Démographie, densité et étalement urbain

Je partage ceci, c’est un livre de 1998 avec des articles sur l’étalement urbain à Montréal, entre autres, disponible en ligne : Barcelona-Montréal: desarrollo urbano comparado / développement urbain comparé

https://diposit.ub.edu/dspace/handle/2445/67010

Une bonne petite lecture de table de chevet virtuelle.

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Je suis un peu perplexe. Si je me trompe pas, ça donne une moyenne de ~33k résidents de plus par année pour tout le Québec, soit la moitié de la hausse démographique dans l’agglomération de Montréal en 2023. Suis-je le seul à trouver leurs prévisions très conservatrices?

Ça m’inquiète d’autant plus qu’elles servent souvent à la planification des services et nouvelles infrastructures payées par Québec et nos instances municipales (ex: construction et rénovation de nouvelles écoles, PPU, logements, transport collectif, etc). J’aimerais éviter une répétition de la saga de l’école primaire de l’Île des Sœurs.

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Une vidéo de la chaîne YouTube About Here sur les NIMBYs

How your neighbours stop housing (and other projects)

Are public hearings a cornerstone of democracy or mostly theatre? We dive into the pros, cons, and pitfalls of this public forum, exploring how we can better involve the public in decision-making.

Thanks to SFU’s Renovate the Public Hearing Initiative for partnering with us for this video! You can learn more about their research at https://www.renovatethepublichearing.ca/

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entendu aujourd’hui : le règlement de zonage c’est le gâteau, le PIIA c’est le crémage. :-))))

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Nouvelle vidéo de la chaîne YouTube Building Beautifully, basée à Sydney en Australie.

Anti-Urbanism is making our cities WORSE

Anti-Urbanism is hostility towards cities and urban living in general, usually in favour of living in decentralised suburbia. Anti-urbanist ideals have shaped many nations in the Anglosphere for generations, including the United States, Canada and, of course, Australia. In this video, follow me as I explore the Sydney suburbs of Meadowbank, Cheltenham and Turramurra, all of which vary widely on the urbanist scale, and provide an insight into how urbanism and anti-urbanism has shaped Sydney.

« Avec la flambée des prix de l’habitation, la crise du logement et le vieillissement de la population, on pense que les unités d’habitation accessoires peuvent répondre à un besoin », dit Simon Ménard, conseiller en aménagement du territoire à la Ville de Sainte-Catherine.

Cette municipalité d’un peu plus de 17 000 habitants, située en bordure du fleuve, n’a pratiquement plus de terrains pour construire de nouveaux quartiers. La pénurie de logements frappe aussi fort ici qu’ailleurs au Québec. Mais certaines cours de maisons unifamiliales sont immenses.

La municipalité a décidé de sortir des sentiers battus et d’autoriser l’aménagement de logements sur ces vastes espaces inoccupés. Les urbanistes appellent ça la « densification douce », moins invasive que la construction de tours en hauteur ou d’immeubles massifs de 36 appartements.

Ce n’est pas encore la ruée vers les minimaisons. En deux ans, Sainte-Catherine a reçu dix demandes de permis pour des UHA. Quatre permis ont été accordés, deux logements sont en chantier et un autre est terminé (un logement « illégal », qui a été régularisé après l’achat de la maison par un nouveau propriétaire).

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Un autre projet de loi pour accélérer la construction de logements et contrer le « pas dans ma cour » … Encore faudrait-il que ce ne soit pas les maires ou mairesses qui bloquent les projets comme à Ville Mont-Royal (RoyalMount) et Pointe-Claire (Fairview)

En février, le gouvernement Legault a adopté un projet de loi sur le logement qui donnait un « superpouvoir » aux villes : celui de passer outre aux règles d’urbanisme, mettre un frein au « pas dans ma cour » et autoriser rapidement la construction de logements.

Quelques mois plus tard, Québec veut déjà l’élargir. « C’est à la demande des villes. On nous a dit : pourquoi on n’ajouterait pas des pharmacies, des dépanneurs, une petite épicerie, une clinique ? », explique la ministre des Affaires municipales, Andrée Laforest, en entrevue.

La loi vient donc modifier la disposition qui permet aux municipalités de sauter les étapes d’approbation pour les projets d’habitation, qu’ils respectent ou non la réglementation urbanistique, notamment en ce qui concerne la hauteur des bâtiments. Les projets « immobiliers » seront maintenant acceptés. Seule condition : que la « superficie de plancher » destinée au logement soit supérieure à celle des autres usages.

La même règle pourrait également être utilisée pour des projets publics, comme des CPE ou des bibliothèques. Selon Mme Laforest, il y a « plusieurs projets sur la planche à dessin », et ce superpouvoir élargi sera « énormément » utilisé par les autorités municipales. L’objectif est toujours le même : permettre l’érection d’un maximum d’habitations dans un contexte de pénurie de logements.

Dans son projet de loi, la ministre propose que les organismes municipaux puissent déroger à leurs réglementations d’urbanisme pour construire plus vite des projets immobiliers « mixtes ». Cette mesure est pratiquement un calque des dispositions qui se retrouvaient dans le controversé projet de loi 31 de la ministre responsable de l’Habitation, France-Élaine Duranceau. Depuis son adoption, il permet d’éviter que des citoyens tiennent des référendums locaux pour contester des changements de zonage dans leur municipalité — pour autant que cette dernière répond à certains critères, comme un taux d’inoccupation de moins de 3 % et une population d’au minimum 10 000 personnes.

Avec le projet de loi 79, Québec choisit d’étendre cette mesure pour au plus cinq ans aux immeubles qui contiendraient tant du résidentiel que du commercial. « Les villes voulaient avoir la possibilité que dans les projets d’habitation, il y ait une pharmacie aux rez-de-chaussée, ou encore une épicerie », exemplifie Mme Laforest.

Autre effet potentiel du projet de loi : le gouvernement souhaite abolir « les recours par lesquels des personnes habiles à voter peuvent demander à la Commission municipale du Québec (CMQ) d’examiner la conformité d’un règlement d’urbanisme à un plan d’urbanisme ». « On s’aperçoit que les citoyens ne demandent pas à vérifier la conformité de la réglementation, ils se servent de la CMQ parce qu’ils ne sont pas d’accord avec le projet en soi », a soutenu Mme Laforest pour expliquer cette décision.

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Encore une fois Québec fonce en avant en improvisant une fois de plus sans qu’il n’y ait d’études sérieuses sur les implications à long terme de ces changements. Or si on est pour contourner aussi facilement les plans d’urbanisme, à quoi serviront-ils alors?

Bien sûr le problème du logement est un problème auquel il faut s’attaquer, toutefois cette crise ne sera pas permanente et se résorbera éventuellement à moyen terme. Mais une fois les règles d’urbanisme mises à la poubelle, il deviendra quasi impossible de retourner en arrière dans un fouillis créé de toute pièce par ce gouvernement d’incapables.

Or je dis oui pour changer les règles pour faciliter le développement des grandes surfaces des centres commerciaux, mais pas besoin de multiplier les occasions pour de simples services (tels pharmacies, garderies et autres) qui n’ont aucun rapport direct avec la densité et l’étalement urbain.

Il faut toutefois noter que c’était une demande provenant des villes à laquelle le gouvernement du Québec a acquiescé.

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Une demande des villes, mais le gouvernement est allé bien au-delà de cette demande, ce qui renforcera la pression des promoteurs qui seront les grands gagnants de ces changements.

On peine déjà à rehausser la qualité architecturale des constructions, avec toutes les laideurs qui se construisent, ce n’est pas en éliminant les règles qu’on réussira à améliorer le paysage urbain et la qualité de vie des citadins.

D’ailleurs les villes se servent justement des règles d’urbanisme pour faire pression sur les promoteurs, en favorisant les compromis de part et d’autre par la négociation. En perdant cet outil c’est tout le rapport de force qui disparait en faveur des promoteurs.

La Ville de Montréal a enacdré les projets qui font appel au projet de loi 31 avec quelques exigences pour le RRM, les frais de parcs et le respects des normes de construction. Les arrondissements restent responsables de mener une consultation publique et plusieurs ont décidé de garder le Comité consultatif d’urbanisme dans le processus. La seule chose qui change réellement est qu’il n’y aura pas d’ouverture de registre pour demander un référendum à la suite de l’assemblée publique de consultation. S’il y a trop de mécontement justifié lors de la consultation, les arrondissements ont toujours la possibilité de retirer le projet et de renvoyer le promoteur faire ses devoirs

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Je pense qu’encourager spécifiquement les projets mixtes n’est pas une mauvaise chose. Cela fait cruellement défaut dans de nombreux projets. Les services de proximité sont inexistants. Franchement, je verrais bien un encadrement de l’aménagement du territoire pour assurer un minimum de services en fonction de la densité. Et forcer une certaine densité :wink:

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Je travaille sur la mise à jour des stationnements incitatifs dans Wikipédia, et il me semble que l’introduction n’est plus à jour … comme si on a pris une page pré-2017 et changé toutes les instances « AMT » pour « ARTM ».

Si je comprends bien maintenant, l’ARTM est propriétaire de certains stationnements d’ordre métropolitain mais laisse les sociétés de transport les exploiter. Après ça, les stationnements rattachés aux gares, ou aux terminus locaux (ex. George-Gagné) appartiennent à l’instance responsable.

Je pense aussi proposer qu’on renomme la page « List of park and ride lots in Greater Montreal », question de s’éloigner de la complexité ARTM/non-ARTM.

Avez-vous des pensées, précisions, corrections?

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Résultats d’un sondage de l’APCHQ

Près de 75 % des Québécois•e•s s’opposent à l’étalement urbain : l’APCHQ dévoile la recette gagnante face au « pas dans ma cour » lors de son Congrès

Nouvelles fournies par
APCHQ inc.
21 nov, 2024, 10:55 ET

MONTRÉAL, le 21 nov. 2024 /CNW/ - Lors de son Congrès annuel, l’Association des professionnels de la construction et de l’habitation du Québec (APCHQ) a dévoilé les résultats d’un sondage exclusif réalisé en partenariat avec la firme Léger, portant sur le phénomène du « pas dans ma cour ».

Cette enquête réalisée (n=1 004) auprès d’un échantillon représentatif de la population québécoise, révèle les conditions favorables à l’acceptabilité du développement de projets immobiliers dans un contexte de crise historique de l’habitation.

L’étalement urbain : un enjeu préoccupant

Le sondage révèle que près de 75 % de la population québécoise s’inquiète de l’impact des nouveaux projets dans des zones non développées, telles que les terres agricoles et les milieux naturels, en raison de leur potentiel à nuire à l’environnement et à l’autonomie alimentaire. Cette donnée montre un rejet marqué de l’étalement urbain, renforçant l’idée que la densification dans les zones urbaines déjà existantes est la solution.

Pour l’APCHQ, ce constat confirme qu’il faut densifier des zones urbaines déjà existantes, pour développer des projets à la fois attrayants et respectueux des préoccupations environnementales. « Densifier, c’est créer des quartiers vivants et économiquement dynamiques, tout en limitant l’impact sur les terres agricoles et les espaces naturels sensibles. En augmentant les espaces verts, en améliorant les infrastructures et en favorisant des environnements de vie bien pensés, nous pourrons faire face au phénomène du « pas dans ma cour », souligne Maxime Rodrigue, président-directeur général de l’APCHQ.

Les conditions favorisant l’acceptation de projets de grande densité

  • Augmenter les espaces verts (48 %)
  • Améliorer les infrastructures (45 %)
  • Construire des habitations qui respectent l’environnement (41 %)

En misant sur des projets densifiés et bien intégrés, il est possible de respecter les attentes de la population québécoise, tout en bâtissant en milieu urbain un avenir qui répond aux besoins de toutes et tous, pour ainsi mettre un terme au phénomène du « pas dans ma cour ».

Le Congrès de l’APCHQ sera l’occasion d’échanger également au sujet des autres freins à une résolution de la crise de l’habitation : l’état des infrastructures, la relation entrepreneur•e-municipalité et la relation des entrepreneur•e•s avec Hydro-Québec, pour n’en citer que quelques-uns.

Pour consulter l’étude

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Comment densifier et éviter l’étalement urbain si le type d’habitation préféré reste la maison unifamiliale?

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Faire comprendre au gens que dans une maison en rangée, tu n’entends pas tes voisins.

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Le sondage me donne l’impression que la population générale est très peu cohérente et manque de réflexion en aménagement du territoire. On veut un maximum d’espaxes verts, mais un minimum de hauteur?

Quand @GabMtl disait il y a quelques jours que la société québécoise aime le statu quo, on a un bon exemple. Le monde est d’accord avec le principe de freiner l’étalement urbain, mais la pensée s’arrête là et le moindre changement à la vie quotidienne est perçue négativement.

Notre manque d’éducation collectif sur le territoire est flagrant et c’est pourtant une chose tellement précieuse. Nous vivons des vies sur ce territoire qui développe notre identité et les erreurs sont si dommageables et si dures à régler.

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Laurence Vincent de Prével était au 98.5 FM pour répondre à cette question

Dans un sondage de la firme Léger, réalisé pour le compte de l’APCHQ, on apprend que 75% des répondants s’opposent à l’idée de l’étalement urbain et sont en faveur de la densification.

Cela dit, ceux-ci voient les maisons unifamiliales comme une solution de développement.

Peut-on densifier une ville en construisant des maisons unifamiliales?

Écoutez Laurence Vincent, présidente de Prével, qui commente les résultats du sondage, à l’émission de Lagacé le matin.

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Quelle mauvaise gestion de la part du maire Lehouillier. Après avoir grandement favorisé l’étalement urbain de Lévis, nécessitant automatiquement l’usage automobile parce que trop loin des services. Voilà que le développement de ces zones est brusquement freiné par manque de planification en matière d’infrastructures d’eau. Dans le processus on ne permettra même plus l’ajout d’une simple maison unifamiliale pour au moins deux ans (probablement plus), donc encore moins une tour à logements, parce qu’on a étiré le système jusqu’à son extrême limite.

Voilà un bon exemple d’une administration dépassée et devenue incompétente, dont la gestion a perdu le contrôle de son territoire. Il y a peu Lévis se targuait d’être la ville du Québec qui se développait le plus vite, même en comparaison de la capitale. Elle aura vite été rattrapée par la dure réalité et devra diminuer considérablement ses ambitions cupides anti environnementales.

Vu sous cet angle pas étonnant que Lehouillier soit un fervent défenseur du troisième lien. Il est donc grand temps de lui montrer la porte et élire une équipe plus responsable qui saura conjuguer habilement le développement économique avec le développement durable.

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