33-35, rue Guillaume - 3 étages

La démolition d’un bâtiment mixte (détruit par un incendie) pour construire un bâtiment mixte de 13 logements et 1 commerce au rez-de-chaussée.

Informations

Nom:
Emplacement: 33-35, rue Guillaume et 405-407, rue Grant - Vieux Longueuil
Hauteur: 3 étages
Architecte:
Promoteur:
Début et fin de la construction:
Dates importantes:

  • Comité de démolition (17 juin 2025)

Autres informations:
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Sources des informations:

Autres images


Compte tenu que c’est situé dans la zone patrimoniale du Vieux-Longueuil, j’espère que le promoteur va se forcer sur la qualité des matériaux et tenter d’y incorporer des éléments de référence au bâtiment original qui y était situé en 1900.

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Actualités

Longueuil : la Brasserie Tremblay bientôt démolie ?

Il y a 4 heures

Modifié à 19 h 38 min le 09 juin 2025

Par Sylvain Daignault - Initiative de journalisme local

sdaignault@gravitemedia.com

Une demande de démolition a été déposée pour la Brasserie Tremblay, dans l’arrondissement du Vieux-Longueuil. (Photo: Ville de Longueuil)

Véritable repère local à l’angle des rues Guillaume et Grant, dans l’arrondissement du Vieux-Longueuil, la Brasserie Tremblay pourrait bientôt disparaître pour faire place à un immeuble de 13 logements. Une demande officielle de démolition sera présentée le 17 juin, appuyée par la Direction de l’aménagement et de l’urbanisme (DAU), le Conseil local du patrimoine et le Comité consultatif d’urbanisme.

Selon un rapport de la Direction de l’aménagement et de l’urbanisme (DAU), l’immeuble, reconstruit après un incendie survenu en 1953, a perdu toute valeur patrimoniale en raison de sa transformation architecturale complète. Un complexe de treize appartements avec une occupation commerciale au rez-de-chaussée est prévue.

Construit à l’origine en 1900, le bâtiment ne conserve aujourd’hui que quelques éléments d’authenticité : son implantation en angle tronqué à l’intersection des deux rues, une section de structure à poutres et poteaux dans le vide sanitaire, ainsi qu’une portion de fondation en moellons. Pour la DAU, ces vestiges sont insuffisants pour justifier une quelconque préservation.

Jadis maison de chambres, hôtel puis terminus de la ligne de chemin de fer, l’immeuble est dans un piteux état. (Photo: Ville de Longueuil)

L’organisme municipal souligne également que la vocation actuelle de l’immeuble — une ancienne brasserie — est désormais inadaptée au tissu résidentiel environnant. Son architecture, sa fonction commerciale désuète et son implantation discordante en font un “corps étranger” dans le quartier. La DAU suggère que le terrain pourrait avantageusement être réaffecté à un usage résidentiel, plus cohérent avec son environnement.

L’inspection du bâtiment a par ailleurs révélé un état de dégradation avancé. Plusieurs composantes, tant à l’intérieur qu’à l’extérieur, présentent des signes de pourriture et de fatigue. Les solives de la cave de service sont largement touchées, tandis que la toiture n’a pu être inspectée en raison de risques pour la sécurité des inspecteurs.

Un bâtiment mixte de 13 appartements avec une occupation commerciale au rez-de-chaussée est prévue. (Photo: Ville de Longueuil)

Face à l’ampleur des travaux nécessaires — estimés à plus d’un million de dollars —, à l’absence de valeur patrimoniale notable, et au fait que le bâtiment actuel ne correspond pas à celui conçu initialement pour ce lot, la DAU, appuyée par le Conseil local du patrimoine et le Comité consultatif d’urbanisme, recommande la démolition de l’immeuble.

Selon l’évaluation municipale, le bâtiment est évalué à 388 200 $, tandis que le terrain vaut 367 000 $.

Le Courrier du Sud a tenté, sans succès, de joindre M. Alain Boutin, propriétaire des lieux, afin d’obtenir ses commentaires et d’approfondir le sujet.

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Brasserie Tremblay : ça sent la fin pour l’ancien Hôtel Terminus

Il y a 14 minutes

Modifié à

Par Sylvain Daignault - Initiative de journalisme local

sdaignault@gravitemedia.com

La Brasserie Tremblay a été construite à l’emplacement d’un ancien immeuble qui a longtemps servi d’hôtel sont il ne reste pratiquement rien aujourd’hui. (Photo: Le Courrier du Sud – archives)

La demande de démolition de la Brasserie Tremblay à Longueuil nous rappelle l’évolution du paysage urbain et de l’occupation du territoire à travers le temps.

Comme l’explique Anik Tourangeau, vice-présidente de la Société historique et culturelle du Marigot, c’est autour de 1899 que l’établissement ouvre ses portes. «Il est connu en tout premier lieu par le nom Hôtel Saint-Jean puis, en 1912, il est acheté par Ulric Gingras, qui le renomme Hôtel Terminus parce qu’il s’agissait aussi d’un terminus d’autobus.»

À la fin des années 1920, l’entreprise est vendue à un certain C. J. Sims, puis à Philippe Tremblay, au tournant des années 1940.

En décembre 1943, le bâtiment est détruit par un violent incendie. «Mais le nouvel édifice reconstruit ne possédait plus aucune des particularités architecturales qui caractérisaient l’ancien établissement», précise Mme Tourangeau.
Lorsque le commerce rouvre ses portes, il est rebaptisé Taverne Tremblay, et rebaptisé Brasserie Tremblay pour accueillir les femmes.

La demande de démolition de la Brasserie Tremblay sera présentée le 17 juin. (Photo: Le Courrier du Sud – archives)

La demande officielle de démolition sera présentée le 17 juin, appuyée par la Direction de l’aménagement et de l’urbanisme (DAU), le Conseil local du patrimoine et le Comité consultatif d’urbanisme. La construction d’un complexe de treize appartements avec occupation commerciale au rez-de-chaussée est prévue.