2520 ch. Bates - 4 étages

Projet de 31 logements destinés aux personnes à risque d’itinérance, porté par Romel et l’OBNL HAPOPEX et situé à proximité de la station Canora du REM.

Informations

Nom: HAPOPEX (Volet III)
Emplacement: 2520 ch. Bates
Hauteur: 4 étages
Architecte: Atelier Chaloub Architectes
Promoteur:

  • Hapopex
  • Romel

Début et fin de la construction:
Autres informations:

  • 31 logements destinés aux personnes à risque d’itinérance

Sources des informations: Le 2520 chemin Bates - ROMEL
Autres images:

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I was just reading about this project. Good to know it is already in the forum.

C’est une bonne idée, mais l’emplacement me semble un peu bizarre étant donné son éloignement des services sociaux destinés aux personnes à risque d’itinérance. Je ne sais pas les détails exacts, mais souvent ces gens peuvent être dans une situation précaire en raison de problèmes de santé mentale ou en raison de dépendances, et ça aide sans doute beaucoup au rétablissement si les services destinés à ces clientèles sont facilement accessibles.

Mai 2021, sur Streetview.
Ça regarde mal un peu. L’inauguration était prévue au printemps.

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En cherchant de nouvelles informations sur ce projet, j’ai trouvé cet article de La Presse qui explique le retard pour le début des travaux

Trois projets « bloqués par manque de financement »

PHOTO DAVID BOILY, ARCHIVES LA PRESSE

Montréal réclame que Québec finance « adéquatement » les projets AccèsLogis, et qu’il « s’entende rapidement » avec Ottawa pour financer les projets prévus dans le Fonds national de co-investissement pour le logement (FNCIL).

Des élus de l’opposition pressent l’administration Plante de mettre « rapidement » en chantier trois projets de logements sociaux qui tardent à se concrétiser, dans Parc-Extension et Côte-des-Neiges. Mais la Ville, elle, affirme que c’est le financement insuffisant de Québec qui bloque les démarches, ce que le gouvernement Legault réfute sur toute la ligne.

Mis à jour le 30 juin 2022

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Henri Ouellette-Vézina
HENRI OUELLETTE-VÉZINALA PRESSE

Les deux premiers projets qui battent de l’aile sont situés dans les districts de Snowdon et Darlington. Sur le terrain de l’ancienne usine Armstrong, d’abord, 121 unités qui doivent être construites sont toujours en attentes. Aussi, au 2520 chemin Bates, une trentaine de logements adaptés attendent toujours, malgré un début des travaux qui avait initialement été prévu au printemps 2021.

Le 20 juin dernier, la mairesse de Côte-des-Neiges–Notre-Dame-de-Grâce, Gracia Kasoki Katahwa, avait indiqué avoir « besoin de trouver un autre moyen pour financer ces projets », citant un « blocage administratif qui nous empêche de trouver des fonds du fédéral ou d’autres sources ».

Stéphanie Valenzuela, conseillère de l’opposition du district de Darlington, s’inquiète toutefois qu’à l’aube du 1er juillet, plusieurs ménages attendent toujours pour un logement. « On parle de plus de 150 logements dans l’arrondissement le plus densément peuplé, où plus de 2400 ménages sont sur la liste d’attente pour l’attribution d’un logement social », dit-elle.

Dans Parc-Extension, au 8600-8618 avenue de l’Épée, une autre trentaine de logements sociaux qui ont été achetés par la Ville il y a trois ans, pour 1,8 million de dollars, sont également en attente. La démolition du bâtiment actuel, jugé désuet, a pourtant été votée en avril dernier en conseil d’arrondissement.

« Je suis extrêmement déçue pour les familles de Parc-Extension qui attendent ces logements depuis trois ans. […] Je ne comprends pas pourquoi le financement n’est pas au rendez-vous dans un quartier où le dernier projet de logement social remonte à 2015 », avance la conseillère de Parc-Extension, Mary Deros.

Une situation « insoutenable »

PHOTO MARCO CAMPANOZZI, ARCHIVES LA PRESSE

Benoit Dorais est maire de l’arrondissement du Sud-Ouest, en plus de ses responsabilités au comité exécutif de la Ville.

Joint par La Presse, le vice-président du comité exécutif et responsable de l’habitation, Benoit Dorais, a rétorqué jeudi « qu’aucun projet de logements sociaux n’a été suspendu par notre administration ».

« La réalité est qu’ils se retrouvent bloqués par manque de financement adéquat du gouvernement du Québec. Nous sommes en discussion avec le gouvernement pour obtenir des sommes supplémentaires et des assouplissements dans les règles de financement qui pourraient accélérer leur réalisation », affirme-t-il.

Montréal réclame que Québec finance « adéquatement » les projets AccèsLogis, et qu’il « s’entende rapidement » avec Ottawa pour financer les projets prévus dans le Fonds national de co-investissement pour le logement (FNCIL). « L’opposition devrait se joindre à cette demande plutôt que de tenter d’utiliser ce sous-financement chronique pour se faire du capital politique », fustige Benoit Dorais.

Au cabinet de la ministre des Affaires municipales et de l’Habitation, Andrée Laforest, on dénonce toutefois la position de l’administration Plante. « Ces trois projets sont gérés par la Ville de Montréal qui reçoit, en habitation, des sommes colossales en raison de son autonomie. Tout ce qui est relatif à la sélection des projets, comme c’est le cas pour certains des projets mentionnés, et à leur financement, relève de la responsabilité de la Ville », martèle à ce sujet l’attachée de presse de la ministre, Bénédicte Trottier-Lavoie.

« C’est d’ailleurs plus de 700 millions que Montréal a reçus depuis 2018. Celle-ci dispose donc des leviers nécessaires pour mener à bien ces projets, si tel est son souhait », insiste Mme Trottier-Lavoie.

M. Dorais, lui, rappelle que 6000 unités de logements sociaux demeurent en péril à Montréal en raison d’une mésentente entre Québec et Ottawa, tel que l’a révélé lundi Radio-Canada. « Cette situation est insoutenable. On comprend l’impatience des groupes et de la population dans l’attente de la réalisation de projets de logements sociaux. Nous aussi, on partage cette impatience », insiste celui qui est aussi maire du Sud-Ouest.