Nom: 425 Viger
Emplacement: Viger et Hermine
Hauteur: 14 étages
Architecte: Lemay
Promoteur: Allied
Début et fin de la construction: 2018 / 2020
Autres informations:
Agrandissement du bâtiment semi-industriel de 1910
Finalement, le resto n’ouvre qu’en fin mai selon Eater Montreal
Neotokyo
What: A cyberpunk-inspired Japanese noodle bar tucked beneath Montreal’s new Google office. The project comes from busy Montreal restaurateur Yann Levy, who’s behind Japanese cocktail bar Gokudo and downtown izakaya Biiru. He’s teamed up with celebrated New York City chef Shigetoshi Nakamura for a menu centred on ramen and its broth-less relative, mazemen.
Que se passe-t-il lorsque vous préservez le passé d’un bâtiment et lui donnez un regard renouvelé en même temps ?
425 Viger West est un joyau poli en pierre vieilli : Au sein d’un seul bâtiment rénové, le patrimoine du quartier Paper Hill du Vieux-Montréal est équilibré avec une élégante façade de renouveau.
Lors de la restauration de l’emblématique bâtiment Read, les concepteurs se sont efforcés de donner à l’intérieur et à l’extérieur du bâtiment une présence contemporaine tout en respectant sa riche histoire.
S’étendant sur tout le rez-de-chaussée du 425 Viger, soit tout un pâté de maisons, le plafond du hall est un jeu de lumière et de pliage articulé, conçu pour ressembler à une pièce d’origami.
Pourquoi ? Il s’agit d’un hommage au quartier de l’imprimerie du Vieux-Montréal, où siégeait autrefois cette industrie et où se trouve maintenant le bâtiment.
Photo: Jacques Nadeau Le Devoir Il sera beaucoup question de sécurité informatique, de solutions infonuagiques et de services aux entreprises et aux gouvernements.
Alain McKenna
10 septembre 2022
Google veut être davantage présent au Canada. Vu de Montréal, ça commence par l’inauguration de nouveaux bureaux en plein coeur du centre-ville, où il sera beaucoup question de sécurité informatique, de solutions infonuagiques et de services aux entreprises et aux gouvernements.
Google Canada devait d’ailleurs organiser une petite cérémonie le 12 septembre prochain pour officialiser l’ouverture de ses bureaux du 425, avenue Viger Ouest, rénovés pour accueillir le géant californien sur le thème de la durabilité et de l’effervescence toute montréalaise. Le décès de la reine Élisabeth II a toutefois forcé le report de cette activité.
Ces bureaux seront le point de départ pour les représentants de Google qui tenteront de séduire le monde des affaires montréalais et québécois, ainsi que les organismes publics qui ont à gérer des données numériques en grande quantité. Un peu dans l’ombre d’Amazon et de Microsoft, Google continue de lutter pour demeurer parmi les leaders des services infonuagiques.
Le virage numérique espéré des activités du gouvernement québécois et sa révision des lois qui encadreront bientôt plus sévèrement la façon dont les entreprises peuvent collecter et utiliser les données personnelles des citoyens sont deux cas où l’entreprise de Mountain View pense pouvoir gagner des parts de marché dans la province.
Avec l’ETS, Concordia et Polytechnique, nous comptons à Montréal sur une communauté assez importante de chercheurs et d’experts.
— Pierre-Marc Bureau
« Notre stratégie a deux volets, axés sur l’offre d’une solution sécurisée infonuagique d’une part et d’outils pour les travailleurs de bureau d’autre part », résume en entrevue avec Le Devoir Phil Venables, directeur général de la sécurité des données pour l’ensemble du groupe Google. « Nous avons une bonne connaissance à l’échelle mondiale de la façon dont il faut s’occuper des données pour se conformer à des cadres comme celui de [la Loi modernisant des dispositions législatives en matière de protection des renseignements personnels] », l’ex-projet de loi 64.
La volonté du gouvernement québécois sortant de créer un portefeuille numérique, sécurisé et universel pour chacun des résidents de la province n’effraie pas non plus Google. L’expert en sécurité espère seulement que Québec n’ira pas créer sa propre solution qui sera incompatible avec ce que proposent déjà Apple, Google et les autres. M. Venables peut se rassurer, Québec a des spécialistes qui étudient de près toutes les options.
La fin du mot de passe
À peu près tous les joueurs du secteur de la sécurité informatique discutent d’ailleurs ces jours-ci d’un futur plus sûr où on se connectera sans recourir à un mot de passe. Ces discussions se font à travers un organisme appelé FIDO Alliance. Des géants comme Amazon, Google et Microsoft en sont membres.
S’ils parviennent un jour à réellement faire disparaître le mot de passe, cela pourrait aussi affecter les activités de Google à Montréal, où ses chercheurs sont parmi les plus grands spécialistes mondiaux de la sécurité du courrier électronique. Des systèmes de courriel en général et du service Gmail en particulier. « Notre priorité est de protéger Google avant tout, mais nous avons une expertise assez diversifiée à Montréal qui va au-delà de la protection des boîtes de courriel Gmail », dit Pierre-Marc Bureau, programmeur pour Google. Son centre montréalais étudie les cybermenaces du moment pour tenter de les déjouer : hameçonnage, logiciels malveillants, rançongiciels, etc.
M. Bureau rappelle que la métropole québécoise compte sur un bon nombre d’experts en sécurité informatique, mais qu’on oublie parfois de le mentionner. Selon lui, en combinant la recherche universitaire dans le domaine à ce que font des entreprises comme Google, il y aurait moyen de créer un autre pôle technologique en ville.
« Avec l’ETS, Concordia et Polytechnique, nous comptons à Montréal sur une communauté assez importante de chercheurs et d’experts », dit l’expert de Google. « On n’est pas encore là, mais je rêve de voir cette communauté devenir aussi attrayante pour Montréal que l’est l’intelligence artificielle actuellement. »
Évidemment, cela devra passer par la création d’entreprises, l’ouverture de nouveaux centres de recherche et de sièges sociaux régionaux, comme ça s’est fait en IA et dans le multimédia dans les vingt dernières années. Et même si la cybersécurité montréalaise n’y est pas encore, elle peut toujours compter sur la présence plus soutenue de Google pour stimuler cette croissance… et celle des services infonuagiques également, bien entendu.
Google s’est implanté au Québec en 2004, alors que trois ingénieurs travaillaient dans des espaces de travail collaboratif pas plus grands que des vestibules - moi y compris; je suis l’employé numéro cinq à Montréal ! Au fil des ans, Google a pris de l’expansion et, pendant de nombreuses années, le Collège McGill a été son port d’attache. Les membres de l’équipe ont partagé des moments forts en travaillant ensemble à la création de logiciels d’envergure mondiale qui touchent la vie d’un grand nombre de personnes ici au Québec et dans le monde entier.
Aujourd’hui, nous sommes fiers de poursuivre notre engagement alors que nous entrons dans une nouvelle ère pour Google au Québec, en célébrant l’ouverture officielle de Google Montréal Viger, un bureau axé sur le développement durable situé au centre-ville de Montréal, en périphérie du Vieux-Port bien-aimé de la ville. Nous annonçons également un investissement de 2,75 millions de dollars dans l’écosystème technologique du Québec et dans la formation aux compétences numériques.
Le nouveau bureau abrite diverses équipes qui travaillent sur certains des produits et services les plus cruciaux offerts par Google dans le monde, notamment la cybersécurité, la recherche sur l’IA, Chrome et Cloud. Il y a trop d’innovations passionnantes en cours pour les énumérer toutes ici ; si vous souhaitez rencontrer les visages derrière Google Montréal et découvrir comment certaines de vos fonctionnalités Google préférées ont été développées dans ce bureau, cliquez .
Explorez l’espace Viger de Google Montréal
Montréal est souvent décrite comme un mélange de quartiers, chacun ayant son identité propre. L’immeuble historique réaménagé rend hommage à Montréal en reflétant l’essence de cinq des quartiers les plus appréciés de la ville : la Petite Italie, le Village, le Plateau, le quartier chinois et le Vieux-Port. Chaque centimètre carré du bureau célèbre l’esprit de cette ville dynamique, de l’enseigne Google Montréal de style Farine Five Roses à l’entrée, aux clins d’œil ludiques, aux éléments traditionnels et aux détails architecturaux des quartiers historiques comme le flocage et le damas du quartier chinois, les marchés artisanaux de la Petite Italie, les racines industrielles du Vieux-Port et l’esprit de fête du Village.
Le bâtiment est équipé des dernières normes de durabilité LEED Gold et comprend une ventilation améliorée qui permet d’économiser de l’énergie ainsi que des meubles et des matériaux provenant de sources durables. Dans l’ensemble de l’espace, vous pourrez découvrir des œuvres d’art sélectionnées avec soin, réalisées par des artistes québécois, qui visent à inspirer les employés et à renforcer les liens que Google entretient avec les créateurs locaux. Parmi les artistes présentés, on trouve Nadia Myre, membre montréalaise de la Première Nation Kitigan Zibi Anishinabeg, et Bryan Beyung, artiste de rue et peintre né à Montréal dans une famille de réfugiés sino-cambodgiens.
Afin de reconnaître les liens entre les Autochtones et la terre où se trouve Google Montréal, et pour aider à rappeler cette histoire aux membres de l’équipe Google, nous avons donné à plusieurs de nos salles de réunion le nom d’espèces d’arbres locales en langue kanienʼkéha (mohawk). Le processus de sélection des noms a été mené en consultation avec la communauté mohawk voisine de Kahnawake. Un locuteur natif de la langue kanienʼkéha a aidé à s’assurer que les orthographes étaient correctes, que les traditions et les pratiques culturelles étaient respectées.
Aujourd’hui, nous sommes également heureux d’annoncer un engagement de plus de 2,75 millions de dollars envers l’écosystème technologique du Québec. Ce financement appuiera la recherche axée sur la curiosité qui s’attaque à certains des plus importants défis du 21e siècle et sera un catalyseur pour les futurs bâtisseurs et innovateurs numériques du Québec :
Google Canada s’engage à repousser les limites de la recherche sur l’apprentissage profond et renouvelle sa collaboration avec Mila en accordant une subvention de 1,5 million de dollars pour 2023. Ce financement permettra de soutenir des projets de recherche fondamentale en IA dans des domaines tels que l’IA pour l’humanité, le changement climatique et l’agriculture durable. Un soutien sera également fourni pour accroître la participation réussie des étudiants et des professeurs des groupes sous-représentés dans les carrières de recherche en informatique.
Afin de créer de nouvelles opportunités pour les étudiants du Québec qui cherchent à acquérir des compétences numériques, Google.orgaccorde une subvention à Digital Moment (anciennement Kids Code Jeunesse) pour aider son organisation à lancer le projet d’alphabétisation numérique du Québec, un programme visant à doter les enseignants et les élèves du primaire et du secondaire de compétences numériques.
Pour aider les chercheurs d’emploi au Québec à acquérir les compétences techniques et numériques requises sur le marché du travail actuel, Google offre désormais les certificats de carrière Google Gestion de projet et Soutien des TI en français. Les cours seront disponibles au public sur Coursera, une plateforme mondiale d’apprentissage en ligne.
Google.org accorda également une subvention à NPower Canada pour qu’elle puisse offrir les certificats de carrière Google au Québec. NPower Canada offrira des bourses d’études basées sur les besoins qui seront distribuées par l’intermédiaire d’organisations locales à but non lucratif œuvrant pour le développement de la main-d’œuvre, La maison de l’amitié et AIM CROIT.
Google et Google.org fournissent du soutien supplémentaire à des organisations québécoises locales, comme Startup Montreal, Pathways to Education, E2 Adventures, UpstartED, AI4Good Lab et Résilience Montréal. Ces organisations s’attaquent aux compétences numériques, favorisent les communautés de startup, l’enseignement des STIM, la formation professionnelle et soutiennent souvent certaines des communautés les plus sous-représentées du Québec.
Depuis plus de 16 ans, j’ai vu notre équipe au Québec grandir et travailler sur certains des produits les plus appréciés de Google. Aujourd’hui, je suis fier de poursuivre cette aventure et de renforcer notre engagement envers l’écosystème technologique du Québec. J’ai hâte de voir ce que les 20 prochaines années nous réservent.
Google Canada ouvre les portes de son nouveau bureau au centre-ville de Montréal et s’engage à verser 2,75 millions de dollars pour soutenir l’écosystème technologique et la formation aux compétences numériques du Québec. L’entreprise renouvelle son soutien à Mila avec une nouvelle subvention, élargit l’offre des certificats de carrière Google et annonce des subventions Google.org à Digital Moment, NPower Canada et à des organismes à but non lucratif locaux.
2 NOVEMBRE 2022
Aujourd’hui, après près de vingt ans de présence au Québec, Google Canada célèbre l’ouverture officielle de l’espace Google Viger, un bureau axé sur la durabilité au centre-ville de Montréal. Le bureau rend fièrement hommage aux communautés locales de Montréal et au dynamisme de la ville. Afin de renforcer le soutien à l’écosystème technologique du Québec, Google s’engage à verser 2,75 millions de dollars, incluant le maintien du soutien à Mila, l’élargissement des cours des certificats de carrière Google, et l’octroi de subventions Google.org à Digital Moment, NPower Canada et d’autres organismes sans but lucratif locaux.
« Depuis nos débuts en 2004 où trois ingénieurs constituaient l’ensemble de notre présence, le nouveau bureau accueille une variété d’équipes qui travaillent sur certains des produits et services les plus cruciaux offerts par Google dans le monde, de la cybersécurité à la recherche sur l’IA, en passant par Chrome et Cloud », explique Fabrice Jaubert, responsable du site de Montréal, Google Canada. « Le bâtiment historique modernisé rend hommage à Montréal en reflétant l’essence de cinq des quartiers les plus appréciés de la ville: la Petite Italie, Le Village, Le Plateau, le Quartier chinois et le Vieux-Port. Il comprend des œuvres d’art soigneusement produites par des artistes locaux et a été conçu selon les dernières normes de durabilité LEED Gold. »
Le nouveau financement de 1,5 million de dollars accordé aujourd’hui à l’Institut québécois d’intelligence artificielle Mila contribuera à soutenir des projets de recherche fondamentaux en IA dans des domaines tels que l’IA pour l’humanité, les changements climatiques et l’agriculture durable. Un soutien sera également apporté pour accroître la participation des étudiants et des professeurs issus de groupes sous-représentés dans les carrières de recherche en informatique. Les travaux de Mila visant à repousser les limites dans le développement d’approches novatrices de l’apprentissage automatique pour l’IA ont fait de Montréal une plaque tournante de l’IA de renommée mondiale.
« L’investissement continu de Google dans l’IA au Québec et envers Mila témoigne de la force des partenariats privés, publics et universitaires qui permettent aux meilleurs chercheurs de faire progresser les applications responsables de l’IA dans tous les secteurs. L’engagement continu de Google envers la communauté de chercheurs de Mila et nos initiatives en matière d’équité, de diversité et d’inclusion confirme la position de leader mondial du Québec en matière d’IA, permettant la recherche de pointe, la croissance et l’innovation. » ajoute Valérie Pisano, présidente et directrice générale, Mila.
Google annonce également l’octroi d’une subvention Google.org à Digital Moment (anciennement Kids Code Jeunesse) pour le lancement du projet québécois de littératie numérique, un programme visant à doter les enseignants et les élèves du primaire et du secondaire de compétences numériques. Le projet de littératie numérique du Québec est une solution en trois parties, comprenant une programmation en classe, un laboratoire d’innovation sociale dirigé par des jeunes et des tables rondes régulières pour réfléchir et partager des idées sur des questions clés telles que l’équité sociale et le changement climatique, et sur la façon dont le rôle des technologies en évolution peut les aborder.
« Depuis 2013, Digital Moment travaille avec des écoles, des commissions scolaires et des communautés à travers le Québec pour introduire les compétences numériques dans l’éducation des jeunes », déclare Kate Arthur, fondatrice et directrice générale de Digital Moment. « Grâce au financement de Google, nous serons en mesure d’aller plus loin, plus en profondeur et de continuer à donner aux jeunes, en particulier ceux des communautés mal desservies et sous-représentées, les moyens d’être des citoyens engagés et innovants à l’ère du numérique. »
Pour aider les chercheurs d’emploi du Québec à acquérir les compétences techniques et numériques requises sur le marché du travail actuel, Google offre maintenant les certificats de carrière Google en gestion de projet et en soutien des TI en français. Les cours seront accessibles au public sur Coursera, une plateforme mondiale d’apprentissage en ligne. Google.org accordera également une subvention à NPower Canada pour offrir les certificats de carrière Google au Québec. NPower Canada offrira des bourses d’études basées sur les besoins pour les programmes, qui seront distribuées par l’intermédiaire de La Maison de l’Amitié et d’AIM CROIT, des organismes à but non lucratif locaux de développement de la main-d’œuvre.
« Nous sommes ravis d’offrir nos programmes ParcoursTech au Québec afin de continuer à aider davantage de demandeurs d’emploi à s’équiper d’une formation professionnelle et de compétences technologiques en demande, notamment les certificats de carrière Google, leur permettant de se lancer dans des carrières intéressantes », a déclaré Mitchell Miller, directeur général, Québec, NPower Canada. « Depuis la création de NPower Canada en 2014, plus de 80 % de nos 4 700 anciens élèves ont trouvé un emploi dans le secteur de la technologie, et nous sommes ravis de pouvoir bientôt aider la population francophone avec le lancement de notre cinquième site national au Québec.
Depuis que Google Canada a ouvert ses portes à Montréal en 2004, redonner à la communauté locale a toujours fait partie intégrante de notre mission. Cette démarche se poursuit aujourd’hui avec l’octroi de fonds supplémentaires et de subventions Google.org aux organisations locales suivantes: Pathways to Education, E2 Adventures, UpstartED, AI4Good Lab et Resilience Montréal. Ces organisations s’efforcent de développer les compétences numériques, d’encourager les communautés de jeunes entreprises, de promouvoir l’enseignement des STIM, la formation professionnelle, le bien-être des plus vulnérables, et plus encore.
Google emploie plus de 300 personnes à Montréal et ses nouveaux bureaux pourraient accueillir jusqu’à 1000 personnes. PHOTO : RADIO-CANADA / FRANÇOIS SAUVÉ
La Presse canadienne Publié hier à 15 h 14
Avec ses nouveaux bureaux, Google dispose de plus d’espace pour prendre de l’expansion à Montréal, explique Jean-Phillipe Gauthier, directeur des Plateformes et porte-parole de Google Montréal.
Google dévoilait officiellement, mercredi, ses nouveaux bureaux montréalais. La société californienne emploie plus de 300 personnes dans la métropole, mais ses nouvelles installations pourraient en accueillir jusqu’à 1000. L’entreprise possède aussi des options qui lui permettraient de louer plus d’espace à plus long terme, au besoin.
On avait besoin d’un immeuble qui nous permettrait de croître et McGill College [la rue où étaient situés les anciens bureaux ] ne nous permettait pas de croître. C’est pour ça qu’on a déménagé.
« C’est un peu un ‘‘catch 22’’. Si tu n’as pas d’espace, c’est plus difficile de convaincre les équipes à travers le monde de venir s’installer ici à Montréal. »
— Une citation de Jean-Phillipe Gauthier, porte-parole de Google Montréal
Google Canada n’a toutefois pas de difficulté à recruter, malgré la rareté de la main-d’œuvre spécialisée dans le secteur des technologies, affirme M. Gauthier, qui dit toutefois consacrer beaucoup de temps à rencontrer des employés potentiels. Je dirais que 50 % de mon travail, c’est de prendre des cafés avec des gens pour voir s’ils seraient un ‘‘fit’’ chez Google. Je ne crois pas que ça soit difficile [de recruter], il faut juste faire beaucoup de café.
La loi 96, qui vise à renforcer l’usage du français en milieu de travail au Québec, n’a pas nui aux efforts de recrutement. Plusieurs entreprises du secteur technologique, dont les PDG de Stingray et Coveo, avaient exprimé leurs préoccupations. Ils craignaient que la loi ne décourage certains candidats dans un contexte de rareté de main-d’œuvre.
La loi linguistique n’a pas eu d’impact sur Google Canada, affirme M. Gauthier, qui n’a pas voulu s’exprimer sur celle-ci. Pour certaines personnes, ça peut avoir un impact, mais dans notre cas, ça n’a pas vraiment eu d’impact.
À 300 employés, Google Montréal représente une petite partie des quelque 150 000 employés de la multinationale, qui, en plus du navigateur du même nom, exploite notamment la plateforme YouTube, des solutions d’infonuagique et le système d’exploitation Android.
L’expertise de l’équipe montréalaise de Google se situe principalement du côté de la cybersécurité, de l’intelligence artificielle et de l’infonuagique. Une importante partie des mesures de cybersécurité entourant le navigateur Chrome est faite à Montréal, explique M. Gauthier.
Grâce au travail de l’équipe montréalaise, la société envoie près de 250 millions d’alertes chaque mois à ses utilisateurs afin d’éviter les fraudes informatiques, notamment l’hameçonnage. On essaie toujours de prévenir les utilisateurs et de prévenir l’attaque.