Le 2024-12-21
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Le 2024-12-24
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J’imagine que la dernière phase de ce développement faisant face au square sera en marche une fois la majorité des travaux de la phase actuelle complétés. Cela fera un grand bien à l’esthétisme du square Phillips et ajoutera encore plus d’animation dans les secteur immédiat notamment avec l’activité hôtelière et touristique.
Ne restera que le remplacement du petit bâtiment (ancien Classy) pour finaliser le périmètre de cette place publique, déjà une des plus belles du centre-ville. Google Maps
Je me demande si tous ces développements résidentiels vont trouver preneur. Plusieurs projets seront terminés dans la prochaine année au centre-ville. Est-ce que ça va affecter les prix des condos sur le marché. Y-aura-t-il effet de percolation/ruissellement important? J’en doute. On aura une belle démonstration que, pour régler la crise du logement, ça prends du logement social et du hors marché et pas que construire des condos.
Dans ce cas-ci, on répond surtout à une demande immobilière très spécifique qui laisse de côté plein de gens qui veulent du pieds carré en abondance pour élever une famille confortablement.
On ne va jamais régler la crise à coup de gros projet, hors-marché ou non. Le processus de permis et le temps de construction sont trop longs pour affecter tangiblement l’offre à court ou moyen terme.
Nous avons besoin d’une approche de développement incremental qui amène du logement partout sur le territoire de la ville et pas seulement dans les quartiers centraux déjà très densifiés. Ce que ça va prendre c’est un up-zoning de tous des quartiers à logements unifamiliales pour permettre des duplex et triplex de plein droit. Cette approche fonctionne bien mieux à grande échelle car on se fie à un écosystème de petits développeurs immobilier plutôt qu’une poignée de promoteurs qui ont les reins assez solide pour livrer des gros projets.
Je ne sort pas ça de nulle part, c’est l’approche privilégiée par l’OBNL Strong Towns pour affronter la crise du logement.
Dans l’éventualité où tous les unités ne trouvent pas preneur, je me questionne réellement si ce serait à l’avantage du constructeur/promoteur de -1- garder des unités vides qui doivent être chauffées, frais de condo et taxes municipales à payer ou -2- vendre/louer les unités moins cher que prévu.
La quantité de liquidé qu’une entreprise possède ne peux pas être illimité pour justifier la situation 1. L’outil d’emprunt serait certainement utilisé mais cela ne repoussait que le problème dans le temps et aggraverait la situation du au coût du taux d’intérêt. Vendre/louer les unités moins cher que prévu m’apparait donc inévitable dans cette situation, contribuant alors à l’effet de percolation/ruissellement évoqué.