1050, rue de la Montagne - 38 étages

This project scares me, so I hope to God that whatever version they show next is somehow better.

Wow ! Une belle surprise on parle de 128 mètres. Ça fait du bien de voir qu’on ose aller un peu plus haut que le satané 120 mètres fétiche tant affectionné à Montréal.

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I jumped off a bridge 128 metres (420 feet) high. It’s high. :grimacing:

[Victoria Falls Bridge]

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journaldemontreal.com

La folie des hauteurs doit cesser: des résidents inquiets d’une nouvelle tour de 38 étages à Montréal

Martin Jolicoeur


Des résidents du centre-ville de Montréal s’inquiètent de la construction imminente, rue de la Montagne, d’une énième tour d’habitation dans le secteur déjà fortement densifié du Centre Bell.

Haut de 38 étages, le nouveau bâtiment viendrait s’insérer au-dessus d’un édifice patrimonial, érigé en 1888 pour le compte de Wells & Richardson, qui abritait jusqu’à récemment un restaurant, Le Bâton Rouge.

Or, les nouveaux propriétaires du 1050 rue de la Montagne, acheté pour 28,5 M$ en 2021, ambitionnent de transformer le lieu en complexe de 256 habitations s’étirant sur 128 mètres de hauteur.

C’est 10 de plus que la Cité du commerce électronique, sa voisine immédiate. Une proposition qui, pour plusieurs, rappelle le besoin urgent pour Montréal de se doter d’un nouveau plan d’urbanisme.

«On continue de donner des permis pour des projets qui avaient leur pertinence dans les années 1990 à 2000, déplore Dinu Bumbaru, directeur des politiques à Héritage Montréal. On est ailleurs maintenant.»

«On voit partout les effets cumulatifs de ces autorisations : des forêts urbaines, des corridors de vent, des lieux complètement inhospitaliers. […] Il faut réduire ces hauteurs et les abus du façadisme. Autrement, la personnalité du centre-ville va en souffrir.»

Presque approuvé

Début janvier, le Comité consultatif d’urbanisme (CCU) de l’arrondissement Ville-Marie a adopté un « avis préliminaire favorable » à la proposition des promoteurs.

Si le projet reçoit l’appui du Conseil d’arrondissement, un permis de construction pourra être délivré.

La porte-parole du comité exécutif assure que « la conservation et la protection des éléments patrimoniaux des bâtiments figurent toujours parmi les priorités du CCU ».

Elle souligne aussi qu’un avis favorable à ce projet « de plein droit » n’a été émis qu’après avoir été bonifié à la demande du Comité.

Qu’à cela ne tienne, Maryse Chapdelaine, chargée de projet en urbanisme à la Table de quartier Peter-McGill, s’inquiète d’autant que le projet, tel que connu, ne prévoit aucun logement social.

«Pendant que ces projets qu’on croirait pensés pour Airbnb sont autorisés, poursuit Mme Chapdelaine, le quartier continue de manquer cruellement d’écoles primaires publiques, de parcs et d’infrastructures (piscine, jeux, etc.) pour ses résidents.»

Mise à jour demandée

Comme Héritage Montréal, elle réclame une révision en profondeur du plan d’urbanisme de Montréal.

«Un plan d’urbanisme, illustre Dinu Bumbaru, c’est comme un yogourt ; il a une date de péremption. Quand le plan est passé date, il faut le changer.»

L’entreprise qui mène le projet, Swimko, de l’homme d’affaires Berish Schwimmer, n’a pas donné suite à nos demandes d’entrevue.

—Avec Philippe Langlois

https://www.journaldemontreal.com/2023/02/20/la-folie-des-hauteurs-doit-cesser-au-centre-ville

Quelle étrange sortie… On est en plein centre-ville, dans un secteur déjà dense et en hauteur…

et c’est 56 de moins que L’Avenue, sa voisine presqu’en face…

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Au prix que les terrains se vendent dans le secteur, il est peu réaliste de demander aux promoteurs de construire moins haut. La folie des hauteurs ou la phobie des hauteurs ?

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J’ai publié l’article en guise d’information, ce qui ne veut pas dire que j’en partage l’opinion. La densification au centre-ville est indissociable de l’importante hausse de la valeur des propriétés foncières (terrains) qui commandent un minimum de logements pour en assurer la rentabilité, avec la conséquence de favoriser des hauteurs plus grandes qu’ailleurs en ville.

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Désolé, quand on cite des passages particuliers ça vous nomme, mais j’avais bien compris que ce n’étais pas votre opinion

C’est une opposition un peu inconséquente anyway, le projet est de plein droit pour sa hauteur. Il suffit de quelques bonifications pour le CCU et il aura un permis.

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Pas d"accord avec tous les point citée sauf celui la!

Il serait temps de réaliser le parc linéaire entre Lucien L’Allier et Jean des Pres ! J’ai l’impression que la ville attends que les bâtiments au coin de la Montagne et St-Antoine s’effondrent d’eux-mêmes. Déjà que ce projet ne représente plus l’idée originale de relier la rue Guy vers Jean des Pres avec un parcours linéaire et continue.

On parle de créer des espaces verts. Il faudrait cesser d’attendre que tous les projets autour du Centre Bell soient bâtis avant de débuter quoique ce soit. Si on avait un parc, on aurait un argument pour essayer d’attirer des gens dans ce coin du CV, qui devient malgré les hauteurs et le prix des appartements de plus en plus résidentiel. N’est-ce pas le but de la densification même si ca ne réponds pas exactement à tout les critères sociaux qu’on veut bien émettre ou souhaiter!

Densification du CV rime avec hauteur et création d’espaces verts adjacents. La première partie de l’équation est déjà bien engagée, il reste la deuxième sur laquelle la ville devrait peser sur l’accélérateur afin de créer un environnement avenant et plus convivial servant de lien entre St-Antoine et St-Jacques surtout que le CP ne semble pas dépenser une fortune pour entretenir ses terrains en friche juste au Nord.

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Un méga-immeuble de 38 étages du centre-ville inquiète les citoyens


La tour sera construite au sommet 1050 de la Montagne | Photo: Capture d’écran, Google maps

Journal Métro | VILLE-MARIE | Alexis Drapeau-Bordage | 25 mars 2023 à 10h05

Un édifice patrimonial situé sur la rue de la Montagne, près du boulevard René-Lévesque, pourrait en effet bientôt se transformer en édifice de 38 étages – un bâtiment qui dépasse la hauteur légale permise mais pour lequel un avis préliminaire favorable a été émis par le comité consultatif d’urbanisme de l’arrondissement de Ville-Marie en décembre. Mais ce que les citoyens redoutent particulièrement, alors que le manque de logement social se fait sentir au centre-ville, c’est que rien n’indique que cette nouvelle tour d’habitation en offrira.

Si la décision officielle à ce sujet se fera au moment de l’émission du permis par la Ville de Montréal, Maryse Chapdelaine, chargée de projet urbain participatif à la Table de quartier Peter-McGill, explique que si des logements sociaux étaient prévus, ils auraient déjà été annoncés et qu’une entente aurait été réalisée avec l’Office municipal d’habitation de Montréal (OMHM).


Représentation de l’édifice Photo: Gracieuseté, Swimko

L’entreprise qui mène le projet, Swimko, risque donc de payer des compensations à la Ville pour éviter de construire de tels logements, craint Mme Chapdelaine. Une avenue empruntée par plusieurs promoteurs, surtout au centre-ville. Les coûts de construction ayant explosé dans les dernières années, il est en effet souvent plus abordable pour les constructeurs de payer des compensations que de construire les logements sociaux exigés.

L’argent remis dans ces compensations est ensuite divisé entre l’arrondissement concerné et un fonds commun pour la Ville. Puisque la majorité des entrepreneurs du centre-ville choisissent cette option, beaucoup d’argent qui pourrait permettre au quartier de devenir attrayant pour les familles se retrouve ainsi dispersé à travers l’île, déplore Mme Chapdelaine.

Le centre-ville se retrouve à payer pour la construction de logements sociaux partout à Montréal.

Maryse Chapdelaine, chargée de projet urbain participatif à la Table de quartier Peter-McGill

La Table de quartier Peter-McGill craint aussi que les 256 logements qu’abritera la tour soient mésadaptés aux familles. La plupart des nouvelles constructions dans le coin n’offrent en effet qu’une seule chambre à coucher. «Ça répond bien aux besoins des Airbnb illégaux, mais pas aux familles du secteur», dénonce Mme Chapdelaine.

À cause de l’accumulation de projets semblables, cette dernière affirme que le centre-ville n’est «pas un quartier complet». On ne retrouve actuellement aucune école primaire publique dans l’arrondissement de Ville-Marie, et même s’il y en a une en construction sur la rue de la Montagne, elle ne verra le jour qu’en 2026 et ne répondra probablement pas à toute la demande du secteur, souligne-t-elle.

Au moment de la publication de cet article, Swimko n’avait pas répondu aux demandes d’entrevue de Métro.

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Je ne sais pas si c’est une erreur de la part de Mme Chapdelaine ou du journaliste, mais c’est faux de dire qu’il n’y a aucune école primaire publique dans Ville-Marie. Il y en a plusieurs surtout concentrées dans Centre-Sud, et dans Peter-McGill il y a FACE (même si ce n’est pas techniquement une école de quartier). J’imagine qu’on parlait surtout de Peter-McGill.

:rofl:

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Je doute vraiment du lien de cause à effet qui est sous-entendu.

Elle souligne le manque d’école primaire au centre-ville, malgré la demande actuelle. Je ne vois pas en quoi augmenter davantage la demande aiderait la situation…

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Est-ce que l’immeuble dépasse vraiment la hauteur permise ?

Par ailleurs, il est difficile de reprocher à un promoteur de verser une compensation financière à la ville au lieu de prévoir des logements sociaux puisque le promoteur ne fait que se prévaloir de plein droit d’un règlement. Si les fonds sont ensuite dispersés partout sur l’île, c’est la responsabilité de la ville, pas du promoteur.

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Allez nous trouver des familles qui veulent vivre dans une tour entre René-Lévesque et le Centre Bell et on en reparlera.

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Je suis d’accord que c’est clairement pas le marché ciblé, mais c’est aussi chicken vs egg. Personne ne peut imaginer vivre dans un secteur si le secteur n’est pas conçu pour leurs besoins…

Et si un couple vivait dans ce quartier avant de fonder une famille? Ils l’aimaient auparavant, il n’y a aucune raison qu’ils n’aimeraient pas rester

Cependant, il n’y a aucune circonstance où 38 étages serait inapproprié pour ce lot. Le projet intégrera même la structure existante. Les objections à la forme physique du bâtiment devraient être ridiculisées.

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Quand l’article commence par ‘‘méga tour’’ on sait qu’on est dans les superlatifs pour rien… Premièrement, ça aiderait de voit le projet dans sont milieu, pas un 3D cheap avec rien autour qui donne l’impression que la tour fait 80 étages…

De plus, l’argent des familles… c’est pas t’en un coin pour les familles, c’est des tours à condo & à bureaux, aussi les commerces autours sont pas t’en orientés pour les familles ou les logements sociaux… tu vas pas faire un épicerie pour 5 au Provigo de l’avenue du CH…

Et l’argument des AirBNB illégaux ? des studios d’une tours au centre-ville, à cause d’un énorme générateurs d’événement qu’est le Centre Bell, c’est beaucoup mieux que dans des triplexes des quartiers centraux pour être proches des petits cafés de quartier…

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Si j’étais un parent, je ne me sentirait vraiment pas à l’aise de laisser mes enfants sortir sur René-Lévesque. Le trafic y est beaucoup trop intense et je doute que de jeunes enfants puissent s’y déplacer en sécurité. Ça n’aide pas que le quartier des gare est assez terrible pour des enfants. Personnellement, je préférais rester sur les rues qui croisent le boulevard et celles qui passent en parallèle comme de la Gauchetière, Tupper, Sainte-Catherine (post-apaisement), Maisonneuve à la limite, Lincoln, Docteur-Penfield, Milton, Prince-Arthur ou des Pins.

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