Je ne savais pas (ou j’avais oublié) que le pont était financé entièrement par le Canada
Si il avait fallu négocier avec le congrès et la chambre des représentant, ça aurait prit beaucoup trop longtemps avant de réussir à trouver un consensus. C’était beaucoup plus simple de financer le tout avec un péage.
On a qu’a voir le projet du tunnel Hudson qui n’est même pas encore débuté malgré le fait que le tunnel existant est sévèrement endommagé et va probablement devoir être fermé avant la fin de la décennie pour une rénovation majeure.
On parle souvent du coûts des infrastructure sur ce forum. Si le tunnel venait à être fermé, c’est 16 milliards qui seraient perdu en 4 ans, c’est à dire plus que le coût total du projet. C’est dire à quel point les conséquences de la partisannerie crasse sont sévère.
Ça se pourrait que plus de 1 million de personnes se présentent à notre frontière », indique François Crépeau, professeur émérite de droit à l’Université McGill et sommité internationale du droit des migrants. « Quand l’administration Trump prend des décisions téméraires, elle crée sciemment de la misère », note l’expert, qui estime que le Canada doit se préparer à faire face à cet afflux, notamment en ouvrant des portes légales pour que certains de ces travailleurs refassent leur vie au nord de la frontière américaine.
Ancienne députée libérale provinciale qui a œuvré plus d’une décennie à la Commission de l’immigration et du statut de réfugié, Paule Robitaille croit pour sa part que le Canada ne doit pas se laisser marcher sur les pieds. « On ne doit pas faire le dos rond. Nous subissons les conséquences des gestes posés par Donald Trump. Le gouvernement canadien devrait s’imposer et rappeler aux États-Unis leurs obligations », croit celle qui est aujourd’hui avocate en immigration.
Le problème sera cependant de se faire entendre par une Maison-Blanche qui tire dans tous les sens en se souciant très peu des impacts sur des pays tiers.
Il semble surtout que les manœuvres du président américain obligeront le prochain gouvernement canadien à faire un choix ingrat entre la protection de personnes vulnérables, le respect de ses engagements internationaux et la stabilité politique et économique d’un pays qui n’a pas d’appétit pour absorber une grande vague migratoire. Les tribunaux pourraient aussi forcer la main au gouvernement, malgré les conséquences.
Sous l’épée de Damoclès brandie par Donald Trump, il n’y a que de mauvaises options.
Reportage de Radio-Canada
Les conversations secrètes derrière la menace du 51e État américain
Donald Trump, le président des États-Unis, avait déjà évoqué, durant son premier mandat, en privé avec Justin Trudeau, alors premier ministre canadien, l’idée de faire du Canada le 51e État américain, a pu confirmer Radio-Canada. Cette menace est désormais la trame de fond de la campagne électorale fédérale.
Une vidéo réalisée par Julie Dufresne, Guillaume Lepage, Maxime Robert-Lachaine, Nicolas Dulière et Tommy St-Yves
Lisez son article pour plus de détails : Manœuvres et pressions : les conversations secrètes derrière la menace du 51e État | Radio-Canada
Quand le président a proposé au premier ministre de faire du Canada le 51e État pendant leur souper à Mar-a-Lago, en novembre dernier, ce n’était pas la première fois que Donald Trump en parlait à Justin Trudeau. Et ce qui, à l’époque, était apparu anecdotique, est revenu en tête au premier ministre et à son entourage proche dans les heures qui ont suivi le fameux souper.
Deux sources nous confirment que lors de son premier mandat (2017-2021), le président avait suggéré plus d’une fois cette idée au premier ministre dans des discussions privées. Les détails de ce que le président a dit, ou même le contexte dans lequel cela s’est produit, ne peuvent être rendus publics, parce que ça risquerait d’identifier nos sources.
Chose certaine, non seulement rien n’avait jamais fui, mais même du personnel politique bien informé des enjeux canado-américains à Ottawa n’en avait jamais entendu parler jusqu’à récemment.
(Washington) Les directives du Service des douanes et de la protection des frontières des États-Unis, publiées jeudi, indiquent que les pièces automobiles conformes à l’Accord Canada–États-Unis–Mexique (ACEUM) ne seront pas touchées par les droits de douane imposés par le président américain Donald Trump.
Publié à 18 h 06
Kelly Geraldine Malone La Presse Canadienne
Les droits de douane de 25 % sur les pièces automobiles devaient entrer en vigueur le 3 mai.
Plus de détails à venir.
Ce n’est pas le genre d’aquisition qui devrait être bloqué par le fédéral dans ces temps-ci?
L’ombre de Trump affecte les investissements étrangers au Québec
PHOTO PATRICK SANFACON, ARCHIVES LA PRESSE
L’ombre de l’administration Trump plane sur les investissements étrangers au Québec. Ceux-ci ont chuté de moitié au cours du dernier exercice, passant de 13,1 milliards l’an dernier à 6,5 milliards au cours du dernier exercice, selon le plus récent bilan annuel d’Investissement Québec.
Publié à 6 h 51 Mis à jour à 9 h 35
[
Ulysse Bergeron La Presse
](La Presse | Ulysse Bergeron)
Il y a une baisse de 52 % des investissements étrangers dans la province, selon le bilan du bras financier au Québec
Les aides financières aux exportateurs québécois ont permis de générer 4,34 milliards de dollars de ventes sur les marchés au cours de l’exercice 2024-2025. Il s’agit là d’une baisse de près de 15 % comparativement à l’exercice précédent.
Cette baisse considérable des investissements étrangers doit toutefois être relativisée. Les investissements directs et les ventes à l’étranger avaient atteint des sommets au cours de l’exercice précédent, tirés vers le haut par la filière batterie.
« Après l’année record que la société d’État a connue l’an dernier, et dans le contexte de guerre commerciale qui a marqué la fin de l’exercice financier, nos résultats sont remarquables », estime Bicha Ngo, PDG d’Investissement Québec.
Pour sa part, le président d’IQ se veut positif : « Malgré les vents contraires, nous avons su maintenir cette cohésion et collectivement, multiplier les démarches pour faire rayonner le Québec auprès des investisseurs étrangers. »
D’autres détails suivront.
Rencontre avec Donald Trump Mark Carney débarque à Washington
PHOTO PATRICK DOYLE, REUTERS
Le premier ministre Mark Carney
(Washington) Dans une entrevue diffusée dimanche, Donald Trump a fait savoir qu’il « parlerait toujours » de son désir d’annexer le Canada. Dimanche soir, il a menacé d’imposer des droits de douane de 100 % sur tous les films produits à l’étranger. Lundi, Mark Carney est arrivé à Washington. Il lui reste une soirée à se préparer (et à surveiller Truth Social) d’ici le tête-à-tête avec le locataire de la Maison-Blanche, mardi.
Publié à 16 h 50 Mis à jour à 18 h 00
[
Mélanie Marquis La Presse
](La Presse | Mélanie Marquis)
L’avion du premier ministre canadien s’est posé en fin d’après-midi à la base aérienne Andrews, au Maryland, à environ 25 kilomètres au sud-est de Washington.
À sa sortie de l’aéronef, Mark Carney a été accueilli par la cheffe adjointe du protocole des États-Unis, Abby Jones, et le colonel Randall J. Heusser
L’ambassadrice du Canada aux États-Unis, Kirsten Hillman, était aussi sur le tapis rouge pour souhaiter la bienvenue au dirigeant, à la veille de son entretien avec Donald Trump.
PHOTO ADRIAN WYLD, LA PRESSE CANADIENNE
Le premier ministre canadien, Mark Carney, et la cheffe adjointe du protocole des États-Unis, Abby Jones
La délégation canadienne est également composée des ministres Mélanie Joly (Affaires étrangères), Dominic LeBlanc (Commerce international) et David McGuinty (Sécurité publique).
Le « tsar du fentanyl », Kevin Brosseau, ainsi que la conseillère à la sécurité nationale et au renseignement, Nathalie G. Drouin, sont aussi du voyage.
Le clou de cette première visite officielle du premier ministre depuis sa victoire électorale de lundi passé sera sans contredit la rencontre avec un président dont il a parlé pendant toute la campagne électorale.
Un dîner de travail précédera l’entretien entre les deux hommes.
Le « régime socialiste » canadien
L’administration Trump a ouvert un nouveau front de sa guerre commerciale en braquant ses projecteurs sur l’industrie cinématographique.
Sur un plateau de Fox News, lundi, le secrétaire au Commerce Howard Lutnick a ajouté cette pièce à l’édifice tarifaire des États-Unis.
PHOTO LEAH MILLIS, REUTERS
Le secrétaire au Commerce des États-Unis, Howard Lutnick
« Ils ont leur régime socialiste […] que le président dénonce tout le temps. Pourquoi fabriquons-nous des voitures au Canada ? Pourquoi tournons-nous nos films au Canada ? Allez ! », a-t-il lancé.
Puis, ceci, au sujet de la rencontre de mardi : « Je pense que ce sera une rencontre fascinante, je suis heureux de pouvoir y être pour écouter ».
Le secrétaire Lutnick a signalé que l’Accord Canada–États-Unis–Mexique (ACEUM) devrait tenir jusqu’à son renouvellement statutaire, prévu en 2026.
Un premier test pour Carney, selon le Bloc
Si le président Trump met sa menace à exécution, les conséquences pour l’industrie canadienne et québécoise du cinéma pourraient être considérables.
Le Bloc québécois a ainsi exhorté lundi le premier ministre Carney à aborder la question lors de sa rencontre avec le locataire de la Maison-Blanche.
« Une telle mesure aurait des conséquences désastreuses sur l’industrie culturelle québécoise en privant des centaines de techniciens et techniciennes du cinéma d’une bonne partie de leur gagne-pain », a-t-on déclaré.
La formation le presse de brandir l’exception culturelle prévue à l’ACEUM, selon laquelle le Canada peut mettre des mesures en place pour protéger ces secteurs culturels.
« Mark Carney s’est fait élire en affirmant être la meilleure personne pour tenir tête à Donald Trump, voilà un premier test qu’il n’a pas les moyens d’échouer », a tranché le Bloc québécois par voie de communiqué.
Le 51e État
Le président Trump n’a peut-être pas appelé Mark Carney « gouverneur », comme il l’a fait ad nauseam avec Justin Trudeau, mais il n’a pas pour autant arrêté d’évoquer l’annexion du Canada.
Il en a encore parlé sur les ondes de NBC dans une entrevue diffusée dimanche.
Le dirigeant américain a aussi semblé minimiser la victoire électorale de son vis-à-vis canadien, relevant que les libéraux avaient échoué à décrocher un mandat majoritaire le 28 avril dernier.
« Il a remporté la victoire – une victoire très serrée, il n’y a pas de majorité, alors je pense que ça rendra les choses un peu difficiles à gérer pour lui », a-t-il dit à l’émission dominicale Meet the Press.
Certains visiteurs ont beaucoup de questions en entrant dans la bibliothèque Haskell, à Stanstead, près de la frontière canado-américaine. L’édifice historique de 125 ans est une rareté dans le monde, un symbole.
Une ligne noire au sol traverse le corridor principal, en diagonale. La section jeunesse se trouve aux États-Unis, et le comptoir des prêts, au Canada. En principe, tous peuvent circuler à leur guise dans l’édifice.
Les habitués ne s’en formalisent plus. Les curieux, venus pour l’attrait touristique, passent beaucoup de temps autour de cette fameuse ligne noire au sol.
Une délégation du Vermont à Montréal en signe de solidarité dans la guerre commerciale
Dans le contexte de guerre commerciale entre les deux pays alliés de longue date, une délégation du Vermont est venue exprimer sa solidarité envers le Canada.
Des représentants de l’État voisin du Québec, dont la mairesse de Burlington, se sont rassemblés au Marché Jean-Talon à Montréal pour souligner leur amitié avec les Canadiens.
Le reportage de Nantou Soumahoro
Pour plus de détails, consultez notre article web : Une délégation du Vermont au Québec en solidarité face « au chaos fomenté par Trump » | Radio-Canada
La mairesse de Burlington, Emma Mulvaney-Stanak, et le secrétaire au Trésor de l’État du Vermont, Mike Pieciak, se sont promenés entre les allées du marché le plus fréquenté de la métropole pour acheter des produits canadiens, qu’ils ont payés en dollars américains, à un taux de change au pair.
Ce geste symbolique survient au moment où le bras de fer entre le Canada et les États-Unis se poursuit concernant les droits de douane imposés par l’administration Trump, notamment dans les secteurs de l’acier, de l’aluminium, de l’énergie et de l’automobile.
Des dizaines de personnes des deux côtés de la frontière se sont rassemblées devant l’entrée du marché, arborant des macarons sur lesquels figurait le chiffre 51 barré d’un X, en référence aux commentaires de Donald Trump sur l’annexion du Canada.
Some conferences relocating to Canada as Canadians avoid U.S. travel
Some organizers are moving conferences and events north of the border as more Canadians refuse to travel to the U.S. Heather Dow, a senior manager at Events & Management Plus, tells CBC News this is due to several reasons, including diversity, equity and inclusion concerns and border issues.