Exactement. Et j’ajouterais que nous sommes sur le point de commencer la phase de réalisation du projet. Annuler ce projet résulterait fort probablement à la réalisation d’aucun projet de transport en commun pour la ville de Québec, et probablement à la perte du financement du Fédéral.
Quel débat chaud ! Pour moi, ce n’est pas la meilleure option, mais bon, j’ai aussi droit à mon opinion, non ? Je ne vais pas organiser de grève ou lancer une campagne de lobbying pour le métro, ça c’est sûr ! Comme on dit, l’avenir nous dira. On verra bien si le projet tient la route… ou si on se retrouve encore à faire du ski entre les stations !
Oui. Est-ce que vous sentiez que ce n’était pas le cas parce qu’elle n’était pas partagée par d’autres membres?
Un peu quand même, mais dire que mon commentaire est une « grossière caricature », qu’il est contreproductif, et que rouvrir la discussion reviendrait à jeter des années de travail et des millions de dollars par les fenêtres, sans oublier le risque de perdre le financement fédéral… c’est un peu gros, non ? Débat clos pour moi ! Bonne journée à tous !
Non
Il faut faire la distinction entre les opinions et les faits.
Ici, ce sont des faits. Le projet ayant été étudié à de nombreuses reprises depuis des années, le remise en question engendrerait factuellement une perte de temps et d’argent énorme, et une perte probable du financement fédéral.
Après, rien ne vous empêche de préférer le métro au tramway.
Mais les études sont basées sur des faits, pas des opinions.
Ce n’était pas l’entièreté de votre commentaire ni votre opinion qui était une grossière caricature, mais simplement votre représentation du tramway qui ne se basait pas sur des faits et c’est ce que j’essayai de vous faire comprendre. Je n’ai jamais dit que vous n’avez pas le droit à votre opinion et c’est toute à votre honneur de l’avoir. Il ne faut cependant pas essayer de justifier votre opinion par des éléments factuellement faux ou qui ne soit pas représentatif de la réalité des tramways modernes. Vous avez tout à fait le droit de préféré le métro, mais s’il-vous-plaît ne pas utiliser cela pour dépeindre le tramway comme quelque chose qui n’est pas optimal par défaut au alors que toutes les études prouve le contraire dans le cas de Québec.
Si j’étais contre le de tramway de Québec, j’accepterais juste le projet tel quel et réserverai mes espoirs pour de futurs segments avec des insertions plus « lourdes ». Ça permettrai déjà de commencer à développer l’expertise et de bâtir les bases du réseau, le matériel, les entrepôts, les ateliers, en plus de tout le développement urbain et économique qui s’en suit… après le premier segment les citoyens et le politique pourront débattre sur quel genre de tram ils souhaiteraient que le réseau évolue (stadtbahn, tram-train, etc.).
Le point est qu’il a d’abord apporté ses points de façon courtoise et que certains ayant réagi ont répondu avec des faits mais avec un ton pas tellement courtois.
Pour le reste, les faits sont les faits.
Dans la foulée de l’annonce du REM, entrevue de Jean-Marc Arbaud à l’émission radio Midi info
Alec Castonguay lui a posé des questions sur le tramway de Québec dans dans la 2e partie
Pour écouter Retards dans le déploiement du REM, avec Jean-Marc Arbaud, de CDPQ Infra
Résumé
Pas question de parler de «rentabilité» du tramway de Québec
Par Émilie Pelletier, Le Soleil
14 novembre 2024 à 02h33|
Mis à jour le14 novembre 2024 à 17h14
Maude Mercier Larouche a répliqué à l’analyse commandée par le gouvernement du Québec afin d’évaluer la rentabilité de projets de tramways à travers le monde. (Frédéric Matte/Le Soleil)
Le gouvernement du Québec fait fausse route en se penchant sur la profitabilité potentielle du projet de tramway, estime la présidente du Réseau de transport de la Capitale (RTC). Rentable ou non, plaide-t-elle, Québec en a besoin.
«On ne regarde pas la profitabilité quand il s‘agit d’un projet similaire de transport collectif», a défendu jeudi Maude Mercier Larouche.
La présidente du RTC répliquait à l’analyse commandée par le gouvernement du Québec afin d’évaluer la rentabilité de projets de tramways à travers le monde.
Le matin-même, La Presse révélait que le ministère des Finances avait confié à la firme comptable Deloitte le mandat de se pencher sur la question. Un contrat de 42 000 $ a été conclu de gré à gré.
Dans un avis publié en ligne sur le Système électronique d’appel d’offres du gouvernement (SEAO), Québec demande «l’avis d’un expert indépendant quant à la fourchette prévisible du rendement sur équité pour des projets d’infrastructure similaires au tramway ailleurs dans le monde».
Autrement dit, le gouvernement veut connaître les revenus que pourrait dégager le maître-d’œuvre, CDPQ Infra, de son investissement dans le projet de tramway de Québec.
Il est déjà acquis que la filiale de la Caisse de dépôt et placement, sacrée maître-d’œuvre par le gouvernement du Québec, investira entre 20 et 30 % de l’argent nécessaire dans le mégaprojet.
Le reste de la facture, estimée à plus de 5 milliards de dollars, sera répartie entre les gouvernements du Québec, du Canada et la Ville de Québec.
Le montage financier définitif sera connu dans une entente finale à être signée d’ici le 15 décembre entre les différents partenaires.
«Nécesaire rapidement»
«Le tramway, tout comme le service de transport collectif, c’est des services publics», a toutefois répondu la présidente du RTC, justifiant que de tels projets sont rarement rentables. Au même titre que autres projets publics, comme les routes, les écoles ou les hôpitaux, a pour sa part fait valoir plusieurs fois le maire de Québec, Bruno Marchand, par le passé.
«Ce n’est pas un indice de rentabilité qui va déterminer si on livre ou pas un projet de tramway.»
— Maude Mercier Larouche, présidente du RTC
«Il faut faire le bon projet au moindre coût, ça, c‘est important, a-t-elle nuancé, mais on a besoin d’un tramway à Québec. Il faut qu’il se fasse et qu’il se fasse rapidement».
Avec 100 000 déplacements de plus chaque jour anticipés d’ici 2040, la capitale ne peut pas faire l’économie d’un réseau de transport structurant lourd, dit-elle.
À lire aussi
CDPQ Infra obtient les clés du projet de tramway
«Il faut prendre en considération que la ville de Québec, on est déjà en retard. Notre réseau n’aurait pas la capacité de venir capter ces déplacements supplémentaires. On doit nécessairement avoir un projet comme le tramway pour s’assurer de pouvoir continuer à desservir adéquatement les citoyens».
Cest clair que le gouvernement veut seulement avoir une meilleure idée de la marge de négociation qu’ils ont avec la caisse.
Dans une série d’amendements déposés pour modifier la loi sur le projet de tramway de la Ville de Québec, la ministre Geneviève Guilbault inclut dans le mandat de CDPQ Infra la possibilité de réaliser, en plus, l’antenne D’Estimauville et le SRB sur le boulevard Charest.
Cet article a été adopté à l’unanimité par la ministre Guilbault et les partis d’opposition qui siègent à la commission sur le projet de loi 61 qui va créer l’agence des transports, Mobilité Infra Québec. Il s’agit “d’un amendement consensuel”, a précisé la ministre avant sa lecture en commission.
Ainsi, l’article 1 de la loi sur le projet structurant de transport en commun de la ville de Québec se lit comme suit : “Le projet de loi a pour objet de permettre la réalisation du réseau structurant de la Ville de Québec, soit la réalisation d’un projet de tramway, entre le secteur Le Gendre et le secteur Charlesbourg, en passant par les pôles Sainte-Foy, l’Université Laval, la colline parlementaire et Saint-Roch, incluant une antenne vers le secteur D’Estimauville et un service rapide par autobus et minibus.”
Pour ne pas se limiter à l’unique première phase du tramway et afin d’éviter de devoir rouvrir la loi en cas de changement, le ministère des Transports a finalement élargi le mandat de CDPQ Infra, «au cas où».
Le premier article de la Loi concernant le réseau structurant de transport en commun de la ville de Québec prévoit désormais de permettre «la réalisation d’un projet de tramway entre le secteur Le Gendre et le secteur Charlesbourg, en passant par les pôles Sainte-Foy, Université Laval, colline Parlementaire et Saint-Roch, incluant une antenne vers le secteur D’Estimauville et d’un service rapide par autobus ou minibus».
Le Plan CITÉ de CDPQ Infra se détaille en trois phases, évaluées à 15 milliards de dollars. (CDPQ Infra)
«Cet amendement vise à modifier la portée du projet de réseau structurant de transport de la ville de Québec à la suite du rapport de CDPQ Infra visant à améliorer la mobilité sur l’ensemble du territoire de la Communauté métropolitaine de Québec», a précisé la ministre des Transports.
Un changement adopté à l’unanimité par les membres de la commission, dont les partis d’opposition à l’Assemblée nationale.
Tant mieux! J’imagine que ça veut dire que les négociations avec la CDPQi vont bon train.