Coopérative Le Havre Frontenac - 9 étages

Projet de 60 logements communautaires de la Coop Le Havre Frontenac à proximité de la station Frontenac.

Informations

Nom : Coopérative Le Havre Frontenac
Emplacement : Site du Complexe immobilier Frontenac
Hauteur : 9 étages - 25 mètres

Architecte(s) : Lemay
Promoteur(s) : Groupe CDH
Début et fin de la construction :
Dates importantes:

  • 2021-11-23 : Premier projet de résolution (PPCMOI)

Autres informations :

Source(s) :

Autres images

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Plan d'ensemble

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C’est un chouette petit projet. Si au moins ils avaient pu découper l’énorme masse du reste du développement en des volumes aussi petits que lui, ça aurait été urbanistiquement pas mal plus intéressant pour le secteur.
Par contre, si c’est véritablement deux grandes portes de garage en bas qui font toutes la façade, c’est franchement moche.

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Avec la grandeur du complexe, il y aura surement des locaux commerciaux et des espaces de stationnements, donc ces entrées seront nécessaires, de plus qu’un espace pour la collecte des ordures.

Je suis agréablement surpris de ce petit immeuble super sympathique qui rafraichit l’image des coopératives, modeste mais de facture résolument contemporaine. Je serais toutefois surpris que ce soit des portes de garage en façade plutôt que des commerces. De toute façon si c’était le cas on voit rarement deux accès souterrains pour un édifice de cette dimension et pour si peu de logements (60), d’autant qu’il y a de l’espace entre les deux bâtiments pour aménager ce genre de sorties. En fait les besoins en stationnements automobiles pour les résidents doivent être assez limités si proche du métro.

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Le projet est de retour!

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Ce serait tout de même inquiétant qu’une entrée-sortie de stationnement souterrain, fusse-t-il affecté à l’entreposage de vélos et casiers individuels, puisse déboucher de façon contiguë à l’intersection, menaçant la sécurité des piéton.ne.s…

À titre de comparaison, @acpnc, notre coop verdunoise de 12 logements, située entre 2 stations de métro et à 6-7 mins de marche de chacune, comporte 6 cases de stationnement extérieur. (Avouons d’emblée que Verdun soit pour l’instant un arrondissement nettement plus motorisé que les quartiers centraux de l’Est…)

J’ai lancé un comité pour étudier des scénarios de réduction de ce nombre à 4 cases orientées vers la rue (avec possibilité d’en louer une à Comnun’auto). Histoire de nous inciter à la démotorisation, mais également de drastiquement désasphalter et reverdir les 2/3 du présent stationnement, un îlot de chaleur qui annule la mitigation de notre nouvelle toiture blanche. C’est également pour créer une grande cour communautaire où les enfants d’un certain âge de la coop pourraient jouer et courir sans supervision de constante, alors que présentement ces ménages en télétravail prolongé “manquent d’air” en raison de logements exigus.

Le hic est que chacun.e des 3 récents nouveaux membres sélectionnés s’opposent à cette idée, ce qui démontre l’attachement indéniable à la culture de “J’ai absolument besoin que mon véhicule soit à quelques m de ma porte”! :confused:

Bref: mieux vaut prévenir, que guérir!

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[…]

Situé au sein de l’ilot du métro Frontenac, ce projet vise à loger les populations vulnérables, comme les familles de la classe moyenne ou les personnes ainées.

La portion résidentielle du bâtiment mixte prévoit un total de quelque 275 logements, incluant des logements familiaux d’au moins trois chambres et plus de 160 logements sociaux ou abordables. Une fois réalisées, les unités de logement social seront acquises par la coopérative d’habitation Le Havre-Frontenac.

Cette initiative s’inscrit par ailleurs dans la vision de développement durable de la STM avec une accessibilité accrue au transport en commun et avec la suppression d’un ilot de chaleur.

Source : Ville de Montréal - Arrondissement de Ville-Marie

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Documents Ville-Marie - Assemblé du 8 février (ALERTE AU DOCUMENT PDF QUI FERA PLANTER VOTRE TÉLÉPHONE)

Adoption d’une résolution pour le projet:

On parle d’une hauteur égale ou inférieure à 12 étages, 35 mètres.

Une autre image du document (Aux alentours de la page 770 dans le document, si vous voulez d’autres images techniques, certaines déjà ici):

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Un contrat annulé vaut à la STM une poursuite de 9 M $


Photo: Ville de Montréal Un aperçu du projet immobilier présenté en 2018.

Zacharie Goudreault
14 novembre 2022

Un projet de logements sociaux et abordables attendu depuis des années près de la station de métro Frontenac n’est pas près de voir le jour. L’entrepreneur qui devait initialement mener à terme ce chantier poursuit la Société de transport de Montréal (STM) pour plus de neuf millions de dollars pour avoir annulé son contrat « de mauvaise foi », tandis que le financement de ce développement immobilier — toujours dans les cartons — connaît des ratés, a appris Le Devoir.

« C’est une véritable catastrophe ce projet ; c’est épouvantable », lance sans ambages le coordonnateur du Comité logement Ville-Marie, Éric Michaud. Ce dernier constate que de nombreux résidents du quartier Sainte-Marie, en plein embourgeoisement, sont exaspérés par les énormes retards dans la réalisation de ce développement immobilier. « C’est vraiment décevant. »

En 2018, la Ville de Montréal, la STM et la Société d’habitation et de développement de Montréal (SHDM) annonçaient en grande pompe le lancement d’un projet attendu depuis 2010 par des résidents du quartier Sainte-Marie, soit celui du Complexe immobilier Havre-Frontenac. Le projet devait comprendre 274 logements, selon sa plus récente mouture, incluant 60 logements sociaux et 99 condominiums abordables qui seraient mis en vente sous le prix moyen du marché. Le projet prévoyait aussi 115 logements privés.

Un promoteur, Cosoltec, avait alors remporté l’appel d’offres lancé en mars 2017 pour réaliser ce développement sur un terrain de stationnement adjacent à un centre de transport de la STM, à deux pas du métro Frontenac. La construction devait commencer en 2019 pour prendre fin en 2021 sur un terrain appartenant à la société de transport.

« Injustement privée »

Or, en mars 2019, la STM a mis fin au contrat de l’entreprise parce que cette dernière aurait souhaité apporter des modifications « aux conditions du cahier d’appel public de propositions en lien avec la décontamination du site », indique la société de transport par courriel. En réponse, Cosoltec a d’abord mis en demeure la STM le 10 novembre 2020, puis déposé le 1er mars dernier une demande introductive d’instance à la Cour supérieure, que l’entreprise a fournie au Devoir en guise de réponse à nos questions.

Dans cette poursuite, Cosoltec réclame un peu plus de 9 millions de dollars à la STM et à sa filiale Transimmobilier, soit environ un million à titre « d’indemnité » pour compenser les dépenses encourues par l’entreprise dans ce projet avant qu’il ne lui soit retiré et une somme de huit millions « représentant la perte de profits que lui cause ce refus injustifié » d’être maître d’oeuvre de ce développement immobilier. L’entreprise affirme être « injustement privée » de ces sommes parce que la STM et sa filiale « ont indûment refusé, de mauvaise foi, de donner suite au projet immobilier ».

« Ce refus est injustifié, car la soumission respectait toutes les conditions énoncées à l’appel de proposition, dont celles liées à la décontamination des sols », ajoute la poursuite, que la STM n’a pas commentée, sur la recommandation de son équipe juridique.

Un financement complexe

En parallèle, la modification de certains programmes de financement est venue complexifier la réalisation de ce projet. La Ville confirme que des unités avaient initialement été réservées dans le programme AccèsLogis Québec afin de réaliser les 60 logements sociaux prévus sur ce site, à l’est du centre-ville.

Or, le manque de fonds réinjectés dans ce programme par le gouvernement Legault par rapport aux attentes de la Ville a forcé cette dernière à trier les projets qui pourront bénéficier des sommes qui restent dans la cagnotte d’AccèsLogis, selon nos informations. Résultat : le Groupe CDH, l’organisme responsable de faire cheminer le volet social de ce projet, tente par divers moyens de trouver de nouvelles sources de financement pour concrétiser celui-ci.

Le quartier Sainte-Marie est d’ailleurs l’un des secteurs de Montréal où la proportion de locataires qui dépensent « une part disproportionnée de leurs revenus pour se loger » est la plus importante, relève la porte-parole du Front d’action populaire en réaménagement urbain, Véronique Laflamme.

« L’explosion des coûts des loyers, ça met énormément de pression sur les locataires, donc les projets de coopératives et de logements sociaux, ça devient essentiel dans ce contexte-là », relève également Élizabeth Martin, qui est chargée de développement pour le Groupe CDH. Elle trouve d’ailleurs « un peu odieux » que ce projet prenne autant de temps à se concrétiser, d’autant plus qu’entre-temps, la facture ne cesse de grimper dans un contexte de hausse des coûts de construction à l’échelle de la province.

Quant aux logements abordables prévus dans ce projet, ceux-ci devaient au départ bénéficier du programme Accès Condos géré par la SHDM. Or, cette dernière confirme que ce programme est actuellement en refonte. On ignore donc également comment ce volet du projet sera financé.

Encore plusieurs années

Une fois que l’impasse entourant le financement de ce projet aura été réglée, la STM devra entamer un processus d’appel d’offres afin de déterminer le nouvel entrepreneur qui prendra en charge la construction de ce complexe immobilier. La société de transport refuse de s’avancer sur les coûts estimés du projet pour ne pas influencer le marché.

« On estime qu’une période de deux ans sera nécessaire pour la construction du complexe, à compter du moment où l’entrepreneur sera choisi », ajoute Philippe Déry, de la STM. La Ville a pour sa part adopté en février dernier une résolution autorisant la construction d’un complexe immobilier d’au plus 12 étages sur ce site.

« Le projet continue », assure le conseiller aux communications de la SHDM, Julien Serra, tout en reconnaissant que plusieurs étapes restent à franchir avant que ce développement immobilier se concrétise. « On n’a pas d’échéancier qui a été déterminé », confirme-t-il.