Reconstruction Poste Hydro-Québec Berri

Le syndicat des professeurs de l’UQAM (SPUQ) s’oppose au projet d’Hydro-Québec de planter à proximité de la Grande Bibliothèque un mégaposte de transformation électrique de 315 000 volts. Une résolution à cet effet a été adoptée à l’unanimité.

« Les professeurs se sentent tout naturellement concernés », explique au Devoir Catherine Gosselin, secrétaire générale du syndicat. « Nous pensons que dès que les étudiants seront mieux informés de cette situation, ils vont se mobiliser eux aussi. » Pour le syndicat, ce projet, tel qu’il est mené, va contre les intérêts du quartier et de la communauté universitaire qui est en son cœur.

Pour le syndicat des professeurs, l’implication et la participation de l’UQAM dans un projet de relance et de revitalisation du Quartier latin doivent se fonder sur les liens entre les arts, la société et l’éducation, auxquels le quartier doit son identité. Or, ce rapport à l’espace du quartier est contrecarré par le projet d’Hydro-Québec, estime le SPUQ, qui regroupe près de 1200 professeurs répartis dans 40 départements et écoles.

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Encore une fois, je comprends les inconvénients, mais vous voules qui le mette où bon sang à part sur ce site-là. C’est ben beau de dire que hydro à d’autres sites cachés, mais moi je demande une preuve de ça, parce que sinon c’est purement de la théorie véhiculant un narratif faisant passer nos sociétés d’états comme étant de vilaines entités cherchant à nuire aux citoyens, alors que la réalité est beaucoup plus nuancé. Aussi, est-ce qu’on pourrait arrêter d’avoir des positions absolutistes des deux bords svp, je suis d’accord que hydro devrait être plus transparent sur le choix du site. En revanche, ça n’excuse pas les opposants, arrêtons de militer purement et simplement pour l’annulation de chaque projet qui contient des infrastructures un tant soit peu massive.

Mettons des conditions raisonnables qui pourrait être adopté par hydro et qui vont permettre une réel discussion, par exemple, adopter l’architecture de la BaNQ pour se fondre dans le décor, si la condition c’est juste qu’il y ait pas de projet ben hydro va juste dire non et ça sera la fin de la discussion sans que ça ait produit rien de constructif. Pourquoi? Et bien parce qu’on a besoin de ce poste, alors il faut le mettre en quelque part. Je suis totalement en accord sur l’intégration urbanisatique en théorie et les idées qu’on prône en urbanisme, mais des fois faut se laisser une marge de manoeuvre sur cet aspect parce que le pratique c’est pas tout le temps comme ça. Je vous donne un exemple, la ville à échelle humaine préconise des immeubles de maximum cinq étages, c’est très beau en théorie, mais en pratique bien ça fait des quartiers hors de prix parce qu’à un moment tu atteint un maximum de densité en limitant le nombre d’étage à l’image de ce qui se passe dans le plateau actuellement incapable de faire face à la demande.

Bref, tout ça pour dire, je comprends la grogne, mais à un moment donné on est dans une ville et il y des installations critiques à mettre et si même les vides deviennent patrimoniaux ben on va juste se retrouver avec une ville sans infrastructures critiques et hors de prix (ce qui est déjà un peu le cas). Je ne dis pas qu’il ne faut pas mettre de vides, au contraire, mais empêcher leur utilisation limite de beaucoup les possibles. Je veux dire merde quoi, même si on le mettrait ailleurs, ben les mêmes arguments auraient été utilisés et ça aurait rien régler au fonds et il faut ce projet pour les futurs besoins énergétique.

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Arrêtez de mettre des mots dans la bouche des gens.
Personne ne demande l’annulation du projet.
Personne.

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Dans l’article il y a littéralement la représentante du syndicat qui dit qu’il y plein de bâtiments abandonnés qui pourraient servir au lieu de ce site, alors oui c’est dans un but de déplacer le projet ou d’empêcher sa réalisation sur ce site précis. Il y a critique de la transparence que je comprends entièrement et qui devrait être adressée effectivement. En revanche, le premier argument la personne n’a aucune connaissances en ingénierie électrique pour savoir si ces bâtiments ou ces options feront l’affaire, alors c’est purement de la spéculation d’où l’intérêt de la critique sur la transparence que je supporte entièrement. Alors, non, il n’y a pas personne qui dit qu’on devrait annuler le projet, la majorité des critiques portaient sur l’existence du projet en soi ainsi que la taille (argument que je trouve un peu non-pertinent vu qu’on est en ville où tout est gros) et non juste ces aspects architecturaux

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Merci pour cette correction.
La nuance est importante.

Espérons que Hydro-Québec arrête de travailler seule dans son coin et finisse par répondre à toutes les perches qui lui sont tendues.

Un projet de cette envergure nécessite un réel travail à toutes les échelles. Le danger c’est d’avoir une vision mono-sujet, d’uniquement considérer les enjeux de génie électrique. Ce projet devra être technique, évidemment, mais aussi urbain, architectural, social, culturel, politique, communautaire; tous des enjeux avec lesquels Hydro-Québec n’a pas l’habitude de travailler. D’où l’intérêt d’écouter ce que les autres ont à dire, ce qu’elle refuse de faire jusqu’à présent.

Peut-être que cette proposition d’utiliser des bâtiments abandonnés est naïve.
Mais peut-être pas!
Faut arrêter d’être contreproductif et de toujours tout rejeter du revers de la main. L’UQAM a de nombreux professeurs et chercheurs calés dans plusieurs domaines qui profiteraient à ce projet.

Pour le bien commun, mettons à profit l’intelligence collective pour une fois!

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Je considère l’acceptabilité sociale comme étant une condition incontournable pour ce projet à cause de sa localisation exceptionnelle au coeur du Quartier Latin. Donc c’est Hydro-Québec qui a le fardeau de concevoir un projet rassembleur qui saura répondre à la fois aux attentes élevées de la population, à celles de la Ville et aussi des gens du milieu. Par ailleurs ce sont surtout ces derniers qui auront à vivre au quotidien avec cette nouvelle infrastructure. Elle devra par conséquent s’intégrer harmonieusement à son environnement immédiat et en même temps susciter leur fierté et admiration par un design véritablement remarquable.

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Il faut faire attention à l’acceptabilité sociale, je ne dis pas que c’est le cas ici, mais ça peut souvent être une variable trompeur actuellement vu l’environnement médiatique et c’est souvent utilisé par les habitants les plus nantis pour faire dérailler des projets. Par exemple, avec le REM de l’Est, il y avait quand même 66% de la population qui était pour la population selon un sondage léger, alors on peut dire que l’acceptabilité sociale est là. Pourquoi ça à été refusé dans ce cas si la majorité était pour? Est-ce que la définition de l’acceptabilité sociale c’est uniquement les gens qui sont à proximité ou la plus grande majorité qui va bénéficier de cette infrastructure? Est-ce qu’on doit uniquement se fier au traitement médiatique qu’on sait biaiser par la recherche du sensationnalisme? Est-ce qu’on doit empêcher toutes nuisances au prix d’augmentation de coûts et délais considérables, même si elles sont minimes, pour chaque projet? Je ne dis pas qu’il ne faut pas les minimiser, mais les empêcher peut être impossible dans certains cas et si on se retrouve dans une approche absolutiste bien on ne pourra rien réaliser. À un moment il faut tracer une ligne en tant que société sur certains discours ultra pessimiste sur des infrastructures de plus gros gabarit qui sont souvent utile et permettre des projets à bas coûts. En revanche, je suis totalement d’accord que ces projets doivent aussi inclure tous les aspects que vous avez cités pour être réellement réussi.

Je ne dis pas le contraire! Ce que je dénonce c’est surtout le refus de certain de même considérer que le poste électrique est absolument nécessaire et de combattre le fait d’avoir un poste électrique en tant que tel ce qui est irréaliste vu les besoins. C’est comme l’aérien en transport en commun, on a des problèmes de coûts, c’est donc un outil viable pour résoudre le problème. Une fois que ce fait a été établi, bien là on fait une approche complémentaire sur tous les aspects, mais d’emblée refuser ces faits techniques (tout souterrain trop cher et nécessité d’un poste électrique) est un manque de flexibilité qui peut coûter cher.

Je pensais que ce n’était que des dires des porte-paroles d’Hydro-Quebec et de leur services de communications qu’il faut croire sur parole, mais tu sembles avoir de l’information privilégiée.

As-tu eu la chance de mettre la main sur les études précises et complètes qui étoffent ces « faits »? Si oui, serait-il possible de les partager avec nous? Ce serait fort apprécié.

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Le souterrain je parlais en générale pour le transport en commun, alors tu as juste à voir la comparaison de coûts entre la ligne bleue et des projets comme le REM, la Canada Line qui utilisent des techniques de constructions un peu plus dérangeante sur le court terme (cut and cover) ou un alignement aérien pour voir la différence. Même plus pertinent le skytrain prolonge actuellement sous Broadway en souterrain avec les mêmes types de train que le REM et on est à un coût de 500 millions/km ce qui est moins encore une fois que les 140 millions/km du REM même après le 9,4 milliards de la vérificatrice générale.

C’est assez le bordel sous le sol au centre-ville pour que je puisse au moins juger crédible ce qu’il dise sur la complexité d’autres endroits pour implanter le poste. À un moment, faut pas être ultra sceptique non plus, en revanche ça n’excuse en rien leur attitude très opaque qui pourrait être clairement amélioré j’en convient. La même chose avec leur gestion d’autres enjeux, mais je crois au minimum ce qu’il dise sur le fait que les sites possibles sont très limités, même si n’excuse en rien encore une fois leur attitude. C’est comme CDPQ, pour avoir consulté le rapport d’ingénieur qu’ils ont commandés pour le REM de l’Est, je les crois quand ils disaient qu’aller en souterrain aurait été extrêmement difficile et coûteux, si ce n’est pas réaliste, mais je n’approuvais en rien leur style de communication.

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Je ne comprends pas trop pourquoi les professeurs font leurs sortie par le SPUQ, plutôt que par les facultés ou les départements. J’ai l’impression que bien des gens se fermeront tout de suite à une intervention des syndicats, mais auraient été plus réceptif à une sortie de l’ESG, de l’École de droit ou l’École de design.

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​​ Depuis la publication de la lettre d’opposition au projet HQ/BAnQ du syndicat des professeurs de l’UQAM dans le Devoir du 9 janvier 2024, certains participants ont été particulièrement virulents sur cette sortie et la dénoncent à mon sens fort injustement. (261 à 270)

Choix de site

En aucun cas les membres du Syndicat ne nient la nécessité d’un nouveau poste 315 kV mais dénoncent le choix de ce site avec une argumentation solide. Elle complète celle émise par des personnalités éminentes et visionnaires (issues des sphères de l’urbanisme, de l’architecture, des arts, de la sociologie, de l’histoire, etc.) qui fut déposée auprès du Conseil des Ministres le 3 décembre ainsi que celle de Mme Manon Massé à l’Assemblée nationale; cette député dont on ne peut douter ni de ses connaissances sur les besoins et les enjeux sociaux de son comté ni de son engagement indéfectible pour ses résidents.

Notons qu’Hydro-Québec fausse actuellement la problématique de la recherche de sites alternatifs par cette définition tout à fait arbitraire et injustifiée d’une aire de recherche de 500 m autour du site de Berri 1.

En effet, si l’unité «Distribution» de l’entreprise, semble-t-il, était disposée à regrouper et prolonger les lignes de distribution dans ce rayon de 500 m, comment alors serait-il impossible et injustifiable de les prolonger de 500 m additionnels voire même d’un kilomètre. Dès lors, une gamme significative de nouveaux sites apparaît.

Des universitaires chevronnés de l’UQÀM et de l’UDM se sont déjà prononcés

  • 29 mai 2024 Le Devoir - Collectifs UQÀM

  • 11 juin 2024 Le Devoir – Lettre collective 60 co-signataires

  • 20 décembre 2024, Le Devoir, Gérard Beaudet

  • 30 décembre 2024, Le Devoir, Yves Gingras

  • 2 janvier 2025, La Presse, Volker Tardif

Mentionnons que ceux qui émettent des commentaires sur ce thème ont possiblement oublié que les signataires de l’article du “Collectifs UQÀM” étaient respectivement professeur, département d’études urbaines et touristiques (ESG-UQAM); architecte OAQ et doctorante, École de design (UQAM); professeur, département d’études urbaines et touristiques (ESG-UQAM); artiste-chercheuse et doctorante, Faculté des arts (UQAM).

Acceptabilité sociale

Nous sommes tout à fait d’accord avec l’intervention de acpnc no 265. Par ailleurs, d’autres questionnent le bien fondé et suggèrent même l’incompétence et l’irresponsabilité des personnes qui s’opposent à cet Hydre qu’Hydro-Québec est en voie d’attacher à ce flambeau national de la culture francophone, La Grande Bibliothèque (BANQ).

Alors, en matière d’acceptabilité sociale pour le Quartier Latin, il est essentiel de se questionner sur ses propres compétences pour en discourir à bon escient et souscrire à l’idée qu’une enveloppe y répondra peut laisser perplexe.

Y habite-t-on, y travaille-t-on, utilise-t-on régulièrement tous les services de cet historique quartier (l’un des plus importants pour «Montréal internationale»), est-on au fait de toutes les transformations qui s’y produiront sous peu dont l’arrivée imminente d’une énorme population qui s’ajoutera face à BAnQ et ses espaces verts actuels de même que dans toute la portion sud de ce Quartier, avons-nous une grande sensibilité à l’égard de ce quartier unique et historique, avons nous participer à toutes les pseudos conférences d’information où toute une série de fausses informations ont été diffusées (hauteur, emprise, cartes trafiquées). Ici, remarquez, on ne parle plus de transparence mais de manipulation des participants et une insulte à leur intelligence.

« Est-ce qu’on doit uniquement se fier au traitement médiatique qu’on sait biaiser par la recherche du sensationnalisme? No 267»

Par ailleurs, cette attaque à l’égard des intellectuels et du travail des «journalistes-chroniqueurs» est l’un des commentaires les plus surprenants et inattendus de ce forum s’apparentant à ce qui est véhiculé de l’autre côté de la frontière sur les intellectuels et les journalistes, eux qu’on assassine et torture d’ailleurs partout dans le monde. N’a-t-on pas été éduqué et instruit par des intellectuels et où prend-t-on nos informations pertinentes sachant qu’Hydro-Québec les trafiquent et que l’on sait biaisées pour reprendre l’expression???

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Tous ces aspects, urbanistique, sociale et architecturale, sont dépendants du fait qu’il est possible techniquement de mettre un poste électrique à un endroit donné. Je ne questionne absolument les compétences de ces personnes, qui ont probablement plus de connaissances que moi sur ces aspects, mais je questionne plutôt l’orientation des critiques, qui remettent encore en question le choix du site, alors que c’est pas leur domaine de compétence de savoir si c’est possible ou non. Ils peuvent parler des conséquences, mais s’il-vous-plaît pas besoin d’exagérer, le principal problème est la transparence que je supporte entièrement. C’est ça que je critique, arrêtons de parler de si ce site est justifié ou non la majorité du monde ont aucune connaissances en ingénierie électrique, on ne le sait pas, alors parlons de transparence auprès d’Hydro. Le reste c’est des spéculations qui n’avance pas le problème de fonds. Personnellement, que ça soit sur se site ou un autre, on aura les mêmes problèmes, alors autant le faire sur celui où on aura le plus de marge de manœuvre en terme de place.

J’ai déjà fait part des mes réserves face à cette notion, qui peut parfois être utilisé pour de très mauvaises raisons et qui est difficile à cerner, puisque ce basant pratiquement sur rien pour juger si elle est atteinte ou non. Je ne dis pas que chaque personne à sa définition et critère, mais en tant que société c’est généralement en se fiant sur une vague notion de si ça fait une assez grosse controverse ou non, il y a aucun variable quantitative pour juger, alors bon je ne sais pas si on peut vraiment la définir. C’est paradoxalement la variable la plus importante de chaque projet sans qu’on sache vraiment elle corresponde à quoi.

Ce n’est pas arbitraire, il y a le métro à alimenter et rajouter des câbles à hautes tensions souterrains n’est pas anodin dans un milieu densément bâti, comme celui du quartier latin. Je ne dis pas que c’est impossible, mais c’est des coûts encore une fois et, comme je vous l’ai dit, ce n’est que spéculation à ce point on ne sait pas. Le plus probable étant que le terrain actuel était le plus économique, mais on ne sait pas si d’autres sites auraient été viables techniquement réellement, d’où la critique justifiable de la transparence.

C’est une fausse équivalence, critiquer certains travers de l’institution journalistique n’enlève en rien le respect que j’ai pour eux et ce n’est pas parce que je fais ça que je supporte les violences qu’ils subissent dans le monde. Il y a une différence fondamentale entre les chroniqueurs et journalistes, le premier émet un commentaire sur une actualité, tandis que l’autre la transmet. Il y a donc fondamentalement un avis dans une chronique et un traitement par la personne que je peux tout à fait critiquer sans remettre en question son intégralité journalistique. Encore une fois, chacun à ces biais, j’ai des biais, vous avez des biais nous en avons tous et prétendre le contraire serait utopique. La critique est alors uniquement sur comment il a traité l’information, sans que je prétende que la traité est fondamentalement mauvais. Aussi, il ne faut pas oublier que la majorité des entreprises journalistiques sont privées, alors ils ont un incitatif à faire de l’argent et parfois ça passe par aller dans l’extrême pour générer du clic. Je ne dis pas que c’est des mauvaises personnes ou que se sont des mauvaises organisations pour faire ça, au contraire, ils ne sont que victime du système dans tout ça. Je critique simplement cet état de fait qui encourage une cassure à chaque enjeux, c’est tout ou rien, pas de milieu possible, parce que sinon ça sera l’apocalypse. Je caricature, mais je pense que vous pouvez comprendre mon point, inutile dans supposer que je supporte des actes violents contre les journalistes. On ne peut pas s’empêcher de critiquer une institution du fait de son rôle de quatrième pouvoir et, justement, c’est en la critiquant qu’on pourra trouver une façon de l’améliorer ce qui est mon but ultimement.

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Et vous le premier!
Alors pourquoi militer autant sur ce site, alors qu’on sait que Hydro-Québec a d’autres options en poche?

Pourquoi toujours accepter la première option?
Pourquoi ne jamais être critique?
Pourquoi toujours tomber face première dans le piège gigantesque que tendent ces sociétés d’état?

Ce qui a défini ce site comme option A, ce n’est pas les ingénieurs électriques.
C’est la facilité, la paresse.

Ce que les professionnels disent, c’est que la paresse n’a pas sa place dans un site aussi sensible. Il faut passer au plan B, ou au plan C.
Parce que oui ces plans existent, ces projets ont toujours un plan B et un plan C.

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Je ne milite pas pour le site en particulier, je milite pour la transparence d’hydro et qu’on arrête qu’on soit dans l’extrême tout le temps face aux conséquences du projet. Il n’y a aucun problème à demander de la transparence, mais demander un nouveau site c’est une autre affaire, alors qu’on n’a aucune idée de si c’est possible. Ces professionnels sont entièrement qualifié pour exprimer les possibles conséquences (même si j’aimerais que ça soit avec un peu plus de retenue), mais de dire qu’Hydro serait capable de trouver un autre site sans que ça soit un gouffre financier on sait pas.

Voilà ma position, mais je comprends les gens qui veulent pas ce site, en revanche, s’avancer qu’Hydro à d’autres options on sait pas.

C’est pas que j’accepte, c’est que je vois mal personnellement comment il pourrait trouver autre chose, mais ça pourrait toujours être possible, en revanche on ne sait pas! D’où ma critique de la transparence, mais je suis aussi critique des actions de certaines personnes sans renier certaines de leurs revendications. J’ai une position nuancé, je suis pas oh ça va être une catastrophe, mais je n’approuve pas totalement l’attitude d’hydro. Mon dieu ce n’est pas une question de piège, c’est juste Hydro qui souhaite un site, selon ce qui ont déterminés de meilleur pour eux faut pas être aussi caricatural. Ce n’est peut-être pas le meilleur pour la population, mais on ne sait pas si d’autres serait possible, d’où ma critique de la transparence pour qu’on soit setté.

Vous avez des preuves pour affirmer ça? Vous avez des contacts au sein d’Hydro qui vous le disent? Encore une fois, je ne dis pas que ce n’est pas possible, mais c’est juste des spéculations à ce point on ne sait pas. Vous dites de faire confiance aux experts, mais vous ne pensez pas qu’Hydro à aussi des experts quand ils ont choisis ce site? Leurs désirs peut rentrer en conflit avec la voie d’autres experts, mais ça ne veut pas dire que leur décision n’est pas raisonné pour autant en fonction de leurs priorité. J’applique pour moi une confiance raisonnable à tous les experts, même ceux des sociétés d’états, jusqu’à ce que leurs actions me prouvent que le raisonnement utilisé derrière leurs recommandations est incohérent. Je me méfie aussi grandement des positions absolutistes, par exemple, tel chose est IMPOSSIBLE, cela sera une CATASTROPHE, bref vous comprenez. Avec tout ça, pour moi, avec les déboires répétés de l’ARTM sur le PSE et les déclarations de certains de leurs experts ça va prendre du temps avant que je refasse confiance à l’organisation sur la question planification, même si je leur fais confiance en générale sur les questions d’au jour le jour. Pour hydro, je n’ai pas encore vu comme quoi il était de mauvaise foi, alors je leur laisse le bénéfice du doute, même si je comprends entièrement les plaintes, mais je trouve que des fois on y vas fort dans les qualificatifs.

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@marteau pourquoi ces étranges enflures dans ce qui aurait autrement été une mise au point pertinente?

AJOUT: désolé de poursuivre sur cette tangente, mais il y a aussi quelque chose d’inhabituel dans la construction de votre réponse, comme si elle avait été partiellement générée par l’IA :face_with_diagonal_mouth:

Et malgré tout ça vous vous surprenez que les gens posent des questions et revendiquent? Vous aimeriez quoi, que tout le monde reste assis sur une chaise sagement et attende que ce soit construit pour dire «oups, on a fait une erreur»?

Vous dites que vous réclamez davantage de transparence, mais la transparence ne tombe pas du ciel, surtout pas avec des organismes comme Hydro-Québec. Il faut la provoquer, cette transparence. Et c’est ce que les gens font. Concrètement, qu’est-ce que vous faites pour réclamer à Hydro-Québec réponses à nos questions? Avez-vous demandé à rencontrer un responsable du projet? Avez-vous écrit une lettre ouverte? Avez-vous parlé à votre élu local? J’ai l’impression que vous faites simplement vous plaindre de ceux qui militent, et ça c’est très démoralisant et arrogant pour ceux qui s’efforcent d’améliorer les choses.

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Le transparence ne vient pas d’attaquer d’autres personnes sur un forum non plus. Pouvons-nous nous calmer, s’il vous plaît?

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Je ne suis pas surpris et je ne souhaitait pas attaquer personne ici personnellement, puisque je fais référence à la société civile en générale dans mes critiques et celles-ci demande simplement que cette transparence soit exigé avec un respect de l’autre partie. Je veux dire quand l’autre partie t’envoie promener à chaque jour dans les médias en disant à quel point tu lâches les sept cavaliers de l’apocalypse sur Montréal c’est la plus propice des atmosphères pour une négociation saine. On va amener l’allégorie au niveau d’une personne, vous imaginez si j’engeule quelqu’un avant de lancer une négociation, bien tu es un peu moins ouvert à la discussion et c’est ça que je critique toute cette ambiance nuit au débat publique. Vous dites que c’est le game, bien permettez moi de critiquer ces règles et souhaitez que ça change vers quelque chose de plus sain. Je pense qu’on a tous vécu cette toxicité ici sur le forum se voiler la face sur les actions de chaque acteurs de la société civile n’aide pas. Je peux critiquer les opposants dans leur approche, même si je comprends entièrement leurs critiques sans y adhérer totalement, mais sans désavouer le cœur de leurs revendications. Je critique justement ces intellectuels parce que je considère comme des exemples pour la société et les voir embarquer dans la surenchère du sensationnalisme ne vas faire que légitimer ces attitudes.

Je ne le fais pas parce que je ne suis pas directement concerné, mais ma critique encore une fois en est une de société, qui peut s’appliquer à tous les projets que l’on voit en milieu urbain et leur non réalisation peut m’affecter directement, comme l’ambiance du débat public. Je critique la recherche de sensationnalisme, de celui qui fera le plus gros coup de communication ou qui taperas le plus fort sur l’autre sans qu’on ait une écoute des deux côtés. On se retrouve avec un absolu sans nuance avec d’un côté les anti et de l’autre les pour, sans que la réalité de chaque organisation soit comprise et écouté par l’autre. Honnêtement, admettons qu’Hydro prouve hors de tous doutes raisonnables qu’il n’y a pas d’autres options, je sais qu’il n’y a en d’autres selon vous, mais mettons qu’il n’y en ait pas. Est-ce que vous allez être convaincu et être capable de voir la perspective d’Hydro? Je ne dis pas que c’est le cas actuellement, mais si vous me dites que non, bien là il n’y a plus de négociations possibles parce qu’on va se retrouver avec un absolue des deux bords. Même si Hydro fournie les sites et prouvent qu’il n’y a pas d’autres options ça veut dire que vous allez quand même continuer à protester et on pourra pas arriver à un compromis.

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Évidemment que oui!
La question du site serait réglée et on pourrait enfin se questionner à savoir comment rendre le projet acceptable sur ce site.

Mais le fardeau de la preuve est du côté d’Hydro-Québec, et cette preuve n’a pas encore été rendue publique.

Pour le reste, j’apprécie que vous ayez nuancé vos propos, mais je n’adhère toujours pas entièrement à votre vision.
Je préfère partir avec la prémisse tout le monde est de bonne foi.

À moins que vous ayez un exemple concret, je n’ai vu aucun partie «envoyer promener» l’autre, et «lâcher les sept cavaliers de l’apocalypse sur Montréal» me semble un peu sensationnaliste pour décrire quelques textes qui ne demande, en gros, qu’à être rassurés.

Ce que je vois c’est surtout une société d’État qui pense bien faire. De manière générale, personne chez Hydro ne veut mal faire. Mais leur structure est complexe, leurs enjeux sont nombreux, et leurs outils pour générer un projet dans un tel contexte sont limités.

De l’autre côté, je vois différents acteurs qui ont peur. Peur parce qu’ils se rappellent de ce qui s’est passé à Saint-Adolphe-d’Howard. Peur parce que l’information manque mais le temps presse. Peur parce qu’ils se sentent incompris, délaissés, alors que l’enjeu n’est pas négligeable.

Pour moi c’est surtout un manque de communication (et c’est le point sur lequel je vous rejoins). D’un côté on a peur d’ouvrir la porte parce qu’on se sait insuffisamment équipés pour faire face aux critiques et demandes, et de l’autres on a peur parce qu’on fait face à une porte fermée.

C’est très humain au final. Chacun exprime sa vision.
Et de mon côté, je trouve que ça se fait dans un calme plutôt appréciable, je n’ai vu aucune surenchère du sensationnaliste. Ce n’est pas parce qu’on n’est pas d’accord avec un propos que ce propos est «sensationnaliste», il faut respecter les visions de chacun et l’apprécier pour ce qu’elle est sans l’exagérer.

Les enjeux du besoin en électricité sont faciles à comprendre.
Les enjeux urbains, sociaux et sensibles, moins.

Il est donc normal qu’un côté s’exprime davantage que l’autre.
Je suis plutôt d’avis qu’ils faut encourager le débat public et la prise de parole pour une société en santé! Attaquer les personnes qui s’expriment en traitant leur propos modérés de «sensationnalisme» n’apporte rien au débat et peut même finir par museler des gens qui aurait des choses intéressantes à dire. Personne n’est gagnant.

Respect de l’opinion des autres et bienveillance dans les propos me semblent être la clé.