Coin Marie-Anne/Saint-Dominique - 4 étages

Enquête maison (guess) pour connaître les trois lots achetés

L’article de La Presse parle de trois lots pour une évaluation municipale totale de 3 millions de dollars. Il est aussi très clair dans l’article que le lot sur le coin Nord-Ouest de Marie-Anne/Saint-Dominique (2003861) a été acheté par la ville. (Et Valérie Plante a tweeté une photo de ce lot pour parler de l’achat en plus.)

L’évaluation municipale des trois lots achetés est de 3 millions.

Si on consulte le Rôle d’évaluation foncière de la ville, on peut connaître l’évaluation municipale de chacun des lots. J’ai donc superposé ces évaluations à l’image de lots tirée du site web de Colliers.

lots plateau

Donc 3M (total des trois lots) - 400k (lot 2003861) = 2,6 millions de dollars. À mon avis (et c’est vraiment un guess), le lot 2003862 a aussi été acheté par la ville puisque les lots 2003861 et 2003862 sont en fait quasiment un bâtiment en pratique. (J’ai ajouté des flèches sur l’image ci-dessous pour vous montrer la séparation.)

Donc 2,6M - 1,3M (lot 2003862) = 1,3 millions de dollars. Et un seul lot dans ceux restants a une valeur autour de 1,3 millions de dollars, le lot 2003865.

Bref, pour résumer ça, d’après mon guess, tous les signes pointent à l’achat des trois lots rouges au bas de l’image (2003861, 2003862 et 2003865). Surtout, que c’est plus facile de faire un projet avec des lots « collés ».

Un peu plus d’info sur la vente

J’avais entendu parler de ces lots il y a de nombreuses années et à mon très vague souvenir, on m’avait dit à l’époque que le monsieur propriétaire de l’époque ne voulait absolument pas vendre les lots. Et ça ferait du sens. En effet, d’après le Rôle d’évaluation foncière , les lots appartiennent à Anna Kiorpelidis. Elle a probablement hérité ces lots de son père, George Kiorpelidis, qui est décédé en janvier 2023. (Le timing fait beaucoup de sens puisque ça prend quand même du temps ficeler les héritages après le décès de quelqu’un.) À mon avis, elle tente donc sûrement de se défaire de ces lots puisqu’il est très complexe de faire quelque chose avec (contamination des sols et bâtiments abandonnés depuis très, très longtemps).

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