Politique municipale - Ville de Québec et ses banlieues

Le candidat Serge Bonin propose un réseau SRB intégral à Lévis

Ce narrateur, acteur et metteur en scène de formation souhaite notamment faire renaître l’idée d’un réseau d’autobus express sur 17 kilomètres entre le cégep de Lévis et Saint-Rédempteur. Le maire sortant, Gilles Lehouillier, avait écarté ce projet, présenté dès 2013, invoquant sa difficulté à être « justifiable sur le plan financier ».

Selon M. Bonin, il s’agit plutôt de la « seule façon » de réduire la congestion routière, de plus en plus lourde entre l’ouest et l’est de Lévis. « Ce n’est pas une guerre à l’auto. Si on veut libérer le trafic, il va falloir que des gens prennent un autre moyen de transport », affirme-t-il.

Ses adversaires dans la course, Isabelle Demers, dauphine du maire sortant, Gilles Lehouillier, et Steven Blaney, ex-député fédéral conservateur dans Bellechasse–Les Etchemins–Lévis, s’opposent à un projet de SRB et défendent plutôt la réaffectation de voies automobiles déjà existantes.

À Lévis, 90 % de la population se déplace en voiture, alors qu’un maigre 3 % privilégie le transport en commun, selon le dernier recensement fédéral de 2021. À titre comparatif, à Longueuil, l’écart est moins marqué (78 % et 15 % respectivement).

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Troix textes dans La Presse sur les 3 principaux candidats à la mairie de Québec

Course à la mairie de Québec | À qui les clés de la Vieille Capitale ?

Entre rupture et continuité, les candidats à la mairie de Québec ont croisé le fer, parfois vertement, sur une kyrielle d’enjeux. Projet de tramway, pistes cyclables et fardeau fiscal : La Presse a donné la parole aux trois postulants en tête des sondages dans le cadre d’une série de rencontres éditoriales. Un dossier de Gabriel Béland.

Chronique de Stéphanie Grammond :arrow_heading_down:

Élections municipales à Québec | Avec des ennemis comme ça… pas besoin d’amis !

Ce n’est pas que Bruno Marchand a fait une mauvaise campagne. Mais force est d’admettre que les plus grands atouts du maire sortant de la Ville de Québec auront été… ses adversaires.

Dans cette course aux allures de foire d’empoigne, les partis de l’opposition se sont illustrés par leurs faux pas et leur déchirement.


Dans Le Devoir, textes sur 4 candidats :

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Marchand a un mandat fort à Québec et avec 18 des 21 sièges du conseil municipal

Et un autre ancien ministre (sous Stephen Harper) devient maire, Steven Blaney à Lévis

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Serge Bonin est quand même assez proche… Bref, Québec a fait le bon choix, de son côté… Tant mieux!!

Pour moi ce qui sera intéressant ce sera le défi de faire parler les deux maires de Québec et Lévis d’une même voix, notamment en matière de transport en commun, même si Blaney est pro-troisième lien. C’est sûr qu’il devait l’affirmer pour assurer son élection à Lévis, même si la chute de la CAQ risque fortement de couler ce projet. Car il y aura bien d’autres priorités pour le parti gagnant des prochaines élections provinciales en 2026.

En tout cas, j’espère que le tramway ira finalement de l’avant et que la prochaine élection municipale à Québec aura un autre thème!

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L’opposition au tramway a été relégué à la partie nord de Québec (Lachance) où l’auto domine déjà. Maintenant avec Marchand reconduit, on pourra enfin développer cette infrastructure essentielle pour une capitale moderne, tournée vers l’avenir. Je suis donc extrêmement optimiste, car le maire a renforcé ses appuis et en politique cela veut dire plus d’attention de la part des gouvernements supérieurs.

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Entrevue avec le maire de Québec Bruno Marchand, réélu

Le maire de la Ville de Québec, Bruno Marchand, discute de sa victoire après avoir été réélu lors des élections municipales.

À la reprise des séances, le 18 novembre prochain, Bruno Marchand trouvera autour de lui le plus jeune conseil municipal dans l’histoire de la Ville de Québec. Dans la cohorte de 18 conseillers et conseillères que son parti, Québec forte et fière, a fait élire à l’Hôtel de Ville, quatre ont moins de 30 ans et la doyenne, Marie-Josée Asselin, n’a que 57 ans.

Élainie Lepage et Catherine Deschamps, élues de Saint-Roch–Saint-Sauveur et des Saules-Les-Méandres, ont toutes deux 29 ans. Clément Bourdeau, prochain conseiller de Vanier-Duberger, lui, en a 24 — et ce ne sera pas lui, le cadet du conseil.

Au moment de son assermentation, le 9 novembre prochain, Gabriel Dusablon entrera à sa manière dans l’histoire plusieurs fois centenaire de Québec. À 23 ans, un mois et 22 jours, l’élu du Plateau deviendra le plus jeune conseiller jamais plébiscité par la population, ravissant par à peine 71 jours le titre que l’ancienne conseillère Alicia Despins détenait depuis sa première élection en 2017.

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L’arbitre des échanges au conseil municipal de Québec aura 23 ans. Gabriel Dusablon, devenu dimanche dernier le plus jeune élu de l’histoire de la Ville de Québec, deviendra aussi le plus jeune à occuper la présidence du conseil, un titre « hautement symbolique », selon le maire Bruno Marchand, qui traduit sa volonté de « confier des responsabilités importantes » à la jeunesse de son caucus.

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