Règle générale l’effet Hochelag existe encore, c’est juste qu’il faut chercher. Certains proprios affichent encore certains logements à un prix largement au dessus de l’ancien loyer. Il faut faire valoir ses droits dans ces situations.
Je dirais que les seuls quartiers où tu peux trouver un logement à un prix encore décent et être proche du métro c’est essentiellement Ville-Émard/Saint-Paul (et encore), à proximité du métro Saint-Michel et tout ce qui se trouve à l’est de Viau.
Je suis passé devant le bâtiment tantôt - c’est encore plus impressionant en vrai la peinture. Il y avait beaucoup de monde qui s’arrêtait pour regarder et même prendre des photos
Il y a une vidéo sur le compte X du journaliste de Noovo, Étienne Fortin-Gauthier
https://twitter.com/EtienneFG/status/1762570759296205072
Son reportage
reportage vidéo de Global News aussi
Airbnb dans Hochelaga : ce que le maire d’arrondissement a à dire au conseil d’arrondissement du 4 décembre 2023
Les vandales disent avoir « saboté les serrures d’une trentaine de Airbnb » du quartier pour « s’attaquer matériellement aux propriétaires qui volent leurs logements ».
« Dans le quartier, ce serait 300 logements qui sont retirés du marché locatif en raison de la présence de Airbnb », plaide le communiqué de revendication, non signé et envoyé depuis une adresse courriel anonyme. « Avec un taux d’inoccupation exceptionnellement bas, il est impossible de laisser passer ça. »
Les militants affirment qu’« aucun Airbnb strictement légal » n’a été visé, sans toutefois préciser comment cette analyse a été effectuée.
Je ne sais pas si ce grabuge constant aide vraiment la cause.
Il y a des dommages collatéraux :
EN IMAGES | «C’est pas mon problème»: des locataires furieux que leur immeuble soit vandalisé
Un problème d’acceptabilité sociale qui suscite des réactions violentes et récurrentes. La goutte de trop qui nourrit l’exaspération et le cynisme d’une partie de la population, qui refuse le statu quo et qui a décidé par dépit de réagir vigoureusement. Un message auquel les autorités politiques devront répondre rapidement par des actions concrètes sur le terrain, afin de juguler le phénomène et redonner confiance aux citoyens concernés.
D’un côté les campements illégaux et l’augmentation de l’itinérance fait peur aux gens et de l’autre le développement de la location à court terme contribue à approfondir la crise du logement qui est perçue par plusieurs comme un doigt d’honneur vis à vis des plus démunis. 
L’immeuble de 26 logements construit en 2023 est mis en vente pour 10,49 millions $ depuis août 2024. L’immeuble de Propriétés Strawberry était initialement destiné en partie à la location Airbnb, ce qui a provoqué des tensions et des actes de vandalisme par des militants anti-Airbnb.
Les propriétaires abandonnent le projet face à des difficultés financières (dettes de 1,6 million $ pour les travaux et 340 000 $ à la ville) et des procédures judiciaires. Les locataires actuels, qui paient des loyers élevés (1315 $ pour un trois et demi), sont inquiets pour leur avenir et se plaignent d’une mauvaise gestion de l’immeuble.
Les militants anti-Airbnb, comme Annie Lapalme du comité Entraide-Logement, considèrent la mise en vente comme une victoire et espèrent que l’immeuble sera repris par un organisme sans but lucratif pour répondre aux besoins locaux, particulièrement dans un quartier où 536 ménages sont en attente d’un HLM.
Un immeuble au cœur d’une polémique anti-Airbnb à Montréal est finalement mis en vente | 24 heures
