Quand même pas si mal pour quelque chose de fait à l’oeil!
Sur ce dernier rendu on dirait cependant qu’il y a un édifice qui remplacera le 14 Place du Commerce, et peut-être un développement au sud de la rue Levert:
Je relisais les documents du projet. Les promoteurs prévoient 794 cases de stationnement (0,65 case/unité) pour la portion habitation. Il me semble qu’on peut faire mieux pour un développement directement collé sur le REM et qui est dans un secteur qui offre déjà plusieurs commerces de proximité.
Est-ce que l’arrondissement a retiré le nombre minimum de places de stationnement pour les projets?
65 cases pour 100 unités, c’est aussi la proportion de mon immeuble Je ne sais pas si les promoteurs en font moins maintenant qu’il n’y a plus de minimum requis. Il y a quelques petits projets qui n’incluent plus de staionnement. Aux dernières nouvelles, certains voisins revendent leur stationnement 60-65 k. Le mien était 33 k + tx quand j’ai acheté mon condo sur plan.
En tout respect, je ne comprends pas pourquoi c’est un problème d’avoir des stationnements quand ils sont sous terrain ? Ils ne prennent pas de places à quiconque dans la rue et si le besoin est là pourquoi pas ?
Il ne s’agit pas d’un coût nul, tant pour les résidents que pour la ville et le constructeur du projet. Ce n’est pas parce que hors de vue que les externalités négatives disparaissent pour autant.
Effectivement, ça a une incidence sur le prix du projet et les obligations du promoteur. Les citoyens demandent plus de places que ce que souhaite le promoteur, ça se ferait au détriment des futurs acheteurs de l’édifice, qui devront payer un parking souterrain bien plus dispendieux.
Et le nombre de place dans de tels projets va déterminer le taux de motorisation des ménages. Bien sûr on peut argumenter que ce serait par contrainte, mais si on accepte à la base qu’il faut baisser notre motorisation (et quand même un ministre de la CAQ le reconnaît… C’est qu’on est pas mal dans l’urgence), l’équation devient plus complexe, les ramifications sont directes et indirectes quand aux conséquences de ces choix.
C’est un TOD collé sur le métro. Si on accepte que le REM est un succès et un vecteur positif de développement urbain (je crois que ce l’est), en faire des exemples de diminution de la motorisation des ménages va de soit.
À titre indicatif, une place de stationnement souterraine peut ajouter de 30k à 60k sur le prix d’une propriété. Dans un contexte de pénurie de logements et du manque d’accessibilité aux logements, il est tout simplement illogique de forcer un haut taux de places de stationnements.
De plus, bien des résidents s’inquiètent de la hausse du traffic et il est certain que si tous les logements possédaient au moins une case, les enjeux de traffic seraient aggravés.
Un dossier d’enquête dans La Presse sur Claude Lachance
Financé par la Caisse et le Fonds FTQ
L’ASCENSION TUMULTUEUSE DE CLAUDE LACHANCE
Avec son projet à « 1,5 milliard » à L’Île-des-Sœurs, Claude Lachance revient de loin. Après les bas-fonds de l’itinérance, il érige un petit empire immobilier, aujourd’hui financé par la Caisse de dépôt et le Fonds FTQ. Non sans accumuler les problèmes devant les tribunaux : avec ses clients, l’Ordre des architectes… et le gouvernement. Le promoteur assure même que son TDAH et son passé de toxicomane l’exemptent de toute responsabilité pour les 2 millions que son entreprise devait au fisc.
Quelques mots sur le projet de l’ÎDS dans cet article sur ses déboires avec le fisc
Financements quasi publics
Ces problèmes n’ont pas repoussé les investisseurs institutionnels et leurs fonds quasi publics.
En avril 2020, six mois après la saisie ratée du fisc, Lachance concrétisait un premier partenariat à L’Île-des-Sœurs avec le Fonds FTQ, qui a investi 50 millions dans ses terrains jusqu’à maintenant. Ensemble, ils doivent y construire quatre nouveaux immeubles résidentiels et commerciaux de 10 à 26 étages.
« On continue de suivre le dossier de près », dit le porte-parole Patrick McQuilken, contacté pour connaître les intentions du Fonds après les derniers développements donnant raison à Revenu Québec.
Côté financement, la Caisse de dépôt a pris des garanties hypothécaires totalisant 300 millions sur les terrains que détiennent Lachance et le Fonds FTQ, sans divulguer les sommes réellement avancées.
« Nous suivons le dossier de près, mais n’avons rien à ajouter pour l’instant, écrit Kate Monfette, porte-parole du bas de laine des Québécois, dans un courriel à La Presse. [Comme] mentionné précédemment, le prêt a été accordé à une coentreprise dont l’une des parties est un partenaire de longue date de la Caisse, le Fonds immobilier de solidarité FTQ. »
Contacté par téléphone, Claude Lachance a raccroché sans faire de commentaires