Apero Charlemagne - 12 étages

Redéveloppement du site l’ancien hôtel Charlemagne. Le projet comprend 348 logements.

Informations

Nom: Apero Charlemagne
Emplacement: 115 Boulevard Céline-Dion
Hauteur: 12 étages
Architecte: CB Architecte
Promoteur: Construction Apero
Début et fin de la construction: 2024 / 2026
Dates importantes:
Autres informations:

  • 348 logements
  • Le projet de 12 étages comprendra entre autres un stationnement souterrain ainsi qu’un rez-de-chaussée à vocation commerciale.

Sources des informations:

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C’est bien pour la densité, mais ce projet va être massif et le extrêmement imposant

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Projet en construction.

2024-02-19 - Sur la page de Excavation ESM inc.

🏗️ Aujourd’hui marque le début officiel d’un nouveau chantier!

Le projet Apéro Charlemagne est officiellement en marche, symbolisant le début d’une nouvelle aventure pour notre équipe.

Ce projet ambitieux comprend la construction d’un bâtiment de 12 étages avec 2 niveaux de stationnement souterrain et un rez-de-chaussée dédié aux commerces.

Mais ce n’est pas tout ! Nous sommes également fiers d’annoncer que 348 logements locatifs abordables verront le jour grâce à ce projet.

Avec une excavation totale dépassant les 50 000m3, le chantier promet d’être aussi grand que stimulant.

Un immense merci à Apéro Appartement pour leur confiance en notre entreprise. Nous sommes impatients de concrétiser ce projet ensemble ! 🌟

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Comme beaucoup d’autres projets de la sorte, un édifice aux dimensions démesurées relatif à son entourage. À la fois en espace qu’en hauteur. Il n’y a aucun autre édifice de cette hauteur dans le secteur. Les plus hauts seront de 6 étages seulement au coin de Picard et Morin. De plus, cette gigantesque bâtisse sera collée (à quelques mètres) à une voie de chemin de fer, et il y a des trains de marchandises qui passent vers 2-3 heures du matin chaque nuit, alors bonjour le tremblement de terre et le bourdonnement de moteur diésel des grosses locomotives, sans parler des trains de banlieue qui passent sur cette même voie ferrée (j’habite à 1/2 kilomètres de là et je les entends, alors imaginez collé dessus)!

Et où vont se stationner les 348 locataires? Certainement pas sur le Boulevard Céline Dion où il est interdit de s’arrêter en tout temps, ni sur la rue Chopin à l’arrière qui est un cul-de-sac. Et il n’y aura certainement pas 348 places de stationnement souterrain!

Donc un projet démesuré à bien des égards. On n’avait pas besoin de ça à Charlemagne. Un 4 ou 6 étages maximum avec stationnement extérieur et/ou intérieur aurait amplement suffit (comme ceux qui seront construits tout près par un autre groupe).

Mais comme toujours, on ne consulte pas les citoyens vivant dans cette petite ville tranquille avant de permettre à des promoteurs immobilier d’y construire de telles monstruosités.

qui a décidé ça ? Quant a qui? D’après moi, oui il y a clairement une demande pour ça. De toute évidence, les gens qui possèdent une maison déjà ne pensent pas que quelqu’un d’autre ait besoin… Mais le marché a clairement une demande, dire « non » n’y change rien.

Je voudrais ajouter que cette ville est juste à côté de l’île, et immédiatement derrière ce projet ils envisagent de construire un campus universitaire.

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Juste parce qu’une ville est présentement petit et pas dense ne veut pas dire que ça va (ou devrait) rester comme ça. Voilà des exemples des projets “démesuré” à Longueuil, IdS, Repentigny et Laval. Interdire la densification pour plaire à des voisins nimby est une des raisons principales pour lesquelles ont est présentement en crise de logement.

Ils auraient dû faire un tour de 24 étages.

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Ce projet se veut une solution à la pénurie de logements a-b-o-r-d-a-b-l-e-s, mais à 1250$ par mois pour un tout petit « studio » c’est-à-dire une seule pièce+salle de bain, je ne considère pas ça abordable du tout. Charlemagne ce n’est pas Montréal. J’habite dans un logement non loin de là, dans un grand 5-1/2 pour moins de $1000$ par mois! Dans cette nouvelle bâtisse ce sera dans les 2000$+ par mois pour la même chose mais plus petit. Alors, abordable mon oeil! Tout le monde ne gagne pas 150k$+ par année et comme salaire! Surtout pas à Charlemagne!

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En effet, c’est cher payé pour la superficie habitable, mais aucun promoteur ne va faire un projet qui n’est pas rentable. S’il loue ses unités à ces prix, c’est qu’il y a la demande pour et donc, qu’il n’est tout simplement pas possible de dire qu’on en a pas besoin à Charlemagne.

Charlemagne est Montréal. La région métropolitaine entière est une unité, ce n’est pas parce qu’on est de l’autre côté de la rivière que la demande change entièrement. On peut parfaitement comparer Charlemagne à toutes les villes des couronnes à l’extérieur des agglomérations (en gros, toutes les villes du territoire C d’exo). Dans toutes ces villes, il se construit de nombreux projets de cette densité et de ces dimensions. Dans toutes ces villes, les logements sont au moins aussi cher. Pourquoi faudrait-il donc que ce soit différent ici?

Votre 5½ que vous payez moins de 1000$, appréciez-le, car c’est aujourd’hui presque un privilège avoir accès à un logement aussi peu cher. Dans toutes les banlieues, quelqu’un qui veut louer un logement paiera facilement plus de 1000$ pour un petit 3½ pas rénové. Des 4½ et 5½ viellots se louent facilement entre 1300 et 1800$. Il est courant pour des unité nouvelles de payer plus de 2100 pour un 5½ et tous ces logements se remplissent.

Ça ne s’arrête pas là, à Sainte-Agathe ou même Saint-Jovite, un 4½ se loue facilement entre 1100 et 1500$. Il n’existe presque plus d’endroits au Québec où un grand 5½ à moins de 1000$ peut se trouver.

La crise de logements est effectivement une crise de logemenrs abordables, personne ne dit le contraire. Mais en s’opposant aux logements neufs inabordables, on fait quoi en fait? Tout ce que ça peut mener, c’est que les potentiels futurs locataires ayant le budget de se payer ces unités plus haut de gamme vont compétitionner sur des logements plus abordables ailleurs.

Je comprend que ça peut être difficile de croire que des logements à ce prix, à Charlemagne, trouveront preneur, mais je vous assure que ce sera le cas. Dans mon coin, je pensais que le promoteur d’un projet qui louait ses unités à plus de 2000$ pour des 4½ loin de tout allait faire faillite, finalement toutes les unités ont été louées avant même que les travaux ne finissent.

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Mais, qui donc a les moyens de louer un logement à ces prix??? Payer une hypothèque de 2000$+ par mois pour un condo qui, un jour, peut nous appartenir et qui va prendre de la valeur, je comprendrais. Mais donner 24000$ par année à un propriétaire? :flushed:

Je crois que c’est le phénomène de plus en plus répandu de l’embourgeoisement urbain au Québec. Et ce sont les promoteurs immobiliers qui s’en remplissent les poches, de connivence avec les villes. Tout ça sur le dos d’une prétendue pénurie de logements qui n’existe pas vraiment.

Sur la rue Notre-Dame à Repentigny tout près, il y a deux édifices qui ont été construits il y a quelques années sur l’ancien site d’un concessionnaire Toyota et dans le stationnement d’un mini centre d’achats, avec des logements de style condos à louer qui sont à moitié vides car trop dispendieux. Tout récemment une grosse pancarte a été installée devant ceux-ci pour essayer d’attirer une clientèle locative. Pourtant, durant la construction, ils affichaient « déjà loués à 90% ». Ce n’est clairement plus le cas aujourd’hui.

Oui il y a une pénurie de logements abordables, mais certainement pas une pénurie de logements inabordables.

Je ne sais pas moi non plus exactement quelle est la clientèle de tous ces développements, mais elle n’est pas fictive. De ce que j’ai observé et pu comprendre, il s’agit principalement de personnes ainées qui ont vendu leur maisons et qui ne veulent plus être propriétaires. S’étant fait de très jolies profits grâce à la vente de la maison, ils louent des résidences neuves du genre sans problème. L’autre partie de la clientèle est les jeunes professionnels. Pour ces derniers, qui ont de bons emplois et aucun enfant, il peut effectivement être avantageux de louer plutôt que d’acheter si c’est temporaire.

Il est certain qu’il s’agit d’un phénomène d’embourgeoisement, mais ce dernier est la conséquence de la pénurie de logements. Il n’est pas créé à partir de rien. D’ailleurs, ce n’est pas la première fois que ça arrive. Durant l’après-guerre, la reprise de l’immigration, le baby-boom et le parc résidentiel vieillissant ont généré une assez grande crise du logement : les gouvernements se sont empressés de construire des centaines de milliers de nouveaux logements au Québec. En quelques années de grandes superficies dans des paroisses très agricoles furent développées pour construire la banlieue actuelle qu’on connait. Ce changement, bien plus brusque et marquant que la densification actuelle a donné naissance à Charlemagne

Il serait anormal que les promoteurs ne se remplissent pas les poches non ? (je ne suis pas en train de les défendre, au contraire). Cependant, c’est une lourde accusation que de dire que les villes travaillent secrètement avec les promoteurs pour que ces derniers s’en mettent plein les poches sur les dos des citoyens. Ce n’est pas la réalité. En réalité, en fait, j’ai vu plusieurs promoteurs derrière des projets très très similaires être en difficultés financières présentement. Les taux d’intérêts avec l’inflation et les enjeux de main d’oeuvre compliquent vraiment leurs opérations. Croyez-moi que les promoteurs ne feraient pas une cenne en louant des 5½ à 1500$.

Ouf, c’est une très chaude affirmation. À peu près tous les organismes du milieux, peu importe leur coloration idéologique, s’entendent pour dire qu’il y a une pénurie de logements. Toutes les données le montrent aussi. Avez-vous chercher un nouvel appartement dans les dernières semaines ? N’importe qui qui l’a fait se rend vite compte de l’ampleur de la crise du logement. En fait, je dirais même que beaucoup de personnes ne mesure pas l’ampleur de la crise, même si elles sont conscientes de la situation. Moi le premier, j’étais très au courant de la crise, mais je n’avais pas réalisé son ampleur avec cette année.

Votre exemple me semble assez anecdotique, puisque je pourrais moi aussi sortir un projet qui s’est loué à 100% à des prix pas croyables. Or, quand la quasi totalité des organismes du milieux et des données qu’on a provenant de nombreuses sources montrent sans équivoque qu’il y a une crise du logement, ce genre d’exemples ne me semble pas convainquant.

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Malgré certaines divergences d’opinion, vous n’avez pas tort sur certains points. il est agréable de constater qu’on peut encore avoir de bonnes discussions entre gens interessants sur internet de nos jours! Merci!

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c’est le genre de déclaration qui n’existe que pour absoudre qqn du titre de “nimby”. Comment puis-je être un nimby alors que la crise du logement est du fake news?? Sauf que chaque statistique, chaque organisation, chaque personne qui lutte pour trouver un logement en ce moment dit qu’il y a une crise. Bien sûr, il est plus facile de pointer du doigt les logements vides (inexistants) ailleurs et de dire aux gens de vivre là-bas…!

ca semble dur comme response, mais la crise a atteint un point tel qu’il est inapproprié de réagir autrement à ces déclarations. Des centaines de milliers de personnes sont en difficulté. L’histoire qu’il y a des logements vides partout, c’est comme leur cracher au visage.

I can hear this dog whistle a mile away. Il est toujours plus facile de blâmer un boogeyman (promoteurs, résidences secondaires, Airbnb, investisseurs étrangers, etc.) plutôt que de reconnaître qu’il y a une pénurie. Une pénurie signifie que nous devons construire davantage, et c’est une pilule difficile à avaler pour les gens qui, en fin de compte, ne veulent pas voir de développement dans leur région.

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2024-04-21

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4 novembre 2024




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