Il y a une consultation ouverte au province pour abolir le changement d’heure.
Une des questions veut savoir s’il faut choisir l’heure d’été ou l’heure d’hiver.
Afin de préserver le midi locale, je me demande pourquoi le Verdun n’a pas le choix d’adopter le UTC ? ![]()
Concernant le chagement d’heure, que préférer vous:
- Heure d’été a l’année
- Heure d’hivers a l’année
- On garde le changement d’heure tel quel
J’y vais avec la science, malgré que j’aurais p-ê coupé la poire en deux, et mettre un 30 minutes entre les deux ![]()
l’heure normale est plus alignée à l’horloge biologique de la majorité des personnes
Rythme biologique et exposition à la lumière : L’être humain est un animal diurne qui a besoin d’être exposé à la lumière du jour pour fonctionner normalement. L’heure normale est basée sur l’heure solaire ce qui permet une meilleure harmonisation de notre horloge biologique avec l’exposition à la lumière naturelle, favorisant ainsi un sommeil de meilleure qualité et des performances physiques et mentales optimales. En revanche, l’heure avancée a tendance à engendrer un décalage horaire social (social jet-lag) qui lui retarde l’heure du coucher. Si on doit se lever à la même heure le matin, il y a une perte de sommeil que certaines recherches évaluent à 30 minutes en moyenne avec les effets négatifs sur le fonctionnement diurne.
Conséquences psychologiques : L’exposition à la lumière solaire ou artificielle, surtout le matin, est recommandée pour traiter la dépression saisonnière et la dépression majeure. Le maintien de l’heure normale toute l’année pourrait contribuer à améliorer la santé mentale et le bien-être psychologique car les changements de quantité d’illumination solaire entre l’été et l’hiver sont graduels (quelques minutes par jour) et plus facilement gérables pour notre horloge biologique.
Peut-être c’est juste moi mais mon expérience personnelle en terme qualité de sommeil, dépression saisonnière semble être à l’inverse de ce que l’article décrit. Mais je pense que ça dépend plus du mode de vie de chacun.
Je pense que l’heure d’hivers convient bien au levée tôt aux travailleurs de construction ou de champs qui commence souvent leur journée de travail à 6h30 ou 7h.
Pour les 9-5 l’heure d’été convient mieux avec plus de temps de faire des activée social ou sportif a l’extérieure.
Je suis un peu sceptique de ces études:
- Est-ce une étude généralisée ou spécifique à notre lattitude?
- Si l’heure normale est privilégiée, pourquoi alors avoir augmenté la période de l’heure d’été, qui est plus longue que l’heure normale?
- Si on reste à l’heure normale, en juillet le soleil se lèvera peu avant 4h du matin. Ça aide qui?
Pour un décalage de 30 minutes, je suis contre: c’est plus difficile de calculer les zones horaires. 30 mins plus tard dans les maritimes est utilisé dérogatoirement justement.
Je préfère de loin: Heure d’été > Changement d’heure > Heure normale.
J’y vais aussi avec la science. J’ajouterais deux points :
- L’impact est sous estimé pour l’heure de pointe du matin si on garde l’heure avancée à l’année avec un lever du soleil prévu à 8:30 l’hiver. Je pense que bien des gens détesteraient et qu’il y aurait un risque accru sur nos routes.
- Depuis quelques printemps, j’ai remarqué que mon rythme biologique s’adaptait bien avec le rallongement naturel des journées et j’en étais satisfait autour de mars/avril. L’avancement d’une heure me paraît inutile et vient déséquilibrer ce rythme.
Dans tous les cas, le changement d’heure a un impact sur la santé publique pour certaines conditions spécifiques et, pour moi, l’important est d’arrêter et statuer sur une heure (rendu là peu importe, on s’y adaptera).
Pour une très rare fois je suis d’accord avec Trump. Éliminons l’heure d’été, une idée déjà proposée au pays depuis des années, mais qui avait une incidence économique si les USA n’y adhérerait pas. Puisque ce sont eux qui maintenant exprime cette volonté alors ajustons-nous avec notre puissant voisin.
Oui pour éliminer le changement d’horaire, mais se baser sur l’autre plage, tel qu’argumenté plus haut.
Il est important de demeurer aligné avec l’heure qui sera choisie dans les États limitrophes du Québec qui sont dans notre fuseau horaire pour des raisons économiques. Autrement c’est qu’on évite définitivement le changement d’heure 2 fois par année qui compte. Pour le reste je m’adapterai.
L’heure normale est l’heure juste.
Consultation publique Les Québécois veulent abolir le changement d’heure
PHOTO MARTIN CHAMBERLAND, ARCHIVES LA PRESSE
Sur plus de 214 000 réponses enregistrées, 72 % des répondants ont indiqué qu’ils souhaitent la fin du changement d’heure, mais en conservant l’heure d’été tout au long de l’année.
(Montréal) On revient à l’heure avancée en fin de semaine de sorte que l’on perdra une heure de sommeil, mais l’on gagnera de l’ensoleillement.
Publié à 8 h 45
La Presse Canadienne
Il faudra avancer montres et horloges d’une heure dans la nuit de samedi à dimanche au Canada, sauf en Saskatchewan et au Yukon, où le changement d’heure a été aboli.
Au Québec, comme dans la majorité des provinces canadiennes, le 9 mars à 2 h précisément, il sera en réalité 3 h, ce qui marquera le début de l’heure d’été.
Le ministre de la Justice et procureur général du Québec, Simon Jolin-Barrette, a profité de l’occasion pour annoncer samedi les résultats de la consultation publique menée à ce sujet l’automne dernier.
Il en ressort que 91 % des répondants souhaitent cesser le changement d’heure.
Sur plus de 214 000 réponses enregistrées, 72 % des répondants ont indiqué qu’ils souhaitent la fin du changement d’heure, mais en conservant l’heure d’été tout au long de l’année.
La consultation en ligne a aussi permis de recueillir plus de 25 000 commentaires et de mettre en lumière certaines préoccupations de la population, comme les effets du changement d’heure sur le sommeil, la santé physique et mentale et les heures d’ensoleillement.
« Des réflexions et des consultations supplémentaires sont nécessaires pour s’assurer de prendre la meilleure décision pour les citoyens. La volonté des Québécoises et des Québécois de mettre fin au changement d’heure est très claire et soyez assurés qu’elle guidera la suite de nos travaux dans ce dossier », a déclaré le ministre Jolin-Barrette par voie de communiqué.
Résumé
L’élimination du changement d’heure peu probable sans les États-Unis
Par Pierre Saint-Arnaud, La Presse Canadienne
15 septembre 2025 à 06h22
Le ministre de la Justice, Simon Jolin-Barrette, annonce la tenue d’une consultation sur le maintien ou non du changement d’heure, le mardi 22 octobre 2024, à Québec. (Jacques Boissinot/Archives La Presse Canadienne)
À l’approche du retour à l’heure normale, le 2 novembre prochain, il semble douteux que Québec aille de l’avant avec l’élimination du changement d’heure, mais le président américain Donald Trump pourrait l’y forcer.
La Presse Canadienne s’est heurtée à une série de non-réponses, d’hésitations et parfois à la peur de se commettre en cherchant à savoir si le ministre de la Justice, Simon Jolin-Barrette, responsable de ce dossier, mettrait fin cet automne à la pratique de changer d’heure deux fois par année. Le dossier, semble-t-il, est beaucoup plus délicat qu’on pourrait le penser et les divers intervenants interrogés par La Presse Canadienne ont traité la question comme la proverbiale patate chaude.
Volonté populaire, santé publique et économie
Au bureau du ministre Jolin-Barrette, on nous a offert une réponse proprement politique, à savoir qu’«aucune décision n’a encore été prise», et ce, malgré l’imminence du prochain changement d’heure. On nous a cependant précisé que le ministre «prendrait certainement en considération l’avis des Québécois». Si l’on se fie à la consultation menée par le ministère à la fin de 2024 et au début de 2025, l’avis des Québécois est très clair: 91 % des 214 000 répondants au sondage en ligne ne veulent plus changer d’heure et près des trois quarts d’entre eux préféreraient que l’on conserve l’heure d’été à l’année.
Dans une missive du cabinet du ministre, on précise toutefois que «les équipes du ministère analysent les différents mémoires reçus dans le cadre de la consultation publique. Par ailleurs, le ministre rencontre lui-même plusieurs experts des milieux de la santé et de l’économie pour avoir le meilleur portrait de la situation et de la décision qui s’impose pour la santé et le bien-être des Québécois.»
Le changement d’heure est en effet considéré comme une nuisance en matière de santé publique, selon plusieurs experts.
Bien que de nombreuses personnes n’éprouvent aucune difficulté avec cette pratique, les experts en sommeil parlent de dérèglement de l’horloge biologique et le Consortium canadien de recherche sur le sommeil a évoqué, dans son mémoire en marge de cette consultation, des effets néfastes sur les fonctions cardiaques, la tension artérielle, la régulation des hormones, le métabolisme, le système immunitaire, l’humeur, certaines fonctions intellectuelles, l’anxiété ou la dépression.
Santé publique: secret d’État
Sauf que, lorsqu’on a posé la question à la direction nationale de la santé publique, on nous a écrit ceci: «En réponse à vos questions, à la demande du ministère de la Justice, la direction nationale de santé publique a répondu à un sondage à l’été 2023 sur la question du changement d’heures dans la société québécoise. Pour le moment, la direction de la santé publique nationale ne s’est pas positionnée officiellement sur le sujet.»
Nous nous sommes donc tournés à nouveau vers le ministère de la Justice pour connaître la position de la direction nationale de la santé publique et, du même coup, les résultats de ce fameux sondage de 2023. Il a fallu huit jours aux relations médias du ministère pour nous répondre ceci: «Le ministère de la Justice consulte régulièrement divers ministères dans le cadre de ses travaux. Les commentaires sont recueillis à des fins d’analyses et il n’est pas prévu de les rendre publique (sic).» Ce que pense la santé publique demeure donc un secret bien gardé jusqu’ici.
Mais comme on nous dit que le ministre consulte également des experts du milieu économique, nous nous sommes tournés vers les grandes organisations d’affaires que sont le Conseil du patronat du Québec (CPQ) – représentant des grandes entreprises –, la section québécoise de la Fédération canadienne de l’entreprise indépendante (FCEI) – qui représente les PME – et la Fédération des chambres de commerce du Québec.
CPQ: «ni pour, ni contre»
Leurs réponses viennent tout à coup donner un tout autre éclairage à la question. Du côté du CPQ, on nous a expliqué, par voie de courriel, que «le CPQ n’est ni pour, ni contre une abolition du changement d’heure». Mais on nous a signalé que la question soulève des enjeux importants qui préoccupent le milieu de la grande entreprise, au premier chef la possibilité que le Québec fasse cavalier seul: «Il faudrait que ce projet de loi veille à harmoniser notre heure avec celle de nos partenaires américains.» Faisant valoir que ceux-ci représentent toujours 55 % de notre commerce extérieur malgré la guerre commerciale, on explique que «si nous ne sommes pas à la même heure que New York, Boston, Miami, etc., nous pourrions nous retrouver avec un problème de productivité.»
Et si le CPQ reconnaît «que le changement d’heure a un effet sur la santé mentale et physique tel que nous pouvons le lire dans la littérature médicale à cet effet, nous n’avons pas de données probantes à l’heure actuelle pour affirmer que le changement d’heure a un effet mesurable sur la productivité canadienne ou québécoise». Sur cette question, il semble qu’il n’existe aucune étude comparative de productivité entre les travailleurs des provinces qui changent d’heure et ceux de la Saskatchewan et du Yukon, seules juridictions canadiennes qui ne changent pas l’heure.
La Fédération des chambres de commerce du Québec, pour sa part, confirme avoir été approchée, mais son directeur des relations médias, Mathieu Lavigne, a expliqué que l’organisme n’avait pas vraiment grand-chose à dire là-dessus: «On leur a répondu que ce n’est pas un sujet qu’on a creusé et sur lequel on a une position arrêtée. Donc, on a décliné l’invitation».
FCEI: oui, mais…
À la FCEI, le vice-président de la section québécoise, François Vincent, a expliqué qu’un sondage mené auprès des membres, dont les résultats n’avaient pas été rendus publics jusqu’à son entretien avec La Presse Canadienne, montre là aussi une volonté de mettre fin au changement d’heure.
Environ 75 % des répondants ont dit vouloir mettre fin à la pratique, 32 % préférant l’heure avancée (d’été), 27 % l’heure normale et 16 % n’ayant pas de préférence.
Mais il y avait un «mais», explique François Vincent. «On n’a jamais rendu publics les résultats parce que quand on lisait les commentaires, on voyait que beaucoup d’entrepreneurs avaient voté oui, mais ajoutaient dans les commentaires que ça devrait aussi se faire de façon coordonnée avec nos principaux partenaires, les États-Unis ou les autres provinces.»
«Même celles qui ont dit qu’elles étaient d’accord, plusieurs qui vont vouloir avoir plus de lumière le jour pour leurs clients, notamment le commerce de détail ou l’hébergement et d’autres qui veulent avoir plus de lumière le soir pour sauver de l’argent sur la facture d’électricité.»
Qui le fera en premier? Possiblement Trump
Cette question de l’harmonisation avec les États-Unis et l’Ontario est cruciale pour le monde des affaires. Ironiquement, l’Ontario a adopté une loi en 2020 pour éliminer le changement d’heure à condition que le Québec le fasse aussi. Et voilà que les gens d’affaires aimeraient bien voir disparaître le changement d’heure, à condition que l’Ontario en fasse autant, véritable cercle vicieux.
Et c’est là où le président Trump pourrait défaire le nœud gordien en agissant de manière unilatérale, comme il en a l’habitude. En avril dernier, il s’est fait insistant auprès du Congrès pour que celui-ci adopte une loi qui rendrait permanente l’heure avancée, disant vouloir plus de lumière en fin de journée.
«Si jamais les États-Unis décident de ne plus changer d’heure, je pense que tout le monde sera obligé de suivre au Canada», estime François Vincent. Il appert donc que la décision, en bout de ligne, n’appartiendra pas au ministre Jolin-Barrette.
Qui le fera en premier? Possiblement Trump
Cette question de l’harmonisation avec les États-Unis et l’Ontario est cruciale pour le monde des affaires. Ironiquement, l’Ontario a adopté une loi en 2020 pour éliminer le changement d’heure à condition que le Québec le fasse aussi. Et voilà que les gens d’affaires aimeraient bien voir disparaître le changement d’heure, à condition que l’Ontario en fasse autant, véritable cercle vicieux.
Et c’est là où le président Trump pourrait défaire le nœud gordien en agissant de manière unilatérale, comme il en a l’habitude. En avril dernier, il s’est fait insistant auprès du Congrès pour que celui-ci adopte une loi qui rendrait permanente l’heure avancée, disant vouloir plus de lumière en fin de journée.
«Si jamais les États-Unis décident de ne plus changer d’heure, je pense que tout le monde sera obligé de suivre au Canada», estime François Vincent. Il appert donc que la décision, en bout de ligne, n’appartiendra pas au ministre Jolin-Barrette.
Au Téléjournal d’Ottawa-Gatineau
Doit-on toujours continuer de changer d’heure?
La députée fédérale libérale Marie-France Lalonde présentera un projet de loi d’initiative parlementaire afin d’organiser une consultation pancanadienne sur l’abolition du changement d’heure. Bien que le Fédéral ne puisse pas l’imposer, Mme Lalonde espère qu’une discussion basée sur les faits et les étude incitera les provinces à passer à l’action.
Je ne comprends pas pourquoi le fédéral doit s’immiser dans ce débat. Comme disait un des répondants dans le reportage, ils ont d’autres chats à fouetter.
Je ne comprends pas vraiment ce genre d’initiatives - Si le gouvernement américain décide de modifier l’application du changement d’heure, le Canada suivra pour éviter de se retrouver avec un fuseau horaire différent au moment de traverser la frontière.


