Un autre bâtiment sur la rue McGill a un lien avec le Titanic. Charles Melville Hays, alors président des chemins de fer Grand Tronc, a péri lors du naufrage en 1912. Il avait ses bureaux dans l’édifice Grand Tronc face à la Place d’Youville.
Le magasin Eaton de la rue Sainte-Catherine ajoutait 3 étages plus le restaurant à son magasin au tournant des années 30. Ici photographié le 6 mai 1930. Le magasin avait 6 étages à l’origine.
La rue Victoria au début des années 60, aujourd’hui disparue à cette hauteur, où l’on retrouve maintenant le 20/20 Robert-Bourassa et l’édifice BNP Paribas en côte-à-côte, et le Centre Eaton jusqu’à Sainte-Catherine.
Est-ce que l’avenue Victoria à CDN / Westmount portait le même nom à l’époque?
Inauguration du métro en octobre 1966. Le maire Jean Drapeau en compagnie du président du comité exécutif Lucien Saulnier et en compagnie de l’ingénieur en chef du métro Lucien L’Allier sur la 2e photo.
Archives de la Ville de Montréal
L’ouverture du métro de Montréal a été indéniablement le plus grand catalyseur du développement de la ville, un projet structurant qui joue encore aujourd’hui le même rôle dans ces prolongements.
Je me rappelle mon impressionnante première visite et à quel point pratiquement du jour au lendemain les déplacements en ville étaient devenus tellement plus rapides et confortables. On pouvait dorénavant traverser la ville du nord au sud, de l’est à l’ouest et vers la rive-sud en un temps record en comparaison d’avec les bus et l’automobile dans les rues congestionnées.
Une véritable révolution avec l’entrée de Montréal dans la modernité et cela par la grande porte. Sans le métro l’Expo 67 n’aurait certainement pas eu le même impact ni le même succès, peut-être même n’aurait-elle jamais existé?
Ici le maire Drapeau était devenu comme un véritable magicien pour la métropole, car d’un coup de baguette magique la ville s’était soudainement transformée durablement, en nous a permettant d’enfin rêver après la noirceur duplessiste et le début de la Révolution Tranquille.
Quelle époque extraordinaire pour la jeune génération qui voyait toutes ces beautés se concrétiser en merveilleuses promesses d’avenir. L’optimisme était à son comble et le futur exaltant comme dans un rêve. Je peux le dire littéralement: je suis tombé dedans quand j’étais jeune et il ne m’a jamais quitté.
Au centre-ville de Montréal, la rue Victoria porte son nom depuis son ouverture en 1861. Face à la rue Victoria au sud de la rue Ste-Catherine se trouvait le magnifique Crystal Palace construit en 1860 et déménagé au Fletcher’s Field (parc Jeanne-Mance) en 1879.
plan 1873
Le Crystal Palace
Quant à l’avenue Victoria, elle fut originalement ouverte sur la propriété d’Éphrem Hudon en 1874 sur le territoire appelé Côte-St-Antoine à l’époque, et qui allait prendre le nom de Westmount en 1894.
I remember when it used to be Simpsons
“Une tour commerciale de conception superbe” par le promoteur David Azrieli a remplacé la maison Van Horne en 1975. Maintenant l’Hôtel Sofitel.
Fonds La Presse, BAnQ.
22 mai 1966. Chemin de la Côte-Sainte-Catherine. Montréal entrait dans la modernité résidentielle à plusieurs égards.
Archives de la Ville de Montréal
Échangeur du Parc/des Pins peu après son ouverture au début des années 60.
Fonds Armour Landry, BAnQ.
Octroi des jeux olympiques le 12 mai 1970. Une rue Sherbrooke neuve et élargie pour les jeux olympiques de 1976.
Archives de la Ville de Montréal.
Ces deux terrains l’un en face de l’autre dans le Vieux-Montréal sont toujours des stationnements près de 70 ans plus tard.
Boom économique à Montréal il y a 38 ans en 1987, plusieurs tours à bureau en construction dans le secteur McGill College, dont Montréal Trust et Coopérants. Archives de la Ville de Montréal.
Il y a 80 ans hier, le 7 mai 1945, l’Allemagne capitulait et Montréal fêtait sur la rue Sainte-Catherine.
Incendie majeur en 1969 qui a détruit le pensionnat Saint-Angèle dans la Petite-Bourgogne. Remplacé en 1972 par les HLM Habitations Quesnel-Coursol.
Non ce n’est pas une file de gens qui attendent les autobus de relève du REM mais bien une ou deux génération précédente qui attendaient les autobus de la CTRSM dont le terminus était situé à l’extérieur face à la Place Bonaventure au début des années 80.
Je prenais l’autobus à cet endroit pour me rendre chez moi à Brossard. Auparavant les autobus étaient sur le terrrain où se trouve le 1000 De La Gauchetière. Le terminus était alors plus bas que la rue et il y avait des escaliers pour y accéder.