Villeray a des plans pour rénover l’Académie de Roberval
Le bâtiment de l’Académie de Roberval et ses fenêtres placardées | Photo: Alexis Drapeau-Bordage, Métro Média
Journal Métro | VILLERAY–SAINT-MICHEL–PARC-EXTENSION | Alexis Drapeau-Bordage | 25 octobre 2022 à 17h15
L’Arrondissement de Villeray–Saint-Michel–Parc-Extension a confirmé le 4 octobre les plans qui serviront à réaffecter l’ancien bâtiment de l’Académie de Roberval, situé sur la rue De Castelnau Est, vacant depuis 2018 à cause de sa dégradation et de problèmes de qualité de l’air.
Les travaux sont estimés à presque 12,7 M$ et devraient prendre fin à temps pour permettre à 580 élèves de retrouver le bâtiment historique pour la rentrée de 2025-2026.
Les ailes A et B de l’immeuble verront leurs façades patrimoniales rénovées, alors que l’aile C sera complètement démolie. Cette dernière posait, selon des recommandations émises en 2019 par la Division du patrimoine du Service de l’urbanisme et de la mobilité, trop de problèmes pour en justifier le maintien.
L’aile C, qui servait à l’origine de résidence pour les religieux s’occupant de l’école, présente des traces de moisissures, d’amiante et d’autres contaminants, selon un rapport de la firme EXP datant lui aussi de 2019.
Le même rapport établit aussi que la charpente de l’immeuble, formée d’une ossature de bois, n’est pas appropriée pour un établissement scolaire. Un pan complet de mur serait aussi en train de se désolidariser. Une nouvelle aile sera construite dans une phase subséquente des travaux pour la remplacer.
L’aile A, datant des années 1930, sera refaite à l’identique pour sa valeur patrimoniale. Quant à l’aile B, qui fut construite en même temps que l’aile C dans les années 1950, l’essentiel sera conservé, mais une petite partie du mur sera détruite. L’objectif est d’en faire un atrium vitré en vue d’avoir plus de lumière naturelle dans l’école.
Le déménagement de plus de 450 élèves de l’Académie de Roberval vers une autre école de la rue Jarry avait eu lieu après qu’une enquête menée par la Direction de la santé publique eut déterminé que près de 40% du personnel de l’établissement montrait des symptômes liés à une mauvaise qualité de l’air.