Centre de compostage - Arrondissement Saint-Laurent

On s’impose dans les médias écrits cette semaine. C’est la première fois que je vois notre forum cité comme source pour une photo, je crois?

La photo de @Chuck_A était meilleure que la mienne pour un article de journal, le cadrage est plus serré avec une vue claire sur la pancarte annonçant le projet :slight_smile:

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Hé hé ! :wink: Tout comme avec @TurboLed un peu plus tôt cette semaine dans cet article, paru dans La Presse, le site AgoraMtl semble être devenu une référence crédible.

Bravo aux incroyables contributeurs-trices du forum ! :smile: :clap:

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C’est la preuve que la rigueur et la discipline sur AMTL ajoutent grandement à sa crédibilité et aussi à son rayonnement. C’est en fait la meilleure publicité que l’on puisse attendre de la part des médias officiels. Car en cette ère de désinformation, la crédibilité est une force et un atout majeur incontournable pour une information toujours de qualité. :clap:t2:

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Centres de compostage Les chantiers paralysés devraient reprendre


PHOTO DOMINICK GRAVEL, ARCHIVES LA PRESSE | En juillet 2022, la firme de construction québécoise EBC avait carrément déserté les deux chantiers de construction parce qu’elle estimait ne pas être payée adéquatement par Veolia.

Après 10 mois de paralysie, les chantiers des deux futures usines à compost de Montréal pourraient reprendre sous peu.

12 mai 2023 | Publié à 9h21 Mis à jour à 16h13 | PHILIPPE TEISCEIRA-LESSARD | LA PRESSE

La Ville de Montréal a conclu la nuit dernière une entente avec l’entreprise Veolia – chargée de la construction – qui prévoit la reprise des travaux sur les centres de traitement des matières organiques de Saint-Laurent et à Montréal-Est d’ici un mois, a appris La Presse.

« Il y a eu une entente pendant la nuit avec Veolia, ce qui nous amène à tenir un comité exécutif extraordinaire dès maintenant », a indiqué le cabinet de Valérie Plante en début d’avant-midi. Les élus ont approuvé l’entente et la réunion s’est terminée vers 9 h 30.

La Ville de Montréal avait déjà mis sur la table 13 millions supplémentaires, puis 32 millions supplémentaires le mois dernier dans l’espoir de satisfaire Veolia. Au total, le budget pour les deux installations atteignait 372 millions avant l’entente.

Selon nos informations, la Ville n’a pas à dégager de nouvelles sommes dans le cadre de l’entente. Elle renonce toutefois à 5,4 millions en frais de retard en acceptant d’effacer l’ardoise et de repartir les compteurs avec des nouvelles dates de livraison : 31 août 2024 pour le centre de compostage de Saint-Laurent, 26 mai 2025 pour le centre de biométhanisation de Montréal-Est.

En juillet 2022, la firme de construction québécoise EBC avait carrément déserté les deux chantiers de construction parce qu’elle estimait ne pas être payée adéquatement par Veolia. La semaine dernière, La Presse a révélé que de nombreux sous-traitants d’EBC et de Veolia se plaignent eux aussi de paiements importants en retard. Plusieurs d’entre eux ont carrément sorti leur roulotte et leur équipement des chantiers, risquant de créer des délais et des coûts lors de leur réactivation.

L’opposition officielle à l’hôtel de ville a critiqué le contenu de l’entente.

« L’administration Plante cède au chantage de Veolia en renonçant à un montant de 5,4 millions de dollars pour des pénalités de retard. Depuis l’an passé, c’est à coup de dizaines de millions de dollars que l’administration paie la position de faiblesse dans laquelle elle s’est mise face à Veolia », a fait valoir Alan DeSousa, maire de l’arrondissement de Saint-Laurent. « Malgré l’entente convenue entre la Ville et l’entreprise, je suis pessimiste sur l’échéancier de livraison des CTMO puisque les sous-traitants ont déserté les chantiers. »

EBC, qui a elle-même conclu une entente avec Veolia, n’a pas voulu commenter le dossier.

110 000 tonnes de résidus à traiter

Les deux projets de centre de traitement des matières organiques font couler de l’encre depuis des années.

L’installation de Saint-Laurent, située sur le boulevard Henri-Bourassa Ouest, devait coûter 175 millions à la métropole, somme qui inclut son exploitation pendant les cinq premières années. Le chantier est actuellement achevé à 90 %. L’usine devrait pouvoir traiter 50 000 tonnes de résidus de table par année pour en faire du compost utilisable en agriculture.

L’installation de Montréal-Est, un centre de biométhanisation, sera située sur le site de l’ancienne carrière Demix, à l’intersection de l’avenue Broadway Nord et de l’autoroute 40. Sa construction et son exploitation pendant les cinq premières années devaient coûter 167 millions à Montréal. L’installation avalera 60 000 tonnes de compost par année, selon la Ville.

Les deux projets ont souffert de retards et de dépassements de coûts importants. La Ville de Montréal doit maintenant exporter une partie de ses matières organiques vers l’Ontario en attenant la finalisation des deux installations.

Les contrats pour leur construction et leur exploitation avaient été accordés en 2019 à Suez, une entreprise française dont la filiale nord-américaine a été rachetée l’an dernier par sa compatriote Veolia. C’est ce qui explique que la Ville de Montréal doive maintenant traiter avec Veolia.

En 2021, la vérificatrice générale de Montréal évoquait un « constat global de dépassement de coûts et de non-respect du calendrier » dans le dossier des centres de traitement des matières organiques (CTMO). « Le projet de construction des CTMO ne s’est pas effectué en suivant un processus suffisamment rigoureux auquel on devrait s’attendre pour un projet d’une telle complexité et envergure », écrivait-elle.

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23-06-2023

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@vincemtl : Le Devoir avait utilisé cette photo


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Usines de compost | Montréal demande au constructeur de respecter son contrat


PHOTO DOMINICK GRAVEL, ARCHIVES LA PRESSE
Le centre de compostage de Saint-Laurent, qui doit ouvrir dans les prochains mois, n’a toujours pas reçu l’équipement informatique qui constitue le « cerveau » de l’usine.

L’administration Plante appelle le constructeur de ses nouvelles usines de compost à respecter ses échéanciers, alors que l’opposition officielle s’inquiète de retards potentiels.

Publié hier à 15h57
Philippe Teisceira-Lessard
LA PRESSE

L’élu de l’opposition Alan DeSousa a rapporté lundi au conseil municipal que le centre de compostage de Saint-Laurent, qui doit ouvrir dans les prochains mois, n’a toujours pas reçu l’équipement informatique qui constitue le « cerveau » de l’usine. La Presse a déjà rapporté qu’un litige subsistait entre l’entreprise chargée de fournir cet équipement et la multinationale Veolia, chargée par Montréal de construire ces installations.

« Nous avons pu constater que la salle des contrôles était vide. Il manquait les ordinateurs et les équipements qui me semblent essentiels », a déploré M. DeSousa, après avoir pu visiter l’usine de Saint-Laurent.

Marie-Andrée Mauger, responsable de l’Environnement au comité exécutif, s’est faite rassurante.

« Veolia s’est engagée à commencer à traiter les matières organiques par compost au CT de Saint-Laurent dans le premier semestre de l’année 2024, donc à ce jour ils suivent leurs échéanciers, a-t-elle dit. On a une entente contractuelle, on a écrit noir sur blanc nos attentes et les nouvelles échéances. Nous, notre message à Veolia, c’est de respecter ces nouveaux paramètres. »

Quant à la possibilité que la Ville de Montréal doive encore débourser des sommes supplémentaires pour boucler le projet, Mme Mauger a indiqué que ses équipes faisaient tout pour éviter cette possibilité. « On fait tout pour s’y tenir [à l’enveloppe] et on ne souhaite vraiment pas revenir en conseil pour augmenter ces sommes », a-t-elle dit.

La saga des usines de compost de Montréal dure depuis des années. Les deux chantiers de construction ont été paralysés pendant 10 mois, jusqu’au printemps dernier, en raison d’une mésentente entre la Ville de Montréal, Veolia et l’entrepreneur EBC.

La Ville de Montréal a conclu un accord en mai dernier avec Veolia, après avoir augmenté de plus de 40 millions le budget des projets et accepté de renoncer à facturer 5,4 millions en frais de retard.

Le budget total de construction des usines dépasse maintenant les 360 millions.

En 2021, la vérificatrice générale de Montréal évoquait un « constat global de dépassement de coûts et de non-respect du calendrier » dans le dossier des centres de traitement des matières organiques (CTMO). « Le projet de construction des CTMO ne s’est pas effectué en suivant un processus suffisamment rigoureux auquel on devrait s’attendre pour un projet d’une telle complexité et envergure », écrivait-elle.

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Quinze ans après l’annonce de sa construction, une première usine de traitement des matières organiques à Montréal entrera finalement en service d’ici quelques jours. Les retards et les imprévus au fil des ans ont cependant fait exploser la facture.

« À compter du mois d’avril, la Ville va tester les équipements à l’intérieur avec de vraies matières organiques », confirme au Devoir le cabinet de la mairesse Valérie Plante. Les travaux du Centre de traitement des matières organiques « sont à 95 % complétés », précise-t-on.

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