Ça va aussi dépendre du résultat de la course à la mairie.
À surveiller, en effet, mais je ne m’inquiéterais pas trop. TramCité est rendu un projet du gouvernement, en collaboration avec la Caisse.
Les Conservateurs étaient plus dangereux pour le tramway dans la mesure où ils refusaient de financer la part du fédéral. La CAQ aurait alors eu le beau jeu de tirer la plug, question de ne pas mettre le 40% restant.
Bon point, et il ne faut pas sous-estimer le poids de la Caisse sur le provincial, ni le poids du provincial sur le municipal.
Les astres sont bien alignés avec l’élection terminée.
Ça doit être le fun avoir le titre de maire de Québec quand on joue au golf avec Donald Trump en Floride. Ça doit être là qu’il a oublié les détails de son projet.
CDPQ Infra a publié une demande d’expression d’intérêt au début mai pour des travaux préparatoires sur une partie des tronçons.
Ça avance lentement mais surement!
RATP Dev sera l’opérateur en amont
La multinationale française RATP Dev a été sélectionnée comme opérateur en amont pour assister CDPQ Infra et l’exploitant désigné, le Réseau de transport de la Capitale (RTC) dans leurs efforts pour prévenir et résoudre différents enjeux liés à l’exploitation et la maintenance futures du tramway. RATP Dev mettra notamment son expertise mondiale à profit dans le cadre du processus de sélection des contrats majeurs, du codéveloppement de la solution de conception finale avec les consortiums sélectionnés, de la réalisation du projet, de la gestion des interfaces et de l’accompagnement du RTC dans son futur rôle d’exploitant du réseau.
Je me demande bien quelle sera la conclusion pour le contrat matériel roulant. Je n’ai pas vu de mention à cet effet dans l’annonce d’aujourd’hui.
Ça montre à quel point Pomerleau sont gros d’être les maîtres d’oeuvre sur le PLB ET de bidder sur TramCité…
Le tramway de Québec vient de franchir une étape importante avec la qualification de plusieurs consortiums pour la réalisation de deux contrats «majeurs», une «excellente nouvelle», s’est réjoui le maire de Québec.
«On est jamais allés aussi loin, on franchit un pas de plus. Le projet est sur les rails, il avance. Il y a des entreprises d’ici et à l’international qui veulent le construire. C’est bon pour notre économie. Honnêtement, c’est une extraordinaire nouvelle», a commenté Bruno Marchand, jeudi.
La nouvelle avait été révélée par le maître d’œuvre du projet TramCité, CDPQ Infra, par communiqué, quelques minutes plus tôt.
René-Lévesque, Saint-Roch, 1re Avenue : quelques travaux du projet TramCité cette année dans nos quartiers
Les travaux préparatoires au tramway se déroulent principalement cette année sur les boulevards René-Lévesque Ouest et Laurier. Des interventions sont aussi prévues cet été et à l’automne dans Saint-Roch, ainsi que le long du tracé du projet TramCité dans le secteur de la 1re Avenue.
Thomas Verret • 5 juin 2025
L’intersection de l’avenue Holland et du boulevard René-Lévesque.
Crédit photo: Jean Cazes
Aqueduc, gaz et télécommunications : la Ville de Québec indique dans un communiqué jeudi que ces travaux consistent pour la plupart à déplacer et à moderniser les réseaux souterrains, « comme ce fut le cas depuis 2021 ».
Des travaux visent notamment la reconstruction de trois puits d’accès pour les réseaux de télécommunication, aux abords du boulevard René-Lévesque Ouest. Le long du tracé, la Ville mènera également des interventions liées au réseau d’aqueducs, soit l’installation de vannes dans les rues perpendiculaires au boulevard René-Lévesque, de même qu’aux abords de la 1re Avenue à Limoilou et Charlesbourg.
Quant au quartier Saint-Roch, les travaux visent en autres l’aménagement d’une zone de connexion temporaire dans le secteur du parc Victoria et de la rue de la Maréchaussée. La municipalité finalisera en outre certains travaux liés à l’aménagement d’un stationnement et la construction de réseaux souterrains sur la rue des Embarcations. Elle complètera aussi la finition des fouilles archéologiques amorcées sur le site du futur pôle du tramway.
Communications sur les travaux et entraves
D’autre part, la Ville précise qu’elle diffusera des informations dans les secteurs visés par les travaux, qu’elle tiendra des rencontres avec les résidents et commerçants. La municipalité assure également prendre des mesures « pour maintenir l’accès aux résidences et aux commerces, assurer la mobilité et la sécurité des déplacements dans les quartiers et réduire les nuisances, comme le bruit et la poussière, dues aux chantiers ».
Avis au marché
Par ailleurs, la Ville de Québec a publié dernièrement un avis au marché sur le système électronique du gouvernement provincial (SEAO), afin d’offrir aux entrepreneurs une vue d’ensemble des opportunités à moyen et long terme pour le projet TramCité.
« Dans un contexte économique teinté par l’incertitude, cette démarche vise à soutenir les entreprises locales en leur permettant de mieux planifier leur potentielle participation à la réalisation des travaux », explique-t-on dans le communiqué.
Travaux confirmés
Le long du tracé
- Installation de vannes en amorce de rue (réseau d’aqueduc), dans les rues perpendiculaires au boulevard René-Lévesque ainsi qu’aux abords de la 1re Avenue dans La Cité-Limoilou et Charlesbourg (automne);
- Réalisation par CDPQ Infra de plusieurs forages géotechniques et environnementaux, localisés et de courte durée, pour recueillir des données sur la qualité des sols en vue de la conception finale du projet (juin à novembre).
Aux abords de René-Lévesque Ouest
- Reconstruction de 3 puits d’accès pour les réseaux de télécommunication : Holland, Brown, Cartier (été et automne).
Dans Saint-Roch
- Aménagement d’une zone de connexion temporaire (parc Victoria et rue de la Maréchaussée) (avril à juin);
- Finition de l’aménagement d’un stationnement et construction de réseaux souterrains sur la rue des Embarcations (avril à septembre);
- Finition des fouilles et inventaires archéologiques amorcés sur le site du futur pôle de Saint-Roch (mai à novembre).
Aux abords du boulevard Laurier, entre la route de l’Église et l’entrée du campus de l’Université Laval
- Reconstruction de 2 puits d’accès d’Hydro-Québec (automne);
- Abaissement de deux traverses pour Hydro-Québec (une à l’intersection de la route de l’Église et l’autre à l’intersection de l’autoroute Robert-Bourassa) (automne);
- Ajout d’une traverse (eau potable) près de l’entrée du campus universitaire (été);
- Travaux localisés et de courte durée sur les infrastructures Énergir sur l’avenue Sasseville (automne).
En mars, lors de la présentation des projets municipaux prévus en 2025, l’administration Marchand a révélé que des préparatoires au tramway auront lieu jusqu’en 2029 et que le véritable chantier du projet TramCité ne débutera pas avant 2027.
Le tramway va créer près de 70 000 emplois, selon des études de la Ville
Le projet du tramway va créer des milliers d’emplois dans la région de Québec au cours des huit prochaines années, selon une étude de l’ISQ
Photo : Ville de Québec
Publié à 4 h 00 HAE
La Ville de Québec a entre les mains deux études préparées par l’Institut de la statistique du Québec montrant que la construction du tramway va générer d’importantes retombées économiques au cours des huit prochaines années. Le modèle développé pour réaliser ces projections comporte tout de même des limites.
Radio-Canada a eu accès aux documents qui n’ont pas été rendus publics.
Les études ont été réalisées en début d’année. La Ville de Québec a confié le mandat à l’Institut de la statistique du Québec (ISQ), dont le modèle de calculs permet de faire une projection de l’impact des investissements sur le produit intérieur brut d’une région.
D’ici 2033, date de mise en service du tramway, la Ville anticipe des investissements totaux de 11,3 milliards de dollars pour la construction du tramway et pour les projets immobiliers le long du tracé. L’Institut de la statistique évalue que ces investissements vont se traduire par des retombées économiques de l’ordre 7,6 milliards de dollars. L’industrie de la construction serait le secteur d’activité le plus sollicité.
Au cours de la même période, ces mêmes investissements devraient permettre la création de 68 338 emplois. Cela veut dire environ 8500 emplois chaque année pendant 8 ans, dont les deux tiers seront créés sur le territoire de la ville de Québec.
Des études similaires avaient déjà été réalisées en 2019 et avaient été présentées au BAPE en 2020 dans le dossier d’affaire de la Ville. Les données ont maintenant été mises à jour dans les nouvelles projections.
Taux de chômage en baisse
Une autre donnée calculée par le modèle de l’ISQ, c’est le taux de chômage. L’Institut prévoit que la construction du tramway va réduire le nombre de chômeurs dans la région métropolitaine de Québec de 31 %, ce qui entraînera une baisse supplémentaire du taux de chômage de 1,2 point de pourcentage.
Dans ses projections, l’ISQ avance que le taux de chômage pour les prochaines années restera relativement bas dans la région.
Sans le projet de tramway, l’Institut évalue que le taux serait à 3,7 % en 2030. Lorsqu’on ajoute le projet de transport structurant dans le modèle de calculs, le taux baisse à 2,5 %.
Créer de la confiance
Pour la Ville, ces résultats permettent d’illustrer l’ampleur des injections monétaires dans la région sur plusieurs années. Dans un courriel envoyé à Radio-Canada, on indique que cela crée un climat de confiance pour les fournisseurs du tramway et pour l’industrie de la construction, qui pourront investir sans craindre les soubresauts de l’économie.
Un nombre important de projets immobiliers sont situés le long du tracé du tramway comme celui-ci qui doit voir le jour au 2940 boulevard Hochelaga. (Photo d’archives)
Photo : Crédit : Industrielle Alliance
La Ville insiste pour dire que cela envoie le signal que c’est un moment propice pour les entreprises qui veulent investir.
Même si la région sera dans une situation de plein emploi, Québec sera attirante pour les travailleurs. Il s’agira de conditions favorables pour attirer la main-d’œuvre, pour la former et augmenter la population active, ajoute-t-on.
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Les limites de l’exercice
Le modèle développé par l’ISQ comporte toutefois certaines limites. Il ne s’agit pas d’une étude sur la rentabilité d’un projet ni d’une étude de marché, peut-on lire dans les études consultées par Radio-Canada. On ajoute toutefois qu’elles peuvent constituer une base ou un complément fort utile d’études beaucoup plus vastes.
C’est d’ailleurs ce que souligne le professeur titulaire au Département d’économique de l’Université Laval, Philippe Barla. Il reconnaît que les investissements à venir au cours des prochaines années sont considérables et qu’ils vont rapporter des milliards de dollars à la région de Québec.
Du même souffle, il souligne que, dans ce genre d’études, les chiffres sont toujours positifs. Plus un projet est important et plus les retombées le sont également.
Le professeur connaît bien le modèle développé par l’Institut de la statistique du Québec. Il estime par contre que les résultats doivent être remis dans leur contexte.
C’est probablement surestimé. Ça suppose que tout l’investissement va générer de l’activité économique supplémentaire, alors que, fait-il valoir, le projet de tramway pourrait mettre une pression accrue sur les coûts et aussi nuire à d’autres projets qui ne seront pas réalisés.
En tant que comptable, je vous promets que l’incompétence de la CAQ n’a rien à voir avec la profession de certains ministres…