Astronautique

Un sujet sur l’astronautique.

SpaceX a complété le premier test de haute altitude avec le prototype SN8 de leur fusée “Starship”.

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Oh… La fusée a cependant explosé à son atterrissage (tel qu’on peut le voir à la fin de ton clip, @Philippe) ! :scream:

Heureusement”, il n’y avait personne à bord… :flushed:

[VIDÉO] Le prototype de SpaceX a volé… et s’est écrasé


AFP

AFP | Mercredi, 9 décembre 2020 17:01 | MISE À JOUR Mercredi, 9 décembre 2020 18:18

WASHINGTON | Un prototype de la future fusée géante Starship de la société SpaceX s’est bien envolé mercredi lors d’un vol d’essai en altitude depuis la côte du Texas, mais l’atterrissage fut plus que dur: la fusée s’est écrasée dans une grande boule de feu.

«Super test. Félicitations à l’équipe Starship!» fut cependant le message affiché par SpaceX sur un bandeau devant l’image du tas de cendres qu’est devenu le grand cylindre de métal, appelé à devenir la fusée de choix de SpaceX pour aller un jour sur Mars.

«Mars, nous voilà!» a tweeté Elon Musk, le fondateur de SpaceX, qui a expliqué que la vitesse d’arrivée à l’atterrissage était trop grande.

Mais il s’est félicité des étapes réussies: l’ascension, le changement de position en altitude, et la précision de la trajectoire jusqu’au point d’atterrissage.

«Nous avons toutes les données dont nous avons besoin! Félicitations à l’équipe SpaceX yeah!» a écrit le patron.

https://twitter.com/thesheetztweetz/status/1336806274223271937

Le prototype de mercredi a décollé correctement, montant graduellement en altitude et selon une trajectoire apparemment droite. Puis l’un des trois moteurs s’est éteint, avant un deuxième. Après 4 minutes et 45 secondes de vol, le troisième s’est éteint et la fusée a commencé à revenir vers le sol, prenant la position couchée attendue.

Quelques secondes avant l’atterrissage, les moteurs ont été rallumés afin de la remettre droite, en position d’atterrissage, et de ralentir sa chute. Mais la vitesse était trop grande, et le contact trop brutal, et l’engin a explosé au sol.

Des prototypes plus petits ont déjà volé à quelques centaines de mètres d’altitude pendant moins d’une minute, plusieurs ont explosé, dans une série de tests visant à développer à grande vitesse la prochaine génération de fusées de la société fondée par Elon Musk, également créateur du constructeur de véhicules électriques Tesla.

Le but du test de ce prototype baptisé SN8 (Starship serial number 8) était de tester le comportement aérodynamique, le retour sur Terre et l’atterrissage, à la verticale, ce qui est la spécialité de SpaceX avec sa fusée actuelle, la Falcon 9, leader du marché mondial de lancement de satellites privés.

«Avec de tels tests, on ne mesure pas le succès par le nombre d’objectifs spécifiques remplis, mais plutôt par ce qu’on apprend», avait écrit préventivement sur son site la société, en disant implicitement qu’une explosion ou un écrasement étaient toujours un risque, mais qu’ils faisaient partie de l’aventure industrielle.

La construction du prototype suivant, SN9, est d’ailleurs presque achevée.

Ces tests se produisent dans une zone quasi déserte louée par SpaceX à Boca Chica, dans le comté de Cameron, à l’extrême sud du Texas près de la frontière du Mexique, au bord du golfe du Mexique – une zone suffisamment vide pour qu’un accident ou une explosion ne cause pas de dommage ni ne fasse de victimes.

C’est d’ailleurs au Texas qu’Elon Musk a annoncé qu’il déménagerait, depuis la Californie.

La future fusée sera composée du vaisseau habité et d’un premier étage appelé Super Heavy équipé de 37 moteurs au lieu de 9, le tout mesurant 120 mètres de hauteur et capable d’emporter 100 tonnes en orbite autour de la Terre.

Elon Musk imagine lancer un jour plusieurs de ces vaisseaux à la conquête de Mars. Mais dans un premier temps, la fusée, si elle devenait opérationnelle, pourrait s’avérer utile pour des voyages plus proches, notamment pour la Lune, où la Nasa veut rétablir une présence durable à partir de 2024.

Starship est également le véhicule avec lequel le milliardaire japonais Yusaku Maezawa est censé aller faire le tour de la Lune, en théorie en 2023, un voyage au prix confidentiel.

https://www.journaldemontreal.com/2020/12/09/spacex-va-faire-voler-un-nouveau-prototype-de-sa-fusee-geante-starship

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Elle a explosée, mais le prochain prototype SN9 est déjà presque prêt à prendre la relève comme on peut le lire dans ton article. Les données recuillies vont permmettre à SpaceX de perfectionner le système. Cette nouvelle course à l’espace menée par SpaceX est vraiment excitante à suivre. Je n’ai pas connu l’époque Appollo et j’étais trop jeune quand la “Space Shuttle” a pris sa retraite. Les prochaines années vont être très intéressantes à suivre.

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SpaceX joue a KSP dans la vraie vie :rofl:

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Attérissage réussi pour SN-10. Prochaine destination la lune :rocket: :muscle:

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Malheureusement la fusée a explosée peu de temps après son atterrissage :scream:
https://twitter.com/disclosetv/status/1367257806211055617?s=20

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Alors que plusieurs rêvent d’atteindre à nouveau la Lune (et certains de s’y poser), un des pionniers de la première mission habitée vers notre satellite naturelle, l’astronaute américain Michael Collins (membre d’Apollo 11), est décédé ce mercredi, à l’âge de 90 ans.

RIP, M. Collins :innocent: :man_astronaut: :full_moon_with_face:

Décès de Michael Collins, astronaute américain de la mission Apollo 11


L’équipage d’Apollo 11 formé de Michael Collins, au milieu, de Neil Armstrong, à gauche, et d’Edwin « Buzz » Aldrin, à droite. | PHOTO : RADIO-CANADA / NASA

Agence France-Presse | 12 h 43 | Mis à jour à 13 h 41

L’astronaute américain Michael Collins, membre d’Apollo 11, la première mission habitée vers la Lune, est décédé mercredi d’un cancer à l’âge de 90 ans, a annoncé sa famille dans un communiqué.

Pilote du module de commande et de service, il était resté en orbite pendant que ses compères de mission Neil Armstrong et Buzz Aldrin devenaient les premiers hommes à marcher sur la Lune.

Dans son communiqué, la famille de l’astronaute souhaite se souvenir de son esprit vif, de son sens tranquille du devoir et de son regard de sagesse acquis en se tournant vers la Terre depuis l’espace, et en observant les eaux calmes depuis son bateau de pêche.

Malgré son grand âge, Michael Collins restait ces dernières années le plus actif des vétérans d’Apollo, et le plus poétique lorsqu’il évoquait ses souvenirs de la Lune.

Quand nous sommes partis et l’avons vue, oh, quelle sphère imposante, avait-il raconté en 2019 à Washington.

Le Soleil était derrière elle, donc elle était illuminée d’un cercle doré qui rendait les cratères vraiment étranges, en raison du contraste entre le plus blanc des blancs, et le plus noir des noirs.

Houston, je vois le monde dans mon hublot

Aussi splendide et impressionnante fût-elle, ce n’était rien par rapport à ce qu’on voyait par l’autre hublot, a-t-il poursuivi. Là-bas se trouvait ce petit pois de la taille d’un pouce au bout de votre bras, une magnifique petite chose nichée dans le velours noir du reste de l’univers.

J’ai dit au centre de contrôle : ‘‘Houston, je vois le monde dans mon hublot’’.

Né le 31 octobre 1930 à Rome, d’un père diplomate, Michael Collins devient pilote d’essai de l’armée américaine. Dans les années 1960, il cumule de nombreuses heures de vol dans l’espace, notamment lors des missions Gemini.

Seul membre de l’équipage d’Apollo 11 à ne pas avoir marché sur le satellite de la Terre, il dit n’en avoir gardé aucune amertume.

À l’instar d’Aldrin et Armstrong, Collins quitte rapidement la NASA après le retour triomphal sur Terre et mène une riche carrière publique.

Il est nommé secrétaire d’État adjoint pour les affaires publiques par le président Richard Nixon, puis dirige la construction du musée de l’air de Washington, en assumant la présidence (1971-1978).

Il devient ensuite consultant et écrit des ouvrages liés à l’aventure spatiale.

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Ouf… Ça d’l’air qu’on ne courre aucun risque !! :grimacing: :crossed_fingers:

:rocket: :open_umbrella: :pray:

Un morceau de fusée chinoise hors de contrôle tombera sur Terre cette fin de semaine


Le module central de la station spatiale chinoise Tianhe a été placé en orbite à l’aide d’une fusée Longue Marche-5B Y2. | PHOTO : ASSOCIATED PRESS / GUO WENBIN

Radio-Canada à 11 h 52

Le premier étage de la fusée Longue Marche 5B, qui a transporté le premier des trois éléments de la station spatiale chinoise (SSC) en orbite terrestre jeudi dernier, retombera sur Terre de façon incontrôlée le 9 mai à 12 h 37 HAE avec une marge d’erreur d’environ 28 heures de part et d’autre.

Les Canadiens n’auraient toutefois pas à s’inquiéter. La trajectoire de l’engin autour de la Terre fait en sorte qu’il devrait tomber quelque part au sud de la frontière du Canada, fort probablement dans l’océan Pacifique, a expliqué à Robert Lamontagne, coordonnateur du Centre de recherche en astrophysique du Québec, à l’émission Tout un matin.

[suite dans l’article…]

Bien que cela traite plus d’un événement astroNOMIque qu’astroNAUTIque, voici des images de l’éclipse partielle du soleil qui s’est produit tôt ce matin:

Quelques articles liés à cet événement rare dans La Presse et Radio-Canada.

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