Sécurisation des rues et des intersections

Celui-ci protège une future station Bixi électrifiée. Le cône orange sur la photo couvre l’entrée électrique

Les autres bollards de Rose-de-Lima protègent les passages piétons sur Saint-Jacques et Saint-Antoine à la sortie de la 136 où les automobilistes roulent bien vite pour ne pas rater les lumières vertes deux séries de feux de circulation!

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Est-ce que c’est un camion qui est stationné dans la piste cyclable?

c’était un camion du chantier quand la piste n’était pas encore ouverte

On aurait pas pu simplement construire un muret bas, à même le trottoir pour donner ‘‘une protection’’ à la station électrifiée ? On planifie une installation permanente, mais on utilise les moyens les moins discrets et les plus imposants pour régler un problème qui n’en est pas vraiment un… la protection de la station aurait pu se faire à même la dite station

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Idéalement non, mais bon, la conversation sur les bollards tourne beaucoup autour du fait que nos bollards plus jolis et discrets se font arracher constamment. Visiblement, il y a une nécessité pratique à les faire plus résistants (et peut-être visibles?).

Je crois que différents intervenants ont différentes considérations sur l’enjeu!

Un des deux bollards sur Saint-Jacques a été endommagé avant l’ouverture de la piste :woman_shrugging:t2:

Dans une mini video de Oh The Urbanity! sur X : x.com

Aussi, avec des gros bollards comme ça, les automobilistes ont plus peur d’endommager leur véhicule :wink:

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La prochaine étape risque d’être un crochet à 45 degré par la déneigeuse.

Je me demande si c’est un bollard « anti-bélier »

C40

Conçus et testés de manière indépendante pour répondre à la norme ASTM C40 P1 et conçus pour répondre aux exigences de la norme ASTM F2656 pour les façades de magasins, ces Bollards de sécurité rentables de 6 pouces sont conçues pour une capacité d’arrêt bidirectionnelle. Un Bollard a recharge autonome simple correctement installée est conçue et réalisée pour arrêter un véhicule de 2267 kilos à un impact de 48 Khm avec moins de 600 mm de pénétration du véhicule, ce qui la rend égale ou supérieure aux normes.

Le Bollard d’impact est disponible en version permanente ou amovible, les deux options offrant une puissance de freinage exceptionnelle, ce qui en fait une application idéale pour les façades de magasins, les écoles et autres zones piétonnes.

BCRAMK4

Conçus et testés indépendamment pour répondre à la norme ASTM -07 M30 P1 (K4) et conçus pour répondre aux exigences de la norme ASTM F2656 pour les façades de magasins, ces bornes de sécurité rentables sont conçues pour une capacité d’arrêt dans les deux sens. Un bollards autonome simple correctement installée est conçue et réalisée pour arrêter un véhicule de 6800 kilos à un impact de 48 Khm avec moins d’un mètre de pénétration du véhicule, ce qui la rend égale ou supérieure aux normes.

Le Bollard d’impact est disponible en version permanente ou amovible, les deux options offrant une puissance de freinage exceptionnelle, ce qui en fait une application idéale pour les façades de magasins, les écoles et autres zones piétonnes.

Sinon, cette compagnie vend plein de bollards hydrauliques

Would the pedestrians spaces that have been expanded be painted with art and have urban furniture? It would give the impression of taking back space, like having a stone to sit on (like NYC has), and large planters:

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Merci de l’info. On en vient à ne plus trop savoir tellement ça arrive souvent :person_shrugging:

Résumé

Record d’amendes par radars photo fracassé au Québec

Par Judith Desmeules, Le Soleil et Juliette Nadeau-Besse, Le Soleil

8 janvier 2025 à 04h00

Le radar fixe installé au feu rouge sur le boulevard Charest est toujours parmi les plus lucratifs dans la grande région de Québec. (Caroline Grégoire/Le Soleil)

Les radars photo ont rapporté à l’État près de 100 millions de dollars en amendes pour l’année 2024. Le record a été fracassé, et l’augmentation s’explique par la présence des radars mobiles sur les chantiers de construction, qui font doubler les factures.


L’an dernier, la facture totale des amendes avait atteint 75 millions de dollars. Les radars avaient épinglé plus de 509 000 automobilistes.

En 2024, on compte quelque 13 500 contrevenants de plus… mais le montant des amendes a fait un bond significatif de 25 millions. Ces données s’expliquent par le coût des infractions sur les chantiers. La moyenne du coût des constats donnés par les radars mobiles a grimpé, selon des données comptabilisées par le ministère de la Justice.



Ces radars installés sur les chantiers de Montréal prennent donc la tête du classement des radars les plus lucratifs, en dépassant largement le record autrefois tenu par le radar fixe de Dufferin-Montmorency, installé en 2023.

Les réparations dans le tunnel Louis-Hippolyte-La Fontaine — dont les radars coincent les chauffards dans les deux sens — ont rapporté à elles seules près de 22 millions de dollars. La vitesse y est réduite à 50 km/h.

Les radars fixes semblent toutefois avoir fait leur travail, Le Soleil remarque une diminution des amendes et des automobilistes épinglés. Quelque 40 000 constats ont été envoyés par la poste pour le radar de Dufferin-Montmorency, contre 68 000 en 2023.

Toujours un enjeu

«Il y a peut-être un phénomène d’adaptabilité. Est-ce que les automobilistes appuient sur l’accélérateur une fois le radar photo passé? On ne le saura pas. Mais on peut penser qu’il y a un effet dissuasif et qu’ils adoptent un meilleur comportement», intervient CAA-Québec.

L’organisme n’est jamais surpris de voir les chiffres monter, sachant que la vitesse est toujours l’une des principales causes d’accident au Québec. Il s’agit d’un véritable enjeu de sécurité routière, année après année.

Les radars fonctionnent, c’est indéniable. Mais CAA-Québec est toujours d’avis qu’ils ne doivent pas remplacer la présence policière sur les routes.



«Notre avis n’a pas changé, on juge que la présence policière est plus efficace. L’amende est donnée directement, tu as l’interaction avec le policier. Ça a un effet plus dissuasif», souligne le conseiller en communication, Simon Bourassa.

Les radars sont obligatoirement annoncés sur les routes de la province. Ils ne doivent pas devenir des «pièges» pour les automobilistes. L’organisme maintient qu’ils doivent être installés où la présence policière est plus difficile ou que l’endroit a des caractéristiques accidentogènes, par exemple.

La présence plus importante des radars sur les chantiers s’avère donc tout à fait justifiée. Il y a notamment des usagers vulnérables qui y travaillent. «Les chiffres nous démontrent que les gens roulent encore trop vite. La sensibilisation a toujours sa place et on doit continuer.»

CAA-Québec estime que le gouvernement doit continuer de prouver la pertinence des radars qu’il installe. Leur présence doit entraîner à long terme une réduction d’accidents et une réduction d’amendes perçues.



Quelque 40 000 constats ont été envoyés par la poste pour le radar de Dufferin-Montmorency, contre 68 000 en 2023. (Caroline Grégoire/Le Soleil)

Les signaleurs en danger, croit le syndicat

Les amendes obtenues par les radars photo mobiles sur les chantiers du Québec représentent près de la moitié du montant total, soit environ 50 millions.

Les données font rugir le Syndicat des Métallos, qui représente environ 6000 signaleurs routiers dans la province.

«On veut que les règles de signalisation routière soient appliquées à la lettre, de façon plus serrée. Les normes ne sont pas toutes bien implantées», souligne le représentant Martin Labbé, joint par Le Soleil.


À lire aussi


Québec installera des radars photo dans toutes les régions

Le syndicat réclame une rencontre avec la ministre des Transports Geneviève Guilbault depuis le mois d’avril pour discuter des failles pour la sécurité de ses membres.

Martin Labbé estime que les travailleurs sont bien protégés en général au Québec. Les chantiers sont sécuritaires. Toutefois, les signaleurs n’ont pas la même chance.

«Les signaleurs risquent leur vie pour protéger leurs collègues travailleurs, essentiellement. Ils sont placés au début de la zone de chantier. Et c’est les normes pour eux qui ne sont pas respectées.»

En 2024, quelque 41 182 automobilistes ont été épinglés par le radar sur l’autoroute Dufferin-Montmorency. (Caroline Grégoire/Le Soleil)

«On est contents de voir que les radars fonctionnent. Ça prouve qu’il y a un problème de vitesse. Mais c’est en prévention qu’on doit agir. Ça roule vite pareil, même si tu pognes un ticket après, le mal est fait», souligne Me Labbé.

En 2024, trois signaleurs routiers sont morts sur les routes du Québec.



«À l’été, on lui a écrit après la mort d’un signaleur. On n’a même pas eu d’accusé de réception. Quelqu’un est mort et elle n’a même pas retourné notre appel… Ça va prendre quoi de plus?»

Le syndicat lance donc un ultime appel au cabinet de la ministre Guilbault, afin d’obtenir une rencontre sérieuse concernant la sécurité des signaleurs au Québec.

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Je ne comprends pas Québec de dire non à tous ces revenus! Le système d’autofinance!

Les radars photo ont permis de récolter 100 millions de dollars pour la première fois depuis leur apparition sur les routes du Québec. Ce record est surtout attribuable à la surveillance accrue des chantiers, où les contraventions sont particulièrement salées.

Un sommet inégalé

C’est ce qu’on apprend en examinant les données les plus récentes du ministère de la Justice, qui rend publiques des données sur les radars photo de façon régulière. Il s’agit d’un bond considérable par rapport aux quelque 75 millions qui avaient été récoltés en 2023. L’écart est d’autant plus impressionnant que le nombre d’automobilistes mis à l’amende n’a augmenté que de 3 %. Comme en 2023, la tendance est principalement attribuable aux décisions du gouvernement Legault, qui multiplie depuis quelques années la présence des radars dans les zones de chantier, où les amendes sont doublées pour inciter les usagers à ralentir.

Des chantiers payants

Près de la moitié des 100 millions récoltés en 2024 provient de la surveillance de 13 chantiers routiers. En comparaison, l’autre moitié émane des 182 emplacements qui ont fait l’objet de surveillance par radar photo à un moment ou l’autre de 2024. L’amende moyenne dans les chantiers était de 374 $, contre 130 $ pour les autres radars dans des zones routières. Fait à noter, la quasi-totalité des chantiers surveillés par radar photo se trouvaient dans la région de Montréal en 2024.

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Simplement par souci électoraliste. Ce gouvernement qui dit non au 0.05 d’alcoolémie, qui pousse au maximum le transport privé. Il serait contre intuitif d’augmenté les amendes automatiques.

De plus, nous manquons cruellement dans cette province d’un gouvernement qui va vouloir mettre un frein au transport individuel, pour réellement donner un coup de barre pour tout ce qui concerne les changements climatiques.

La stratégie de la CAQ a été de tout mettre dans la filière batterie pour rendre toutes les voitures électriques, donc continuer comme aujourd’hui, mais avec des voitures à batterie. L’augmentation constante du parc automobile, la crise de l’énergie avec Hydro-Québec, devrais tous nous montrer que nous n’allons pas dans la bonne direction.

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Les nouveaux bollards noirs installés cet automne sont déjà accrochés sur la rue du Shannon.

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En même temps, ça montre qu’ils font leur travail. Et c’est facile et peu coûteux de les remplacer.

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La NACTO (National Association of City Transportation Officials) a publié une nouvelle version de son guide des infrastructures cyclables

Comme le mentionne l’article de CityLab/Bloomberg, c’est plus sur comment construire un réseau qui améliore la sécurité de tout le monde qu’'un guide sur comment aménager une piste cyclable.

This week, NACTO released an updated version of its Urban Bikeway Design Guide to spread these lessons. The document aims to help cities build comprehensive, interconnected bike networks that work well with transit systems and boost walking and street safety. Along with laying out the nuts and bolts of building bike infrastructure, it offers guidance on the tricky politics of bike lane installation, and strategies to account for the rise of e-bikes and cargo bikes.

The new guide is nearly double the length of its most recent predecessor, from 2012, reflecting advances in bike infrastructure design that have emerged over the last decade: Contra-flow bike lanes, protected intersections, bus boarding islands, and many more innovative street treatments are catalogued in great detail. The idea is to help cities develop bike infrastructure that works for a wide variety of neighborhood contexts. All of those options should make it easier to build out the citywide cycling networks that many cities promise, but often fail to implement. “It’s not just a kit of parts for an individual bike lane,” Russo said. “It’s a blueprint for building a complete bike network.”

The guide is also something of a political playbook for selling bike lanes to an often-skeptical public, executing them in a timely and cost-effective manner, and maintaining infrastructure over the long term. “We don’t just want plastic posts everywhere,” Russo said. “We want beautiful streets that support local businesses, that provide green infrastructure.”

One strategy for building public support is showing how bike infrastructure can improve street safety for everyone, not just cyclists.

Dans le guide, il y a plusieurs types d’intersections sécurisées

Protected intersections

1. No Stopping / No Standing Zone
Motor vehicle parking and stopping are prohibited on the approach to the intersection.
2. Bike Yield Line (optional)
3. Pedestrian Islands
Islands reduce crossing distances and improve visibility by keeping the intersection clear. Wider islands support high volumes of people walking and biking, raising the capacity of the intersection. In some cases, islands can reduce the signal time needed for pedestrians.
4. Bike Queue Area
People biking can wait ahead of the crosswalk for a green signal or a gap in traffic. This shortens crossing distances, and accommodates the natural positioning of people biking. Bike detection optional.
5. Bikeway Setback
The setback determines how much room will be available for drivers to wait and yield, and the angle at which they cross the bikeway. Larger setbacks provide better visibility and give people bicycling more time to notice and react to turning vehicles.
6. Corner Island
A corner island separates bikes from motor vehicles, prevents motor vehicles from encroaching on the bikeway, and creates a protected queuing area for people on bikes waiting to turn.
7. Motorist Waiting Zone
The space between the motor vehicle lane and the crossbike provides a place for motor vehicle drivers to wait before turning across the bike’s path of travel.
8. Crossbikes / Intersection Crossing Markings
Markings provide conspicuity and directional guidance to bikes in the intersection. They are marked with dotted bicycle lane line extensions and may be supplemented with green color or bike symbols between these lines.

Dedidacted intersections

1. Buffer or Curb
A marked, painted, or raised buffer provides people on bikes with a defined travel zone at the approach to the intersection.
2. Crosswalk Separator
A raised element such as mountable curb or a pair of flexible delineator posts discourages turning vehicles from cutting across the bikeway when turning right.
3. Corner Wedge & Speed Bump
Speed reduction devices, such as modular speed bumps, help prevent high-speed turns and are expected to improve driver yielding. They can extend over the space used by turning vehicles but not over the bikeway or crosswalk.
4. Centerline Hardening
Modular curbs with or without vertical delineators reduce the speed of turns across the bikeway and shorten the conflict zone.
5. Crossbike / Bike Lane Line Extensions

Minor Street Crossing

1. Clear Sight Distance
A clear approach sightline gives drivers time to see and yield to people in the crossbike, and gives people on bike or on foot time to see and react to turning cars.
2. Crossbike & Crosswalk Markings
Crossbike and crosswalk markings provide conspicuity to people on bike or on foot. High-visibility markings provide the formal crosswalk and crossbike.
3. Raised Crossing
Raised crossings improve bicyclists’ visibility and reduce the speed at which vehicles turn by bringing the vehicle crossing up to (or near) the sidewalk level. In addition, the raised crossing is a signal to turning cars that through-moving bikes and pedestrians have the right of way.
4. Detectable Warning Surfaces
Detectable warning surfaces alert people who are blind or have low vision that they are entering an intersection.
5. Compact Corners
Small turn radii force turning drivers to slow down. If there is no raised crossing, the corner radius is the primary method to reduce turn speed.

Il y a même une section sur comment planifier le cycle des feux de circulation pour éviter les conflits

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