Sécurité publique à Montréal

La gauche bizounours confrontée à la dure réalite de la nature humaine. Quoi!? De la violence, des criminels, ça existe??!

Plante qui n’a pas cessé de faire la leçon à la police depuis des années de manière plus ou moins subtil, poussée par la branche extrémiste de son parti. Elle récolte ce qu’elle a semé.

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Si la police a arrêté d’effectuer son travail parce qu’elle se fait critiquer, ce serait franchement irresponsable de leur part.

Personnellement, je ne crois pas que cela soit la raison.

Cependant, c’est vrai que le travail de la police est beaucoup critiqué depuis quelques années. C’est un phénomène qui se retrouve partout en Occident. C’est un enjeu complexe, pas une affaire de parti politique local.

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Je ne met pas le blâme entièrement sur Plante. En fait, selon moi, il est clair que la récente montée de la criminalité est en grande partie dû à la pandémie. On constate le même phénomène aux États-Unis et en Europe d’ailleurs. Les gens étaient enfermés chez eux, déprimés, frustrés, ont perdus leurs emplois. Ils s’ennuient et prennent la rue pour se désennuyer.

Ceci dit le message que nos politiciens envoient à propos de nos institutions est aussi important. La confiance des gens dans notre système de justice et notre sécurité publique est primordiale sinon c’est notre démocratie qui écope. Quand des politiciens remettent en question l’honnêteté des policiers à des fins électorales, c’est incroyablement dangereux et irresponsable. Ça mine la confiance de la population et ça donne le gros bout du bâton aux criminels qui seront plus enclin à provoquer de la violence.

On peut aussi critiquer le texte de Facal, le fait est que la malhonnêteté intellectuelle d’une certaine gauche radicale est rendue si flagrante, si ridicule et si peu dénoncée dans les grands médias (parce que supposément toujours vertueuse) que certains s’en remettent à la caricature (mais à peine) par exaspération.

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La question ici est à savoir si l’administration Plante prend ses responsabilités et si elle mine le travail policier en entretenant la méfiance à son égard et un apparent manque de soutien.

Malgré le démenti (ambigu) de son administration, on ne peut encore exclure que tous les fonds reçus de Québec on été investis dans la lutte à la criminalité armée. Répéter que le budget a été augmenté n’est pas suffisant, on veut voir les chiffres.

Projet Montréal, affilié à QS, est fortement inspiré par les campagnes de la gauche radicale américaine. Le Defund the Police ne s’applique pas très bien à notre contexte mais il est pourtant repris avec enthousiasme par les militants.

Cela ne veut pas dire qu’il ne faut pas se montrer critique devant les pratiques policières (profilage par exemple) mais faire un effort particulier pour garder les effectifs le plus bas possible ne contribue pas à la solution.

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On peut additionner à cela l’émergence d’une criminalité moins organisée. L’approche du SPVM devra probablement être différente que celle face aux motards ou la mafia.

Je suis d’accord. Je crois cependant que la ligne est difficile à tracer. Personnellement, je ne pense pas que l’administration Plante a complètement dérapé lorsqu’elle a émis des doutes sur certaines interventions du SPVM, ou d’autres éléments connexes, cela reflétait les inquiétudes du public. Mais il est bien possible qu’une accumulation de ces remises en question soit nuisibles et que les élus doivent avoir plus de retenu. D’un autre côté, trop de retenu stagne les réformes nécessaires. C’est une question complexe, qui dépend beaucoup des perceptions individuelles. On est cependant loin de la polarisation des opinions que l’on voit aux États-Unis. À quel point le débat doit être tourné vers cet aspect de la problématique, par rapport aux facteurs énumérés plus haut?

Ça je crois que personne n’est contre une grande transparence. J’ai trouvé beaucoup de chiffres sur le financement du SPVM, ses effectifs réels, ses effectifs maximums. Cependant c’est très éparts, et souvent quelques années de retard.

Personnellement, je crois qu’on surestime l’importance de la frange plus militante de Projet Montréal lorsqu’il est question de concret à l’hôtel de ville. L’administration Plante a stratégiquement écarté beaucoup d’éléments plus radicaux pour gagner ses élections, et n’a jamais agi sur ces recommendations de son parti ou des consultations menant vers un définancement de la police. On peut bien sûr redouter légitimement cette influence, mais c’est beaucoup plus un débat pour l’urne qu’une considération concrète sur les événements actuels, à mon avis. L’administration Coderre a moins investi dans la sécurité publique, sans militant.

(AJOUT) pour illustrer mon dernier point. Le SPVM a dépensé plus de 10 millions de dollars de moins du début à la fin de l’administration Coderre. Le SPVM a dépensé plus de 62 millions de dollars de plus depuis le début de l’administration Plante jusqu’en 2021, et le budget prévu 2022 du SPVM est en hausse de 6%, ou 45 millions de dollars, faudra voir les dépenses réelles sûrement encore plus hautes, par nécessité.

SPVM - Budget


En conclusion devant la situation actuelle, je crois qu’il faut aussi souligner qu’il n’y a pas de dissention de la part de tous nos paliers de gouvernement sur l’approche face au problème. Tout le monde marche dans le rang. À savoir si les actions vont suivre cette volonté commune, ça va prendre du recul, un regard concret sur les actions qui seront prises.

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Chat échaudé craint l’eau froide. Il aura fallut ces évènements pour que les antiPolice comprennent enfin l’utilité de ces derniers.

Je suis de très près les nouvelles de New York parce que j’y vais souvent et que j’y ai de la famille. faire des déclarations générales comme celle-ci ne se déroule pas nécessairement dans la réalité. New York connaît une vague de violence jamais vue depuis une décennie et on a l’impression que la confiance dans la police est au plus bas. La réalité est que même si les forces de police attendent du respect des politiciens et des citoyens, les gens s’attendent à ce que la police fasse un travail efficace avec le budget qui lui est alloué. Et à New York, on a l’impression que la police joue à la corde avec les politiciens de la ville aux dépens des habitants. Au cours de laquelle leur budget est de plus de 5 milliards et devrait augmenter. Les « gauchistes » n’ont pas soudainement réalisé leur utilité. Ce que les gens disent en fait, c’est que peu importe l’argent que nous donnons à la NYPD, ils ne peuvent pas assurer la sécurité de la ville. Il y a beaucoup de facteurs en jeu, y compris les district attorneys et les syndicats, mais dans l’ensemble, tout ce que le crime fait, c’est que les gens remettent en question l’efficacité de la police plus que jamais. C’est un jeu dangereux. Respectons-nous tous les uns les autres.

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I think it’s time we go big brother and track all criminals or sentence them to life. Too many whackos running around, time to put them away for good.

It depends what you mean by track and what you mean by criminal. Once this cat is out of the bag things can be played very fast and loose, and we know from other countries that criminal is a pretty political term. We dont want to normalize 1. Mass surveillance to the degree of a “big brother” type system that basically turns the government against the freedom of its own citizens or 2. “Criminalizing” people before they have comitted any crime. We know from the second one that for some, criminals to be tracked veers into racial territory and we dont want that to be the direction the spvm goes in. We should stay level headed and think of solutions that dont involve throwing the baby out with the bathwater

Edit: id also like to add that despite the absolute media circus, Montréal remains a really safe city. They love it when we’re worked up like this, especially in election season. Lets let the newly formed gun crime division operate for a bit to determine whether they’re effective or not before creating a Quebecois version of the Stasi

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For someone who says that exclusive services in french is a breach on “international rights”, you’re pretty quick to ask for big brother like surveillance. Like we say in french: deux poids deux mesures.

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Those who have been released yet have committed violent crimes should be monitored. Those with ties to street gangs, should be monitored as well. Our justice system has been a failure as of late, with them releasing criminals too early or under the presupposition that they’ll “become better people”. Yet it’s always the same people, known to police, committing these acts of violence.

And sure, Montreal may be a safe city, but again that’s an excuse to me IMO. To me, it’s just downplaying the issue of rising crime. It may not be a NYC, Chicago or Miami but we’re not heading down a great path either.

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I didnt want to say it as an excuse, i think its to relativize our issues. The path to where those cities are at is through history, not through a year over year uptick in gun crime that we immediately clamp down on. Like i said baby and bathwater, we shouldn’t go nuclear on an issue and start infringing on everyones human rights over this. We havent seen long term trends of administrative changes we just took

If people are comitting violent crimes they should be picked up by the police, not monitored. In the mean time, we have to assume for human rights purposes that people who emerge from their sentences deserve to try and start their lives as normal people, having served their time. If we’re even pretending the justice system is supposed to reform people, this is an assumption we have to make

It sounds like whatever is happening on the other side isn’t working properly. Putting people in longer isn’t going to make them come out any more reformed. In the mean time, sure, we should consider an individuals chance of recidivism. But increasingly hard sentences isn’t going to solve that problem unless we plan that they never get out at all

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Les gens sortant de prison, s’ils sont à haut risque de récidive, peuvent être surveillés. On appelle cela une ordonnance de longue durée je crois. Une personne est susceptible d’être surveillé jusqu’à 10 ans après sa peine.

Les policiers suivent les gens associés aux groupes criminels. C’est littéralement la première action médiatisée qui est survenue après la floppée d’annonces qu’on a eues récemment.

L’approche du Québec en criminalité fait partie d’un tout qui a mené à la juridiction la plus sécuritaire en Amérique du Nord. Avant de non seulement de remettre en question notre approche, mais carrément de faire le contraire, il faut prouver que nous avons une situation qui a changé d’une façon systémique (et non circonstancielle), que cette situation nécessite un changement systémique, et que ce changement radical soit le bon. C’est un gros constat à faire, mais sinon on risque de bousiller un système qui a livré la marchandise pendant des décennies au profit de l’un qui, franchement, ne fait pas ses preuves chez nos voisins du sud.

Pour le moment, il faut voir si nos forces de l’ordre et nos politiciens seront cibler le problème spécifique actuel, et avoir la patience d’attendre les résultats de ces mesures plutôt que de réagir à chaud tous les jours où l’actualité est moins joyeuse.

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Here we go again, and again it happens downtown. I heard the shots, very scary. Already 25 homicides…

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Merci de remettre les pendules à l’heure.

Et wow, le contraste entre Québec et Winnipeg est hallucinant quand on réalise que les deux villes ont une pop métropolitaine presque pareil.

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Si pour chaque sujet pour lequel les gens se plaignent, on sort des comparaisons pour leur clouer le bec, que tout le monde arrête hein parce qu’il y aura toujours pire quelque part.

On a le droit de trouver que la montée de la violence dans notre ville est effrayante. Et le fait que ce soit le double ou le triple ailleurs ça ne rassure pas quelqu’un d’inquiet qui vit ici.

Si dans le cadre de « la crise du logement » je sors des stats qui prouvent que Montréal est la grande ville la plus abordable du pays et que donc les gens devraient arrêter de chialer ça rassure les familles qui ont du mal à se loger ?

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Relativiser est quand même un exercice important, même si ça ne dédouane pas les autorités en place d’agir. Ça permet d’éviter de tomber dans des spirales négativistes, dans la paranoïa ou dans l’exagération.

Ce n’est pas tant la comparaison avec les autres villes qui est pertinente en fait, c’est aussi la comparaison avec Montréal elle-même. Montréal a vécu un creux historique en matière d’homicide il y a quelques années, avec 23 meurtres notamment en 2016. Mais ce creux n’est pas une réalité stable ni le reflet d’une longue période; on ne peut pas regarder la hausse actuelle sans voir au delà. Et quand on regarde au-delà, on constate des 35, 37 homicides en 2010-2012. Ça remet les choses en perspective. La hausse actuelle, quand on regarde ça avec du recul et une “vue d’ensemble”, elle n’est pas alarmante. Elle s’inscrit dans les tendances des 15 dernières années, elle ne constitue même pas une exception. Il y a matière à trouver des solutions, mais certainement pas à s’affoler.

Pour le moment, 25 homicides au 21 septembre, ça nous mène avec une simple règle de trois (je sais, c’est simpliste, mais c’est le moindre des calculs à faire pour voir les tendances), ça mène à 35 homicides à Montréal dans l’année. Après une pandémie, avec la recrudescence de certains enjeux, avec une population plus grande aujourd’hui qu’il y a 12 ans, je répète : nous ne sommes pas en train de vivre une année exceptionnellement criminelle. Il y a hausse, mais il n’y a pas exception, et il n’y a certainement pas matière à paniquer, à parler de situation ‘effrayante’ et adopter un discours absolument disproportionné allant même jusqu’à proposer des atteintes aux droits de la personne comme on en a vu plus haut ici.

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On mentionne 25 homicides jusqu’à maintenant en 2022. Il reste 3 mois à l’année.

Je comprends qu’on recensera probablement moins d’homicide en 2022 qu’en 2021 (37) si le tendance se maintient.

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Reprocher aux gens de sortir des statistiques sur les crimes violents dans un débat sur les crimes violents, ce n’est pas non plus très productif non plus. Tous ces chiffres sont importants au débat, à savoir où nous en sommes. Ce n’est pas seulement une comparaison avec les autres, mais avec nous-mêmes.

Les chiffres de Archie sont pour la RMR cependant, 25 c’est pour l’île de Montréal. Je ne sais pas le chiffre actuel de la RMR, mais on peut comparer seulement pour le territoire du SPVM:

Il y a eu 25 meurtres à ce jour sur le territoire du SPVM pour 2022. Il y en a eu 37 sur le même territoire en 2021. Si la tendance se maintient (et on s’entend que c’est une science bien inexacte), on devrait effectivement avoir moins d’homicides cette année que l’an passée. De plus, le début de l’année a été plus chaud en 2022 qu’en 2021, donc la deuxième moitié connaît une progression encore plus lente pour ces crimes.

Si on termine l’année avec entre disons 33-36 meurtres, ce sera plus élevé que la moyenne de 28 des 10 dernières années. Mais nous n’aurons pas vu une nouvelle progression de ceux-ci d’année en année. Techniquement, il y a une “chance” de finir sous la moyenne aussi.

Bien entendu, le fait que les armes à feu sont plus présentes cette année apporte une peur légitime. C’est un problème à régler, je crois que tout le monde s’entend sur ça. Cependant, nous ne voyons pas une explosion des meurtres. Le problème est plutôt dans le sentiment de sécurité pour la population. Un meurtre par arme à feu est plus invasif qu’au couteau.

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