Rénovation majeure de l’édifice de la Banque Nationale construit en 1983. Le projet comprend le remplacement de l’enveloppe du bâtiment et l’ajout d’une entrée sur la côte du Beaver Hall.
Informations
Nom:
Emplacement: 600, rue De La Gauchetière Ouest
Hauteur: 28 étages - 138 mètres
Architecte:
WZMH Architects
NEUF architect(e)s
Promoteur: Kevric
Début et fin de la construction:
Dates importantes:
2010-07: Acquisition du bâtiment par Kevric
2021-05-13: Avis favorable du CCU
Autres informations:
Une refonte complète des 3 premiers étages, avec l’ajout d’une nouvelle entrée donnant sur la côte du Beaver Hall
Remplacement de l’enveloppe, qui est actuellement vitrée au tiers et opaque aux deux tiers, en inversant ces proportions, et en mettant davantage l’accent sur la verticalité de
l’immeuble
Remplacement de l’enveloppe, qui est actuellement vitrée au tiers et opaque aux deux tiers, en inversant ces proportions, et en mettant davantage l’accent sur la verticalité de
l’immeuble
Une refonte complète des 3 premiers étages, avec l’ajout d’une nouvelle entrée donnant sur la côte du Beaver Hall
Excellente initiative. Cet immeuble est telement bulky qu’un revêtement mettant l’accent sur sa verticalité est une sacrée bonne idée. Je trouve les réserves du CCU hors propos. Les membres du comité veulent se substituer aux architectes et imposer leurs propres goûts de façon arbitraire, subjective. Pas d’accord.
Les deux conditions du CCU sont tout sauf arbitraire et ne sont surtout pas une question de «goût».
Ce bâtiment est excessivement élégant et digne d’un centre-ville.
Il présente toutefois des lacunes, que le projet vise à corriger.
Visiblement, la demande incluait une série de bébelles qui visaient à en faire une sorte de façade décorée par des diagonales et des jeux aléatoires mal maîtrisés.
Le CCU a fait précisément son travail en acceptant que les lacunes soient corrigées (massivités des façades et manque de lumière naturelle à l’intérieur), sans que ça tombe dans les gestes quétaines qui auraient complètement dénaturés la tour qui, rappelons-le, a une jumelle qui ne sera pas du tout touchée.
C’est donc une condition parfaitement objective et pertinente, et c’est exactement ce qui es attendu d’un CCU.
Ce serait plus facile d’en juger si on avait accès aux plans du promoteur. À mon avis très subjectif, plus la tour va se démarquer de son voisin, le mieux ce sera. Ces deux tours sont tellement massives qu’elle forment présentement un mur écrasant et d’une incroyable monotonie sur leurs facades sud, que j’ai toujours profondément détestées. Selon moi, ces batiments sont tout sauf excessivement élégants.
Je suis d’accord. Appuyé par la description qu’en faisaient les fonctionnaires, le CCU a demandé de retirer des éléments décoratifs qui transformaient le bâtiment au point de ne plus le reconnaitre, sans s’objecter la modernisation de l’édifice par une fenestration plus abondante, en rafraichissant les matériaux ou en transformant la base.
À mon avis, c’est également leur rôle de veiller à ce qu’un édifice de cette importance communique encore sur son époque, qu’ils soient construits en 1920, en 1950 ou en 1980.
Cette tour, entre autres choses, écrase par sa masse et le blanc grossi en plus. Souhaitons une teinte qui tire vers le noir et travailler au maximum la dimension verticale.
Qu’ils en profitent pour ajouter quelques étages.
Et maintenant si un promoteur pouvait s’attaquer au douteux complexe Guy-Favreau qui est une pitoyable verrue.