Peux tu nous faire un schema ou tu le mettrais. Je vois déjà des batiments dans cette emprise.
Lever le drapeau sur l’enjeu d’intégration, oui, mais s’opposer tout de suite au projet, j’ai du mal. Tant mieux s’il y a une meilleure alternative qui pourrait se faire du côté est (sud ou nord d’Ontario, peu importe), mais même sur le site actuel, l’usage ne me dérange pas tant que ce soit un bon projet.
L’espace vide actuel nuit déjà au quartier. Il renforce le sentiment de no man’s land créé par le caractère autoroutier de Berri et l’architecture vraiment bof de l’ilot Voyageur. Si cet espace était aménagé, mon opinion serait différente, mais pour le moment, je vois le projet comme une possibilité de réaménager ce coin sous-utilisé pour permettre une meilleure connexion entre le quartier latin et celui à l’est de Saint-Hubert.
Voici ma compréhension de l’idée de @aloxmtl, mais je ne sais pas si c’est exact. (Image de base tirée d’Apple Maps.)
Il faut d’abord définir ce qu’est un bon projet. Qu’il soit «beau» ne suffira pas dans ce contexte.
Il faut voir les choses à plus long terme. Il n’y a aucune obligation de «finir» une ville, Montréal n’est pas un niveau dans SimCity 3000. Il n’y a aucune urgence à boucher les trous. Des programmes potentiels pour ce site, il y en a à la tonne. Le poste électrique en est un, je ne crois pas qu’on doive ou qu’on puisse l’écarter, mais il ne faut en aucun cas accepter ce programme sous prétexte qu’on est excités à l’idée de voir le terrain vague disparaître.
Après, s’il n’y a aucune autres options de site, et que le projet de poste électrique est fait de manière impeccable (ce qui renvoie à ma première question, qu’est-ce qui rendrait le projet impeccable?), alors pourquoi pas.
Pour que ce soit réaliste, il faut l’utiliser au complet.
Il ne faut pas oublier que la station Sherbrooke se trouve en dessous du viaduc! (Si je ne me trompe pas.)
Justement, je fais confiance aux professionnels de définir ce qui ferait un bon projet pour ce projet, mais je ne le rejette pas d’emblée
Je prendrais certainement davantage un bâtiment résidentiel et commercial sur le site qu’un poste d’HQ, mais le terrain appartenant au gouvernement, je le vois mal le céder au privé ou encore y pondre un projet de qualité. Même pour un usage futur pour une extension de la vocation communautaire de la GB, je vois mal le gouvernement faire les investissements recquis, puisque la culture est toujours parmis les premières à disparaitre des priorités.
Alors voilà, le projet de poste électrique permet de se questionner sur le futur de ce secteur, puisque le statu quo n’est pas idéal. Peut-être que la réflexion mènerait à la réalisation que le poste ne peut tout simplement pas s’y faire de manière exemplaire, mais en s’opposant automatiquement au projet sur ce site, on ne se pose même pas cette réflexion.
Je ne serai pas surpris que si la pression est assez importante et ciblée, l’option viaduc Berri pourrait être revisitée.
Billet #2 : Choix de l’emplacement
Bonjour,
Depuis le lancement de notre bureau virtuel, plusieurs d’entre vous ont posé des questions sur le processus qui a mené au choix de l’emplacement du nouveau poste. Comme vous le savez, la construction d’un poste électrique pour alimenter le centre-ville et une partie du Plateau Mont-Royal est essentielle. La carte présentée ici indique le périmètre très restreint et densément occupé à l’intérieur duquel nous pouvons construire ce poste.
Quatre options se sont présentées à nous.
Nous nous sommes d’abord tournés du côté de l’îlot Voyageur, dont le terrain appartient à la Ville de Montréal. Cette option a été définitivement écartée puisque la Ville souhaitait conserver le terrain afin d’y construire 700 logements, dont beaucoup sociaux et abordables.
Un deuxième site, le stationnement du côté sud de l’Institut Raymond-Dewar, situé à l’angle des rues Cherrier et Saint-Denis, a été analysé. Celui-ci a également été écarté en raison de sa forme irrégulière et de sa superficie insuffisante.
Le terrain situé au nord de BAnQ représentait une option prometteuse à cause de sa superficie et de sa proximité du poste existant. Hydro-Québec a donc entrepris des négociations avec BanQ pour en faire l’acquisition dans un esprit de partenariat.
Plus récemment, à la suggestion de personnes du secteur, nous avons étudié le site sous le viaduc Berri. Toutefois, ce scénario présente des défis techniques, financiers et de mobilité considérables pour Hydro-Québec et pour des tiers tels que la Ville de Montréal et la STM. Pour ces raisons, il n’a pas été retenu.
Voilà pour aujourd’hui. Je vous reviendrai bientôt avec d’autres nouvelles.
D’ici là, bon début d’été !
Johanne Savard
Conseillère – Communication et collectivités – Montréal
le stationnement du côté sud de l’Institut Raymond-Dewar, situé à l’angle des rues Cherrier et Saint-Denis, a été analysé.
Je ne pense pas avoir entendu cette information jusqu’à présent.
Je crois que la grogne aurait été assez importante pour ce terrain aussi!
Ça ressemble beaucoup aux arguments de CDPQ infra pour ne pas mettre le REM en souterrain sur René-Lévesque. L’argent, la facilité, et devoir négocier avec la ville et la STM. En fait c’est même exactement la même chose.
Je comprends très bien ces arguments, mais la sensibilité du secteur requiert de passer outre et réellement étudier cette option.
C’est la première chose qui m’est venue en tête, deux sociétés d’état à forte tendance technocrate (j’apprécie honnêtement), mais la différence est que CDPQ n’a pas besoin de construire des métros pour remplir sa mission et peut simplement abandonner un projet si les paramètres ne lui conviennent pas. Hydro-Québec doit construire ce poste et donc la situation semble plus favorable pour pousser un projet plus complexe et coûteux, mais avec une plus-value autre que technique et économique.
Si l’on veut que cette option soit étudiée plus sérieusement, il faut que celle-ci soit non seulement partagée dans les médias, mais défendu. Il faut un « porte-parole » qui ne va pas se contenter de l’argument de la complexité lorsque Hydro-Québec va répondre avec cela, et demander une étude sérieuse. Si Manon Massé veut jouer le rôle de porte-parole dans ce dossier, elle aurait la notoriété pour le faire. Natalie Collard ou Maxime Bergeron, dans la Presse, serait probablement intéressés à écrire sur le sujet.
Aussi, je souligne que de déjà invoquer les argument des défis techniques et financiers n’augure rien de bon pour enfouir le poste sous le terrain situé au nord de BAnQ.
Hydro-Québec et… la Maison de la musique
Tout dépend du défi technique ! Sous le viaduc Sherbrooke, avec le tunnel de la ligne orange, possible que la STM, et les usagers, n’apprécient pas les interruptions pour dynamiter/forer/creuser autour, avec les risques inhérents d’endommager le-dit tunnel et entraîner une fermeture complète de la ligne. Sans compter tous les autres infrastructures qui se trouvent aussi sous le sol !
Rendu là, c’est probablement plus simple de revenir à creuser sous le gazon de la BAnQ et de remettre le gazon par la suite !