1, Van Horne - 7 étages

Rénovation et transformation de l’édifice iconique construit en 1925 aux abords du chemin de fer séparant le Mile-End et Marconi-Alexandra.

Informations

Nom: 1, Van Horne
Emplacement: 1 Avenue Van Horne
Hauteur: 7 étages
Architecte: Atelier Zébulon Perron
Promoteur: Rester Management
Début et fin de la construction:
Autres informations:

  • 15 793,52 m2 d’espace au total (170 000 pi2)
  • **Commerces au rdc **

Sources des informations:

Autres images

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Ancien design

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Projet majeur! Pour que tout le monde situe le projet, il s’agit de ce bâtiment iconique du Mile-End:

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Ça va faire du bien! Reste que je m’inquiète un peu pour le commercial étant donné le peu de visibilité / accessibilité du rez-de-chaussée – il y a très peu de trafic piéton naturel longeant la façade de l’immeuble, comparé au reste de Saint-Laurent.

Wow gros projet! Est-ce qu’ils vendent la propriété en montrant son potentiel où c’est l’intention de Rester Management pour leur propre propriété?

Les plans montrent aussi que ce serait un hôtel.

C’est vrai que ce secteur n’a pas un gros trafic piéton, mais il faut dire que c’est un lieu de transition, sans destination et raison d’y aller. S’il y a des commerces intéressants, un resto, etc, je n’ai aucun problème à imaginer la faune du Mile-End faire un coin de rue de plus jusque-là. Juste au sud, les commerces fonctionnent jusqu’au viaduc.

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Ce n’est pas indiqué que la propriété est à vendre en tout cas. Le rôle foncier indique que Rester a acquis l’édifice en aout 2018. Les images ont été ajoutées à leur site en novembre 2021. C’est plutôt récent!

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Wow ça ferait vraiment du bien pour le coin. Surtout si l’esprit de l’architecture est conservé avec de la brique rouge.

J’ai toujours pensé que cet endroit serait parfait pour un café-terrasse:

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Transformation en vue pour l’entrepôt Van Horne


Adil Boukind Le Devoir
Construit en 1924, le bâtiment situé au 1, avenue Van Horne, à Montréal, sert actuellement à l’entreposage de documents.

Lise Denis
6 septembre 2022

L’entrepôt Van Horne pourrait se métamorphoser en hôtel et en espace commercial. La transformation de ce bâtiment emblématique du Mile End inquiète certains habitants du quartier, mais le designer industriel chargé du projet assure que le caractère patrimonial de la bâtisse sera respecté.

« On a abordé le projet en étant très conscients que c’est un bâtiment qui représente beaucoup pour les gens dans le quartier », a expliqué le designer Zébulon Perron, mandaté par la société immobilière Rester Management, propriétaire du bâtiment depuis une dizaine d’années.

Ayant grandi et habitant dans le Mile End, M. Perron et l’architecte avec lequel il collabore, Thomas Balaban, connaissent bien ce quartier de Montréal. « Ce bout de l’avenue Van Horne est mort. Le soir, c’est même parfois un peu épeurant. Notre objectif c’est de rendre ça au public, de rendre ça vivant. »

Actuellement, le bâtiment situé au 1, avenue Van Horne sert à entreposer des documents. Selon les plans du promoteur, l’espace devrait laisser place à des commerces au rez-de-chaussée, à des espaces de travail et à un hôtel avec un restaurant. Le duo compte aussi rendre accessible le toit, qui offre une « vue incroyable sur Montréal. »

« La conversion de l’entrepôt en un bâtiment habité correspond quand même à un besoin actuel. Ce n’est pas un gaspillage, ce n’est pas une transformation farfelue »,a avancé Justin Bur, membre du conseil d’administration de Mémoire du Mile End. Selon lui, le duo « a vraiment bien pensé à ce qu’on peut faire avec cet emplacement, qui est quand même coincé entre un viaduc routier, un tunnel sous la voie ferrée et la voie ferrée elle-même ».Selon M. Bur, le projet revitalisera le secteur.

Quant à la préservation du caractère historique du bâtiment, il indique que « les contraintes sont importantes », mais que « les architectes ont poussé assez loin la réflexion et la résolution du problème. […] C’est un projet audacieux, dans le sens où ils transforment radicalement le bâtiment en nous donnant quelque chose qui, d’une certaine façon, est plus utile que ce qu’on a actuellement, même si on perd beaucoup en authenticité. »

En effet, « l’entrepôt a très peu changé depuis sa construction » en 1924. « Donc son utilisation pour n’importe quoi d’autre que de l’entreposage impose nécessairement une perte de sa fonction et de son aspect originaux », a expliqué M. Bur.

Quelques bémols

Contactée par Le Devoir, la conseillère d’arrondissement dans Le Plateau-Mont-Royal, Marie Plourde, reconnaît le potentiel de dynamisation pour le quartier, et souligne son intérêt pour le projet. La représentante de la Ville maintient toutefois qu’elle a à coeur la préservation du style historique de l’édifice. « Il y a une ouverture, mais pas à n’importe quel prix. […] On veut que ça se fasse avec délicatesse et qu’on respecte l’âme de ce bâtiment. »

Le projet est encore à un stade « très préliminaire ». Un premier plan a été présenté aux architectes et au comité consultatif d’urbanisme de l’arrondissement, mais la Ville a souligné « plusieurs bémols », notamment quant à la préservation de la tour d’eau — l’une des dernières sur le territoire montréalais —, à l’ajout de vitres et aux ouvertures prévues sur la rue.

Mme Plourde dit attendre un retour du promoteur. De son côté, M. Perron a confirmé que la « valeur iconique » du bâtiment serait préservée.

« Notre approche est sensible parce qu’on est des résidents du quartier, qu’on est intéressés par la préservation du patrimoine architectural et qu’on veut que la vieau niveaude la rue soit agréable et vivante », a-t-il souligné.

Demandes de dérogations obligent, le projet devra passer devant une consultation publique, qui devrait se tenir à l’automne. En attendant, Mme Plourde compte sonder, « avant même la consultation officielle », les citoyens et des organismes locaux, comme Mémoire du Mile End et la Société d’histoire du Plateau-Mont-Royal.

Acceptabilité sociale

Si la construction d’un hôtel répondrait à un besoin du quartier, elle semble avoir suscité des inquiétudes parmi les habitants. « WTF un hôtel ? ! Faut s’opposer à cette cochonnerie ! » pouvait-on lire sur Facebook sous une publication annonçant le projet.

Il faut dire que le site du promoteurne dévoile que très peu d’informations. MM. Perron et Balaban ont toutefois pris les devants, en consultant avant la présentation du projet à la Ville les « gens du milieu local », a indiqué Justin Bur. « Je ne sais pas s’il y a des raisons précises pour lesquelles les gens sont mécontents ou si c’est juste une sorte de réflexe contre tout changement », a-t-il ajouté.

« Je n’ai pas l’impression que cette compagnie a l’intention de conserver le bâtiment tel quel. […] Ça me désole », a dit au Devoir Lucie Larose, qui avait elle aussi critiqué le projet sur Facebook. « [Mais] je me rends compte que ma première réaction était un peu basée sur un attachement ou des émotions », a-t-elle confié.

Habitante du Mile End depuis huit ans, Mme Larose a pu visiter le bâtiment il y a « une dizaine d’années », par l’entremise d’une amie. Elle craint maintenant de perdre « un bâtiment qui avait une âme ».

Mme Larose voit tout de même des avantages dans ce projet . « Ce que je trouvais positif, c’est l’idée que quelqu’un ait le goût de s’occuper de ce bâtiment, d’en faire quelque chose d’utile ou de fonctionnel.

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Je suis très content de voir que le projet est sérieux et semble progresser.

C’est un bâtiment iconique du quartier, et son volume est hors-norme. Il est normal que son usage suscite des réactions. C’est un géant du quartier, un repère visuel fondamental.

À mon avis, le château d’eau est une composante nécessaire à préserver. Un effort pour maintenir l’aspect de l’édifice (un entrepôt massif) en harmonie avec sa nouvelle fonction est aussi important. Mais je suis convaincu qu’on peut y arriver.

Personnellement, l’âme d’un édifice tient beaucoup à son occupation. Je ne crois pas qu’une simple fonction d’entreposage participe beaucoup à la vitalité du quartier. Et il faut aussi être conscient que l’édifice se détériore. Je vois d’un bon oeil un changement de fonction et la revitalisation d’un site enclavé. Si jamais je suis dans la zone de consultation, je vais y aller d’un avis positif (si le projet présenté fait du bon sens bien entendu).

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Moi aussi je suis d’accord pour une fonction nouvelle pour ce bâtiment patrimonial, surtout que les besoins sont grands en matière de logements et autres usages (hôtel) dans le secteur. Bien sûr l’âme tient beaucoup à son occupation comme tu le dis et c’est très juste.

Pour l’instant c’est un géant qui sommeille et qui gagnerait vraiment à participer davantage à l’activité et à l’animation du quartier. D’autant que c’est un coin stratégique à mi chemin entre deux réalités est-ouest dont le viaduc Van Horne sert de trait d’union.

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J’aime la transformation du côté Plateau du viaduc, et je crois que ce projet va en faire un milieu encore plus vivant et agréable. En tout cas ce qui est présenté est déjà beaucoup plus inspirant que ce que les gens très créatifs chez Crofton Moore font (ou plutôt ne font pas) du côté Rosemont avec le 5800.

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Le mieux est l’ennemi du bien. Sans projet, c’est la démolition qui attend cet immeuble. Vaut mieux un projet acceptable rapidement qu’un projet parfait qui ne se matérialisera peut-être jamais.

J’ai hâte de voir le degré de collaboration de l’arrondissement avec le promoteur.

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à l’émission radio Tout un matin : Entrevue avec Marie Plourde : Une nouvelle vocation pour l’entrepôt Van Horne Rattrapage du mardi 6 sept. 2022 : Seuil en immigration, et outils électoraux

Pour résumer l’entrevue de Marie Plourde, l’arrondissement est plutôt favorable. Les deux éléments à potentiellement travailler est la verrière, qui fait compétition sur le toit au château d’eau (je ne suis pas en désaccord, celle-ci devrait peut-être se trouver à l’ouest du château d’eau et éviter d’obstruer la vue sur celui-ci) et les ouvertures des fenêtres un peu trop « gourmandes », ce qui se change avec une géométrie différente.

Héritage Montréal se demande si on ne pourrait pas avoir un usage qui respecte l’intégrité de l’édifice (pas d’ouverture) , chose à laquelle Marie Plourde est ouverte tout en acceptant aussi l’idée d’un hôtel sinon.

Honnêtement je crois que Marie Plourde veut voir le projet se réaliser. Elle n’a repris aucune crainte comme étant les siennes, a parlé de revitalisation du coin avec un usage qui attire les gens, elle parle de la pérennité de l’édifice qu’on ne veut pas voir pourrir tranquillement et souhaite accompagner le projet sérieusement pour atténuer les craintes face à celui-ci.

Je suis optimiste.

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Je serais curieux de savoir à quoi pense Héritage Montréal quand ils parlent d’un usage qui n’a pas besoin d’ouvertures? Data center? Je ne vois pas grand chose qui puisse participer à la dynamisation du coin et qui ne nécessite pas de fenêtres…

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Un centre d’escalade? On a vu ces centres redévelopper des édifices pas évidents (vieux théâtre, silos), mais ça serait d’une autre échelle ici.

Sinon, un gros Laser Quest, ou le plus gros restaurant du genre “Onoir” sur la planète. Ou une ferme de champignons.

On pourrait y voir un espace culturel et communautaire, peut être des ateliers d’artistes ou des petites entreprises. Surtout dans un quartier autant en demande par le millieux artistique. C’est pas ideal les minis fenêtres, mais c’est faisable.

Un hotel risque d’apporter des nouvelles exigences. Le skate park et le parc sous le viaduc accueillent souvent des partys ou d’autres évênements. J’imagine mal la cohabitation avec un hotel. Souvent l’été, il a du monde jusqu’aux petites heures du matin qui font du skate. Avec les pleintes de bruit ca pourrait tout disparaitre. Ou à cause des touristes qui ne se sentent pas en sécurité à coté des jeunes fêtards.

Lentement le quartier risque de perdre son ame si on ne conserve pas ces espaces clandestins.
Surtout concidérant que beaucoup de lofts dans le coin se font reconvertir en condos. Peut être que je suis pessimiste de son impact sur le quartier.

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Je suis sceptique quand à un usage hotellier, avec l’hôtel Mile-End à deux pas qui a été laissé à l’abandon à moitié complété…

Pour l’hôtel Mile-End, ce n’est pas un problème de volonté à lancer une offre hôtelière cependant. Le promoteur a subitement perdu son entrepreneur et le projet doit être modifié à cause de la hausse des coûts des matériaux. Le promoteur poursuit quand même la construction de l’hôtel à ce jour (selon les infos de Marie Plourde justement).

Si le promoteur de l’hôtel Mile-End ne voulait pas construire l’hôtel, je crois qu’on aurait vu un changement de la vocation pour des condos depuis longtemps, à mon avis.

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Montreal Mile End residents worry Van Horne warehouse project will ‘kill the neighbourhood’

Warehouse could be turned into a hotel and commercial spaces

Erika Morris
CBC News
Posted: Sep 06, 2022 4:39 PM ET | Last Updated: September 6

Van Horne warehouse by the highway
The Van Horne warehouse in Montreal’s Mile End neighbourhood is set to be turned into a hotel and commercial space. (Matt D’Amours/CBC)

When Mile End resident Sarah Lusthaus heard the landmark Van Horne warehouse and water tower in the neighbourhood might be turned into a hotel and commercial spaces, she was not thrilled.

“It’s a landmark building, it represents Mile End, it would be really sad to see it converted,” especially as the neighbourhood is already changing, she said.

The old brick building is located on Van Horne Avenue, near St-Laurent Boulevard.

“Having a hotel there would really convert it from a residential neighbourhood into much more commercial and tourist places, which would be really sad for the Mile End,” Lusthaus said.

Lusthaus isn’t the only resident to be upset by the idea of the project.

People have been leaving disapproving comments under Facebook and Twitter posts related to the plans for the warehouse — including on Plateau Mont-Royal councillor Marie Plourde’s page.

**“**People from the Mile End are really attached to the building, they love it,” Plourde said. “We know that people will be really scared because we don’t like change and this is an iconic building.”

Zébulon Perron, who is designing the project, said the goal is to create a multi-use space with a hotel, restaurant, working spaces and, on the ground floor, commercial spaces.

“We’ve always been fascinated by this building so we’re making sure that the vision is respectful of the building’s architectural worth,” he said.

Perron said that the specific Van Horne stretch with the warehouse isn’t as lively as its surroundings, and people might feel unsafe walking there at night. The project would aim to “revitalize the area,” he said.

“It’s important to note nothing has been approved yet or rubber stamped or anything like that.”

Man with grey hair and beard and black-rimmed glasses speaks into CBC mic.
Zébulon Perron is redesigning the Van Horne warehouse to ‘revitalize the area.’ (Matt D’Amours/CBC)

Developers presented their vision to the borough but still need to look over preliminary comments from the Comités consultatifs d’urbanisme (CCU), hold a public assembly and have residents approve before following through.

“If the residents say no, the project dies,” said Plourde. Developers would have to start the process all over again.

Thomas Duret, a Mile End resident who worked in art studios next to the Van Horne warehouse, is worried the project will contribute to the rapid gentrification of the area.

“It’s this point of view like ‘let’s buy this. It’s empty, it looks trashy, we’ll make it for rich people’ and it actually kills the neighbourhood. It doesn’t revitalize anything,” he said.

He said shared spaces in the city are vanishing and the community should decide what they want in the neighbourhood for themselves.

“Sometimes the best way of revitalizing the neighbourhood is to leave it as it is and let it grow,” said Duret, stressing that affordable housing projects should take priority over hotels.

But Plourde says the Van Horne warehouse isn’t logistically suitable for housing projects due to zoning restrictions.

As for the water tower perched on the warehouse, Plourde and Perron say it isn’t going anywhere and that is “non-negotiable.”

“I wouldn’t even be participating in this project if the water tower was in question,” said Perron.

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Pour mettre les choses en perspective, on peut lire les réponses directement sous l’interrogation de Marie Plourde sur Twitter. La plupart des des commentaires sont positifs sur le projet, quelques-uns préfèrent du logement (ça ne se fera pas comme souligne Marie Plourde), et il y a 2 trolls (au moment de la lecture).

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