C’est sûr que si on compare le membership d’une année électorale avec les années qui suivent, c’est presque tout le temps une diminution. Au municipal ou ailleurs. Les contributions, c’est la même chose: il y a un blitz en année électorale et l’année d’après est généralement assez tranquille.
Mario Girard sur la 3e année de Valérie Plante vs la 3e année de Denis Coderre
Que s’est-il passé ?Valérie Plante traverse une tempête. C’est sa troisième année au pouvoir. Nettement le pire moment depuis le début de son mandat.
Publié le 31 octobre 2020 à 5h00
MARIO GIRARD
LA PRESSE
Vous me direz que la pandémie n’arrange rien. Elle multiplie nos exaspérations et notre intolérance par mille. Mais j’ai quand même fait l’exercice d’aller voir comment la troisième année de Denis Coderre s’était déroulée.
Pas très bien non plus.
J’ai relu des douzaines d’articles et de chroniques. Ça a brassé pour celui qui incarnait l’assurance même.
Ceux et celles qui affirment, en brandissant l’index mouillé en l’air, que les journalistes et les chroniqueurs et chroniqueuses sont plus durs avec Valérie Plante parce qu’elle est une femme devraient faire le même exercice.
PHOTO FRANÇOIS ROY, ARCHIVES LA PRESSE
La mairesse de Montréal, Valérie Plante, en point de presse, le 1er octobre dernier
Alors, que reprochait-on à Denis Coderre en 2016 ? Une gestion des chantiers déficiente, la difficulté de circuler en ville et le nombre exagéré de contraventions remises aux automobilistes.
Ironique, non ?
Et puis, l’opposition officielle, représentée par Projet Montréal, affirmait que le maire Coderre faisait un power trip en voulant retirer des pouvoirs aux arrondissements.
Il est fascinant de constater que, quatre ans plus tard, c’est exactement ce que des élus de Projet Montréal reprochent… à leur propre mairesse.
Le reportage des journalistes Romain Schué et Thomas Gerbet, de Radio-Canada, publié jeudi dernier, mettait très bien en lumière la dissension grandissante qui s’installe au sein de Projet Montréal. Et ça, c’est ce qui risque de faire le plus de mal à Valérie Plante au cours des prochains mois.
Son image de mairesse rassembleuse risque d’en prendre un coup. Sous prétexte qu’elle veut « diversifier » son équipe, elle a l’intention de faire un certain tri en vue des prochaines élections. Cela va faire des malheureux et cela va délier les langues.
Ça n’augure rien de bon…
Si Valérie Plante veut apporter des changements au sein de son parti, c’est aussi, sans doute, pour mettre de côté des maires d’arrondissement trop zélés – je pense particulièrement à François Croteau, maire de Rosemont–La Petite-Patrie.
Gérer une ville de 19 arrondissements avec une bande de têtes fortes, c’est excitant. Mais ce n’est pas de tout repos. Valérie Plante l’a compris.
Certains pourraient voir là une opération de musellement. Je ne perçois pas les choses ainsi. Projet Montréal a été porté au pouvoir à la surprise générale. Il y avait parmi les élus beaucoup d’inexpérience et de disparité idéologique.
C’est le prix que nous avons payé pour avoir de la nouveauté et un « vent de fraîcheur ».
C’est aussi le prix à payer quand on s’adonne au bon vieux réflexe du anything but. Une partie de la population a voté pour Valérie Plante en 2017. Mais une autre partie a voté contre Denis Coderre.
Valérie Plante a aussi compris qu’il fallait recentrer les choses, qu’il fallait montrer qu’elle est la mairesse de tous les Montréalais, ce qu’elle nous a redit lundi dernier au cours d’une rencontre éditoriale. Elle avait sans doute oublié sa déclaration du mois d’août dernier : « Je n’ai pas été élue pour plaire à tout le monde ! »
Depuis deux mois, Valérie Plante multiplie les gestes et les messages pour dire aux Montréalais qu’elle n’est pas la grande méchante du film, qu’elle ne se réveille pas la nuit pour haïr les automobilistes.
Sa visite des chantiers de travaux lundi dernier voulait clairement dire qu’elle veut assurer un meilleur contrôle de la situation et diminuer le nombre de zones encombrées. Ce n’est pas anodin.
Que s’est-il passé entre la soirée du 5 novembre 2017, où Valérie Plante a été accueillie comme le Messie au Théâtre Corona, et aujourd’hui ?
PHOTO MARTIN CHAMBERLAND, ARCHIVES LA PRESSE
Valérie Plante lors de sa victoire aux élections municipales, le 5 novembre 2017, où elle avait battu Denis Coderre
Il s’est passé que nous avons voté pour obtenir du changement, mais que beaucoup ne connaissaient pas la teneur du changement.
Il s’est passé que ce changement a pris toutes sortes de formes pour les élus de Projet Montréal et qu’il est devenu difficile d’y voir clair.
Il s’est passé que Valérie Plante et ses élus ont manqué de flair. Comment se fait-il qu’elle et son entourage n’aient pas prévu, l’été dernier, la très mauvaise réaction des citoyens ?
En trois ans, Valérie Plante a appris que la franchise et l’instinct ne durent pas longtemps en politique. Il faut du calcul. Et de l’aplomb. Pour la première fois depuis le début de son mandat, je sens que la mairesse de Montréal prend véritablement les choses en main.
Il reste un an avant les prochaines élections. Une éternité en politique. On ne sait pas quelle tournure va prendre la prochaine campagne. Mais souhaitons que le contenu soit riche, que le débat soit de haut niveau, que les visions soient claires.
On s’en va où ? C’est tout ce que les Montréalais veulent savoir.
Un texte de François Cardinal de hier.
Valérie Plante, mairesse d’arrondissement…
La mairesse de Montréal a fait de la vie de quartier sa priorité ultime. Peut-être même sa seule et unique priorité. Pour le meilleur et pour le pire.
Publié le 31 octobre 2020 à 5h00
FRANÇOIS CARDINALLA PRESSE
La beauté du système de gouvernance de Montréal, c’est que des élus s’occupent des arrondissements, des rues résidentielles, des parcs et des déchets, pendant que le maire de la grande ville s’occupe de la ville.
Chacun son quartier et les citadins seront bien gardés, autrement dit.
Mais que se passe-t-il quand le maire de la métropole gère la ville… comme un arrondissement ?
C’est la question à laquelle on trouve tranquillement une réponse depuis l’élection de Valérie Plante il y a trois ans.
La cheffe de Projet Montréal s’était présentée comme une « mairesse de la mobilité » en 2017. Elle promettait une ville « mieux adaptée aux changements climatiques et démographiques », qui offrirait une plus grande fluidité sur les routes aux Montréalais, peu importe leur moyen de locomotion.
Mais comme on a pu le constater, ce n’est pas tout à fait ce qui est arrivé. La mairesse a plutôt fait de la vie de quartier sa priorité ultime. Peut-être même sa seule et unique priorité.
Pour le meilleur et pour le pire.
Le meilleur, c’est un parti pris pour tout ce qui touche les résidants et leur milieu de vie.
C’est le transport actif et collectif. C’est la sécurisation des intersections. C’est l’aménagement urbain intelligent. C’est le commerce de proximité. C’est le développement de parcs, d’animation, de loisirs.
Autant de choses que l’administration Plante et son parti, Projet Montréal, déclinent dans leurs actions au jour le jour. Création d’un immense parc dans l’ouest de l’île, par exemple. Obligation d’offrir du logement familial. Implantation de pistes cyclables larges et généreuses.
Voilà des réussites dont la mairesse peut être fière à 12 mois de la fin de son mandat.
PHOTO MARTIN CHAMBERLAND, LA PRESSE
Valérie Plante
Mais le pire, c’est… tout ce qui ne rentre pas dans cette catégorie. Tout ce qui ne cadre pas avec la vie de quartier au sens strict.
C’est le centre-ville, par exemple. C’est le développement immobilier d’envergure. C’est le transport de marchandises. C’est la circulation automobile. C’est le port, l’aéroport, l’industrie, l’hôtellerie, le tourisme, le rayonnement international, le développement économique.
Autant de choses qui composent la métropole. Des choses qui la distinguent d’une simple municipalité, d’un arrondissement ou d’un quartier résidentiel.
Or, toutes ces choses, hélas, semblent passer 10 pieds au-dessus de la tête de la mairesse de Montréal.
Oui, bien sûr, Valérie Plante participe aux réunions sur le centre-ville. Elle parle parfois des bureaux, des entreprises et des grandes enseignes. Elle coupe même des rubans à l’occasion, comme elle l’a fait pour Uniqlo il y a quelques jours. Mais on sent qu’elle se force parce qu’elle n’a pas le choix.
Même pendant la première vague de la pandémie, elle n’accordait pas au cœur de la métropole l’attention qu’il méritait.
Son énergie, son attention, son intérêt sont canalisés ailleurs, dans toutes ces petites choses qui améliorent la qualité de vie dans les quartiers résidentiels.
Il y a du bon là-dedans, soyons honnêtes. La volonté de la mairesse est immense quand vient le temps de sécuriser Saint-Denis ou d’aménager intelligemment le site de la brasserie Molson.
Mais Montréal n’est pas qu’une ville résidentielle. Ce n’est pas que l’addition de milieux de vie refermés sur eux-mêmes. Ce n’est pas qu’une juxtaposition de quartiers où il fait bon pédaler.
C’est aussi le centre-ville, le développement économique, la promotion régionale, la Communauté métropolitaine de Montréal, les investissements, etc.
Autant de choses qui sont manifestement dans l’angle mort de l’administration Plante.
L’entrevue éditoriale qu’elle a accordée cette semaine à La Presse l’a d’ailleurs prouvé à sa façon. Quand on a demandé à Valérie Plante la liste des projets dont elle était le plus fière*, aucun ne touchait l’économie. Rien qui concernait le cœur commercial de Montréal ou son rayonnement.
Qu’elle ne s’étonne pas que le milieu des affaires travaille fort en coulisse ces temps-ci pour lui trouver un rival de taille pour les élections de 2021…
Comprenons-nous bien, l’idée n’est pas du tout d’abandonner la ville aux automobilistes ou de s’occuper uniquement des besoins de l’establishment économique. Au contraire, il y a beaucoup de bon dans ce que fait la mairesse.
Mais il importe de s’assurer qu’on ne fasse pas de Montréal une grande municipalité de banlieue en évacuant tout ce qui est propre à la ville, en se concentrant sur un seul champ d’activités.
Montréal est une métropole, et c’est en chérissant tout ce qui en fait une grande ville de stature internationale, y compris bien sûr la qualité de vie de ses quartiers résidentiels, qu’on s’assurera qu’elle le demeure.
- Les cinq projets dont la mairesse est le plus fière :
Le grand parc de l’ouest de l’île de Montréal
Le règlement sur l’inclusion
Le REV Saint-Denis
Le redéveloppement du site de la brasserie Molson
L’évolution du projet de ligne rose
Mtloulou a dit : Montréal est une métropole, et c’est en chérissant tout ce qui en fait une grande ville de stature internationale, y compris bien sûr la qualité de vie de ses quartiers résidentiels, qu’on s’assurera qu’elle le demeure.
Voilà qui résume parfaitement ma pensée à moi aussi. Montréal est un tout: une ville où résident 2 millions d’habitants, une agglomération qui compose plus de la moitié de la population du Québec et des payeurs de taxes, un ensemble de quartiers distincts avec leurs réalités propres, le coeur économique, culturel et industriel du Québec. Finalement une métropole de calibre international, qui doit entretenir des relations soutenues à tous les niveaux avec les autres grandes villes du monde. Chacun de ces aspects est incontournable et doit figurer dans les priorités du premier/e magistrat de la ville.
Justine McIntyre ne fera plus de politique municipale
Justine McIntyre en 2017
PHOTO : RADIO-CANADA / BENOÎT CHAPDELAINE
Radio-CanadaPublié hier à 21 h 04
La cheffe de Vrai changement Montréal ne sera pas sur les rangs aux élections de 2021.
Justine McIntyre a annoncé sur Facebook mardi son départ de la politique municipale(Nouvelle fenêtre).
Cette ancienne conseillère de l’arrondissement de Pierrefonds-Roxboro était à la tête du parti depuis 2015, soit depuis le départ de l’ex-syndicaliste Lorraine Pagé, qui avait brièvement succédé à la la fondatrice, Mélanie Joly.
Rayée de la carte aux élections de 2017, la formation politique – initialement baptisée Vrai changement pour Montréal – avait suspendu ses activités peu de temps après le scrutin. Elle s’était ensuite mutée en mouvement citoyen, avant de ressusciter sur la scène politique, l’été dernier, sous le nom légèrement modifié de Vrai changement Montréal.
« Le parti est prêt pour sa prochaine étape. Je suis convaincue qu’un nouveau chef saura lui insuffler l’énergie, la vision et la direction nécessaires à la campagne électorale. »
— Justine McIntyre, chef démissionnaire de Vrai changement Montréal
Mme McIntyre demeurera en poste de manière intérimaire en attendant la nomination d’un nouveau chef. , écrit-elle.
Qui prendra sa place?
Deux noms circulent déjà pour reprendre la direction de Vrai changement Montréal : Marc-Antoine Desjardins (avocat, fondateur de l’organisme Cyclovia Camillien-Houde et ex-candidat à la mairie du Plateau-Mont-Royal) et Félix-Antoine Joli-Coeur (consultant en management exécutif et ex-conseiller économique dans le cabinet Marois).
Le quotidien La Presse révélait en outre il y a deux semaines que la formation politique avait eu des échanges avec l’ancien conseiller municipal Guillaume Lavoie, qui avait été défait de peu par Valérie Plante lors de la course à la direction de Projet Montréal, en 2016.
Justine McIntyre avait elle-même songé à tenter de succéder à Richard Bergeron, mais elle y avait finalement renoncé.
Aux élections de 2017, Vrai changement Montréal n’avait présenté aucun candidat à la mairie de Montréal, mais 19 membres du parti avaient tenté de se faire élire dans les arrondissements. Justine McIntyre avait échoué à devenir mairesse de Pierrefonds-Roxboro, terminant troisième avec 20,68 % des voix.
Après cinq ans à la tête de son parti, l’ex-conseillère souhaite maintenant se consacrer à sa famille, à son travail – elle est chargée de communications pour le Fonds du Souvenir – et à ses études en gestion et développement durable à HEC Montréal.
Avec la collaboration de Romain Schué
Quels candidats face à Valérie Plante l’an prochain?
La prochaine élection municipale aura lieu dans un an jour pour jour, le 7 novembre 2021.
En 2017, Valérie Plante avait battu Denis Coderre pour la course à la mairie de Montréal. Ce même duel pourrait à nouveau avoir lieu quatre ans plus tard.
PHOTO : LA PRESSE CANADIENNE / GRAHAM HUGHES
Romain Schué
Publié à 4 h 02
Quels adversaires affronteront Valérie Plante l’an prochain, pour conquérir le poste de maire ou mairesse de Montréal?
Alors que la cheffe de Projet Montréal a déjà confirmé sa volonté d’obtenir un second mandat, un flou persiste concernant l’identité des autres postulants.
À ce jour, très peu de candidats ont clairement fait part de leurs intentions ou de leur intérêt. Seul un visage bien connu du monde municipal montréalais semble déjà prêt : Guillaume Lavoie.
Ex-conseiller de Projet Montréal dans l’arrondissement de Rosemont–La Petite-Patrie, ce spécialiste de l’économie collaborative était, en 2016, le favori du parti de gauche dans la course à la chefferie, avant d’être finalement battu par Valérie Plante, malgré le soutien de nombreux autres élus. Il a ensuite quitté Projet Montréal.
, avoue Guillaume Lavoie, au cours d’un entretien téléphonique, tout en assurant avoir été approché, depuis l’été, par plusieurs , de .
« L’objectif, ce n’est pas de battre Valérie Plante, c’est d’offrir quelque chose de mieux aux Montréalais. »
— Guillaume Lavoie, ex-membre de Projet Montréal
Ses explications prennent des allures de profession de foi politique. La COVID-19, assure ce chargé de cours à l’École nationale d’administration publique (ENAP), a provoqué .
, juge l’ex-élu, qui a longtemps fait campagne pour la et la création de pistes cyclables sur de grandes artères commerciales, pour relancer l’économie de ces secteurs.
, dit-il, en affirmant avoir toujours été sensible aux finances publiques et à la gestion.
Guillaume Lavoie a été conseiller municipal, avec Projet Montréal, entre 2013 et 2017.
PHOTO : RADIO-CANADA
, reprend-il, en faisant référence à l’ex-maire de New York.
Avec quel parti Guillaume Lavoie pourrait-il se présenter? On parle de lui du côté de Vrai changement Montréal, l’ex-parti de Mélanie Joly, à la recherche d’un nouveau chef. Mais aussi du côté d’Ensemble Montréal, qui forme l’opposition officielle à l’hôtel de ville.
Sans vouloir commenter ou nier spécifiquement ces rumeurs, l’intéressé se veut rassembleur. , croit-il.
Denis Coderre attend 2021
Battu en 2017 à la surprise générale, l’ex-maire de Montréal Denis Coderre n’a jamais caché son intention de revenir un jour en politique. Depuis des mois, il entretient le mystère, au détour de quelques phrases ou tweets. Fin octobre, dans le cadre d’une conférence virtuelle, il a encore gardé la porte ouverte à son retour. , a-t-il déclaré. Denis Coderre promet d’ailleurs de publier un livre l’an prochain pour parler de et du . , a-t-il avancé.
Yolande James décline, David Heurtel flou
Le nom de l’ex-libérale Yolande James a lui aussi longtemps circulé ces derniers mois. Mais l’ancienne députée québécoise, qui avait tenté sa chance au fédéral en 2017 avant d’être battue dans une course à l’investiture, tient à décliner fermement les propositions qui lui ont été faites.
, reconnaît-elle. .
« J’adore toujours la politique, la piqûre on l’a pour la vie, mais il y a zéro chance. Ça n’arrivera pas. »
— Yolande James, ex-ministre libérale
L’ancienne ministre de la Famille Yolande James a été députée provinciale entre 2004 et 2014.
PHOTO : LA PRESSE CANADIENNE / JACQUES BOISSINOT
Les anciens ministres libéraux sont d’ailleurs sollicités par plusieurs milieux. Durant un temps, l’ex-ministre des Transports Robert Poëti avait songé à une telle candidature, avant d’y renoncer cet été.
David Heurtel a quant à lui déjà eu des discussions avancées avec des représentants d’Ensemble Montréal. Mais l’ancien ministre de l’Immigration, dans le gouvernement Couillard, reste flou.
, affirme-t-il, au téléphone.
« Je suis flatté par cet intérêt. »
— David Heurtel, ex-ministre de l’Immigration
Il se murmure cependant que David Heurtel attend la décision de Denis Coderre, avec lequel il entretient de très bons rapports.
Pourrait-il, en cas de candidature de l’ex-maire de Montréal, rejoindre son équipe? , avance-t-il, en soulignant ne pas être à ce stade de réflexion.
Balarama Holness, ancien joueur des Alouettes, a été à l’origine d’une pétition pour pousser la Ville de Montréal à déclencher une consultation publique sur le racisme systémique.PHOTO : RADIO-CANADA / ROMAIN SCHUÉ
Le consultant Félix-Antoine Joli-Coeur tient sensiblement le même discours. Après avoir été au cœur, il y a quelques années, de la campagne afin de relancer la métropole, l’ex-conseiller de Pauline Marois au Parti québécois garde lui aussi un œil intéressé.
, soutient-il, en voulant faire preuve de prudence. Avec la pandémie, dit-il, .
Battu en 2017 à la mairie de Montréal-Nord, sous les couleurs de Projet Montréal, Balarama Holness se prépare à revenir sur la piste électorale. Pour la mairie de Montréal, cette fois-ci. .
Avec quel parti? , répond-il, en disant vouloir prioriser les enjeux économiques et culturels.
Plusieurs noms de partis réservés
À l’heure actuelle, outre Projet Montréal et Ensemble Montréal, cinq autres noms de partis municipaux ont été réservés, selon le DGEQ. On y retrouve Action Montréal, Démocratie participative pour Montréal, Mouvement essentiel de Montréal, Réunifier Montréal et Équité Montréal. Équipe Sue Montgomery a également vu le jour. Mais ce parti devrait permettre à l’actuelle mairesse de CDN-NDG, exclue de Projet Montréal, de se présenter une nouvelle fois dans l’arrondissement le plus populeux de la métropole.
Danièle Henkel décline une invitation d’Ensemble Montréal
Pressentie elle aussi, la femme d’affaires Danièle Henkel veut pour le moment rester en retrait. Malgré des discussions, aucun projet ne lui a été présenté, indique-t-elle.
Danièle Henkel est également coprésidente du comité canadien de Stratégie pour les femmes en Entrepreneuriat.
PHOTO : RADIO-CANADA / IVANOH DEMERS
L’ex-Dragonne vient d’ailleurs de refuser de participer à un colloque d’Ensemble Montréal sur le développement économique. , révèle-t-elle, en parlant de .
, indique sobrement un porte-parole d’Ensemble Montréal.
Danièle Henkel ne ferme cependant pas la porte à une prochaine arrivée en politique.
« Je ne sais pas si demain matin je ferai de la politique, que ce soit au fédéral, au provincial ou au municipal. C’est quelque chose que je regarde. »
— Danièle Henkel, femme d’affaires
, mentionne-t-elle également, dans une allusion à peine voilée à l’administration dirigée par Valérie Plante.
Je suis surpris et un peu déçu qu’il n’y ait aucun anglophone de prestige qui ose se présenter à la Mairie. Il doit surement y avoir quelques gros noms dans la communauté anglophone qui pourraient amener une vision différente
Un autre sondage pour la mairie de la Ville de Montréal. Y’a tu juste moi qui trouve ça boboche de mettre Denis Coderre dans le sondage alors qu’il ne s’est pas encore lancé? Dans ce cas là, pourquoi ils ne mettent pas Danièle Henkel, Guillaume Lavoie et tous les autres qui songent à se présenter?
https://www.journaldemontreal.com/2020/11/11/valerie-plante-brave-un-vent-de-face-a-un-an-du-scrutin
Si des élections municipales avaient lieu aujourd’hui dans votre ville (Montréal), pour qui auriez-vous l’intention de voter ? Serait-ce pour…
- Valérie Plante: 20 %
- Denis Coderre: 32 %
- Un autre candidat: 21 %
- NSP / refus: 27 %
Quand vous pensez aux élections municipales qui auront lieu dans un an, souhaitez-vous continuer avec l’équipe en place ou souhaitez-vous un changement ?
- Continuer avec l’équipe en place: 23 %
- Changer d’équipe: 60 %
- NSP / Refus: 17 %
De manière générale, êtes-vous satisfait ou non du travail effectué par la mairesse de Montréal, Valérie Plante ? *
- Très satisfait: 6 %
- Plutôt satisfait: 33 %
Total satisfait: 39 %
- Très insatisfait: 25 %
- Plutôt insatisfait: 26 %
Total insatisfait: 51 %
- Ne sait pas (NSP) / refus de répondre 10 %
Quel dossier aura le plus d’influence sur votre vote ?
(Voici les cinq réponses les plus populaires)
- La relance de l’activité économique: 23 %
- Les projets de transport en commun: 17 %
- La gestion de la pandémie de la COVID-19: 13 %
- Les projets d’accès routier à la ville ou au centre-ville: 12 %
- Les taxes municipales et le budget de la Ville: 8 %
Mtloulou a dit : Un autre sondage pour la mairie de la Ville de Montréal. Y’a tu juste moi qui trouve ça boboche de mettre Denis Coderre dans le sondage alors qu’il ne s’est pas encore lancé? Dans ce cas là, pourquoi ils ne mettent pas Danièle Henkel, Guillaume Lavoie et tous les autres qui songent à se présenter?
Venant du Journal de Montréal, il faut s’attendre à du journalisme de cette qualité…
Mtloulou said: Un autre sondage pour la mairie de la Ville de Montréal. Y’a tu juste moi qui trouve ça boboche de mettre Denis Coderre dans le sondage alors qu’il ne s’est pas encore lancé? Dans ce cas là, pourquoi ils ne mettent pas Danièle Henkel, Guillaume Lavoie et tous les autres qui songent à se présenter?
https://www.journaldemontreal.com/2020/11/11/valerie-plante-brave-un-vent-de-face-a-un-an-du-scrutinSi des élections municipales avaient lieu aujourd’hui dans votre ville (Montréal), pour qui auriez-vous l’intention de voter ? Serait-ce pour…
- Valérie Plante: 20 %
- Denis Coderre: 32 %
- Un autre candidat: 21 %
- NSP / refus: 27 %
Quand vous pensez aux élections municipales qui auront lieu dans un an, souhaitez-vous continuer avec l’équipe en place ou souhaitez-vous un changement ?
- Continuer avec l’équipe en place: 23 %
- Changer d’équipe: 60 %
- NSP / Refus: 17 %
De manière générale, êtes-vous satisfait ou non du travail effectué par la mairesse de Montréal, Valérie Plante ? *
- Très satisfait: 6 %
- Plutôt satisfait: 33 %
Total satisfait: 39 %
- Très insatisfait: 25 %
- Plutôt insatisfait: 26 %
Total insatisfait: 51 %
- Ne sait pas (NSP) / refus de répondre 10 %
Quel dossier aura le plus d’influence sur votre vote ?
(Voici les cinq réponses les plus populaires)
- La relance de l’activité économique: 23 %
- Les projets de transport en commun: 17 %
- La gestion de la pandémie de la COVID-19: 13 %
- Les projets d’accès routier à la ville ou au centre-ville: 12 %
- Les taxes municipales et le budget de la Ville: 8 %
SkahHigh said:
Mtloulou a dit : Un autre sondage pour la mairie de la Ville de Montréal. Y’a tu juste moi qui trouve ça boboche de mettre Denis Coderre dans le sondage alors qu’il ne s’est pas encore lancé? Dans ce cas là, pourquoi ils ne mettent pas Danièle Henkel, Guillaume Lavoie et tous les autres qui songent à se présenter?
Venant du Journal de Montréal, il faut s’attendre à du journalisme de cette qualité…
C’est juste normal! Coderre était maire juste avant Valérie, tout le monde le connaît et on sait tous qu’il va se représenter. Les autres sont moins connus et vont être moins intéressés à se jeter dans la course si ces deux se présentent.
Le JdeM ne sort pas ça simplement pour être un torchon réactionnaire. Il y a une nostalgie palpable dans l’électorat pour Denis Coderre, et son retour est vraisemblable. Il est pertinent d’explorer le scénario, ce que d’autres ont fait aussi;
https://www.lapresse.ca/actualites/grand-montreal/2020-09-05/sondage-crop-la-presse-avantage-coderre.php
Michael_A a dit : Le JdeM ne sort pas ça simplement pour être un torchon réactionnaire. Il y a une nostalgie palpable dans l’électorat pour Denis Coderre, et son retour est vraisemblable. Il est pertinent d’explorer le scénario, ce que d’autres ont fait aussi;
https://www.lapresse.ca/actualites/grand-montreal/2020-09-05/sondage-crop-la-presse-avantage-coderre.php
J’avais oublié que La Presse avait fait la même chose. Ça ne change pas mon avis du JdM mais je retire mon commentaire précédent.
SkahHigh said:
Michael_A a dit : Le JdeM ne sort pas ça simplement pour être un torchon réactionnaire. Il y a une nostalgie palpable dans l’électorat pour Denis Coderre, et son retour est vraisemblable. Il est pertinent d’explorer le scénario, ce que d’autres ont fait aussi;
https://www.lapresse.ca/actualites/grand-montreal/2020-09-05/sondage-crop-la-presse-avantage-coderre.phpJ’avais oublié que La Presse avait fait la même chose. Ça ne change pas mon avis du JdM mais je retire mon commentaire précédent.
On devrait faire notre propre sondage (pas très scientifique) en en-tête, à l’approche des élections (ou quand il y aura plus de candidatures confirmées). Est-ce que cette plateforme à un module sondage?
Michael_A a dit :
SkahHigh said:
Michael_A a dit : Le JdeM ne sort pas ça simplement pour être un torchon réactionnaire. Il y a une nostalgie palpable dans l’électorat pour Denis Coderre, et son retour est vraisemblable. Il est pertinent d’explorer le scénario, ce que d’autres ont fait aussi;
https://www.lapresse.ca/actualites/grand-montreal/2020-09-05/sondage-crop-la-presse-avantage-coderre.phpJ’avais oublié que La Presse avait fait la même chose. Ça ne change pas mon avis du JdM mais je retire mon commentaire précédent.
On devrait faire notre propre sondage (pas très scientifique) en en-tête, à l’approche des élections (ou quand il y aura plus de candidatures confirmées). Est-ce que cette plateforme à un module sondage?
On a un plug-in un peu boboche qui le fait, mais on change bientôt l’engin du forum pour Discourse, qui a cela intégré. Donc aucun problème
https://montreal.ca/actualites/la-ville-de-montreal-presente-son-budget-2021-et-son-pdi-2021-2030
Un budget de 6.17 milliards de dollars. Une nouveauté que peu de gens ont parlé: le plan d’immobilisation est sur 10 ans plutôt que 3 ans.
Les faits saillants selon la ville:
- Gel des charges fiscales relevant du conseil municipal pour immeubles résidentiels et non résidentiels.
- Bonification de la mesure des taux différenciés afin d’alléger le fardeau fiscal pour les propriétaires d’immeubles non résidentiels de plus petite taille, notamment pour les commerces de proximité.
- Mise en œuvre de la seconde phase du plan de relance économique, accompagnée d’un budget de 50 M$, pour répondre aux besoins les plus criants des entreprises montréalaises, tout en stimulant les investissements dans les secteurs les plus prometteurs.
- Réduction supplémentaire de 50 % du tarif réduit pour les personnes aînées et mise en place de la gratuité pour les enfants de moins de 12 ans pour le réseau de la STM.
- Mise en place de différentes mesures pour soutenir les aînées, les personnes vulnérables ou en situation d’itinérance.
Valérie Plante perd sa responsable de la police
PHOTO SARAH MONGEAU-BIRKETT, ARCHIVES LA PRESSE
Rosannie Filato, conseillère municipale dans l’arrondissement de Villeray–Saint-Michel–Parc-Extension, en mars 2018
En plein débat sur l’avenir de la police, la mairesse de Montréal perdra ce mardi sa lieutenante chargée des dossiers de sécurité publique, a appris La Presse.
Publié le 1er décembre 2020 à 5h00
PHILIPPE TEISCEIRA-LESSARD
LA PRESSE
Rosannie Filato, à qui le Service de police de la Ville de Montréal (SPVM) répondait depuis mars 2019, quittera son siège au comité exécutif de Valérie Plante à un moment critique pour les forces de l’ordre.
Elle ne démissionnera toutefois pas de l’ensemble de ses fonctions et demeurera conseillère municipale du district Villeray, dans l’arrondissement de Villeray–Saint-Michel–Parc-Extension. Elle partirait sans claquer la porte et sans renoncer à son affiliation à Projet Montréal, le parti dirigé par Mme Plante.
Elle ne se représentera pas aux prochaines élections, toujours selon nos informations.
Mme Filato, avocate syndicale en droit du travail de 33 ans, n’a pas répondu à la demande d’entrevue de La Presse, lundi. Elle a occupé d’autres fonctions au comité exécutif entre les élections de novembre 2017 et le remaniement de mars 2019, où elle a repris les dossiers de sécurité publique des mains de Nathalie Goulet, conseillère municipale dans Ahuntsic-Cartierville.
Le cabinet de Valérie Plante n’a pas non plus voulu commenter la démission.
Définancement et hausse de budget
L’élue démissionne du comité exécutif — le « conseil des ministres » de Montréal — alors que le SPVM est sous les projecteurs.
La question du définancement des services de police s’est retrouvée au premier plan de l’actualité en même temps que la question du racisme systémique, après d’importantes tensions raciales aux États-Unis, au printemps dernier.
La mairesse Plante a refusé d’écarter l’idée de rediriger une partie du financement de la police vers le milieu communautaire, tout en plaidant qu’une pandémie n’était pas le bon moment pour agir.
Le SPVM a d’ailleurs vu son budget augmenter de 2 % (ou 15 millions de dollars) pour 2021, une hausse bien plus importante que la moyenne des autres services municipaux.
Lors de l’étude du budget de la police en comité, il y a 10 jours, presque toutes les questions citoyennes portaient sur ce sujet. Mme Filato a eu à défendre à de multiples reprises la position de l’administration sur la question, évoquant « l’importance d’améliorer le financement des services sociaux et le financement d’équipes mixtes qui pourront aider les individus en crise ».
« La mairesse a toujours dit que nous sommes ouverts à la réallocation de fonds pour des programmes sociaux, mais cela nécessite des discussions avec Québec », a-t-elle dit à la mi-novembre devant le conseil municipal, par exemple.
Elle a aussi été impliquée dans les consultations de Québec pour son « livre vert sur la réalité policière », dans le cadre desquelles le SPVM a évoqué la possibilité de fusionner les services administratifs des corps policiers de la région de Montréal. Le service proposait aussi de concentrer les enquêtes de meurtre entre ses mains et celles de la Sûreté du Québec (SQ) pour toute la province.
Dans l’ouest de Montréal, la fermeture d’un poste de quartier dans Notre-Dame-de-Grâce a suscité une levée de boucliers, plus tôt cette année. Mme Filato a dû défendre la décision à de multiples reprises dans les derniers mois.
Pour revenir momentanément sur la possible candidature de Coderre, la question que je me pose: Avec quelle équipe se présentera-t-il? Après avoir laissé choir cavalièrement son parti (Ensemble Montréal) qui a pourtant travaillé fort pour sa réélection, osera-t-il maintenant se présenter comme son sauveur, en voulant profiter des déboires de PM et Valérie Plante?
Un geste qui m’apparaitrait indécent et grandement opportuniste, puisqu’en se retirant de la vie municipale, il aura laissé son parti vivre son purgatoire sans véritable capitaine et sans aucune direction précise, ni préparation. Le moins que l’on puisse dire c’est qu’Ensemble Montréal n’a pas été une opposition très efficace, a longtemps erré dans plusieurs dossiers et ne semble pas avoir d’objectifs clairs pour l’avenir de la métropole.
Alors je dis que c’est bien beau d’être flamboyant et supporter le retour des Expos, mais ce n’est pas suffisant pour justifier un retour à la mairie. Il faut plus qu’une personnalité, il faut une équipe solide et un programme clair et crédible pour que la population embarque avec confiance.
Il est là le défi de Coderre, s’adjoindre un véritable bataillon de gens expérimentés prêts à défendre des idées et à proposer des solutions qui feront avancer la métropole dans la direction souhaitée par la population. Un gros défi qui est loin d’être gagné, même en ces temps où le recyclage est vraiment tendance. Car je doute que les habits d’Ensemble Montréal lui aille aussi bien qu’avant, surtout qu’il a perdu pas mal de poids au sens propre et figuré.
Les électeurs municipaux, quand ils se déplacent aux urnes, regardent-ils vraiment en détails les membres de l’équipe candidate? Il m’apparaît qu’ils font attention au programme et au porte-étendard du parti bien avant tout le reste. Je ne suis même pas certain que par arrondissement il y ai tant d’intérêt que cela aux divers programmes au niveau des programmes locaux.
PM et Plante ont une politique tellement clivante (ou qui apparaît comme telle) qu’une bonne partie du vote sera un vote d’opposition également.
Enfin, Coderre, une grande personnalité bien connue, part avec beaucoup d’avance sur n’importe quel autre candidat ne serait-ce que par sa notoriété.
C’est bien beau la notoriété, mais un homme seul sans une équipe solide n’ira pas bien loin dans l’administration de la Ville. C’est d’ailleurs l’équipe qui donne de la crédibilité au programme et qui établi la confiance entre les différents niveaux de gouvernements, le milieu des affaires, les médias et la population. Être maire ou mairesse d’une grande ville, ce n’est pas un rôle de mascotte, mais bien de chef d’équipe, dont le fardeau principal est d’assurer la prospérité de la métropole à tous les niveaux.
Je ne dis pas que Coderre est un mauvais choix, il a de l’expérience et on espère, le cas échéant, qu’il aura appris de ses erreurs. Cependant il devra être bien préparé et bien entouré, car Montréal a plus que jamais besoin d’un leadership fort et énergique, avec un cabinet robuste, transparent, équilibré, consistant, tenace, compétent, visionnaire et véritablement engagé, pas seulement au niveau économique, mais aussi au niveau politique, social et environnemental.
De toute façon on est encore loin du scrutin, pour le moment on ne peut que spéculer. A ce stade-ci je ne donne pas PM perdant et Valérie Plante a encore du temps pour redresser la barre et regagner la confiance des montréalais. Elle doit cependant rééquilibrer ses priorités, tout en s’engageant plus fermement sur le terrain économique. Car avant de partager la richesse, il faut bien s’assurer de la créer.
Je suis tout a fait d’accord; je pense juste que pour l’électeur moyen qui ira voter le jour des élections; les membres de l’équipe candidate sont un critère secondaire. Il y a une différence entre remporter l’élection et administrer la ville. Pour le premier, malheureusement, je ne pense pas que dévoiler une équipe qualifiée, motivée et encensée par les milieux communautaires et d’affaires soit un critère prépondérant; d’autant plus pour cette élection où je prévois un nombre non-négligeable de votes anti-Plante; tout comme à la précédente ce fut anti-Coderre.
La carte de l’abstention sera intéressante à comparer entre 2017 et 2021. En 2017, on voit très bien que les arrondissements remportés par PM se sont largement plus déplacés aux urnes que les autres.