Toronto et Vancouver sur la liste mais pas Montréal? C’est dommage, j’aurais vraiment aimé voir comment on se situe dans le palmarès.
On est sur le podium alors…
Je me demande pourquoi l’article n’a pas inclus Montréal (en deuxième rang, donc pas mal pertinent) pour la comparaison des tarifs sur le premier tableau, ça me semble de l’information disponible à Montréal aussi.
Mtl 12 millions
MY: 35 millions.
…et New York métropolitain a 5x la population de Montréal métropolitain…donc l’utilisation à Mtl est très impressionnante
My friend who works for the city of Westmount is presenting to the city today for installing a new Bixi station, as well as an existing station becoming year-round.
For the new station, he’s suggesting at avenue Greene & rue Stayner, but another possible location is avenue Argyle & avenue Westmount.
They are looking at installing a bike path north/south but it’s hard because of the steep slope (but still possible)
For the year-round station, it’ll likely be either boulevard de Maisonneuve & avenue Wood, or boul de Maisonneuve & Westmount Park
Chaque vélo BIXI est utilisé plus de sept fois par jour dans la métropole, en moyenne, selon de nouvelles données. Il s’agit d’un sommet en matière de vélopartage à travers l’Amérique du Nord.
C’est ce qu’on apprend dans un récent rapport du National Association of City Transportation (NACTO), un organisme basé à New York réunissant une centaine de grandes villes dont le mandat est d’étudier et d’échanger autour des meilleures pratiques en matière de transport durable.
En se basant sur des données de septembre 2023, le rapport démontre qu’en moyenne, chaque vélo BIXI est utilisé 7,3 fois par jour. Les vélos à pédales sont utilisés 6,6 fois sur une base quotidienne, alors que les véhicules électriques, eux, sont utilisés jusqu’à 8 fois par jour.
Je suis impressionné par le nombre d’utilisateurs des Bixi à assistance électrique, surtout quand on sait que la facturation débute dès la première minute avec ou sans abonnement.
Il y a moins de vélos à assistance électrique aussi; je crois que c’est 1000-1500 sur les 11 000 vélos Bixi. Donc, c’est sûr que l’utilisation par vélo est + élevée.
Et que le casque est obligatoire…
Quelques chiffres intéressants sur les coûts d’utilisation des vélos à assistance électrique des services de vélopartage
Americans and Canadians took 157 million rides on shared bikes and e-scooters in 2023, surpassing previous records set before the pandemic, according to a report on shared micromobility from the National Association of City Transportation Officials. But user costs are rising into unaffordable territory in many cities amid a shortage of public funding for the programs.
After Citi Bike operator Lyft hiked e-bike fares by 20% in July, New Yorkers now find themselves paying up to $15.59 for a half-hour ride. In many cities, a 15-minute e-scooter trip costs as much as three or four public transit fares. And Portland, whose system is also run by Lyft, recently scaled back Biketown’s reduced fare program to “help ensure long-term financial sustainability.”
Annual memberships are more economical in many cities for those who ride regularly. But those costs are growing, too: In Chicago, members pay 45% more than they did five years ago. And many memberships still come with substantial surcharges for e-bikes.
[…]
Electric scooters and bikes come with higher costs than old-school manual bikes. Recharging batteries is a major expense. Dockless vehicles are one problem, but most docking stations aren’t even equipped to deliver power to resting bikes. Instead, operators must pay staff to drive around collecting dead batteries (wherever they may be), take them back to a central charging warehouse, then put the recharged cells back in the vehicles.
Montréal n’est pas dans ce graphique
Je suis allé à NYC récemment et j’étais franchement outré par les prix chargés pour utiliser les vélos en libre-service. Ce qu’on paie pour UN MOIS d’accès, ils le chargeaient pour UNE JOURNÉE.
C’est clair qu’un des avantages de BIXI par rapport à certains autres système c’est ses prix relativement bas à l’utilisation.
^Raison pour laquelle je n’ai pas pris de Citi Bike quand j’ai visité New York en janvier. À l’opposé, beaucoup de touristes qui viennent à Montréal prennent un abonnement mensuel Bixi.
Le nombre de constats d’infraction remis à des Montréalais qui roulent à vélo électrique a presque triplé de 2019 à 2023, passant de 755 à 2000, selon des données transmises à La Presse à la suite d’une demande d’accès à l’information.
Résumé
Vélos électriques Le SPVM serre la vis aux cyclistes délinquants
PHOTO SARAH MONGEAU-BIRKETT, ARCHIVES LA PRESSE
Une cycliste – sans casque et avec des écouteurs – se déplace en BIXI électrique, sur le Réseau express vélo (REV) de la rue Saint-Denis.
Le nombre de constats d’infraction remis à des Montréalais qui roulent à vélo électrique a presque triplé de 2019 à 2023, passant de 755 à 2000, selon des données transmises à La Presse à la suite d’une demande d’accès à l’information.
Publié à 1h34 Mis à jour à 5h00
Charles-Éric Blais-Poulin Équipe d’enquête, La Presse
La tendance à la hausse ne devrait pas se démentir pour l’année 2024, le Service de police de la Ville de Montréal (SPVM) ayant déjà remis 1301 contraventions en date du 29 juillet.
Au moment où les vélos électriques en libre-service BIXI sont de plus en plus nombreux et populaires, Vélo Québec demande au gouvernement du Québec d’assouplir le Code de la sécurité routière.
Selon l’article 492.2, il est obligatoire de porter un casque au guidon d’une « bicyclette assistée ».
L’organisme de promotion de la pratique du vélo espérait que le gouvernement profite du bannissement des scooters, motocyclettes et vélomoteurs non immatriculés – un arrêté ministériel est entré en vigueur le 30 juillet – pour faire tomber l’exigence du casque pour les utilisateurs de vélos électriques en libre-service.
Les bicyclettes assistées comptent pour environ le quart du parc de BIXI et sont, toutes proportions gardées, de 25 à 30 % plus utilisées que leurs pendants traditionnels. Dans la ville de Québec, le service àVélo offre uniquement des bicyclettes électriques, au nombre de 1300, réparties dans 115 stations.
PHOTO MARIKA VACHON, ARCHIVES LA PRESSE
Magali Bebronne, directrice des programmes à Vélo Québec
« On voit de plus en plus d’usagers réguliers porter un casque, et c’est très bien ! C’est rendu une norme sociale, note Magali Bebronne, directrice des programmes à Vélo Québec. Mais pour une utilisation spontanée, par exemple s’il y a une panne de métro et qu’il n’y a que des vélos bleus [donc électriques] à une station, on a une espèce d’épée de Damoclès où l’on risque de rencontrer un policier et de devoir payer 130 $. »
Entre sécurité et spontanéité
Dans de nombreux pays européens, en France et en Allemagne par exemple, les règles sont pourtant les mêmes pour les vélos électriques qui atteignent 25 km/h et les vélos mécaniques ; le casque est fortement recommandé, mais il n’est pas obligatoire.
Aux États-Unis, environ la moitié des États n’ont aucune réglementation en matière de protection, peu importe la classe de bicyclette. La réglementation dans les autres territoires varie en fonction de l’âge du cycliste et de la vitesse maximale de la monture.
PHOTO SARAH MONGEAU-BIRKETT, LA PRESSE
Des cyclistes casqués sur des vélos électriques, sur le Réseau express vélo (REV) de la rue Saint-Denis
« Selon des études européennes, les vélos électriques limités à 25 km/h et avec une assistance uniquement au pédalage ne sont pas associés à un niveau de risque supérieur à celui des vélos mécaniques », souligne Mme Bebronne, de Vélo Québec1.
La vitesse de propulsion maximale des BIXI est actuellement fixée à 32 km/h. « La condition qu’on mettrait à l’exemption du port du casque en vélo libre-service électrique, ce serait d’abaisser la vitesse à 25 km/h », dit-elle.
Dans un courriel transmis à La Presse, BIXI dit encourager « toutes les pratiques exemplaires, autant en prévention, en éducation que par la conscientisation des utilisateurs à adopter des comportements responsables et sécuritaires à vélo ».
BIXI note que porter un casque est « la seule protection efficace contre les blessures à la tête, qui se produisent dans 95 % des blessures à vélo, selon la plus récente étude du Gouvernement du Canada ».
« On focalise beaucoup sur les bienfaits du casque en cas de chute, mais la meilleure façon de faire chuter le risque global en matière de sécurité routière, c’est d’avoir moins d’autos », souligne Magali Bebronne2.
« Quelqu’un qui prend son auto est plus en sécurité qu’un utilisateur de vélo, c’est certain, mais il représente de quatre à sept fois plus de risque de décès pour les autres usagers. Quelqu’un qui prend son vélo plutôt que sa voiture est en train de rendre service à la collectivité. »
Qui plus est, pointe-t-elle, les lois obligeant le port du casque ont un effet « modeste » sur son adoption par les cyclistes, selon un avis scientifique de l’Institut national de santé publique du Québec3.
Les constats d’infraction à l’article 492.2 englobent les vélos électriques non conformes et l’âge des utilisateurs : les mineurs qui conduisent un vélo électrique peuvent recevoir une amende qui varie de 60 $ à 100 $ plus les frais. « À 14 ans, on peut embarquer sur une trottinette à assistance électrique, mais pas sur un vélo », s’étonne Mme Bebronne, qui y voit un « deux poids, deux mesures ».
Le SPVM souligne par courriel qu’il ne peut pas émettre d’hypothèse quant à l’augmentation du nombre de constats d’infraction. « Il peut y avoir diverses raisons (nombre de vélos électriques en hausse, arrivée des BIXI électriques, vigilance accrue des policiers, tenue d’opérations ciblées, etc.) et nous n’avons pas fait d’analyse à ce sujet », indique une porte-parole.
Avec William Leclerc, La Presse
1. Lisez une étude publiée dans le Journal of Transport & Health sur la sécurité des vélos électriques (en anglais) .) 2. Consultez le rapport de l’International Transport Forum sur la micromobilité (en anglais) 3. Consultez un résumé de l’avis scientifique de l’INSPQ sur le port du casque de vélo
Des chansons qui coûtent cher
Le port d’écouteurs à vélo, une pratique interdite par le Code de la sécurité routière, continue de garnir les coffres de la Ville. Ce sont 1046 cyclistes qui se sont vu remettre une contravention par le SPVM en 2023. Le nombre de constats remis pour cette infraction avait grandement chuté durant la pandémie de COVID-19, passant de 1201 en 2019 à 441, 655 et 794 pour les années 2020, 2021 et 2022, respectivement. Les contraventions ont rebondi en 2023, et l’année 2024 pourrait marquer une nouvelle hausse. En date du 29 juillet, 969 paires de tympans obstrués ont été mises à l’amende. Selon le Code de la sécurité routière, les cyclistes ne peuvent porter aucun écouteur. Les conducteurs de véhicule routier sont toutefois autorisés à porter un écouteur à l’une ou l’autre de leurs oreilles. « C’est toujours une bonne idée d’être alerte sur la route et de pouvoir utiliser l’ensemble de nos sens, mais encore une fois, on s’explique mal pourquoi il y a un double standard entre les cyclistes et les automobilistes », réagit Magali Bebronne, de Vélo Québec.
En savoir plus
- 52 %
Proportion des usagers de BIXI électriques qui disaient porter un casque en 2021, selon un sondage interne
Source : BIXI Montréal
De 50 % et 69 %
Réduction des blessures à la tête chez les cyclistes lorsqu’ils portent le casque, selon différentes études
Institut national de santé publique du Québec
Il faudrait qu’ils donnent une exception pour les bixis électriques, ils rendent le fait de pédaler plus facile, mais c’est pas exactement des bêtes de vitesse.
Exactement.
Chris McCray sur X:
“Pour la première fois, le seuil de 2 millions de déplacements @ BIXImontreal en un seul mois a été dépassé en juillet. Les 2 092 072 déplacements enregistrés le mois dernier représentent une augmentation de 14 % par rapport à juillet 2023 et de 86 % (!) par rapport à juillet 2019.”
C’est fascinant comme données. En 2019, le plus gros mois était de loin juillet, tandis qu’en 2023 c’était septembre. Ça risque d’être aussi le cas de 2024. Est-ce que cela signifie que Bixi a transitionné d’un mode de transport de vacanciers / loisirs (ce qui expliquerait le boom en juillet) à un mode de transport plus utilitaire pour aller au travail ou faire ses courses par exemple (septembre est le mois de la rentrée).
Probablement aussi qu’il a été plus adopté par la population étudiante. Autant secondaire que collégial ou universitaire. D’où le boost au mois de septembre quand l’école recommence.
Et c’est logique j’ai envi de dire (que ce soit les étudiants qui forment une bonne partie de la clientèle)
Depuis que ma fille s’est faite volé son vélo, elle m’a demandé un compte Bixi. Je peux vous dire qu’elle fait 10x plus de vélo qu’avant. La raison? elle n’est pas liée à son véhicule. Je m’explique: Disons qu’elle a son propre vélo et qu’elle va voir ses ami-es, elle est prise avec du moment où au moins un-e de ses ami-es n’a pas de vélo et qu’ils veulent se déplacer, disons en métro. Avec le Bixi, elle peut s’en débarrasser très rapidement.