800, blvd Henri-Bourassa ouest (ancien Loblaw) - ? étages

Projet mixte résidentiel sur l’ancien terrain du Loblaw dans Ahuntsic.

Informations

Nom:
Emplacement: 800, blvd Henri-Bourassa ouest
Hauteur:
Architecte:
Promoteur: 9522-8797 Québec inc
Début et fin de la construction:
Dates importantes:
Autres informations:

Sources des informations:

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Un gros morceau potentiellement redéveloppé dans Ahuntsic.

Mandat de lobbyisme

Période du mandat

Du 2024-09-05 au 2025-09-01

Description

Représenter le client auprès de l’arrondissement de Ahuntsic-Cartierville et de la Ville de Montréal afin de redévelopper le terrain situé au 800, Henri-Bourassa et y construire un projet mixte-résidentiel.

Contrepartie reçue ou à recevoir pour l’exercice des activités de lobbyisme

De 10 000 $ à 50 000 $

Objectif (s)

  • Obtenir les autorisations afin que le plan d’ensemble du projet soit approuvé et obtenir le permis de construction du lot 1 du projet.
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Pourquoi est-ce qu’un promoteur a besoin d’un lobbyiste pour faire autoriser son projet? C’est dans le cas d’un projet non conforme au plan d’urbanisme?

C’est une déclaration obligatoire quand tu communiques avec certaines personnes à la ville. Pour un projet d’envergure où des communications avec la mairie, son cabinet, des conseillers, etc… sont envisagées, ça va demander du lobbyisme.

Plusieurs entrepreneurs font aussi affaire avec une firme externe spécialisée, comme ici. Ce sont des professionnels qui connaissent la réglementation et le processus pour mener le projet du côté de la réglementation. Ces firmes vont s’inscrire pour faire leur travail.

Certains promoteurs (surtout les gros) le font à l’interne.

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L’administrateur unique du promoteur est Ron Lavy, investisseur immobilier derrière plusieurs projets dont notamment les immeubles “Vue” dans le secteur du Triangle.

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Dans le PPU Henri-Bourassa c’est zoné pour du 6 étages avec une partie à 3 étages proche des résidences existantes.

Capture d’écran, le 2024-09-06 à 11.11.38

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bonne nouvelle à côté de la gare

Le projet semble actif.

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En effet, le projet semble relancé. :sunglasses:

Qu’en sera-t-il du projet mixte au 800 Henri-Bourassa ?

Journaldesvoisins.com | 23 avril 2025 | Hassan Laghcha, chroniqueur et journaliste


Journée d’information sur le projet de développement mixte au 800 boulevard Henri-Bourassa O. Photo : Hassan Laghcha/JDV

La firme Gris Orange Consultant vient d’organiser une journée d’information publique autour du projet immobilier mixte (résidentiel et commercial) au 800 Henri-Bourassa Ouest (ancien Loblaws). Le promoteur de ce projet espère avoir bientôt le feu vert de la Ville en vue d’entamer le chantier de la première phase à l’automne prochain. Dans ce sens, la firme mandatée devrait déposer un rapport indépendant ce printemps auprès de la Ville. Aussi, et dans le cadre de ce processus d’approbation, le projet sera débattu en Conseil d’arrondissement prochainement.

La préservation des espaces verts et boisés autour du site, la hauteur des immeubles près d’un quartier résidentiel, la forte densification que le projet induit, ce sont les principales doléances et inquiétudes des citoyens présents à cette séance de consultation publique que JDV a rencontrés.

« De la première pelletée de terre jusqu’au dernier coup de peinture, il faut compter cinq à huit ans pour la réalisation de ce projet mixte (résidentiel et commercial) qui compte environ 1200 unités dont 172 logements sociaux », annonce Pierre Barrieau, président de la firme Gris Orange Consultant qui a été mandaté par le promoteur Le 800 Solaia pour la tenue de cette journée d’information et de consultation publique. En entrevue avec le JDV, il estime que si les démarches auprès de la Ville de Montréal et de l’arrondissement d’Ahuntsic-Cartierville continuent à bien cheminer, la construction devrait être entamée l’automne prochain. »
Suite à cette consultation publique avec les résidents du quartier, la firme produira un rapport qui sera présenté à la Ville de Montréal ce printemps.

De son côté, l’architecte Marc Chaloub indique que bientôt le projet sera soumis au Conseil d’arrondissement. Il explique comment le projet a été conçu pour répondre aux exigences de l’arrondissement concernant le verdissement qui atteint un taux de 54%, la disponibilité d’une épicerie et d’une offre commerciale assurant une autosuffisance au projet, ainsi que l’allocation d’un nombre réduit de places réservées au stationnement. Pour l’administration locale, il s’agit là d’une condition qui vise à encourager l’usage du transport actif, étant donné que le secteur est bien desservi par le réseau du transport en commun.


Présentation du projet de développement au 800 boulevard Henri-Bourassa Ouest

PPU dépassé ?

Pour faire valoir le bienfondé de son projet auprès des citoyens et des administrations locales (Ville et arrondissement), le promoteur doit opérer une revalorisation complète du site qui s’étend sur une superficie de quatre hectares selon une approche qui permet un minimum d’ilots de chaleur et de circulation véhiculaire et qui, à terme, donne lieu à un projet autosuffisant en matière de mobilité complété par une offre commerciale suffisante.

À noter que le projet comporte une dizaine de bâtiments mixtes de 4 à 16 étages, un parc public de près de 3300 m2, un jardin communautaire et une garderie. Le stationnement de surface comporte 38 cases pour le résidentiel et 41 cases pour le commercial.

Pour les concepteurs de ce projet, sa réalisation nécessite des dérogations au Plan particulier d’urbanisme (PPU) qui date de 2015 et qui était conçu pour le développement intégré de cette zone sur les trois gros terrains ( à savoir, celui de la SAAQ, celui de la prison pour femmes et celui de l’ancien Loblaws). Ils considèrent que vu que des projets de développements sur ces terrains n’ont pas eu lieu, des dérogations au PPU sont parfaitement justifiées et même nécessaires.

« La Ville a donc l’obligation de densifier le secteur, estiment-ils. D’autant plus qu’il y a la station du REM juste à côté et qu’il y a le SRB (service rapide par bus) sur Henri-Bourassa. »

Ils se réjouissent du fait que la Ville est en processus d’adoption d’un nouveau plan d’urbanisme et de mobilité (PUM2050). « C’est un plan qui change complètement la planification et permet une plus grande densification. »

Aussi, Pierre Barrieau précise que le projet utilise les mécanismes du règlement PM31 qui est un outil instauré par le gouvernement provincial et qui permet aux arrondissements et aux Villes d’accélérer le rythme de construction de logements pour faire face à une pénurie d’habitats pressante. À suivre…

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L’arrondissement voudra très certainement utiliser les dispositions du projet de loi 31 pour accélérer la requalification de ce site. Qui dira que le corridor de mobilité Henri-Bourrassa a tué la rue quand c’est précisément l’année suivant la mise en service que ce projet attendu depuis 10 ans se met en marche ?

Sinon je suis curieux de ce que le promoteur a en tête concernant le nombre d’unités de stationnement véhiculaire. Seuls les chiffres de stationnement de surface sont partagés. On voit que pour la plupart des bâtiments une entrée de garage souterrain est prévu, mais pour certains il ne semble pas y en avoir. À suivre, mais on ne devrait clairement pas dépasser le 0,5 case / logement dans un projet de ce genre.

Sinon à première vue ça ne me semble pas très prometteur pour créer un espace public intéressant en interaction avec les espaces commerciaux. Le stationnement commercial de surface est en plein milieu et les bâtiments ont l’air dispersés sans logique de création d’espace public. Est-ce qu’on peut avoir plus de grands ensembles qui ressemblent à l’Esplanade Cartier et au quartier Molson, et moins de ce qui ressemble à ça ou au redéveloppement de la place Versailles ?

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Sinon côté de la mobilité, l’arrivé de ce projet rend encore plus nécessaire la réalisation de l’accès piéton à la gare Bois-de-Boulogne depuis l’est. Je ne serais pas contre non plus que la ville exproprie et démolisse le duplex au coin de Terassa Fleury et place Fleurry pour donner un accès piéton à tout ce secteur à l’épicerie.

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Des citoyens inquiets face aux tours du Loblaws

journaldesvoisins.com | Vie de quartier | 08 mai 2025 | Amine Esseghir, Journaliste de l’Initiative de journalisme local (IJL)


Bâtiment du vieux Loblaws désaffecté depuis 2016. Photo: JDV / Hassan Laghcha

Le nombre important d’étages des immeubles du futur projet immobilier sur le terrain du Loblaws au 800, boulevard Henri-Bourassa Ouest préoccupe le voisinage. On craint des hauteurs qui avaient été limitées par un Plan particulier d’urbanisme, aujourd’hui quasiment inapplicable.

«On propose des quatre étages, c’est correct, mais [très proche des constructions actuelles, on trouve] des neuf, 12, 16 étages. Ça ne fait pas du tout avec le Plan particulier d’urbanisme (PPU Henri Bourassa Ouest) qui a été adopté en collaboration entre les élus et les citoyens», a indiqué Patrick Bourgeois, un riverain du projet.

Ce résident de la rue Meilleur s’inquiète des hauteurs des tours envisagées par le promoteur, Le 800 Solaia. Avec certains de ses voisins, il s’est mobilisé pour poser des questions aux élus lors du conseil d’arrondissement du 5 mai. M. Bourgeois a demandé aux élus comment respecter ce PPU.


Le projet en un coup d’œil


Plan préliminaire du projet de tours sur le terrain de l’ancien Loblaws. Photo: JDV / Hassan Laghcha

Le projet présenté le 16 avril en consultation publique aux citoyens par le promoteur, Le 800 Solaia, dans les locaux de l’ancien Loblaws, prévoit 1200 unités, dont 172 logements sociaux avec un seul immeuble de quatre étages, près des résidences sur la rue Meilleur.

Les autres immeubles font 10 à 11 étages. Deux gratte-ciel, situés à l’ouest du terrain, près de la gare Bois-de-Boulogne, de la rue Henri-Bourassa et de l’écocentre l’Acadie, s’élèvent à 14 et 16 étages.

Le PPU Henri-Bourassa Ouest, adopté en 2016, prévoyait sur le terrain du Loblaws des hauteurs de trois étages, près des résidences existantes et jusqu’à six étages au maximum, un peu plus loin.


«Le PPU ne va pas se réaliser tel qu’il est dessiné en ce moment», a confié Emilie Thuillier, mairesse d’Ahuntsic-Cartierville.

En fait, une grande partie des terrains qui auraient permis un étalement et évitant la densification par la hauteur, ne sont plus disponibles.

Sur le terrain de l’ancienne prison pour femmes, le ministère de la Sécurité publique construit un nouvel établissement carcéral. La Société d’assurance automobile du Québec demeure en place et une ancienne cour de voirie dont la surface devait être reversée pour bâtir des logements est maintenue en activité par la Ville.

Le terrain du Loblaws est en fait la dernière portion pour construire des habitations.

En attendant les plans

Mme Thuillier, a souligné que la présentation du projet est une initiative du promoteur. Même si la démarche est encouragée, elle n’a rien d’officiel.

Le 800 Solaia n’a pas encore soumis de dossier pour obtenir un permis.

«Le promoteur, à l’heure où on se parle, est en train de retravailler son projet pour le déposer officiellement à l’arrondissement», a souligné Mme Thuillier.

Les élus croient que le constructeur revoit ses plans à la lumière des commentaires formulés lors de la présentation du projet.

Par ailleurs, selon la mairesse, le contexte est différent des conditions dans lesquelles le PPU avait été adopté.


Genèse d’un PPU

Les citoyens avaient vivement contesté le projet immobilier de l’entreprise Musto, qui prévoyait la construction d’immeubles d’habitation sur le site des anciens garages du ministère des Transports du Québec sur le côté nord du boulevard Henri-Bourassa Ouest, en face de l’ancien Loblaws.

Une consultation de l’Office de consultation publique de Montréal (OCPM) en mai 2012 avait attiré une si forte participation qu’elle a nécessité deux soirées à l’église Saint-André-Apôtre. Cela a abouti à l’élaboration d’un Programme particulier d’urbanisme (PPU) pour le secteur Henri-Bourassa Ouest. Ce PPU est le fruit d’une collaboration de trois ans entre les résidents, l’arrondissement avec de nombreuses assemblées.


«Je vous dirais qu’une des grandes choses qui a changé aussi depuis ce temps-là, c’est la crise du logement qui s’est vraiment exacerbée», a-t-elle relevé.

Un autre élément entré dans l’équation, la Loi modifiant diverses dispositions législatives en matière d’habitation, dite aussi PL31.

«C’est le gouvernement du Québec qui a donné le droit aux promoteurs de passer par un nouvel outil réglementaire qu’on appelle entre nous le PL31», a rappelé l’élue.

Cette disposition permet d’informer les citoyens de projets de logements, mais leur retire le levier du referendum.

Mina Garoufalis, résidente de Place Fleury, s’est inquiétée quant à elle de l’ensoleillement.

«La Place Fleury, habituellement, on n’a pas beaucoup de soleil l’hiver, puis le soleil dont on profite, c’est l’été», a-t-elle plaidé.

Elle se retrouve à l’ombre d’un immeuble de 11 étages si le projet se réalise.

«Dans tous les gros projets, on s’entend, on demande une étude d’ensoleillement», a précisé Mme Thuillier.

C’est un des critères d’acceptation des projets.

«Je comprends tout à fait les préoccupations, l’émoi aussi, que ce projet peut susciter au sein de la population», a concédé Nathalie Goulet, conseillère de Ville d’Ahuntsic.

Elle a rappelé que les élus ne peuvent se prononcer qu’une fois qu’ils auront les plans définitifs entre les mains.

«Mais sachez que le promoteur, la firme de communication qui était présente, lors de la consultation, a fait un rapport qui a été transmis aux élus de l’arrondissement.»

Le Loblaws sur le boulevard Henri-Bourassa Ouest a été fermé au tout début de l’année 2016 pour manque de rentabilité. La même année, on a vidé la prison pour femmes, dite «prison Tanguay» à proximité, ce qui a permis d’imaginer un développement urbain très ambitieux aujourd’hui hypothéqué.

C’est quand même fascinant les gens qui se mobilisent contre un projet (ou sont simplement inquiets) en lien avec des craintes de perte d’ensoleillement qui sont totalement infondées. Le soleil a cette trajectoire, les bâtiments qui pourraient porter ombrage sur le voisinage sont ceux de 4 étages qui sont en retrait… Et la dame qui est inquiète n’est même pas de ce côté. Bref pas d’enjeu, mais même si c’est non fondé ça va alimenter la peur des riverains. Une bonne affaire le projet de loi 31…

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Je me demande si ce développement est l’impact du projet de SRB-très-léger sur le boulevard.

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