La bataille entre ces deux chefs de parti à Québec mine sérieusement leur propre crédibilité auprès des électeurs. Tant mieux puisqu’ils montrent leur vrai visage et leur manque de jugement, au lieu de se concentrer sur les vrais dossiers qui précoccupent vraiment les électeurs. Mettant davantage en évidence l’image positive du maire Marchand et sa bonne gestion de la Ville.
J’ajoute à mon intervention cet article d’opinion.
«Dans cette histoire, M. Hamad et M. Lachance s’enferment dans une logique de pouvoir, de stratégie et d’égo. Ils ne comprennent pas ce que les gens attendent d’un leadership moderne», écrit Jackie Smith. (Jocelyn Riendeau/Archives Le Soleil)
POINT DE VUE / Cette lettre ouverte est écrite par Jackie Smith, cheffe de Transition Québec et candidate à la mairie de Québec.
Deux hommes, deux politiciens traditionnels. Sam Hamad et Stéphane Lachance.
Depuis plusieurs jours, on apprend que ces deux candidats à la mairie de Québec tentent de s’arranger entre eux pour gagner des voix, en se promettant des postes, en négociant des désistements de l’un ou de l’autre, pratiques contraire à la loi mais qu’ils ne jugent «pas illégales» puisque ce ne sont que des «négociations verbales».
C’est le vieux monde politique qui refait surface: celui des poignées de main dans l’ombre, des petits calculs et des retours d’ascenseurs.
Dans cette histoire, M. Hamad et M. Lachance s’enferment dans une logique de pouvoir, de stratégie et d’égo. Ils ne comprennent pas ce que les gens attendent d’un leadership moderne.
Une culture politique à repenser
Ce qu’on voit aujourd’hui, c’est bien plus qu’un simple épisode de campagne: c’est la pointe de l’iceberg. C’est le symptôme d’une culture politique masculine, héritée d’une autre époque, où la politique se faisait entre «gars de pouvoir» (les boys club).
Quand je me suis lancée en politique municipale en 2019, j’ai compris que ce monde était encore présent.
Je voulais changer cela. Je n’ai jamais cru que les femmes doivent encore prouver qu’elles sont assez fortes, qu’elles sont capables de «jouer le jeu», comme si faire preuve d’écoute, de collaboration et de transparence était un signe de faiblesse. Bien au contraire.
Ce que je vois, ce sont des femmes qui s’impliquent dans leurs communautés, élues ou candidates, qui s’engagent pour améliorer la vie des gens, souvent sans reconnaissance, mais avec un profond sens du devoir.
Parmi mes collègues à l’hôtel de ville durant mon mandat pour Limoilou, j’en ai connu plusieurs. Elles restent cependant trop peu nombreuses et ont souvent peur d’aller de l’avant, par crainte des attaques politiques. Aux élections municipales de 2021, 23,6 % des personnes élues à la mairie étaient des femmes. Aux conseils municipaux, les femmes représentaient 38,5 % des personnes élues, contre 61,5 % d’hommes.
Ce déséquilibre n’est pas un hasard: il découle d’une culture politique à repenser.
Plus de femmes et plus de jeunes
Notre ville n’a pas besoin de plus de bonhommes qui sont prêts à tout faire pour gagner.
On a besoin de personnes capables de défendre des idées fortes et des positions affirmées pour diminuer le coût de la vie, protéger nos milieux naturels, améliorer la mobilité, soutenir nos familles et embellir nos quartiers. Et surtout, on a besoin de plus de femmes, de jeunes et de personnes qui osent, qui sont capables d’agir avec transparence et qui ne se laissent pas rouler dans la farine par les lobbys.
Ce que nous voyons aujourd’hui dans la course à la mairie, c’est un rappel brutal que le changement ne se fera pas sans effort.
De toute façon Bruno Marchand n’a rien à gagner à participer à une émission de radio-poubelle qui a toujours été hostile à sa gestion et à sa personne.
Aller dans un média qui a un agenda aussi clairement annoncé, aussi clairement rappelé jour après jour, qui fait un traitement complètement inéquitable par rapport à certains partis, c’est pas vrai qu’on va aller jouer dans ce film-là.
Une citation de Bruno Marchand, chef de Québec forte et fière
Marchandage de postes
Le marchandage de postes avait d’ailleurs été évoqué sur les ondes de CHOI dans une émission diffusée le 10 octobre, à l’occasion d’une entrevue avec Stéphane Lachance, le jour même où le directeur de campagne de Respect citoyens rencontrait un membre de l’équipe de Leadership Québec.
“Est-ce que Sam pourrait être placé par exemple PDG du RTC? PDG de la Ville de Québec? Ce sont des exemples qui me viennent en tête”, a lancé l’animateur Dany Houle.
“Ce sont des possibilités en tant que telles”, lui a répondu Stéphane Lachance.
Dans les jours qui ont suivi, le directeur de campagne de Respect citoyens, Marc Roussin, a admis dans plusieurs entrevues que le parti était prêt à offrir “n’importe quoi” à Sam Hamad pour qu’il se retire.
Or, la loi électorale stipule clairement qu’il est interdit d’offrir un bénéfice pour inciter un candidat à se retirer. Mercredi, le chef de Respect citoyens a admis que “la ligne est très mince” tout en ajoutant qu’il “n’y a rien d’illégal” dans les propositions faites à Sam Hamad. Stéphane Lachance a aussi précisé qu’il n’était pas présent lors des discussions entre son directeur de campagne et un représentant de Leadership Québec.
Respect citoyens a convoqué les médias à 15 h 30 jeudi.
Que dit la Loi sur les élections et les référendums dans les municipalités?
L’article 590 stipule qu’il est proscrit d’inciter un candidat à retirer sa candidature en lui promettant ou en lui accordant quelque don, prêt, charge, emploi ou autre avantage ou en lui faisant des menaces.
Une personne reconnue coupable d’une manœuvre électorale frauduleuse est passible d’une amende minimale de 5000 dollars et d’une période d’inéligibilité de 5 ans, pendant laquelle elle ne peut pas se présenter aux élections municipales ou provinciales ni exercer son droit de vote.
“Il brillera par son absence”
Le directeur de CHOI Radio X n’a pas souhaité commenter les propos tenus en ondes le 10 octobre.
Sur l’absence de Bruno Marchand au débat, Philippe Lefebvre maintient que le maire sortant est toujours invité “à venir discuter” avec les auditeurs de la station.
"Ce que monsieur Marchand pense de nos animateurs importe peu. Il ne veut tout simplement pas parler avec nos auditeurs : tout le monde a compris ça depuis longtemps ", estime M. Lefebvre pour qui Bruno Marchand “brillera par son absence” au débat.
La cheffe de Transition Québec, Jackie Smith, a elle aussi décidé de faire l’impasse sur cet événement.
(Québec) Les deux plus proches poursuivants de Bruno Marchand dans la course à la mairie sont à couteaux tirés, s’accusant mutuellement d’avoir violé la loi après des discussions d’union qui ont tourné au vinaigre.
Sam Hamad et Stéphane Lachance s’accusent tous deux d’avoir contrevenu à la loi électorale. Les candidats à la mairie de Québec, respectivement deuxième et troisième dans les sondages, disent avoir contacté le Directeur général des élections du Québec (DGEQ) pour se plaindre l’un de l’autre.
Cette chicane née d’un désir de rallier les forces anti-tramway pour battre Bruno Marchand a monopolisé dans les derniers jours la campagne électorale de la capitale. Elle a éclaboussé les deux candidats à tel point que même les plus ardents détracteurs du maire sortant estiment que la partie est jouée.
He says a rival party offered him a job if he dropped out of the Quebec City mayoral race
Leadership Québec mayoral candidate Sam Hamad alleges Respect Citoyens, another party in the race, offered him a position at city hall in exchange for stepping down. The mayoral candidate with Respect Citoyens says the allegation is false.
La dynamique est effectivement différente à Québec, moins facebook mais plus radio-poubelle. Les 2 mononcles anti-tram se déchirent après avoir tenté un rapprochement pour mettre en commun leur opposition à Marchand.
De ce fait ils ont brûlé leur capital politique, ce qui pourrait toutefois favoriser Transisiton Québec dans la répartition des votes. Il faut dire que le programme de ce parti n’est pas mauvais et je le verrais bien comme une opposition solide qui ferait monter la qualité des débats.
Pour le moment Marchand domine et je souhaite qu’on lui accorde un second mandat. Il reste encore 2 semaines de campagne, on peut donc s’attendre à un sprint final où chacun cherchera à gagner des points.
Le sondage Segma montre que 44 % de l’électorat favorable au maire sortant a de « très grandes chances » d’exercer son droit de vote, une proportion qui décline à moins de 20 % chez les partisans et les partisanes de Respect Citoyens.
Bruno Marchand accentue son avance pendant que Sam Hamad, lui, voit ses appuis tomber au rythme des feuilles en automne. Dans un nouveau sondage, l’ancien ministre libéral glisse en troisième position avec 14 % des suffrages, désormais distancé par Respect Citoyens et son chef, Stéphane Lachance, sortis apparemment indemnes d’une semaine marquée par des allégations de manœuvre électorale frauduleuse.
Le maire sortant de Québec entame la semaine le cœur léger. Un récent coup de sonde réalisé par Segma pour Radio-Canada et Le Soleil le place loin devant dans les intentions de vote avec 40 % des voix — soit neuf points de pourcentage de plus que les 31 % qui lui avaient valu la victoire en 2021.
Sam Hamad, de son côté, perd un titre qu’il détenait depuis plus d’un an : celui d’adversaire naturel de Bruno Marchand. Son parti récoltait 22 % des suffrages en mai et n’avait qu’un seul point de pourcentage de retard sur les troupes du maire sortant. Cinq mois plus tard, Leadership Québec confirme sa descente et doit, désormais, combler un écart de 26 points de pourcentage pour espérer conquérir la mairie.
Pendant ce temps le cauchemar de la campagne de Sam Hamad se poursuit par sa propre faute. Quand on veut faire des leçons aux autres avec arrogance, on doit s’assurer d’être soi-même irréprochable. Cette accusation devrait lui donner le coup de grâce et couler son équipe.
Le projet de tramway obtient le pire score parmi les cinq projets de mobilité soumis aux répondants du sondage Segma Radio-Canada – Le Soleil. Ce sont 43 % d’entre eux qui affirment être favorable au tramway.
Si on compare avec un sondage publié plus haut par @Chuck_A en mai 2022 il y a déjà progrès puisqu’à l’époque l’appui était de seulement 38%, tandis que le 3ème lien lui n’a pas bougé dans l’article d’aujourd’hui.
Nénamoins selon l’article de ce matin on dit: Pas nécessairement la question de l’urne
Bien que la mobilité arrive en tête des préoccupations des électeurs de Québec, Raynald Harvey n’est pas convaincu que le projet de tramway sera la question de l’urne.
Il y a de la confusion par rapport aux différents projets de mobilité. Il y a de la polarisation parmi les partisans des différents candidats, mais il y a tellement de projets sur la table. […] La question de l’urne, ça ne portera pas nécessairement là-dessus.
Une citation de Raynald Harvey, président de Segma Recherche
Il note que le fort appui au projet de SRB+, à 57 % d’opinions favorables, ne s’est pas traduit en autant d’appuis au chef de Leadership Québec, Sam Hamad, qui récolte 14 % des intentions de vote.
Finalement Québec est encore, grâce aux pressions des radios-poubelles et des politiques de la CAQ, une ville de chars. Les choses changeront davantage quand le tramway sera en opération et que les gens réaliseront les grands avantages économiques d’un système de transport en commun structurant.
En plus d’avoir réglé ses taxes municipales en retard à Lévis, le candidat à la mairie de Québec, Stéphane Lachance, qui promet une gestion rigoureuse des finances de la Ville, a vu son permis de conduire suspendu pour non-paiement d’amende. Son entreprise a aussi été poursuivie pour un loyer impayé de plus de 14 000 $.
Le matin du 1er décembre 2022, le chef de Respect Citoyens a été intercepté par la police de Québec, alors qu’il circulait à 89 km/h dans une zone où la limite de vitesse est fixée à 50 km/h, sur le boulevard Laurier. Stéphane Lachance a reçu un constat d’infraction assorti de trois points d’inaptitude.
Six mois plus tard, comme M. Lachance n’avait toujours pas payé son amende au complet, la Cour municipale de Québec a transmis un «avis de non-paiement» à la SAAQ, ce qui a entraîné la suspension de son permis de conduire.
Il a fallu un an pour que M. Lachance règle en entier son amende de 426 $, en décembre 2023, ce qui lui a permis de retrouver son permis de conduire.
«On a voulu contester l’infraction en tant que telle, puis on l’a payée quand on a vu qu’on n’avait plus de recours», a expliqué M. Lachance au téléphone, avant d’accuser Le Soleil d’être «en mission» contre lui et de mettre fin à l’appel abruptement.
Vérification faite à la Cour municipale, M. Lachance n’a enregistré aucun plaidoyer dans le délai de 30 jours prévu. Il a été reconnu coupable dans un jugement rendu par défaut, en mars 2023, en son absence.
Pendant la suspension de son permis, Stéphane Lachance «n’a jamais fait l’objet d’aucune accusation ou condamnation de conduite sans permis», a indiqué dans une déclaration par courriel la whip de Respect Citoyens, Mélanie Sauvé.
Au printemps 2023, la Cour municipale de Saint-Hilaire a aussi envoyé un avis de non-paiement à la SAAQ, concernant une amende impayée par Stéphane Lachance pour un excès de vitesse. M. Lachance a payé sa contravention sept mois après l’infraction, une semaine après avoir reçu un rappel avant saisie.
En retard plus d’une fois sur trois
Entre 2009 et 2025, le candidat à la mairie a récolté 23 contraventions au Québec pour lesquelles il a été trouvé coupable, la plupart pour des excès de vitesse ou des infractions liées au stationnement. Du nombre, il en a payé 10 après le délai légal de 30 jours prévu au Code de procédure pénal, en retard dans plus d’un tiers des cas.
La dernière contravention de M. Lachance remonte au 1er avril dernier. Il a reçu un constat d’infraction de 50 $ pour un excès de vitesse à Saint-Augustin-de-Desmaures, qui est desservie par la police de Québec. M. Lachance a payé son amende le 12 mai, après avoir reçu un avis de rappel de la Cour municipale de Québec.
Les deux autres meneurs de la course à la mairie ont reçu nettement moins de constats d’infraction. Depuis 2009, le chef de Leadership Québec, Sam Hamad, en a récolté six, deux pour des excès de vitesse et quatre pour des infractions de stationnement, à Québec et Boischatel. La plus récente remonte à 2020. Il a payé en retard deux fois, en 2018. Leadership Québec a préféré ne pas commenter.
Le maire sortant, Bruno Marchand, a quant à lui reçu deux contraventions depuis 2009 pour des excès de vitesse, à Boischatel en 2019 et Lévis en 2009. Il n’en a payé aucune en retard.
Résumé
En retard plus d’une fois sur trois
Entre 2009 et 2025, le candidat à la mairie a récolté 23 contraventions au Québec pour lesquelles il a été trouvé coupable, la plupart pour des excès de vitesse ou des infractions liées au stationnement.
Du nombre, il en a payé 10 après le délai légal de 30 jours prévu au Code de procédure pénal, en retard dans plus d’un tiers des cas.
La dernière contravention de M. Lachance remonte au 1er avril dernier. Il a reçu un constat d’infraction de 50 $ pour un excès de vitesse à Saint-Augustin-de-Desmaures, qui est desservie par la police de Québec. M. Lachance a payé son amende le 12 mai, après avoir reçu un avis de rappel de la Cour municipale de Québec.
Les deux autres meneurs de la course à la mairie ont reçu nettement moins de constats d’infraction. Depuis 2009, le chef de Leadership Québec, Sam Hamad, en a récolté six, deux pour des excès de vitesse et quatre pour des infractions de stationnement, à Québec et Boischatel. La plus récente remonte à 2020. Il a payé en retard deux fois, en 2018. Leadership Québec a préféré ne pas commenter.
Le maire sortant, Bruno Marchand, a quant à lui reçu deux contraventions depuis 2009 pour des excès de vitesse, à Boischatel en 2019 et Lévis en 2009. Il n’en a payé aucune en retard.
Pas un cas isolé pour Stéphane Lachance
Il y a deux semaines, Le Soleil révélait que la résidence de Stéphane Lachance à Lévis figurait sur la plus récente liste des taxes municipales impayées. Le candidat à la mairie de Québec, qui est en ce moment deuxième dans les sondages, avait justifié son retard de paiement par «une erreur cléricale de bonne foi» de son adjointe administrative.
Mais des documents publics montrent que Stéphane Lachance, dont le parti promet «une gestion rigoureuse et crédible pour Québec», accumule les ennuis liés aux retards de paiements.
Dans au moins trois domaines — taxes municipales, contraventions et loyer d’entreprise —, l’aspirant maire de Québec a été interpellé par les autorités pour des retards de paiement ou visé par une poursuite en justice. Chaque fois, il a fini par payer, mais après une mise en garde.
Poursuite pour 14 377 $ de loyers impayés
Au printemps 2023, l’entreprise d’organisation d’événements Concert Plus, dont Stéphane Lachance est le principal actionnaire, a été poursuivie en justice par le Groupe commercial AMT, propriété de la famille Tanguay.
Selon la demande introductive d’instance, la compagnie de M. Lachance «négligeait ou refusait» de verser l’entièreté de la somme due pour les six derniers mois de son occupation d’un local appartenant à la firme immobilière sur le boulevard Sainte-Anne, à Québec, soit 14 377,59 $.
«Les démarches et demandes de paiement répétées […] se sont avérées infructueuses», de sorte qu’une mise en demeure a été envoyée à Concert Plus en mars 2023, peut-on lire dans la poursuite consultée par Le Soleil.
Stéphane Lachance lors du débat des candidats à la marie de Québec, mardi soir. (Jocelyn Riendeau/Archives Le Soleil)
La compagnie de Stéphane Lachance s’est opposée à la requête, puis un règlement est intervenu entre les deux parties à l’automne 2023. Par courriel, la whip de Respect Citoyens, Mélanie Sauvé, indique que la poursuite du Groupe commercial AMT est «une réclamation injustifiée qui a fait l’objet d’un règlement hors cour».
«Tout est réglé maintenant», dit au téléphone Jérôme Jolicoeur, directeur général du groupe commercial AMT, à propos du loyer impayé. «Il a fini par le payer», ajoute-t-il.
M. Jolicoeur précise qu’il entretient «encore de bonnes relations» avec M. Lachance aujourd’hui et souligne qu’avant les derniers mois de location, il n’a pas eu d’autres problèmes de paiement avec Concert Plus. L’entreprise louait le local du boulevard Sainte-Anne depuis 2012.
«Acharnement», dénonce Respect citoyens
Interpellé par téléphone, mercredi après-midi, le chef de Respect citoyens, Stéphane Lachance, a coupé court à la discussion.
Une demi-heure après que le chef de Respect citoyens ait mis fin abruptement à notre appel, la whip et candidate du parti, Mélanie Sauvé, a rappelé afin de lire une lettre préparée par le parti, envoyée ensuite par courriel au Soleil.
Dans celle-ci, la formation municipale estime «qu’il est très clair […] que l’acharnement de votre journal dépasse largement la recherche de l’information pour l’intérêt public». Elle affirme aussi que notre enquête «constitue un manque d’équité qui va justifier une enquête du conseil de presse».
«Lorsqu’un journal va chercher dans des banques de données de façon organisée et méthodique avec comme mission précise de chercher les retards potentiels de paiements, il franchit la ligne de l’intérêt public et devient partisan», dénonce la missive lue par Mme Sauvé.
L’article sur les ennuis de M. Lachance liés aux retards de paiement «démontre encore un souci de lui nuire pour lequel celui-ci réserve ses recours en diffamations», ajoute le parti.
People living in Quebec City say they’re looking for a mayor who can address key issues including housing, homelessness and transit. Here are their options on the 2025 ballot.
Adversaire infatigable du tramway de Québec, Sam Hamad annonce sa mort dès le 2 novembre si la capitale lui confie les clés de la mairie. L’ancien ministre propose de lui substituer un SRB+ chiffré à 4,2 milliards de dollars, qui n’aura pas besoin, à ses yeux, de consultations populaires pour aller de l’avant, puisqu’il s’agit « tout simplement » d’un réseau d’autobus amélioré.
« Notre projet, il n’a pas besoin de sondage, souligne le chef de Leadership Québec en entrevue avec Le Devoir. C’est un réseau d’autobus pour desservir les banlieues avec la haute-ville, tout simplement. C’est qui qui est contre qu’on serve le monde ? »
Dans une ville où le manque d’acceptabilité sociale du tramway a fait couler des rivières d’encre et mis la table pour un recours judiciaire, Sam Hamad estime qu’il ne s’agit pas d’une condition applicable à son SRB+.
Moins coûteux et intrusif, plus rapide à réaliser et flexible : le service rapide par bus ne comporte à ses yeux que des avantages par rapport au tramway. Si la population le plébiscite le 2 novembre, insiste-t-il, elle accordera de facto son feu vert au SRB — et ce, malgré le flou qui entoure encore la proposition à quelques jours du vote.
Ce que Sam Hamad ne comprend pas c’est que pour attirer les automobilistes vers les transports en commun, il faut un système rapide et confortable sur ses voies propres. Québec est une ville de chars et il y a déjà une très grande résistance envers les TEC. Or les solutions de Hamad sont d’une autre époque et ne correspondent pas aux besoins de mobilité d’une ville moderne. En fait il fait de la politique non pour améliorer les transports en commun, mais plutôt pour flatter la majorité de la population qui est déjà gagnée aux autoroutes, à l’étalement urbain et qui ne veut rien savoir des défis environnementaux que cela implique pour la planète.