7190 Marconi - 6 étages

Projet dérogatoire d’édifice à bureaux dans le secteur Marconi-Alexandra. L’édifice accueillera 6 300 pieds carrés dédiés à des ateliers d’artistes gérés par Ateliers créatifs Montréal

Informations

Nom: 7190 Marconi
Emplacement: 7190 Marconi, coin Jean-Talon
Hauteur: 6 étages (23,5m)

Architecte:
Promoteur: Rosdev
Début et fin de la construction:
Autres informations:

  • L’édifice accueillera 6 300 pieds carrés dédiés à des ateliers d’artistes gérés par Ateliers créatifs Montréal

Sources des informations: Document du PPCMOI

Localisation:

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Il y aura création de 6 300 pieds carrés d’ateliers d’artistes dans le projet, gérés par Ateliers créatifs Montréal.

Le projet a été adopté en deuxième lecture cette semaine.


Un projet modèle d’ateliers d’artistes dans Marconi-Alexandra

Ville de Montréal - Arrondissement de Rosemont - La Petite-Patrie

Déc 02, 2020, 12:28 ET

MONTRÉAL, le 2 déc. 2020 /CNW Telbec/ - Grâce au dialogue exemplaire entre l’Arrondissement de Rosemont-La Petite-Patrie, le promoteur Rosdev et l’organisme Ateliers créatifs Montréal, un projet immobilier intégrant des espaces destinés à accueillir des ateliers d’artistes verra le jour au cœur du secteur Marconi-Alexandra, une zone d’emploi historique et pôle d’intelligence artificielle.

Pour la première fois, l’Arrondissement se prévaut d’une disposition réglementaire adoptée en 2019 afin de favoriser le maintien de locaux destinés aux artistes et aux artisans dans les secteurs d’emploi. Grâce à celle-ci, un promoteur peut proposer la création d’ateliers en échange de l’autorisation d’une dérogation lui permettant de réaliser son projet, et ce, au bénéfice de la communauté.

Ce sont 6 300 pieds carrés d’ateliers d’artistes pérennes qui seront aménagés au sein de cette nouvelle construction qui offrira des espaces à bureaux, et ce, dans l’objectif de consolider et d’encourager la présence et les activités de production des artistes et de préserver la mixité économique du quartier. Le bâtiment en question est localisé au 7190 Marconi à l’intersection de la rue Jean-Talon ouest.

« Il s’agit d’une démarche novatrice et concertée ouvrant de nouvelles perspectives pour le développement de futurs projets immobiliers similaires, en intégrant des lieux réservés à des pratiques artistiques dans des secteurs en développement, soutient Christine Gosselin, conseillère du district du Vieux-Rosemont. La vitalité culturelle des milieux de vie de Rosemont-La Petite-Patrie passe par une participation essentielle des artistes au développement de nos quartiers. Ce projet reconnaît la force de leur contribution économique et culturelle et, en ce sens, il représente une avancée majeure pour assurer le maintien des ateliers d’artistes et de nos artisans dans l’écosystème montréalais. »

Quelle horreur!!!

C’est si laid. C’est si peu contemporain! On dirait un édifice pomo mal réussi de bord de la 40 construit en 1985 et même là je suis rough pour la 40. Tout est moche. Les couleurs sont dépassées, le mur rideau est d’un bleu absolument infect, les meneaux sont ridicules, les proportions sont abjectes. C’est criard et ça pue le mauvais goût et l’absence de talent.

C’est une véritable honte de laisser ce genre de grosse masse sans âme, sans caractère et sans délicatesse se faire construire en 2020 dans un quartier central.

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Disons que c’est encore une ébauche et que l’apparence du projet pourra encore évoluer. Toutefois c’est un plus pour la création et un milieu de vie pour nos artistes qui ont besoin de loger leurs ateliers dans le coeur de la ville. Ici on est dans un secteur semi-industriel et le site est actuellement occupé par un stationnement de surface. Il est aussi voisin de la voie ferrée et à peu de distance des TEC.

Une entente avec le privé pour favoriser les ateliers d’artistes

IMAGE TIRÉE DU DOCUMENT DE LA CONSULTATION PUBLIQUE

Aperçu du futur immeuble de bureaux qui pourra accueillir des artistes dans Rosemont–La Petite-Patrie

Vous souhaitez construire un immeuble de bureaux comportant deux étages de plus que ne le permet le règlement municipal ? Réservez de l’espace à des ateliers d’artistes et votre demande de dérogation pourrait être acceptée.

Publié le 10 janvier 2021 à 5h00

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Isabelle Ducas Isabelle Ducas
La Presse

Voilà le compromis auquel en sont venus l’arrondissement de Rosemont–La Petite-Patrie, le promoteur Rosdev et l’organisme Ateliers créatifs Montréal, pour un projet immobilier situé dans le secteur Marconi-Alexandra, zone où sont installées plusieurs firmes travaillant dans le domaine de l’intelligence artificielle.

C’est la première fois que l’arrondissement utilise une disposition réglementaire adoptée en 2019 afin de favoriser l’implantation de locaux destinés aux artistes et aux artisans dans les secteurs d’emploi.

« L’idée, quand un promoteur demande une dérogation au règlement municipal, c’est de pouvoir tenter d’obtenir quelque chose en retour », explique la conseillère Christine Gosselin, responsable des questions d’urbanisme pour l’arrondissement de Rosemont–La Petite-Patrie.

Ces dernières années, de nombreux artistes ont perdu leurs ateliers quand les édifices où ils logeaient ont été vendus, ou parce que les loyers avaient augmenté au-delà de leurs moyens financiers, rappelle Mme Gosselin.

« L’arrondissement a tenu compte des demandes des artistes et a surveillé les occasions », dit-elle.

Servir de source d’inspiration

Quand le promoteur Rosdev a demandé de construire, au coin des rues Jean-Talon Ouest et Marconi, un immeuble de six étages, au lieu de quatre, comme le prévoit le règlement municipal, on lui a proposé cet arrangement.

L’immeuble, d’une superficie totale de 16 000 pi2, réservera 6000 pi2 de son rez-de-chaussée à des ateliers, qui pourront recevoir de 20 à 25 artistes.

Les espaces destinés aux ateliers seront vendus à l’organisme Ateliers créatifs, à un prix inférieur à leur valeur marchande, ce qui permettra ensuite de les louer aux artistes et artisans à des prix raisonnables, souligne Gilles Renaud, directeur des Ateliers créatifs.

C’est un petit projet, en comparaison de nos autres sites, mais on le voit comme un projet pilote, en espérant pouvoir en inspirer d’autres.

Gilles Renaud, directeur des Ateliers créatifs

Dans un communiqué diffusé par l’arrondissement de Rosemont–La Petite-Patrie, le président du Groupe Rosdev, Michael Rosenberg, s’est dit « fier, à titre de chef de file de l’immobilier à Montréal depuis plus de 50 ans, d’être le promoteur de ce projet immobilier à l’avant-garde, qui contribuera au développement de l’activité culturelle dans le quartier en garantissant aux artistes de nouveaux espaces de création ».

Une partie du terrain à développer sera aussi réservée à des espaces verts, où de nouveaux arbres seront plantés.

Pour Gilles Renaud, une telle entente est la preuve que les arrondissements ont le pouvoir changer les choses. « C’est la même approche que pour le logement social, fait-il remarquer. Les arrondissements peuvent créer des incitatifs qui sont acceptables pour le privé. C’est une façon d’assurer un développement mixte, et de protéger l’abordabilité. »

En théorie ça semble être une solution, mais en pratique, il y a rien qui garantie que ça va fonctionné et être respecté. Si le promoteur change d’idée, qu’est-ce qu’il arrive ? Les baux commerciaux sont très volatile et beaucoup moins règlementés que les baux résidentiels.

Si le propriétaire de l’immeuble vend, le nouveau propriétaire n’a aucune obligation de faire respecter cette entente. De plus, comment la ville va légalement faire pour s’assurer que c’est respecté ?

C’est beau dire que je vais louer a perte avec un prix en-dessous de la valeur du marché, mais qu’est-ce qui va forcer le propriétaire a faire son bail en fonction de cette accord et comment on va s’assurer que le propriétaire propose toujours un bail en-dessous de la valeur du marché ? Si la valeur du secteur triple en 5ans, est-ce qu’on va conserver la même valeur ou pouvoir l’augmenter tout en restant sous le prix pour les autres locataires standards ?

C’est une bonne idée, mais sans entente légale contraignante, on a pas vraiment de certitude que ça va fonctionner

Dans le secteur Saint-Viateur Est, un gros problème aussi sont les taxes municipales… Le propriétaire a fait de grosses rénovations sur les édifices, la valeur de vente avait explosé avant ça, les taxes suivent donc cette valeur foncière bonifiée, une multiplication importante des frais pour les locataires. Même si le loyer est plus bas, les coûts d’un atelier peuvent donc exploser quand même.

C’est justement pour les risques que vous évoquez qu’il est question de vendre la partie atelier à Atelier Créatif. C’est un « condo commercial », pas une location. C’est écrit dans l’article. :slight_smile:

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True, sauf que Atelier Créatif ferme et doit le revendre, il y a rien qui garantie que ça va rester abordable.

Atelier Créatif est le principal organisme de gestion d’ateliers d’artiste. Il a visiblement appris du cas Saint-Viateur en se portant acquéreur de ses espaces.

Que peut on suggérer de mieux? :confused:

Pour info, Ateliers créatif ou non, 5% doit être réservé à des ateliers. Il s’agit d’une condition à l’obtention des dérogations demandées, selon le document explicatif.

un minimum de 5 % de la superficie de plancher hors sol du bâtiment et qui est utilisé à des fins locatives, devra être occupé par l’usage « atelier d’artiste et d’artisan »;

Edit : reformulation