Réaménagement du site de Fort-Lorette et réaménagement des berges

Situé dans l’arrondissement d’Ahuntsic-Cartierville, en bordure de la rivière des Prairies, le site de Fort-Lorette a été acquis par la Ville de Montréal en 2018. Avec plus de 6 000 mètres carrés de superficie, le projet prévoit l’aménagement d’un espace public et la requalification collective de l’ancienne buanderie des Sœurs de Miséricorde, en vue d’une vocation contemporaine.

Information : https://www.realisonsmtl.ca/projetfortlorette

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Communiqué de la Ville

Projet Fort-Lorette : La population est appelée à se prononcer sur l’aménagement d’un espace public unique

17 novembre 2020

Montréal, le 17 novembre 2020 -La Ville de Montréal lance aujourd’hui une consultation publique visant à élaborer une vision commune de l’aménagement du site de Fort-Lorette, dans l’arrondissement d’Ahuntsic-Cartierville. Situé en bordure de la rivière des Prairies, le site a été acquis par la Ville en 2018 afin de protéger et mettre en valeur le patrimoine archéologique exceptionnel du Fort-Lorette et son paysage riverain.

Avec ce projet, la Ville de Montréal souhaite créer un espace invitant qui répondra aux besoins et aux aspirations de la population. Afin d’élaborer un projet collectif, rassembleur et inclusif, trois scénarios d’aménagement seront présentés aux Montréalaises et aux Montréalais, qui pourront s’en inspirer pour partager leurs idées et commentaires et alimenter la planification du site. La consultation se tiendra du 17 novembre au 1er décembre 2020 sur la plateforme Réalisons Montréal.

« Je suis fière du chemin parcouru dans ce dossier et je tiens à remercier Jérôme Normand, conseiller municipal du secteur, pour son engagement auprès des partenaires. Ce site constitue une richesse collective inestimable et nous souhaitons trouver la meilleure façon de le mettre en valeur tout en le protégeant pour les générations futures », a déclaré Émilie Thuillier, mairesse d’Ahuntsic-Cartierville et responsable du patrimoine au sein du comité exécutif.

À la fin du 17e siècle, on retrouve au Fort-Lorette une mission sulpicienne et un village autochtone. La valeur patrimoniale du site provient de sa rareté, puisqu’à cette époque, il n’existe qu’une dizaine de forts autour de l’île. Le projet prévoit l’aménagement d’un espace public et la requalification collective de l’ancienne buanderie des Sœurs de Miséricorde, située sur le site, d’une superficie de plus de 6000 m2. La Ville de Montréal travaille en étroite collaboration avec les acteurs du milieu pour aménager un espace qui répond aux besoins de la collectivité, tout en respectant la valeur patrimoniale de ce site exceptionnel.

Pour ce faire, un comité de concertation, formé de la Ville de Montréal, de l’arrondissement d’Ahuntsic-Cartierville, du ministère de la Culture et des Communications, du Kanehsatà:ke Language and Cultural Centre, de la Fabrique de la paroisse de la Visitation-de-la-Bienheureuse-Vierge-Marie, des Sœurs de Miséricorde, de la Société d’histoire d’Ahuntsic-Cartierville, de la Société des amis du boulevard Gouin, des Amis du village historique du Sault-au-Récollet et de la Résidence Ignace-Bourget, a été mis sur pied. Cette démarche consultative et participative s’inscrit également dans un esprit de réconciliation avec les peuples autochtones, notamment la communauté mohawk de Kanehsatà:ke. Ce comité a pu se prononcer sur différents scénarios d’aménagement proposés par les consultants externes, qui sont maintenant soumis à la population sous forme de sondage afin de recueillir ses commentaires.

Rendez-vous sur la page Réalisons Montréal pour en apprendre davantage sur le projet et participer à la démarche participative en cours : https://www.realisonsmtl.ca/projetfortlorette

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À propos de la promenade du projet

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J’ai vu la promenade il y a quelques semaines, et visuellement c’est effectivement triste. En fait, tout le parc devrait être mieux fait…

Cependant j’imagine qu’il y a des raisons techniques. Je comprends la présence des roches, et la végétation devrait aider à tenir la terre aussi?

Hydro-Québec prend l’approche CDPQi. Oui le déficit d’entretien justifie l’enrochement, oui la réfection est plus compliqué (et couteuse), mais ils font déjà de petits enrochement depuis des années à la place de réaliser les travaux nécessaires. Ils ont été négligent.

Quelques développements pour la promenade:

Hydro-Québec envisage deux scénarios pour améliorer l’accès la rivière et l’aspect de la berge. À certains endroits, il y aurait une promenade directement sur le remblai de pierre à deux endroits (au niveau de l’école secondaire Sophie-Barat et de Fort-Lorette si je comprends bien). Pour le reste du trajet, il y a deux options: un parcours qui passe par le boulevard Gouin pour lier ces deux différents sites (comme on peut voir en pointillé sur la carte), ou des ententes pour passer sur les terrains privés pour atteindre d’autres points d’observation (les points le long du trait plein).

La seconde option ne me semble qu’une bonification du concept.

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Mélanie Joly appuie une promenade riveraine dans ce projet, en opposition avec Hydro-Québec qui veut mettre ses grosses roches pour protéger les berges. Un texte de La Presse:

Texte intégral

Berge de la rivière des Prairies Un projet citoyen défiant Hydro-Québec reçoit l’appui du fédéral

PHOTO HUGO-SÉBASTIEN AUBERT, ARCHIVES LA PRESSE

Vue aérienne d’une partie du barrage Simon-Sicard (en bas à droite), du parc-nature de l’Île-de-la-Visitation et de la centrale de la Rivière-des-Prairies (au fond)

Une députée fédérale du gouvernement Trudeau annoncera vendredi son intention de soutenir l’aménagement d’une promenade protégeant les berges de la rivière des Prairies, sur un terrain à Ahuntsic où Hydro-Québec veut plutôt enrocher de façon massive, a appris La Presse.

Publié le 22 octobre 2021 à 6h00

Henri Ouellette-Vézina

HENRI OUELLETTE-VÉZINALA PRESSE

« On parle d’un beau projet développé par des citoyens eux-mêmes qui va avoir un impact positif sur l’environnement. Ma seule question, c’est : pourquoi ne pas les soutenir ? », lance la députée d’Ahuntsic-Cartierville et ministre sortante du Développement économique, Mélanie Joly, en entrevue téléphonique.

Elle fait ainsi référence au projet de la Promenade-du-Sault, mis de l’avant par des résidants, qui consisterait à construire une promenade universellement accessible sur les berges de la rivière des Prairies.

Mais Hydro-Québec a d’autres objectifs. La société d’État entend plutôt remplacer le mur riverain de ciment de 1,3 km – presque centenaire – par une longue digue faite de roches de grande taille. Trois petits tronçons ont déjà été réalisés d’urgence en 2019, mais le reste est pour l’instant mis sur pause. Le regroupement citoyen, lui, affirme que cela ne convient pas à un milieu urbain comme Ahuntsic.

« On doit procéder »

Le porte-parole d’Hydro-Québec, Maxence Huard-Lefebvre, rappelle que « la centrale de la rivière des Prairies nécessite certains ouvrages sur le barrage Simon-Sicard, dont les digues et les murs de soutènement qui ont 90 ans ». « Ce vieillissement des infrastructures fait en sorte qu’on doit procéder avec les travaux. Elles sont assujetties à Loi sur la sécurité des barrages », fait-il valoir.

Quant au projet de promenade, le relationniste renvoie la balle aux autorités. « On ne pense pas avoir la légitimité de se positionner. Il y a des gens qui sont favorables, d’autres qui nous disent avoir des inquiétudes. C’est vraiment une décision qui relève du politique », fait-il valoir, en réitérant que son groupe demeure « ouvert » au dialogue.

Pour Mélanie Joly, il est clair que le projet d’Hydro-Québec n’obtient pas « l’acceptabilité sociale », d’autant que l’enrochement « a un impact sur la création d’îlots de chaleur ». « C’est essentiel qu’on protège et qu’on verdisse nos berges, parce qu’il faut assurer la qualité de vie des gens sur place », martèle-t-elle, en s’engageant à « pousser un peu plus la note » dans ce dossier.

PHOTO YAN DOUBLET, ARCHIVES LE SOLEIL

Mélanie Joly, députée d’Ahuntsic-Cartierville

C’est sûr qu’il y a un compromis possible. Il en va aussi de la responsabilité sociale d’Hydro-Québec de mettre sur pied cette promenade-là.

Mélanie Joly, députée d’Ahuntsic-Cartierville

M. Huard-Lefebvre assure que les consultations qui ont eu lieu dans les derniers mois ont permis de dégager des consensus. « On est très sensibles, par exemple, à la hauteur du mur qui est projetée. On travaille à voir ce qu’on peut faire pour abaisser le mur et satisfaire les populations locales, tout en conservant les caractéristiques techniques requises », soutient-il.

Montréal veut une étude du BAPE

Appelée à réagir, l’administration Plante a indiqué qu’elle se réjouissait de l’appui exprimé par Mme Joly au projet de la Promenade-du-Sault, en rappelant que la candidate à la mairie d’Ahuntsic-Cartierville, Émilie Thuillier, s’était d’ailleurs elle-même engagée à concrétiser le projet des citoyens au début octobre.

« Nous sommes préoccupés des impacts négatifs qu’un éventuel enrochement dans ce secteur pourrait avoir sur la berge et sur le projet de promenade riveraine. C’est un enjeu dont notre équipe discute avec Hydro-Québec depuis plus de deux ans et qui devra être soumis au Bureau d’audiences publiques sur l’environnement (BAPE) », affirme l’attachée de presse, Marikym Gaudreault.

Dans les rangs de Denis Coderre, l’aspirante-conseillère du district de Sault-au-Récollet, Gaetana Colella, affirme que son parti « soutient entièrement le comité citoyen Promenade-du-Sault ».

« Les plans pour le mur de soutènement du barrage Simon-Simard sont inconciliables avec notre vision de la protection de l’environnement, en plus de ne pas garantir un accès public aux paysages. Nous sommes également d’avis qu’Hydro-Québec n’a pas su être à l’écoute de la population d’Ahuntsic-Cartierville dans ce dossier », fustige-t-elle.

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Barrage Simon-Sicard : l’arrondissement présente ses demandes à Hydro-Québec

journaldesvoisins.com | Publié le 26 novembre 2021 | Environnement | Simon Van Vliet, Journaliste de l’Initiative de journalisme local (IJL)


Enrochement au barrage Simon-Sicard d’Hydro-Québec au terrain du Fort Lorette (Photo : jdv – Philippe Rachiele)

Dans une lettre adressée à la cheffe des affaires régionales et des relations avec les collectivités à Hydro-Québec, Marie-Claude Durand, l’arrondissement d’Ahuntsic-Cartierville fait pression sur Hydro-Québec pour revoir l’aménagement des berges en amont du barrage Simon-Sicard.

La lettre, envoyée le 15 octobre dernier, fait état de vives préoccupations quant aux impacts des travaux d’enrochement prévus par Hydro-Québec dans le cadre des travaux de réfection du mur de soutènement du barrage Simon-Sicard.

« La hauteur de la crête prévue de l’enrochement est en effet telle qu’elle créera certainement une barrière cachant la rivière à partir de plusieurs points de la rive, notamment dans le parc Louis-Hébert. Les coupes présentées dans le document et soumises à la consultation ne permettent pas d’évaluer les modifications aux diverses vues sur la rivière actuellement existantes, mais il semble inévitable qu’elles seront sérieusement réduites, comme c’est actuellement le cas sur le site de Fort-Lorette, notamment », fait valoir la mairesse d’arrondissement, Emilie Thuillier, dans la lettre qui a été rendue publique dans les documents décisionnels du conseil d’arrondissement du 25 novembre.

La mairesse Thuillier et le conseiller du district du Sault-au-Récollet, Jérôme Normand, notent que si les trois scénarios soumis lors de la séance de consultation publique tenue le 2 octobre dernier cherchent à atténuer les impacts visuels d’un enrochement, aucun scénario ne prévoit d’alternative aux travaux d’enrochement ni de solution permettant la réalisation d’une promenade riveraine continue.

Or, l’arrondissement et la Ville souhaitent aménager un accès public entre le parc Louis-Hébert et le barrage Simon-Sicard.

« L’objectif de cette promenade est de créer un parcours piétonnier agréable en bordure de la rivière qui puisse prolonger l’expérience offerte dans le parc Maurice-Richard, sur le terrain de l’école Sophie-Barat et dans le parc Louis-Hébert », fait valoir Emilie Thuillier.

L’arrondissement énonce une série de demandes à Hydro-Québec afin d’assurer l’acceptabilité sociale du projet de réfection du mur de soutènement, mais aussi de faire en sorte que ces travaux s’inscrivent en cohérence avec les efforts déployés localement par la Ville, l’arrondissement et des acteurs locaux qui souhaitent protéger et valoriser le milieu naturel et le patrimoine le long des berges de la rivière des Prairies dans le secteur du Sault-au-Récollet

La mairesse d’Ahuntsic-Cartierville invite donc Hydro-Québec à remettre en question la « solution technique de l’enrochement pour la réfection du mur, question sur laquelle la population n’a pas été consultée ».

À défaut de trouver une alternative viable à l’enrochement, elle exige qu’Hydro-Québec fasse en sorte que la crête d’un éventuel enrochement ne dépasse pas la hauteur de la rive actuelle et assure une végétalisation de la berge, et ce, tant sur la section sur laquelle des travaux d’urgence ont été réalisés que sur la section où une seconde phase de travaux est prévue.

Elle demande aussi à Hydro-Québec de faire réaliser et de rendre publique une analyse des impacts du projet sur les vues existantes sur la rivière.

Enfin, elle insiste pour que l’aménagement d’une promenade riveraine continue entre le barrage Simon-Sicard et le parc Louis-Hébert via le site de Fort-Lorette, soit inclus dans les demandes d’autorisation qu’Hydro-Québec doit déposer au ministère de l’Environnement et de la Lutte contre les changements climatiques pour réaliser les travaux de réfection du mur.

« Suite à la consultation publique qui s’est terminée le 17 octobre dernier, Hydro-Québec a pris les dernières semaines afin d’analyser les différents commentaires reçus et revoir certains critères de conception », fait savoir Jonathan Laporte, conseiller aux relations avec le milieu d’Hydro-Québec à Montréal.

Le JDV doit assister prochainement à un briefing média où Hydro-Québec prévoit présenter « certains éléments nouveaux » dans ce dossier.

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Une excellente nouvelle ! :smiley: :clap:

De nouveaux développements intéressants dans le dossier du barrage Simon-Sicard

Journaldesvoisins.com | Publié le 07 Décembre 2021 | Éloi Fournier, Rédacteur en chef adjoint

Les demandes de nombreux citoyens porteront finalement fruit : l’enrochement réalisé en urgence par Hydro-Québec sur le bord de la rivière des Prairies en 2020 sera abaissé!


Enrochement au barrage Simon-Sicard d’Hydro-Québec au terrain du Fort Lorette (Photo : jdv – Philippe Rachiele)

C’est ce qu’a confirmé Jonathan Laporte, conseiller – relations avec le milieu chez Hydro-Québec, au JDV.

L’enrochement sera abaissé à un maximum de 10 cm au-dessus du mur de soutènement du barrage Simon-Sicard, permettant aux résidants et aux promeneurs d’avoir une bien meilleure vue sur la rivière. Les travaux d’abaissement de l’enrochement seront réalisés en même temps que ceux de la phase 2, qui sont prévus pour 2024.

La mairesse de l’arrondissement, Émilie Thuillier, s’est réjouie de cette annonce :

« C’est vraiment une bonne nouvelle », a-t-elle mentionné au JDV.

L’arrondissement avait envoyé une lettre à Hydro-Québec en octobre pour faire part d’inquiétudes à propos de la crête de l’enrochement prévu de la phase 2, soulignant que « les diverses vues sur la rivière [seraient] sérieusement réduites, comme c’est actuellement le cas sur le site de Fort-Lorette. »

Phase 2: enrochement? Pas sûr!

Pour l’arrondissement et bien des résidants d’Ahuntsic-Cartierville, une autre bonne nouvelle : Hydro-Québec s’engage à reconsidérer son plan de réaliser un enrochement pour la phase 2 des travaux! Dans le cadre de la deuxième consultation, en septembre et octobre, un peu plus de la moitié (53 %) des répondants avaient mentionné être en désaccord avec le choix de l’enrochement.

« N’oublions pas une chose : le mur est soumis à la Loi sur la sécurité des barrages. On ne peut pas faire ce qu’on veut. Par contre, on veut être en mesure d’adapter les critères de la loi à la réalité du mur comme il est en milieu urbain », a souligné Jonathan Laporte.

Il est toutefois possible qu’un enrochement soit tout de même réalisé, au final – mais si c’était le cas, la hauteur de l’enrochement ne dépasserait pas 10 cm au-dessus du mur de soutènement afin de tenir compte des demandes du milieu.

Promenade des berges : la balle est dans le camp politique

Plusieurs citoyens avaient été déçus que le fameux scénario d’aménagement d’une promenade sur le bord de la rivière des Prairies ait été écarté par Hydro-Québec avant la deuxième consultation publique (mais des propriétaires riverains avaient riposté, notamment en raison de craintes pour leur sécurité et pour leur tranquillité). Deux scénarios d’aménagement axés sur le boulevard Gouin avaient plutôt été proposés à la population.

Toutefois, Jonathan Laporte a été très clair : Hydro-Québec ne peut s’engager à promouvoir un projet comme la promenade des berges en raison des enjeux de propriété sur le bord de la rivière.

« Hydro-Québec, de par sa mission, ne peut pas acquérir ou exproprier des terrains pour des raisons autres que ses propres installations. Pour un barrage ou pour des poteaux électriques, c’est possible, mais pas pour un parc. »

Le projet devra donc être porté par d’autres acteurs, et la mairesse de l’arrondissement n’a pas hésité à prendre le relais. L’arrondissement souhaite que le dossier aille plus loin et fait déjà des démarches dans le dossier de la promenade des berges.

« Notre engagement envers Hydro-Québec et envers la population, c’est de travailler sur ce projet-là avec tout le monde dans les prochaines années. C’est un souhait d’une bonne partie de la population et on continue d’y croire », a expliqué Mme Thuillier.

L’arrondissement va avoir du pain sur la planche lorsque viendra le temps de convaincre plusieurs propriétaires riverains. D’après Mme Thuillier, les groupes de pression ont déjà été rencontrés et il leur a été mentionné que l’expropriation ne serait qu’en dernier recours.

« Ce projet n’est pas une lubie des élus. Il est porté par la communauté depuis de nombreuses années. Il n’est pas facile à faire, mais c’est un projet emballant. C’est un travail qui commence maintenant! » a-t-elle déclaré.

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Un cadeau d’Hydro-Québec

Journaldesvoisins.com | Urbanisme et aménagement | Publié le15 septembre 2022 | Amine Esseghir, Journaliste de l’IJL


Esquisse du projet de placette au bout de la rue du Fort-Lorette. (Photo : courtoisie Hydro-Québec)

Une placette devrait voir le jour l’année prochaine au bout de la rue du Fort-Lorette. Hydro-Québec veut abaisser la hauteur du remblai qui bloque la vue et l’accès à la rive à cet endroit.

Il est dit que les résidants du Sault-Au-Récollet, particulièrement ceux qui vivent aux abords de la rivière des Prairies, auront un rivage moins haut et un bord de l’eau moins déprimant pour obstruer leur vue. L’immense tas de pierres lunaires qui retient le mur de soutènement en amont du barrage Simon-Sicard sera abaissé dans les prochaines années de 60 cm.


Vue actuelle bout de la rue du Fort-Lorette. (Photo : courtoisie Hydro-Québec)

Pour avoir une idée de ce que cela donnera, Hydro-Québec réalisera – l’année prochaine si toutes les autorisations sont obtenues – une placette éphémère qui donne sur l’eau.

L’aménagement se fera sur près de 80 m jusqu’au remblai au bout de la rue du Fort-Lorette. L’asphalte sera retiré et l’espace sera végétalisé.

« On va aménager une rampe d’accès universel dans le milieu. De chaque côté, il va y avoir de la végétation et on mettra des petits bancs pour que les gens puissent regarder la rivière. On installera un lampadaire pour améliorer la sécurité », décrit le Conseiller relations avec le milieu chez Hydro-Québec, Jonathan Laporte.

La placette aurait pu être réalisée cet été. « On a eu cette idée-là en janvier dernier », confie M. Laporte.

Interaction

Tout est venu de la suggestion d’un résidant des environs qui proposait tout simplement d’abaisser la hauteur du remblai gris. Les ingénieurs d’Hydro-Québec se sont alors mis à la table à dessin et ont produit quelque chose de plus ambitieux.

Le report des travaux à l’année prochaine est dû aux diverses autorisations nécessaires pour mener à bien le projet. La Ville de Montréal a déjà fourni la première autorisation. Une résolution votée le 12 septembre à l’arrondissement permet à Hydro-Québec de faire les démarches pour soumettre une demande d’autorisation auprès du ministère de la Culture.

« Parce que nous sommes dans l’aire protégée de l’église de la Visitation, même si on reste dans l’emprise publique, la rue et qu’on ne touche pas au terrain de Fort-Lorette », souligne M. Laporte.

Hydro-Québec devra aussi demander des autorisations requises à la Direction de la sécurité des barrages qui relève du ministère de l’Environnement.

La compagnie d’électricité souhaite réaliser les travaux le printemps prochain et pouvoir réceptionner la placette à la fête des Patriotes en 2023.

Hydro-Québec a renforcé ce mur qui retient la rive, construit en 1929, sur trois sections, d’une longueur totale de 500 mètres. Entre 2018 et 2019, l’entreprise a procédé à une consolidation par un enrochement. Prétextant l’urgence, les travaux ont été menés sans consultation.

Depuis, des citoyens contestent et critiquent les monticules de pierres grises visibles sur les trois parties du mur qui ferment l’accès à l’eau.

Hydro-Québec devrait présenter ce projet de placette et annoncer de nouvelles solutions pour exécuter les travaux de renforcement du reste mur en amont du barrage Simon-Sicard. Ce sera lors d’une soirée d’information publique le 15 septembre, de 19 h à 21 h, à la maison de la culture Ahuntsic-Cartierville.


Mur Simon-Sicard : après l’enrochement… les arbres

Journaldesvoisins.com | Vie de quartier | Publié le16 septembre 2022 | Amine Esseghir, Journaliste de l’IJL


Nouvel aspect du parc Louis-Hébert avec l’enrochement en paliers envisagé par Hydro-Québec. (Photo : courtoisie Hydro-Québec)

Les gens veulent accéder à la rive certes, mais veulent garder leurs arbres aussi.

Les travaux de consolidation du mur de soutènement en amont du barrage Simon-Sicard se feront par un enrochement sur toute la longueur certes, mais pas n’importe lequel. Ce sera un remblai en paliers qui favorisera la vue de l’eau et l’accès à la rive.

Or, ce projet qui semble prendre en compte toutes les critiques formulées jusqu’à maintenant par les citoyens depuis le premier enrochement, suscite une nouvelle grogne.

Hydro-Québec devra couper 25 à 30 arbres matures qui font la particularité du parc Louis-Hebert.

L’exclamation collective de la nombreuse assistance – environ 80 personnes – réunie à la maison de la culture d’Ahuntsic-Cartierville le soir du 15 septembre ne laissait place à aucun doute.

Les représentants de la compagnie d’électricité venaient de connaître un revers bruyant en présentant la nouvelle option pour le renforcement du mur qui retient, sur 1,3 km, la berge en amont du barrage Simon-Sicard, sur la rivière des Prairies.


En gris, les sections du mur déjà renforcées par un enrochement massif. En rouge, les parties qui seront aménagées avec un enrochement en paliers. (Photo : courtoisie Hydro-Québec).

Trois sections du mur ont déjà été consolidées, entre 2018 et 2019, par un enrochement massif sur cette longue infrastructure construite en 1929. Les travaux ont été menés sans consultation à cause de l’urgence des menaces. Le mur allait s’effondrer dans l’eau à certains endroits.

Le résultat a été depuis ardemment critiqué par les riverains, par des citoyens concernés par le milieu naturel, par des visiteurs.

Hydro-Québec a pourtant refait ses devoirs. De belles illustrations ont été présentées. De grandes marches végétalisées qui descendent tranquillement vers l’eau. Une ambiance paisible devant une eau calme dans un décor verdoyant. Les clôtures métalliques actuellement en place qui bloquent l’accès à la rive disparaissent. Le nouveau projet devrait coûter autour de 20 M$ selon les estimations préliminaires.

Mais pour faire passer les engins et les matériaux, poser les installations du chantier, il faudra traverser la terre ferme et cela ne peut pas se faire sans couper des arbres.

« On vous a entendu. Les arbres ont une valeur extraordinaire, surtout en ville. Ils sont très précieux », a admis le Conseiller – Relations avec le milieu chez Hydro-Québec, Jonathan Laporte.

Les représentants de la compagnie d’électricité ont tenté de nuancer leurs propos. Le nombre important d’arbres à abattre est une première estimation. Tout est encore à étudier. Le but n’est pas de couper pour le plaisir.

« C’est le pire des scénarios », a prévenu M. Laporte. Il a rappelé que lors de la première phase, derrière l’école Sophie-Barat, le nombre d’abattages prévu était plus important que ce qui a été fait à la fin. Hydro-Québec a pu optimiser les chemins pour en couper le moins possible.

« Ce chiffre vous a été présenté pour être bien transparent avec vous. Oui, il y aura des coupes et on veut les diminuer le plus possible », a tenu à rassurer la chargée de projet en environnement, Christine Vadeboncoeur.


Les arbres du parc Louis-Hébert. (Photo : courtoisie Hydro-Québec)

Et puis, probablement que quelques arbres ont déjà été coupés par l’arrondissement dans le cadre de la lutte contre l’agrile du frêne. Il se pourrait qu’ils soient du nombre de ceux à enlever.

«Il y a 11 frênes. Est-ce qu’ils ont déjà été coupés? Peut-être que oui», s’est demandé M. Laporte.

Des citoyens ont suggéré de passer par l’eau, avec des barges, et ainsi préserver le parc et ses arbres.

Moins invasif
Ces arbres, et sans vouloir faire un mauvais jeu de mots, ont failli cacher la forêt de l’annonce principale qui était l’option prise par Hydro-Québec pour compléter le renforcement du mur en rive du barrage Simon-Sicard.

En fait, c’est après les pots que les fleurs ont été jetées aux représentants d’Hydro-Québec.

« C’est une bonne idée, a reconnu une résidante du quartier, également historienne de l’art , Marie-Louise Pépin. Est-ce que ce remblai en paliers aura une unité visuelle avec les travaux qui ont été faits précédemment? »

Elle soulignait aussi la nécessité de prendre en compte les avis des citoyens quand arrivera le temps de la réalisation pour des questions d’esthétique.

« Par rapport à la continuité entre les travaux qui ont déjà été faits et ceux que vous prévoyez faire, est-ce qu’il y a un chemin qui est prévu, qui va longer tout ça? », a demandé le candidat de Québec solidaire aux élections provinciales, Haroun Bouazzi.

Il évoquait en fait la Promenade du Sault, une suggestion de citoyens qui voulaient qu’Hydro-Québec rende accessible les berges malgré l’énorme enrochement posé sur le bord de la rivière.

« L’idée de faire un chemin sur le bord de la rive n’a pas été retenue pour la simple et bonne raison qu’il y a des résidences et des institutions qui sont là. Donc la rive n’est pas complètement publique », a répondu M. Laporte.

Cela nécessitait des démarches pour signer des ententes ou ordonner des expropriations que l’entreprise ne veut pas entreprendre.

Toutefois, Hydro-Québec va abaisser la hauteur du remblai déjà posé de 60 cm et réduire l’obstruction de la vue et de l’accès. Pour donner une idée de ce que cela aura comme aspect, une placette éphémère sera aménagée au bout de la rue du Fort-Lorette.

« Vraiment, continuez. Je vous encourage. Vous êtes capables de faire quelque chose de bien. Alors bon courage de travailler. Merci », a déclaré André Gravel, résidant très engagé à Ahuntsic-Cartierville, non sans rappeler que le résultat des travaux précédents ont surpris les gens du secteur.

Parmi les présents, certains ont demandé à prendre en compte la végétation et prévoir des plantes indigènes adaptées au milieu.

« Vous l’avez répété plusieurs fois, vous voyez un barrage, les résidants ici, voient une rivière, ils voient des parcs. Il faut le voir de votre côté de cette manière-là. Je vous invite à inclure des résidants, pas seulement en consultation, mais dans vos discussions et vos réflexions », a souligné Jean, qui réside près du parc Louis-Hébert.

Le projet en est à ses premiers jalons. L’ingénierie n’est pas très avancée et Hydro-Québec doit encore préparer son étude d’impact sur l’environnement d’ici le printemps pour la présenter au Bureau d’audience publique sur l’environnement (BAPE).

Si le projet passe l’examen des évaluations environnementales et obtient les permis nécessaires d’ici deux ans, les travaux s’effectueront entre 2025 et 2027.

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Hydro-Québec a mis sur son site le calendrier complet des travaux:

Calendrier de réalisation

Du côté de la future placette sur Fort-Lorette, rien de nouveau. L’aménagement pourrait possiblement se faire en même temps que la réfection du mur de soutènement, soit dès 2025.

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En lien avec le réaménagement des berges par Hydro-Québec

Un projet de promenade riveraine à Ahuntsic-Cartierville

Le scénario pour une promenade sur deux sections du mur Simon-Sicard, datant de 2021.Photo: Archives, Hydro-Québec

Ahuntsic-Cartierville pourrait bientôt bénéficier d’une nouvelle promenade riveraine d’environ 11 kilomètres le long de la rivière des Prairies. Cette promenade relierait le parc-nature de l’Île-de-la-Visitation au parc-nature du Bois-de-Saraguay.

Cette promenade, née d’une initiative citoyenne, vise non seulement à améliorer l’accès aux berges, mais aussi à revigorer le quartier en mettant en valeur son patrimoine. Les aménagements prévus pourraient également contribuer à la biodiversité des berges tout en offrant un aspect esthétiquement plaisant.

La première étape du projet concerne spécifiquement l’aménagement de la portion riveraine située entre le parc Louis-Hébert et le parc-nature de l’Île-de-la-Visitation. Cette initiative coïncide avec les travaux qu’Hydro-Québec envisage de mener pour sécuriser le barrage Simon-Sicard.

En vue d’une optimisation des fonds publics et d’un aménagement continu, les élus d’Ahuntsic-Cartierville espèrent voir cette entreprise d’électricité jouer un rôle clé dans la réalisation du projet, de façon à ce que les aménagements du barrage soient reliés aux parcs et au réseau piétonnier du Parcours Gouin.

La députée fédérale Mélanie Joly, le député de Maurice-Richard, Haroun Bouazzi, et la mairesse d’Ahuntsic-Cartierville, Émilie Thuillier, ont conjointement exprimé leur soutien à ce projet. Ils sollicitent également une collaboration avec Hydro-Québec.

La mairesse Thuillier a souligné l’importance stratégique de ce projet pour l’arrondissement d’Ahuntsic-Cartierville pour la période 2022-25, évoquant une «forte mobilisation citoyenne» en faveur de l’amélioration de l’accès aux berges. Elle a insisté sur la nécessité de tirer avantage des travaux d’Hydro-Québec.

Il est clair que ce projet de promenade riveraine est essentiel pour la communauté et ses élus, qui travaillent ensemble pour s’assurer qu’il évolue dans une direction bénéfique pour tous.

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Reportage à Global News

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Ma mère m’a envoyé des photos du nouvel aménagement secteur de l’église de La Visitation:



Aussi, parlant de ce projet globalement, je ne trouve pas que Hydro-Québec a fait un bel ouvrage au niveau de Sophie-Barat , et c’est extrêmement dommage en termes d’accès à la berge. Le sentier est mal fait, il est trop bas par rapport à ses bords, il est donc constamment inondé. Il y a une ligne de désir 2 mètres à l’extérieur du sentier, là où c’est sec. Les grosses roches sur le bord de l’eau éloignent et cachent la rivière plus que nécessaire.

Il y a une grosse clôture.

Ça aurait été beaucoup plus intéressant d’avoir cet aménagement pour connecter les marcheurs avec l’eau:

VS ça (et c’est une photo flatteuse):

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J’ai découvert cet intéressant fil de discussion aujourd’hui et en ai lu toutes les péripéties et les laborieuses tentatives pour rallier tout le monde, incluant H-Q pour sa réalisation. On voit bien les nombreuses difficultés de réaménager des berges en zone urbaine déjà développée, surtout quand une partie du site empiète sur des espaces privés.

Malgré tout le projet chemine en dépit des embûches grâce à la détermination des citoyens et des autorités. Personnellement je connais bien le secteur pour avoir habité plusieurs années dans Ahunsic et me réjouis des améliorations que l’on veut réaliser au bénéfice de tout le monde.

C’est à force de patience et de communications entre tous les intervenants que l’on arrive à des résultats satisfaisants pour la majorité, même s’ils ne sont pas parfaits. Je dis bravo pour les multiples efforts de tous les intéressés y voyant un bel exemple d’actions concertées et démocratiques pour le bien commun. Au final je ne doute pas que ce projet se concrétisera, car il s’inscrit parfaitement dans les démarches environnementales soutenues par la Ville et en accord avec l’esprit du développement durable.

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Tiré de la version papier du journal des voisins.

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Le Journal des Voisins a publié un article il y a quelques jours sur l’inauguration de la placette:

Inauguration de la placette de la rue du Fort-Lorette

Publié le 09 novembre 2023

Amine Esseghir

Placette rue du Fort-Lorette. (Photo: Amine Esseghir, JDV)

À cet endroit se trouvait un amas de roches grises derrière une clôture Frost. C’est aujourd’hui une berge où on entend le clapotis des vagues et où l’on voit le bord de l’eau. Avec ses bancs et son éclairage, la placette offre un point de vue sur l’eau dont les résidents et les promeneurs ont été privés durant quelques années.

La placette aménagée a été officiellement inaugurée le 7 novembre. Les représentants d’Hydro-Québec, en compagnie de citoyens et de défenseurs du patrimoine ainsi que des élus de l’arrondissement, ont procédé à la coupure officielle du ruban.

Cette réalisation vient faire une percée dans l’immense enrochement gris qui obstruait la vue. Elle est destinée également à présenter l’intention de la compagnie d’électricité pour ses futurs travaux de renforcement du mur de soutènement en amont du barrage Simon-Sicard.

Inauguration de la placette de la rue du Fort-Lorette le 7 novembre. (Photo: courtoisie, Hydro-Québec)

Hydro-Québec veut montrer à la population la manière envisagée pour continuer les travaux sur le mur de soutènement. Ils se feront par un enrochement sur toute la longueur. Toutefois, ce sera un remblai en paliers qui favorisera la vue de l’eau et l’accès à la rive.

Après l’âpre débat suscité par le premier enrochement, Jonathan Laporte, conseiller en affaires régionales d’Hydro-Québec, n’hésite pas à parler de confiance perdue.

«L’enrochement qu’on voit ici derrière Fort-Lorette puis derrière [la résidence] Berthiaume-Du Tremblay va subir aussi une cure [d’amincissement]. Il va descendre. Nous allons l’abaisser, mais nous ferons cela en même temps que la réalisation des travaux d’aménagement. Là, c’est vraiment pour redonner confiance aux citoyens qui se méfiaient aussi un peu des simulations visuelles qu’ils sont habitués à voir», convient-il.

Mauvais souvenir

Pour rappel, trois sections du mur qui longe la rive de la rivière des Prairies sur 1,3 km ont été consolidées par un enrochement, entre 2017 et 2018. Des travaux menés précipitamment, sans consultation.

L’apparence hideuse qui en a résulté, mais aussi l’obstruction de l’accès et de la vue avaient suscité des critiques acerbes chez des citoyens d’Ahuntsic-Cartierville.

«Il y avait une urgence. Nous sommes des humains. Nous avons fait une erreur, nous l’admettons, il n’y a pas de problème avec cela. Nous avons fait un projet, il n’est pas parfait et comme nous l’avons toujours dit, à Hydro-Québec, nous essayons de nous ajuster. Nous arrivons avec cette placette aujourd’hui, qui je pense plaît à la majorité des citoyens de secteur», indique M. Laporte.

Parmi les citoyens heureux de cette réalisation, Pierre Comtois réside à quelques mètres de la placette.

«Même avant l’enrochement, il y avait un muret. Ce n’était pas très joli. Maintenant, c’est agréable. Je voulais aussi un accès pour tout le monde. On a un CHSLD, des personnes âgées [à proximité]. Les gens venaient en fauteuil roulant ou en marchette et ils étaient bloqués. Je les ai vus cette semaine, par un temps d’automne, venir lire», décrit-il.

La placette est accessible universellement, éclairée grâce à une alimentation à l’énergie solaire.

Nouvel aspect du parc Louis-Hébert avec l’enrochement en paliers envisagé par Hydro-Québec. (Photo: courtoisie Hydro-Québec)

Le projet à venir en est à la phase des études. Hydro-Québec devra passer d’ici le printemps devant le Bureau d’audience publique sur l’environnement (BAPE) pour l’étude d’impact sur l’environnement.

Après les évaluations environnementales et les permis nécessaires, les travaux devraient s’effectuer entre 2025 et 2027.

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