Le projet du centre d’attachement Nord-Ouest (CANO) vise la construction d’une nouvelle infrastructure, principalement souterraine, nécessaire à l’entretien du réseau du métro. Cet ajout découle de la volonté de la STM de réduire son déficit de maintien des actifs et d’assurer la pérennité de son réseau de métro.
Faits saillants de la séance d’information
Situation actuelle
Situation future:
Le projet
ajout (3 novembre): lien vers la présentation
http://www.stm.info/sites/default/files/media/Communications/2020/fra_presentation_cano_cp_-_2_novembre_2020_vf1.pdf
Mai 2021 - Dernières nouvelles
- Nous avons fait l’acquisition du bâtiment situé au 4650-54, boulevard Décarie, où s’érigera notamment le bâtiment principal du CANO. Les négociations dans le cadre du processus d’acquisition se poursuivent pour les autres lots.
- Le rapport de la consultation publique et le plan d’action de la STM qui en découle seront rendus publics à l’été 2021.
- Un peu plus tard cette année, nous vous inviterons à une soirée d’information sur les mesures de mitigation, où vous pourrez poser toutes vos questions à nos experts.
Je ne savais pas que le tunnel allait si loin sous Queen-Mary. On sait jusqu’où il se rend?
Pas trop de progrès on dirait après les expropriation, quelqu’un sait quand ils vont commencer la démolition de ces bâtiment là?
Un projet d’envergure de la STM sur la glace
Photo: Josie Desmarais / Métro
Éric Martel
30 septembre 2022 à 5h00 3 minutes de lecture
La construction d’un atelier souterrain d’envergure de la Société de transport de Montréal (STM) dans Côte-des-Neiges–Notre-Dame-de-Grâce devra attendre. La STM a choisi de retarder le projet, dans «une perspective de saine gestion» et en «raison du contexte économique actuel qui impose une grande charge sur les finances publiques».
Le projet de construction du centre d’attachement nord-ouest (CANO) date de 2019. Située à la station de métro Snowdon, la nouvelle installation devait servir à l’entretien des trains, des rails et des tunnels. La STM veut «réduire son déficit de maintien des actifs» et «assurer la pérennité de son réseau de métro». Le projet CANO constitue un pas en avant en ce sens.
La planification avançait rondement. La communauté locale a été sondée en 2020, puis tous les terrains nécessaires au déploiement du centre d’attachement ont été acquis. Mais la STM a finalement décidé qu’«aucuns travaux n’auront lieu en 2022». Le processus de construction devait pourtant être entamé en 2021 selon l’échéancier initial, en vue d’une mise en service en 2026.
La réalisation du projet CANO demeure une priorité et nous travaillons de concert avec les partenaires du projet pour assurer le maintien des actifs du réseau du métro.
Société de transport de Montréal
La STM profitera du retardement du projet pour mener des analyses. Un budget intérimaire de 33,5 M$ a été attribué à cette planification. On souhaite notamment trouver la solution pour l’entretien «répondant le mieux au besoin, au meilleur coût». CANO devait notamment aider à l’entretien de la nouvelle portion de la ligne bleue. Mais comme ce prolongement est repoussé à 2029, la construction du centre d’attachement peut être retardée, selon la STM.
Retards «alarmants»
À l’hôtel de ville de Montréal, l’opposition dénonce les retards accumulés dans l’accomplissement du projet. «L’absence d’échéanciers pour la réalisation du centre d’attachement nord-ouest est alarmante, sachant qu’il sera nécessaire à l’entretien des cinq futures stations du prolongement de la ligne bleue du métro», commente le chef d’Ensemble Montréal, Aref Salem.
L’opposition souligne que Montréal est également en retard pour d’autres projets de transport en commun. Elle évoque notamment la livraison des 300 autobus hybrides, la mise en service du SRB Pie-IX et la construction d’ascenseurs dans les stations de métro.
Cet énième manque de planification démontre une fois de plus le manque de rigueur de l’administration Plante dans le suivi des grands projets.
Aref Salem, chef d’Ensemble Montréal
Déficit de maintien
Bien que méconnus, les centres d’attachement sont des infrastructures essentielles au maintien des activités de la STM. Ces espaces permettent d’entreposer les trains durant l’entretien des tunnels et des rails, qui se déroulent durant la nuit.
Le CANO sera situé au croisement des lignes orange et bleue, un emplacement stratégique. Comme il n’y a pas d’infrastructure de la sorte dans ce secteur, les chantiers de nuit doivent être moins nombreux, et les trains doivent parfois parcourir de longues distances pour être entreposés.
La STM compte présentement trois centres d’attachement: un à Youville, l’autre à Duvernay et un dernier dans Viau. Ce dernier fait d’ailleurs l’objet de travaux d’agrandissement.
Une fois complété, le CANO emploiera une quarantaine de personnes.
Les travaux de la STM pourraient avoir un impact pour les piétons
Le traffic routier sur le boulevard Décarie devrait augmenter avec les travaux du CANO de la STM.
Journal Métro | CÔTE-DES-NEIGES–NOTRE-DAME-DE-GRÂCE | Clément Bolano | 1 avril 2023 à 10h41
À l’approche des travaux du projet de centre d’attachement Nord-Ouest (CANO) de la Société de Transports de Montréal (STM), certains s’inquiètent de son impact sur la circulation, notamment dans les rues résidentielles voisines. Une étude préliminaire réalisée par la STM en amont des travaux prévoit le passage d’environ 45 500 camions répartis sur les 60 mois de construction.
Le matin en particulier, des automobilistes utilisent la rue Coolbrook comme un «raccourci résidentiel» pour éviter le trafic sur le boulevard Décarie. Un phénomène qui devrait s’amplifier avec les travaux du CANO, qui vise le rattachement nord-ouest de la ligne bleue. C’est une source d’inquiétude vue la proximité de deux collèges et une demi-douzaine d’écoles.
«Quand il y a ce type de travaux, on va souvent prendre en compte les détours des autos pour assurer la fluidité automobile, mais on ne va pas nécessairement déployer les ressources pour que les détours n’aient pas d’impact sur les autres usagers», lance la directrice de Piétons Québec, Sandrine Cabana-Degani.
Le décès de la jeune Maria dans Ville-Marie [s’est produit dans] un endroit où il y avait une circulation détournée à cause des travaux du Pont-Tunnel. On ne veut pas que ce genre de scénario se reproduise ailleurs.
Sandrine Cabana-Degani, la directrice de Piétons Québec.
Lors d’un tel chantier, il faudrait selon elle que le ministère des Transports «donne les ressources à la Ville pour qu’elle puisse analyser les impacts sur les rues locales».
La rue Coolbrook problématique
L’opposition officielle présentera le 3 avril une motion pour adopter des mesures de sécurisation dans le quartier de Côte-des-Neiges—Notre-Dame-de-Grâce, notamment l’installation de traverses piétonnières sur l’avenue Coolbrook.
L’intersection est en effet dépourvue de feux d’arrêts ou de peinture jaune au sol désignant une traverse piétonnière prioritaire. Le coin suivant à l’ouest, sur Earnscliffe–Côte-St-Luc, on retrouve une signalisation permettant le passage alterné des voitures puis des autres usagers.
«Plusieurs aînés traversent l’intersection [sur Coolbrook] qui n’a pas de lumières pour aller à la pharmacie de l’autre bord. C’est un enjeu car [le boulevard voisin] a plusieurs voies rapides. […] La vitesse des voitures est un enjeu car c’est tout près de l’autoroute», explique Jason Savard, coporte-parole de l’Association des piétons et cyclistes de NDG.
Sonny Moroz, conseiller de district de Snowdon et membre de l’opposition officielle, souhaiterait voir les mesures aller encore plus loin que le conseiller de Snowdon. Il estime que rétrécir la largeur des rues en retranchant des voies serait plus bénéfique. M.Savard voudrait également voir implanter des aménagements urbains comme des bollards ou des bacs de fleurs en béton.
Des aménagements insuffisants?
Le conseiller d’opposition demande la mise en place d’une interdiction de tourner à gauche sur Coolbrook en venant de l’ouest. Il veut mettre en place un marquage au sol similaire et demande également un élargissement des trottoirs sur Coolbrook. La visibilité, que ce soit au volant d’une auto ou à pied, y est relativement limitée selon lui.
«Au niveau de la rue Coolbrook, nous étudions des mesures depuis plusieurs mois», indique le bureau de la mairesse d’arrondissement de Côte-des-Neiges–Notre-Dame-de-Grâce dans un courriel envoyé à Métro. «Il est important pour nous de faire des analyses adéquates avec des professionnels pour nous assurer d’implanter les bonnes mesures aux bons endroits», nous répond-on.
L’administration précise que des mesures d’apaisement de la circulation ont déjà été mises en place «à des endroits fréquentés par les jeunes, notamment 4 écoles dans l’arrondissement». «Nous avons hâte de présenter ces mesures, qui toucheront notamment la rue Coolbrook, à la population dans des conseils d’arrondissement à venir cette année.»
«On connaît les solutions pour que la circulation ne se déporte pas [sur d’autres axes]. Il faut se donner le temps et les ressources pour s’assurer de faire des études», ajoute la directrice de Piétons Québec. Cette dernière croit qu’«il faut faire mieux».
I walk this intersection everyday, it’s a death trap. Cars make turns without looking, pulling U-turns were prohibited, blocking the intersection. Driving not just fast, but highway speeds fast. The sidewalks here are narrow, and constant noise from drivers here. The city should install a raised intersection here and put traffic lights.
La démolition des immeubles sur Décarie est à l’ODJ de la prochaine séance du Comité de démolition.