Réseau Express Vélo (REV) - Discussion générale

Lors de la soirée débat mobilité active. J’y étais présent en personne.

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Effectivement, Parc est à l’étude pour un SRB et je doute fort qu’elle deviendra un axe cyclable à l’avenir vu son rôle stratégique pour le TC (avec ou sans SRB).

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Direction nord pour la phase 2 du REV


PHOTO FRANÇOIS ROY, LA PRESSE | Une cycliste circulant sur le REV de la rue Saint-Denis, lundi

Les boulevards Henri-Bourassa et Lacordaire, ainsi que le chemin de la Côte-de-Liesse sont dans la ligne de mire de la Ville

Publié le 11 janvier 2022 à 5h00 | PHILIPPE TEISCEIRA-LESSARD | LA PRESSE

Après la transformation de la rue Saint-Denis pour y intégrer une « autoroute pour vélos », l’administration Plante pourrait répéter l’expérience sur le boulevard Henri-Bourassa, sur le chemin de la Côte-de-Liesse et sur le boulevard Lacordaire.

Il s’agit des axes étudiés pour la deuxième phase du Réseau express vélo (REV), un réseau de pistes cyclables unidirectionnelles protégées de chaque côté de la voie publique, a révélé lundi une gestionnaire municipale.

« On continue nos efforts dans le REV, donc, évidemment, il y a une phase 2 », a indiqué Valérie Gagnon, directrice de la mobilité pour Montréal. Elle comparaissait devant la Commission des finances de la Ville de Montréal, qui procède à l’étude détaillée du bilan 2021 et du budget 2022 de chacun des services municipaux.

« On parle d’un autre tronçon sur la rue de Bellechasse. Henri-Bourassa sur une bonne proportion fait partie du plan de match, a-t-elle dit. Et un peu plus tard, on regarde au niveau de l’ouest, l’axe Côte-de-Liesse. Et, évidemment, Lacordaire. Ce sont des axes potentiels que nous visons. » Ces informations n’avaient pas encore été rendues publiques.

Ces axes potentiels s’ajoutent au REV déjà annoncé dans les rues Viger, Saint-Antoine et Saint-Jacques, au centre-ville de la métropole.

La construction du REV dans la rue Saint-Denis avait soulevé un tollé en 2020, certains commerçants s’inquiétant de l’impact sur la circulation et le stationnement. Les protestations se sont ensuite résorbées et l’administration Plante revendique le projet comme un accomplissement important de son premier mandat. Le REV de la rue de Bellechasse, dans Rosemont, s’est retrouvé au centre de la dernière campagne électorale lorsque le candidat défait Denis Coderre a promis d’en réduire l’ampleur.

Mme Gagnon a précisé que le développement de la phase 2 du REV serait accompagné de « consultations sous différents formats ».

« Il y a beaucoup de sollicitations depuis certains succès de certains axes [du REV] », a souligné le directeur général adjoint Claude Carette, sourire en coin. « Il y a une question de priorisation à faire avec nos services. »


PHOTO FRANÇOIS ROY, LA PRESSE | Autre cycliste sur le REV de la rue Saint-Denis

Consultations demandées

L’administration Plante a refusé la demande d’entrevue de La Presse. Nous n’avons pas pu soumettre de questions aux fonctionnaires.

« Différentes options sont à l’étude actuellement pour la phase 2 du REV », a affirmé Marianne Giguère, responsable de la mobilité au sein de l’administration, dans une déclaration écrite. « Une chose est certaine, le déploiement de la phase 2 ne se fera pas sans présentations publiques détaillées et une étroite collaboration avec les parties prenantes et les arrondissements concernés. Nous allons demeurer à l’écoute à chacune des étapes. »

Mme Giguère a ajouté que « le REV sera intégré en fonction des diverses opportunités qu’offrent les travaux d’infrastructures sur certaines rues ».

La mairesse de Montréal-Nord et porte-parole de l’opposition officielle en matière de transports en commun, Christine Black, exige que des consultations publiques soient tenues avant la mise en place de nouveaux axes du REV.

« Ça prend une consultation exemplaire, avec de la transparence », a-t-elle dit en entrevue téléphonique avec La Presse, précisant qu’elle était en faveur du développement du réseau cyclable. « Les citoyens de Montréal-Nord, Saint-Léonard ou Saint-Laurent doivent pouvoir donner leur opinion. […] [Lundi] après-midi, c’était très confus. »

Mme Black est intervenue devant la Commission des finances afin de questionner les fonctionnaires sur la compatibilité entre une potentielle piste cyclable sur le boulevard Henri-Bourassa et le projet de métrobus dans la même artère. Il s’agit d’un engagement de campagne de Projet Montréal. « Il y a une certaine confusion en ce moment », a dit l’élue.

Des routes beaucoup plus chères à Montréal

Plusieurs autres services municipaux ont comparu devant les élus municipaux lundi afin de leur rendre des comptes.

Le Service de l’eau a expliqué que son budget n’avait pas une croissance suffisante pour couvrir la hausse naturelle de ses dépenses.

« L’indexation nette accordée au budget de fonctionnement du Service de l’eau ne reflète pas l’IPC [Indice des prix à la consommation] », indique le Service dans ses documents. « Il y a un manque à gagner récurrent entre 2017 et 2022. » Ses fonctionnaires évaluent le déficit d’entretien du réseau de distribution d’eau et d’égout à 3 milliards.

Par ailleurs, les documents budgétaires établissent que Montréal paie toujours beaucoup plus que les autres grandes villes du Canada pour ses travaux de voirie et que, loin de se résorber, l’écart se creuse. Ainsi, chaque kilomètre de voie asphaltée coûte 27 000 $ par année à Montréal, contre 11 000 $ à Winnipeg et 8000 $ à Toronto, par exemple.

La Ville de Montréal blâme des formalités pour expliquer la différence (la période d’amortissement, notamment), mais aussi les températures hivernales québécoises.

« La fréquence des cycles de gel-dégel montréalais est aussi plus nombreuse que dans les autres villes canadiennes, ce qui entraîne une dégradation accélérée des infrastructures, donc des besoins et des coûts d’entretien plus élevés », a indiqué Hugo Bougoin, du service des communications, dans un courriel.

« La Ville de Montréal charge près de 90 % de la neige et la transporte dans des sites d’élimination, ce qui augmente également les coûts par kilomètre, alors que la pratique des autres villes canadiennes consiste à souffler la neige sur les terrains. »

En 2020, seulement 46 % des rues montréalaises étaient considérées comme en « bon » ou « très bon » état. Il s’agit toutefois d’une amélioration substantielle par rapport à l’année précédente.

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Cool, maintenant j’ai hâte de voir des plans préliminaires et échéanciers!

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Pour Lacordaire, si la rue doit être creusée pour le passage du REM. Il faudra attendre à la fin des travaux du REM. La CDPQi aura l’obligation de remettre la rue en état. La Ville pourrait lui demander d’inclure le REV dans ces travaux.

À moins que la CDPQ utilise un tunnelier? :thinking:

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Niveau Chemin Côte-de-Liesse, je rêve de voir une option sécuritaire pour se rendre chez Ikea à vélo sans avoir à rouler sur le trottoir et traverser des bretelles d’accès d’autoroute. Présentement, le Ikea de Boucherville est plus facilement accessible que celui de Ville Saint-Laurent.

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Pour l’accès au Ikea de Montréal, vivement le raccordement de Cavendish!

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J’ai hate à voir ça progresser. Ces projets vont prolonger les voies cyclables dans des quartiers mal servies. On voit lentement la création d’un vrai réseau qui desservira toute la ville.

Je suis pareil curieux de la piste sur cote-de-liesse. Va-t’elle longer l’autoroute? Ça serait pas plaisant comme parcour et ça desservirait un quartier pas très en demande par les cyclistes. C’est mieux que rien je suppose, mais j’ai pas l’impression que c’est le lien le plus urgent. Peut être la ville veut profiter de travaux le long de l’axe pour le rendre plus conviviale??

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Non seulement Côte-de-Liesse n’est pas urgent, le segment a très peu de valeur sans les prolongements et réaménagement de Cavendish et Jean-Talon. À moins que des travaux majeurs soient prévus pour CdL, ce n’est pas “mieux que rien”, mais inconcevable que la Ville l’inclus dans la deuxième phase.

Selon ce Tweet, même Alan de Sousa veut voir le REV se développer dans son arrondissement :open_mouth:

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La beauté de la réélection de Projet Montréal, c’est que je crois bien que le réseau cyclable ne deviendra plus un enjeu électoral dans les prochaines élections, et c’est tant mieux.

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J’ai pensé la même chose. J’avais peur que Coderre rentre et qu’on recule en arrière ou sinon que tout soit retardé d’un 4 ans. Maintenant que PM est là, je pense que la culture du vélo va vraiment s’implanter pour de bon dans la ville.

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Je pense que l’avantage principal du REV Côte-de-Liesse repose sur le fait que c’est l’un des seuls axes qui traverse la ligne Saint-Jérôme, l’autoroute 15 et plusieurs blocs du parc industriel qui redirigent la circulation sur Côte-de-Liesse ou Côte-Vertu. Ça permettrait de reconnecter Ville Saint-Laurent avec le reste de la ville.

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Je dois être honnête, je ne vois pas trop où et comment pour Côte-de-Liesse… Selon Google Maps, ce chemin s’arrête à Acadie pour ensuite devenir boul Crémazie. Est-ce bien ça? Si oui, je trouve que c’est un tronçon majeur.

Par contre, si ce n’est que la partie jusqu’à l’échangeur 15/40, l’intérêt est un peu moindre. Dans ce cas, j’aurais préféré Jean-Talon comme axe est-ouest.

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S’il ne s’agit pas d’un problème de coordination des travaux, ce n’est pas suffisant pour justifier l’inclusion en phase 2 et de prioriser CdL avant Cavendish et Jean-Talon Ouest. Ça me fait penser à la ligne B du REM. Ce n’es pas que ça ne sera pas utile, mais le choix d’avoir priorisé cette ligne et son intégration avec le reste du réseau est douteux.

Selon le concept de 2019, il s’agit du 2e scénario.

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Pour Côte de Liesse, je vous confirme qu’il s’agit d’un arrimage avec des travaux plus importants, tout comme pour Henri-Bourassa dans l’ouest de St Laurent. On profite de ces travaux pour y ajouter le REV.

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Est-ce que le tronçon REV sur Henri-Bourrassa va être à partir du Boul St-laurent vers l’ouest, ou plutôt commencer à partir de la station du Ruisseau pour aller vers l’ouest.

Un tronçon Côte-de-Liesse/Crémazie qui part de l’aéroport et la gare Dorval jusqu’aux Galeries d’Anjou ce serait quand même majeur.

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Le tronçon prévu dans un premier temps est dans l’ouest de l’arrondissement St-Laurent (pas du boulevard); près de Cavendish.
À terme, ce serait entre l’A13 (pour rejoindre la branche vers le Technoparc) et le REV St-Denis/ métro Henri-Bou.

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Il me semble que c’est plutôt jusqu’à Décarie puis sur De La Savane puis sur Jean-Talon.

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