ce site comme on peux voir avec google maps. C’est 2000 logements, coller sur un quartier existant, à proximité d’une école primaire, d’un parc et un artère commercial principal. Il y a plusieurs buses exo a proximité qui bénéficiera des nouveau residents.
J’éspère, quant à moi, qu’ils procède avec le projet.