Tour Émilie-Gamelin - 16 étages

Je ne dis pas de démolir tout ce qui est usé, sauf que dans la situation ici, ça prend un électrochoc, car depuis combien d’années que c’est moribond et déprimant. On veut revitalisé et améliorer le coin, faut y aller fort.

Oui ça se rénove, mais est-ce que dans l’optique que l’on veut atteindre, ça va être valable et rentable ? Pas nécessairement. On rénoverait juste les petits locaux commerciaux et on les auraient surement libres pendant combien d’années ?

Je suis totalement d’accord que la technique de laissé dépérir un bâtiment car on ne veut pas l’entretenir est inacceptable et ouvre la porte à des démolitions injustifiées. Sauf que pour ce problème la ville devrait en faire plus.

Est-ce qu’on pourrait garder l’entrée en coin du Amir avec sa forme des années 50 moderne ? Peut-être, mais ici pour le faire, garder les 2 petits étages à bureaux au-dessus serait un peu absurde, car probablement sans ascenseur, ou avec un vieux et qui n’est plus aux normes. Donc on pourrait démonter l’entrée et la vitrine et la reconstruire et la réinterpréter dans le nouveaux projet.

C’est juste que de faire un projet derrière en gardant les bâtiments existants qui sont dépassés, serait se compliquer énormément le travail pour rien, car faudrait entièrement les vidés, les transformer et on aurait que des façades en mauvaises états à refaire sur un projet neuf…

Pour plein d’autres projets je suis entièrement pour la conservation du maximum de ce qui fonctionne et ce qui est viable, mais ici on a besoin de neuf. C’est dommage, mais des fois faut y aller avec un grand coup pour avoir du changement. Ce tronçon de rue à besoin d’amour et de renouveau. Oui le projet qui a été repoussé n’était pas parfait, mais pour ce terrain, je prendrais presque n’importe quoi, car pour le voir a tous les jours, ça n’a juste pas de sens de garder l’actuel.

Et si on veut reprendre des éléments du passé dans les nouvelles façades, ça aurait plus de sens (emplacement des ouvertures, volumétrie, matériaux, concept (mettre un escalier en façades qui même à une terrasses sur le toit par exemple, l’entrée sculpturale en coin, etc). Juste rénover les bâtiments et les garder ‘‘as is’’ avec le projet derrière, on va se retrouver avec une situation a la Maestria où c’est bâtiments seraient déconnectés de ce qui se trouve en front de rue.

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2022-06-22

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Mondev n’a pas eu d’autorisation encore pour ce terrain, non? En tout cas, je serais heureux de voir un peu d’action à cet endroit, les édifices placardés sont glauques!

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Ce quadrilatère est sous les projecteurs ces jours-ci, évidemment pour des mauvaises raisons. J’ai été surpris de constater que le projet immobilier est toujours au neutre.
https://www.lapresse.ca/actualites/grand-montreal/2023-01-27/place-emilie-gamelin/une-zone-sinistree-au-coeur-de-la-ville.php

C’est d’ailleurs un peu enrageant de voir ces façades placardées être utilisées par les partisans du discours apocalyptique pour étayer leurs propos quand c’est ironiquement la venue de ce projet de développement qui a provoqué plusieurs de ces fermetures en vue de la démolition.

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Double urgence à Berri-UQAM - Maxime Bergeron (La Presse)

Le bout qui nous intéresse:

Mondev déposera d’ici « une à deux semaines » une nouvelle mouture du projet, après avoir apporté plusieurs « correctifs » à la version initiale de 2020, m’a appris lundi l’architecte Maxime-Alexis Frappier, du cabinet ACDF, responsable de dessiner les plans. Ce complexe immobilier pourrait servir de « bougie d’allumage » pour relancer le secteur, croit-il.

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Sur le fil Twitter de Maxime Bergeron

Moins que 18 étages

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Super……

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Oh yay we’re gonna end up with another grey prefab stump! How original…

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It’s Mondev. I don’t have high expectations after the monstrosity on Peel street that some neighbours call the Darth Vader towers :wink:

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Même si c’est 10 étages ce serait bien en ligne avec le Quartier Latin et le reste des bâtiments jusqu’à Atateken.

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Apparement il y avait encore l’eau courante… ça coule sur le trottoir…



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Le ruban Danger avise de l’état glissant du trottoir. Un grand merci à la ville de Montréal.

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Changement de portée du projet :open_mouth:

Le Devoir a toutefois appris que le projet immobilier n’inclurait plus cette deuxième tour : il ne conservera que celle prévue sur le site ouest du projet, tout juste en face de la place Émilie-Gamelin, où quelques restaurants et commerces — actuellement fermés — pourraient être démolis. Le nombre de logements serait « grosso modo la moitié » du nombre indiqué initialement, du moins dans un premier temps, confirme Michael Owen.

Une locataire à risque d’itinérance se bat contre un géant de l’immobilier


Valérian Mazataud, Le Devoir
Carla White s’oppose à la démolition de l’immeuble abritant son studio, situé non loin de la place Émilie-Gamelin, au centre-ville de Montréal.

Zacharie Goudreault
18 h 56
Société

Une locataire à risque d’itinérance se bat devant le Tribunal administratif du logement (TAL) pour tenter d’empêcher la démolition d’un immeuble que le géant de l’immobilier Mondev souhaite remplacer par une tour de logements qui verrait le jour en face de la place Émilie-Gamelin, au centre-ville de Montréal.

Pendant des années, Carla White a vécu « un cauchemar », errant d’un refuge pour itinérants de la métropole à un autre , incapable d’avoir accès à un logement correspondant à ses moyens financiers limités. « Je dormais sur le trottoir parce que je n’avais aucun autre endroit où aller », a-t-elle raconté lundi au Devoir lors d’un long entretien .

En 2013, la Montréalaise a finalement trouvé un studio sur la rue Saint-Hubert, près de l’intersection de la rue Sainte-Catherine Est, qu’elle occupe depuis. Son loyer mensuel s’élève présentement à 400 $ par mois. L’état de son logement est loin d’être optimal, mais il s’agit sans doute du seul appartement qu’elle ait les moyens de se payer, relève la dame d’un certain âge.

C’est pourquoi elle se bat depuis plusieurs années pour le conserver.

Éviter la rue

En 2019, la société en commandite propriétaire de ce bâtiment de 12 logements — où ne demeure à ce jour qu’une seule locataire, les autres ayant quitté les lieux dans les dernières années — a ouvert un dossier devant le TAL contre Carla White. L’entreprise, à laquelle sont associés les dirigeants de Mondev, avait alors effectué une demande de reprise du logement pour y loger l’un de ses gestionnaires, selon des documents de cour. Le propriétaire s’est toutefois désisté avant la tenue d’une audience devant le TAL, qui devait avoir lieu en octobre de cette année-là.

Cet immeuble en grande partie placardé est désormais voué à disparaître pour laisser place à un projet immobilier de Mondev prévu devant la place Émilie-Gamelin, qui est fréquentée par de nombreux sans-abri du centre-ville.

Or, la locataire à faible revenu affirme qu’aucun logement de rechange ne lui a été offert par le promoteur, qui possède pourtant de nombreux bâtiments résidentiels au centre-ville. Elle juge également que la compensation financière qui lui a été proposée en échange de son départ des lieux est insuffisante.

Carla White a ainsi ouvert un dossier devant le TAL en novembre dernier pour s’opposer à la démolition du bâtiment où elle habite. Une audience dans cette affaire est prévue mardi prochain à Montréal.

« Mondev ne m’a pas offert un appartement, alors qu’ils sont dans l’industrie du condo », déplore la locataire, qui craint de se retrouver de nouveau à la rue si elle est évincée. « Où est-ce que je vais aller ? Est-ce que je vais devoir retourner dans un refuge pour itinérants ? C’est horriblement triste. »

« Nos intentions sont bonnes »

Un propriétaire qui évince l’un de ses locataires doit légalement lui remettre l’équivalent de trois mois de loyer et lui rembourser les frais de son déménagement. « Notre dernière offre était au-dessus de 10 fois ce que prévoit la loi », affirme au Devoir le coprésident de Mondev Michael Owen. Or, cette offre « très raisonnable » a été refusée par Mme White, affirme-t-il.

« Nos intentions sont bonnes. On n’est pas dans le business des rénovictions », souligne le promoteur, qui affirme vouloir plutôt contribuer à l’embellissement de ce secteur où les locaux commerciaux vacants se succèdent. « On croit qu’il y a beaucoup d’opportunités [dans les environs]. Ça va prendre un projet comme le nôtre, je pense, pour lancer la balle dans la bonne direction. »

Mondev présentera d’ailleurs dans les prochaines semaines une nouvelle version du projet immobilier qu’il souhaite réaliser en face de la station de métro Berri-UQAM, tout juste à côté du magasin Archambault, qui fermera d’ailleurs bientôt ses portes.

Sa mouture initiale, présentée à l’arrondissement de Ville-Marie à l’hiver 2020, comprenait la construction d’une tour de 18 étages totalisant 258 logements locatifs devant la place Émilie-Gamelin, de même qu’une autre de taille similaire à l’est de l’intersection de la rue Sainte-Catherine Est et de la rue Saint-Hubert, pour un total de 481 logements.

Le Devoir a toutefois appris que le projet immobilier n’inclurait plus cette deuxième tour : il ne conservera que celle prévue sur le site ouest du projet, tout juste en face de la place Émilie-Gamelin, où quelques restaurants et commerces — actuellement fermés — pourraient être démolis. Le nombre de logements serait « grosso modo la moitié » du nombre indiqué initialement, du moins dans un premier temps, confirme Michael Owen.


Photo: Capture d’écran

« Les coûts de construction ont augmenté de façon très importante depuis quelques années, et les taux d’intérêt ont augmenté grandement. Le contexte économique a changé complètement depuis qu’on a commencé ce dossier-là », explique-t-il pour justifier les changements apportés à ce projet destiné à une clientèle variée. « On vise les jeunes étudiants, les jeunes professionnels, les gens qui veulent vivre au centre-ville », énumère M. Owen.

Ce projet immobilier sera d’ailleurs soumis au Règlement pour une métropole mixte de la Ville de Montréal, qui oblige les promoteurs à contribuer à la création de logements sociaux et abordables, indique le responsable de l’urbanisme au comité exécutif et conseiller dans Ville-Marie, Robert Beaudry.

La forme précise que prendra cette contribution ne sera toutefois déterminée qu’après « le dépôt officiel » de la nouvelle mouture du projet immobilier, qui sera de nouveau analysé par le comité consultatif d’urbanisme de l’arrondissement, indique l’élu de Projet Montréal. « Notre souhait, comme administration, c’est vraiment de voir ce secteur se revitaliser, et c’est le genre de projet qui peut servir d’étincelle, ajoute M. Beaudry. Mais il faut qu’il s’insère bien dans son milieu. »

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On parle vraiment de David contre Goliath ici. J’espère que peu importe l’issue cette dame pourra continuer d’habiter avec dignité dans un logement dans ses moyens.

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La bonne nouvelle c’est que le bâtiment est abrite des commerces encore ouverts (La Source, McDonald’s, Éconofitness). J’avais entendu dire d’un ami à la SDC que les locaux vacants dans cet immeuble n’étaient pas à louer à cause du projet de tour, maintenant ils le seront probablement!

Un pas de plus vers la revitalisation du Village!

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Le titre est trompeur. Mondev ne renonce pas à la deuxième tour mais reporte tout simplement la construction. C’est pas pareil.

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Je souhaite que le TAL puisse trouver une solution juste et équitable pour la dame, mais je ne crois pas que cela passe par empêcher la démolition d’un bâtiment en ruine qui contribue à la dévitalisation de ce secteur. Si MonDev était prêt à lui offrir 15 000$ pour son déménagement, ils pourraient tout simplement lui offrir de lui louer un petit condo locatif au même prix qu’elle paie présentement.

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