Tramway de Québec

La reprise des travaux parlementaires à l’Assemblée nationale remet à l’avant-scène les projets de mobilité dans la région de Québec. Si Québec solidaire et le Parti québécois militent pour un feu vert rapide pour le projet de tramway, le Parti conservateur du Québec croit que les priorités sont ailleurs.

« Le premier ministre a dit qu’il allait de l’avant avec le tramway, on le prend au mot », martèle le député solidaire de Taschereau. Après la pause de l’été, Étienne Grandmont s’attend à une entente rapide entre le gouvernement et son futur partenaire, CDPQ Infra, pour réaliser le projet estimé à plus de 7 milliards $.

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C’est ce qu’a affirmé le président et chef de la direction de CDPQ Infra, Jean-Marc Arbaud, lors des consultations publiques sur le projet de loi 61, qui doit créer l’agence des transports de la ministre, Geneviève Guilbault.

Trois mois après avoir déposé son rapport sur la mobilité dans la région de Québec, qui prévoit entre autres le déploiement du tramway en trois phases sur le territoire, aucune entente n’a encore été signée entre le gouvernement du Québec et la filière Infrastructure de la Caisse de dépôt et placement du Québec qui souhaite réaliser le projet.

Questionné par Québec solidaire lors de son passage en commission parlementaire, le patron de CDPQ Infra a confirmé que les discussions sont toujours en cours. Jean-Marc Arbaud précise qu’en parallèle, il y a un travail de préparation qui se fait.

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(Québec) Un afflux sans précédent d’immigrants dans la capitale rend la construction d’un tramway encore plus nécessaire, fait valoir le maire de Québec. L’élu craint que la population se retrouve « pognée dans le trafic » si rien n’est fait.

L’arrivée en grand nombre d’immigrants temporaires en 2023 a eu un impact majeur à Montréal, mais aussi dans la capitale. Les plus récentes projections démographiques, datant de 2022, prévoyaient 560 683 résidants en 2023 à Québec. Or, les dernières estimations de l’Institut de la statistique du Québec (ISQ) placent la population de la capitale à 578 593 habitants.


[…]
« Il y a eu 16 000 habitants de plus en 2023 à Québec et 22 000 dans la région. On n’a jamais connu une année aussi grosse que ça », expliquait récemment le maire de Québec, Bruno Marchand, en entrevue avec La Presse.

« Si la tendance se poursuit, ça dépasse toutes nos tendances de mobilité pour 2040, lorsqu’on disait qu’il y aura 100 000 déplacements de plus, et le réseau routier n’est pas prêt pour ça », ajoute le maire.

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Petite maquette d’une station type dans les bureaux de Daoust Lestage pour les journées de la culture.

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Un spécialiste des grands chantiers d’infrastructures à HEC Montréal estime que le moment de vérité est arrivé pour le tramway de Québec. Si le gouvernement Legault croit véritablement au projet, il doit s’employer à le réaliser « rapidement ».

« S’ils sont sérieux dans leur volonté de doter la région de Québec d’un transport collectif structurant, le plan est sur la table », insiste Jacques Roy, professeur titulaire au Département de gestion des opérations et de la logistique à HEC Montréal.

Selon lui, « l’ingérence » du gouvernement caquiste explique en bonne partie l’incapacité de la Ville de Québec à mener le tramway à terme depuis son dévoilement par le maire Labeaume au printemps 2018.

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Malheureusement, ils ne sont pas sérieux. D’après moi, ils vont tout faire pour ne pas s’engager à la construction du tramway avant les élections fédérales. Ils comptent sur un gouvernement conservateur pour abandonner le projet sous prétexte d’avoir perdu la contribution du fédéral.

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Résumé

Tramway et emplois : Legault joue du coude chez Alstom

François Legault parle lors d'une entrevue.

Le premier ministre du Québec, François Legault est en mission diplomatique en France. (Photo d’archives)

Photo : Radio-Canada / Ivanoh Demers

La Presse canadienne

Publié à 6 h 37 HAE

Au deuxième jour de sa mission économique en France, le premier ministre du Québec François Legault s’est rendu dans les bureaux d’Alstom où il a joué du coude avec le grand patron Henri Poupart-Lafarge relativement au projet de tramway de Québec et aux emplois qu’il convoite pour la province.

Je suppose qu’il souhaite que l’appel d’offres ne soit pas renouvelé, que l’ancien existe, a lancé mercredi matin M. Legault à son arrivée au siège social mondial du constructeur ferroviaire à Saint-Ouen-sur-Seine, en banlieue de Paris.

Les juristes du gouvernement du Québec tentent de déterminer s’il doit relancer l’appel d’offres qui a été remporté par Alstom pour le projet de tramway de plus d’un demi-milliard de dollars. Il n’y a pas de réponse claire, a répété M. Legault devant les journalistes.

Le premier ministre a noté qu’il souhaite développer l’entreprise ensemble. La veille, il avait précisé qu’il souhaite jaser de projets avec des emplois au Québec.

Au début de leur rencontre, M. Poupart-Lafarge a déclaré que c’est pour lui un grand honneur, un grand plaisir d’accueillir le premier ministre, et que cela souligne l’importance de nos racines québécoises, et souligne l’importance de notre activité au Québec, encore aujourd’hui – nombreuses usines, nombreux centres d’ingénierie.

Nous allons parler avec le premier ministre, effectivement, du développement de ces activités au Québec, a-t-il mentionné avant que les médias soient invités à quitter la salle.

La Caisse de dépôt et placement du Québec est le plus gros actionnaire d’Alstom avec 17,5 % de l’actionnariat.

À lire :

Tramway : la CAQ doit montrer son « sérieux », selon un expert de HEC Montréal

François Legault en conférence de presse.

François Legault a donné le feu vert à la première phase du projet de tramway en juin dernier. (Photo d’archives)

Photo : La Presse canadienne / Ryan Remiorz

Publié hier à 5 h 51 HAE

Un spécialiste des grands chantiers d’infrastructures à HEC Montréal estime que le moment de vérité est arrivé pour le tramway de Québec. Si le gouvernement Legault croit véritablement au projet, il doit s’employer à le réaliser « rapidement ».

S’ils sont sérieux dans leur volonté de doter la région de Québec d’un transport collectif structurant, le plan est sur la table, insiste Jacques Roy, professeur titulaire au Département de gestion des opérations et de la logistique à HEC Montréal.

Selon lui, l’ingérence du gouvernement caquiste explique en bonne partie l’incapacité de la Ville de Québec à mener le tramway à terme depuis son dévoilement par le maire Labeaume au printemps 2018.

Signe que le projet de départ était plutôt abouti, Jacques Roy note que CDPQ Infra s’en inspire beaucoup dans son nouveau plan CITÉ, qui prévoit une première phase du tramway entre les secteurs Le Gendre et Charlesbourg.

Charles Emond marche dans un corridor en marge d'un point de presse.

Le grand patron de la Caisse de dépôt et placement, Charles Emond, propose un plan de 15 milliards sur 15 ans pour transformer la mobilité à Québec. (Photo d’archives)

Photo : Radio-Canada / Ivanoh Demers

Or, la CAQ avait insisté pour obtenir un changement de tracé afin de desservir en priorité l’est du territoire.

On est revenu essentiellement au projet initial qui avait beaucoup de sens. On a perdu tout ce temps-là avec les délais et les coûts que ça engendre. C’est malheureux.

Une citation de Jacques Roy, professeur titulaire au Département de gestion des opérations et de la logistique à HEC Montréal

Jacques Roy estime que les plus sceptiques doivent maintenant reconnaître que le bureau de projet du tramway avait développé un tracé tout à fait adéquat.

Un épisode assez triste

Jacques Roy s’inquiète de voir le gouvernement du Québec répéter les mêmes erreurs en matière de grands projets.

Dans une étude publiée le printemps dernier, il insiste sur le danger de lancer de grands chantiers de façon précipitée, mais aussi sur la fâcheuse tendance à retarder les bonnes initiatives une fois qu’elles ont été étudiées et planifiées.

Selon lui, des projets importants de transport collectif comme le prolongement de la ligne bleue du métro, à Montréal, et la construction du tramway, à Québec, entrent dans la seconde catégorie.

À Montréal, les travaux du métro, évalués à 4 milliards de dollars en 2018, coûteront finalement près de deux fois plus cher.

Un homme marche devant le chantier de la ligne bleue à Montréal.

Des travaux préparatoires sont entamés depuis 2023 sur les sites où se trouveront les futures stations de métro. (Photo d’archives)

Photo : Radio-Canada / Ivanoh Demers

À Québec, le compteur tourne toujours pour le projet de tramway, évalué à 3,3 milliards il y a 6 ans.

Le gouvernement aurait tout intérêt à aller de l’avant si on veut oublier cet épisode assez triste de l’histoire de nos projets de transports collectifs, soupire M. Roy.

Au terme d’une interpellation de deux heures menée par les partis d’opposition, vendredi, la ministre des Transports, Geneviève Guilbault, a refusé de dévoiler un échéancier pour la réalisation du tramway.

612 M$ engagés

La Ville de Québec précise qu’en date du 30 juin dernier, 503,3 millions de dollars ont été dépensés et près de 109 millions sont engagés en vue de réaliser le tramway.

Depuis 2018, la facture liée à la planification du chantier principal et à la réalisation de travaux préparatoires dépasse donc les 612 millions de dollars.

Un ouvrier s'active sur un chantier routier.

La Ville de Québec a mené des fouilles archéologiques en prévision des travaux du tramway à l’été 2022. (Photo d’archives)

Photo : Radio-Canada / Philippe Kirouac

Jacques Roy estime que les nombreux rebondissements qui ont marqué la progression du projet de tramway ont pu saper le lien de confiance avec la population.

Ces allées et venues qu’on a connues à Québec ont fait gonfler la facture et font en sorte que les gens deviennent un peu désabusés, déplore-t-il.

Le 3e lien n’aide pas

Jacques Roy se questionne sur la volonté renouvelée du gouvernement Legault de doter la région de Québec d’un 3e lien autoroutier après avoir enterré le projet au printemps 2023.

Est-ce que le choix de la CAQ de consacrer des ressources à un nouveau projet de pont dans l’est contribue à miner l’avancement du tramway?

C’est clair que ça n’aide pas, déplore-t-il.

Dans un contexte budgétaire difficile, il suggère plutôt à nos élus de miser sur des projets éprouvés.

Le troisième lien me semble très prématuré. Aucune étude ne démontre son besoin.

Une citation de Jacques Roy, professeur titulaire au Département de gestion des opérations et de la logistique à HEC Montréal

Jacques Roy demande à être convaincu par l’argument de la sécurité économique brandi par le gouvernement et estime qu’il faut mieux documenter les origines, comme les destinations des camionneurs qui franchissent le pont Pierre-Laporte.

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Les juristes du gouvernement tentent de déterminer si Québec doit relancer l’appel d’offres qui a été remporté par Alstom pour le projet de tramway de plus d’un demi-milliard de dollars. « Il n’y a pas de réponse claire », a répété M. Legault devant les journalistes.

Comment bruler du gaz et l’argent des contribuables dans les processus répétés encore et encore, tout en restant immobile.

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Et surprise, Poilievre va être au pouvoir, le nouvel appel d’offre sera plus cher, et pour une saine gestion des finances, on aura plus les moyens de continuer.

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J’suis tellement écœuré de ce gouvernement de mononcs’ rétrogrades. Chaque fois qu’on lis une nouvelle en lien avec la CAQ, tu peux être sûr que ça va puer le populisme/opportunisme électorale. Et comme dit précédemment, quelle immobilisme…

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Et on peut s’attendre à la même chose avec Poilièvre s’il obtient le pouvoir.

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3 octobre 2024
Le chef du Parti conservateur du Canada, Pierre Poilievre, a affirmé plusieurs fois qu’un gouvernement conservateur n’investirait « pas une cenne » dans le tramway de Québec, même si des sommes fédérales ont déjà été prévues pour le projet. Ces montants sont-ils réellement en jeu en vue de potentielles élections fédérales?

Sans contrats, les conséquences pour un nouveau gouvernement de retirer des sommes déjà planifiées seraient minimes, selon des experts consultés par Radio-Canada.

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Résumé

L’Assemblée nationale dit (encore) oui au tramway

Par Simon Carmichael, Le Soleil

3 octobre 2024 à 16h44

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L'Assemblée nationale a unanimement adopté une motion pour réitérer son appui à la phase 1 du plan CITÉ.|800x416.75977653631287

L’Assemblée nationale a unanimement adopté une motion pour réitérer son appui à la phase 1 du plan CITÉ. (CDPQ Infra)

Les élus de l’Assemblée nationale ont une fois de plus réitéré leur appui à la phase 1 du plan CITÉ, jeudi.


Caquistes, libéraux et péquistes ont unanimement appuyé une motion de Québec solidaire réaffirmant l’appui de l’Assemblée national au tramway de Québec.

D’une même voix, ils ont rappelé «leur appui ferme à la réalisation du volet tramway de la phase 1 du plan CITÉ présenté par la Caisse de dépôt et placement du Québec».



Cette première ligne, la «colonne vertébrale» du projet global de la CDPQ, doit s’étendre de Le Gendre à Charlesbourg, en passant par Sainte-Foy, le Vieux-Québec, Saint-Roch et Limoilou.


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Guilbault redit oui au tramway

Trois scénarios pour le tramway

L’Assemblée nationale a également rappelé à tous les partis fédéraux qu’ils s’attendent à ce que le financement du projet de transport collectif soit maintenu, peu importe le résultat des prochaines élections.


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Le chef du Parti conservateur du Canada, de loin en avance dans les sondages, a promis de ne «pas mettre un sou» dans le projet de Québec.

Ce n’est pas la première fois que les élus québécois réaffirment leur appui au projet de tramway de Québec.

En septembre 2023, tous les élus et les ministres caquistes avaient appuyé une motion solidaire sur le sujet, quelques semaines avant de freiner le projet du maire Bruno Marchand pour le confier à la Caisse.

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Résumé

Duclos rabroue Guilbault sur le tramway et assure que l’argent du fédéral est disponible

Jean-Yves Duclos en entrevue.

Le ministre fédéral Jean-Yves Duclos a montré des signes d’impatience envers la ministre provinciale Geneviève Guilbault. (Photo d’archives)

Photo : La Presse canadienne / Adrian Wyld

Publié à 17 h 02 HAE

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La synthèse vocale, basée sur l’intelligence artificielle, permet de générer un texte parlé à partir d’un texte écrit.

Le ministre fédéral Jean-Yves Duclos s’impatiente et demande à la ministre provinciale des Transports et de la Mobilité durable, Geneviève Guilbault, de cesser de prétendre qu’il n’y a pas d’argent disponible pour le tramway.

En mêlée de presse vendredi, le lieutenant du Québec pour le gouvernement Trudeau a affirmé que plus de 1,5 G$ de fonds fédéraux sont disponibles et que le gouvernement provincial n’a qu’à lancer le projet pour y accéder.

Ça fait maintenant plus d’un an que ce 1,5 G$ est là. Alors de prétendre qu’il n’y a pas d’argent du gouvernement canadien, c’est faux. Je pense que tout le monde devrait l’admettre, y compris Madame Guilbault. Qu’elle arrête de détourner l’attention, a-t-il clairement affirmé lors d’une mêlée de presse vendredi.

Je lui ai encore expliqué la semaine dernière ce qu’elle aurait dû comprendre il y a longtemps, parce que je lui ai dit plusieurs fois, alors je ne sais pas pourquoi ça ne passe pas.

Une citation de Jean-Yves Duclos, ministre des Services publics et de l’Approvisionnement

Encore la semaine dernière, lorsque la ministre Guilbault a été interpellée par les partis d’opposition à l’Assemblée nationale sur l’échéancier du projet de tramway, elle avait laissé planer un certain manque d’engagement de la part du gouvernement fédéral actuel.

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Il y a certaines personnes du gouvernement libéral fédéral actuel qui prétendent être au rendez-vous. Pour moi, un rendez-vous, c’est de l’argent. Tu peux dire aux journalistes que tu es au rendez-vous, mais après ça, moi, je négocie avec eux dans la vraie vie, je fais mes demandes et j’attends le chèque qui n’arrive pas, avait-elle plaidé.

Selon le ministre Duclos, Geneviève Guilbault n’a qu’à charger et on va lui envoyer un chèque, mais ça prend une facture!

Il invite la ministre à utiliser l’argent qui se trouve dans le compte de banque rapidement, puisque chaque mois qui passe coûte des dizaines de millions de dollars additionnels, juste en raison de l’inflation.

La façon d’utiliser le compte de banque, c’est de charger des factures. Ça prend des investissements! C’est pour ça qu’il faut relancer le projet.

Une citation de Jean-Yves Duclos, ministre des Services publics et de l’Approvisionnement

Or, le projet semble au point mort depuis le dépôt du rapport de CDPQ Infra en juin, et ce même si la ministre répète que des rencontres de travail ont eu lieu entre la Caisse, le ministère et la Ville de Québec.

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La province n’a toujours pas signé d’entente avec CDPQ Infra pour lancer la réalisation du projet et aucun échéancier n’a été établi.

Le cabinet de la ministre Guilbault n’a pas répondu à nos demandes au moment d’écrire ces lignes.

L’ombre de Poilievre plane sur le projet

Radio-Canada révélait jeudi que l’entente de financement entre Québec et Ottawa serait vulnérable sous un gouvernement conservateur, alors que Pierre Poilievre a affirmé plusieurs fois qu’il n’investirait « pas une cenne » dans le tramway de Québec.

Pour que le 1,5 G$ du fédéral reste disponible sous un possible gouvernement Poilievre, il doit être dépensé, jugent des experts.

Ce serait du grand vol! Il veut voler l’argent du compte du tramway de Québec. C’est du Pierre Poilievre tout craché, s’est indigné Jean-Yves Duclos.

Avec les informations de Guylaine Bussière

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Honnêtement je serais pas surpris que la CAQ attende que Poilievre prenne le pouvoir et annule ce financement pour pouvoir s’en laver les mains.

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Legault est en train de tirer profondément son parti vers le bas avec ses déclarations intempestives et irréfléchies. Pire, appuyer ouvertement le parti conservateur fédéral qui demeure très impopulaire au Québec, c’est se mettre en porte à faux avec la population québécoise qui ne partage absolument pas les valeurs du PC.

Ça sent vraiment la fin de règne et je ne serais pas surpris que plusieurs députés et ministres abandonnent le bateau avant les prochaines élections.

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Le gouvernement du Québec et CDPQ Infra pourraient s’entendre provisoirement cette semaine pour permettre de lancer la première phase du plan CITÉ, qui inclut le tramway de Québec. Plusieurs éléments, dont le financement et la gouvernance, sont toujours méconnus.

Questionnée par les journalistes concernant le cadre financier du projet, toujours attendu près de cinq mois après l’annonce du Circuit intégré de transport express (CITÉ), la ministre des Transports et de la Mobilité durable a laissé entendre qu’une entente serait imminente. « CDPQ Infra, ça s’en vient. Vous suivrez le déroulement de la semaine », a laissé tomber Geneviève Guilbault lundi.

Rappelons que la province n’a toujours pas signé d’entente avec CDPQ Infra pour lancer la réalisation du projet et qu’aucun échéancier n’a été établi. Québec s’est toutefois engagé à mener la première phase d’un tramway à 5 milliards de dollars.

Ajout : reportage du Téléjournal Québec sur YouTube

Tramway : une entente cette semaine?

Le gouvernement du Québec et CDPQ Infra pourraient s’entendre provisoirement cette semaine pour permettre de lancer la première phase du plan CITÉ, qui inclut le tramway de Québec. Plusieurs éléments, dont le financement et la gouvernance, sont toujours méconnus. Les explications d’Olivier Lemieux.

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