Politique municipale - Ville de Montréal

Jamais 2… sans 3. :roll_eyes:

La vie politique semble loin d’être des plus faciles (par ces temps-ci). :persevere:

Haine sur les réseaux sociaux | Un autre maire jette l’éponge


PHOTO HUGO-SÉBASTIEN AUBERT, LA PRESSE | Philippe Roy, maire de Mont-Royal

Après le maire de Verdun la semaine dernière, un nouvel élu montréalais jette l’éponge de la politique municipale en montrant du doigt la haine qui circule sur les réseaux sociaux.

Publié le 23 mars 2021 à 6h00 | PHILIPPE TEISCEIRA-LESSARD | LA PRESSE

Philippe Roy, qui dirigeait Mont-Royal depuis 11 ans, annoncera aujourd’hui qu’il ne sera pas candidat à sa propre succession, a appris La Presse.

M. Roy a indiqué que le climat toxique qui règne sur le débat public, alimenté par des internautes véhéments ou complotistes, constituait « la goutte qui a fait déborder le vase » et l’a convaincu de tourner la page.

« Ça a été une longue réflexion. Après avoir parlé avec mon épouse, mes enfants, mes amis, j’ai décidé que je voulais passer le flambeau », a dit M. Roy en entrevue. « Je veux passer à autre chose. »

L’avocat de 52 ans a été élu comme conseiller municipal au moment des défusions, en 2005, puis par acclamation comme maire à partir de 2010 jusqu’à aujourd’hui.

Le climat politique actuel, « c’est l’élément qui a fait que j’ai compris que j’étais prêt à passer à autre chose », a-t-il dit. « Il se passe quelque chose sur les médias sociaux qui n’était pas là avant, a poursuivi l’élu. On dirait qu’avant, c’était plus courtois, les gens se respectaient. Et depuis peut-être deux ans, ce qu’on constate, c’est que c’est devenu très haineux, très fake news. J’ai lu des choses qui sont complètement irréelles et des gens, que je connais parfois, qui abondent et y croient. Ils sont convaincus que c’est la réalité. »

Philippe Roy a indiqué qu’il avait été particulièrement dégoûté par les attaques visant sa conjointe. « Elle n’est pas en politique et elle n’a pas d’affaire à être prise dans ce genre de débats-là. Mes enfants me relatent ce qu’eux voient sur d’autres plateformes. C’est devenu un peu trop intense », a-t-il dit.

Le maire de la petite ville cossue de 20 000 habitants a indiqué qu’il n’osait pas imaginer ce que des maires plus visibles que lui — comme Valérie Plante et Régis Labeaume — pouvaient vivre en matière d’attaques incessantes.

« Je connais des gens qui auraient aimé se lancer en politique dans une prochaine campagne électorale, mais dès qu’ils voient ce qu’il y a sur ces plateformes-là, ils renoncent en disant qu’ils n’ont pas besoin de ça dans leur vie », a-t-il témoigné.

The Rockland SPP was pretty reasonable in terms of density, and yet…

Urban planning controversies, in particular, have stirred divisions in the town of 21,000 residents. The most recent debate concerns a special planning program, or PPU, that Roy’s administration has proposed to densify the sector that includes Rockland shopping centre with housing and offices.

T.M.R. is now revising the Rockland PPU to take into account residents’ criticisms of the proposed building heights and densities, Roy said. A new version should be ready in late spring or early summer, he added.

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Always the same story.

Un petit résumé de son livre sur le site de Radio-Canada

Isabelle Hachey a écrit une chronique là-dessus.… Je retiens ses deux dernières phrases : « À Longueuil, la démocratie a perdu. Les intimidateurs ont gagné. »

Pour un cône orange, on écume de rage

La mairesse a reçu le coup de fil de la police de Longueuil comme un coup de massue. Sur les réseaux sociaux, on menaçait de la tuer. C’était sérieux. Il fallait lui envoyer des agents en urgence, établir une surveillance policière autour de sa maison.

Publié le 24 mars 2021 à 5h00
ISABELLE HACHEY
LA PRESSE

« Ça m’a ébranlée, je ne le cacherai pas », confie Sylvie Parent. C’était en novembre dernier. Pendant des semaines, malgré la présence des policiers devant sa porte, la mairesse s’est inquiétée. Des voitures inconnues circulaient-elles dans sa rue ? Des individus louches rôdaient-ils, le soir, autour de chez elle ? Avant de se coucher, elle scrutait la pénombre. Écoutait le silence. À l’affût.

Tout ça parce que la Ville de Longueuil avait voulu préserver le parc Michel-Chartrand, ravagé par une surpopulation de chevreuils, en euthanasiant 15 bêtes. Une décision rationnelle, basée sur la science, adoptée par le conseil municipal, approuvée par le ministère des Forêts, de la Faune et des Parcs.

Une décision mûrement réfléchie. La meilleure. La seule, en fait, de l’avis de tous les experts en cervidés sauvages consultés.


PHOTO MARTIN CHAMBERLAND, LA PRESSE
Sylvie Parent, mairesse de Longueuil

Sur Facebook, pourtant, Sylvie Parent était devenue Cruella. « J’étais une meurtrière ! » Ça l’a secouée. On l’aurait été à moins. « C’était vraiment disproportionné, cela n’avait aucune commune mesure » avec la réalité.

Le mois dernier, la mairesse de Longueuil a annoncé qu’elle ne briguerait pas de nouveau mandat, en novembre prochain. Elle parle d’un « effet d’usure » après 12 ans en politique municipale. Un « ensemble d’éléments » ont mené à sa décision.

L’épisode des chevreuils, avoue-t-elle, en était « un gros ».


Mardi, le maire de Mont-Royal, Philippe Roy, a annoncé qu’il ne solliciterait pas un nouveau mandat en novembre, en citant le climat toxique des débats publics. Même sa conjointe n’échappe pas aux attaques sur les réseaux sociaux. « C’est devenu un peu trop intense », a-t-il confié à La Presse.

La semaine dernière, c’est le maire de Verdun, Jean-François Parenteau, qui a annoncé qu’il se retirerait en novembre… pour les mêmes raisons. « Les attaques personnelles et les commentaires gratuits, de plus en plus présents, ont fini par m’atteindre », a-t-il écrit sur Facebook.


PHOTO OLIVIER JEAN, ARCHIVES LA PRESSE
Jean-François Parenteau, maire de l’arrondissement de Verdun

En décembre, le maire de Pierreville, Éric Descheneaux, a remis sa démission. Il s’était fait traiter de « mangeux de graines » et autres insultes homophobes sur les réseaux sociaux.

Quelques mois plus tôt, la mairesse par intérim de Saint-Jean-sur-Richelieu, Claire Charbonneau, avait tiré sa révérence. On avait ri de sa coiffure et de son maquillage. On l’avait menacée, au point où elle craignait de sortir de sa voiture et de sa maison.

Décidément, ça va mal dans le monde municipal québécois.


Ça va tellement mal qu’en janvier, l’Union des municipalités du Québec (UMQ) a senti le besoin de lancer une campagne contre l’intimidation envers les élus municipaux.

Depuis, le téléphone de la présidente de l’UMQ, Suzanne Roy, ne dérougit pas. Des élus de tout le Québec l’appellent pour témoigner de leur pénible expérience. « Je suis estomaquée, dit-elle. C’est encore pire que je ne le croyais. C’est comme si on avait déshumanisé la fonction d’élu. À la moindre frustration, on se permet des propos haineux, dégradants. »

Et on se permet tout ça pour quoi ?

Pas pour défendre de grandes orientations idéologiques. Ni pour infléchir des débats de société.

Pour des nids-de-poule. Des pistes cyclables. Des contraventions. Des trottoirs mal déneigés. Des poubelles pas ramassées. Ou pas assez souvent. Ou trop tôt. Ou trop tard. C’est pour ça qu’on se permet de traiter nos élus municipaux de « criss de caves » et de « gros épais ».

« À Longueuil, on est en train de changer les collectes [des déchets], raconte Sylvie Parent. Ça s’est emballé comme ça ne se peut pas. C’est comme si on était tous des imbéciles parce qu’on change les collectes ! On fait ça pour le bien de l’environnement… »

Pour un cône orange, on écume de rage. On se fait aller le clavier. Comme si on était tous devenus fous.

Et ce vent de folie inquiète l’UMQ. Y aura-t-il des candidats pour le scrutin municipal de novembre ? Qui aura envie de prendre le relais ? Qui aura le courage de s’exposer à la meute ?

Si ça continue, il ne restera que les plus coriaces. Et les tempéraments autoritaires qui se moquent de l’opinion des citoyens. La démocratie ne peut que s’appauvrir.

Qui en payera le prix ?


Depuis l’épisode des chevreuils, Sylvie Parent ne consulte plus Facebook. Elle n’a pas à s’infliger ça.

« Parce qu’ils sont devant un ordinateur, une machine, les gens pensent qu’ils peuvent écrire n’importe quoi. Ils oublient qu’à l’autre bout, il y a un être humain qui reçoit ça. Un être humain avec un conjoint, des enfants. »

Facebook et Twitter, ces « armes de destruction sociale », pour reprendre l’expression d’un autre maire, sont à la source du mal. La pandémie n’a rien arrangé.

« Ce qui nous manque, avec la pandémie, c’est le contrepoids, constate Sylvie Parent. Avant, on parlait directement aux gens. Sur les réseaux sociaux, on ne peut pas faire un débat, expliquer un point de vue… »

Sur les réseaux sociaux, la nuance prend le bord. La politesse, aussi. Soit vous pensez comme moi, soit vous êtes complètement taré. Point à la ligne. Émoji fâché.


Si seulement on pouvait se dire que bof, ce sont les réseaux sociaux, il ne faut pas s’en faire, toute cette haine n’a pas de prise véritable dans la réalité.

Si seulement. Mais ces attaques virtuelles ont des effets dévastateurs dans le monde réel.

Voir ces élus qui jettent l’éponge.

Voir ces aspirants qui renonceront à sauter dans l’arène.

Voir les chevreuils de Longueuil.

Là-bas, des internautes ont menacé de tuer la mairesse. D’autres ont menacé de s’attacher à des cages pour empêcher l’abattage des animaux. « Le débat n’avait plus rien de rationnel, dit Sylvie Parent. Rien ne pouvait laisser croire qu’on y serait arrivés sans dommages publics. »

Alors, par prudence, la Ville a reculé.

Quatre mois plus tard, rien n’est réglé. La biodiversité du parc Michel-Chartrand est toujours en péril. Les chevreuils sont toujours là. Jusqu’à présent, on n’a trouvé aucune solution de rechange valable pour les sauver. Peut-être parce qu’il n’y en a pas.

À Longueuil, la démocratie a perdu.

Les intimidateurs ont gagné.

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Je ne suis même pas un politicien ou impliqué avec un parti, mais sur Twitter l’autre jour un type me menaçait de dévoiler mon identité privée et que je devrais avoir peur, parce que j’avais fait un tweet sur le livre à Denis Coderre. Une « menace » complètement bidon et vide, mais je n’imagine pas ce qu’un épais comme lui fait aux élus, s’il prend la peine de lancer ce genre de menaces à un parfait inconnu anonyme sans importance. C’est franchement triste.

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ouf oui Twitter tu peux tellement tomber sur du monde sans filtre et agressif. Des fois ça fait limite peur. J’espère qu’un jour il y aura un changement dans la culture sur les réseaux sociaux.

J’utilise Facebook et Instagram depuis longtemps mais je n’ai jamais eu de compte Twitter! Être élu, je me tiendrais bien loin des réseaux sociaux tout court. Beaucoup d’inconvénients pour peu de bénéfices.

Malheureusement ça semble être la seule manière de se faire une notoriété dans la sphère publique. Les sujets qui génèrent un buzz sur les réseaux sociaux (FB Twitter) orientent souvent la couverture médiatiques des médias traditionnels. Les politiciens ayant une présence sur les RS ont plus de chance d’être choisis dans l’isoloir que ceux qui sont méconnus.

Bon, qui va acheter son livre? Je crois que je vais aller chercher une copie pour alimenter les discussions sur ce sujet.

J’ai acheté la bd de Valérie Plante la semaine dernière, je crois bien que je vais acheter le livre de Denis Coderre aussi

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Denis Coderre prêt à «Retrouver Montréal»?

Journal Métro | 12:06 24 mars 2021 | Par: Martin Nolibé, Métro

Alors que les rumeurs de son retour dans la course à la mairie hantent les colonnes des médias depuis quelques semaines, l’ancien maire de Montréal, Denis Coderre publiera demain son livre Retrouver Montréal. Un titre aussi évocateur qui annonce potentiellement la couleur.

Sur plus de 325 pages Denis Coderre, même s’il n’est pas encore officiellement candidat, appuie sa volonté de ne «pas rester les bras croisés» face aux défis et à la crise que traverse Montréal.

«Lors de cette dernière conférence de presse, j’ai osé dire : « C’est sûr que vous allez me revoir. Je serai toujours là pour m’assurer que Montréal puisse jouer son plein potentiel. Peut-être pas comme maire ou politicien. » Je le pensais. Je le vis. » – Extrait de Retrouver Montréal de Denis Coderre

Une remise en question et une résilience autant physique que politique qui transparaissent dans le premier chapitre où l’ancien maire revient longuement sur sa défaite de novembre 2017 et sur les étapes de réflexion qui ont amené à ce livre.

Tous les sujets sont passés au crible dans les 5 chapitres que compose ce livre.

M.Coderre fait notamment du «vivre ensemble» une priorité alors que les derniers mois ont été marqués par des épisodes de violence policière dans la suite du mouvement Black Lives Matter, ou de racisme systémique et de discrimination envers les autochtones en abordant la mort « inqualifiable » de Joyce Echaquan.

En proposant plusieurs pistes notamment en ce qui concerne le rôle du SPVM, l’itinérance ou même le logement social, l’ancien maire veut militer pour un «Montréal incluant toutes les Montréalaises et tous les Montréalais.»

«Une métropole verte, fluide et efficiente»

L’ancien maire consacre également un chapitre conséquent consacré à la mobilité durable et à l’environnement. Dans cette partie ambitieuse, Denis Coderre dévoile notamment sa vision pour des projets de réseaux de transports structurants, cartes à l’appui.

Plusieurs axes et nouvelles lignes sont distillés au fil des pages, dont un axe diagonal, assez similaire au projet de ligne rose de Valérie Plante. Un changement de vision qui n’a pas manqué de faire réagir la mairesse.

D’ici à 2040, Denis Coderre voit large pour le réseau de Montréal. Près de 176 stations, dont 82 pour la STM et 73 pour le Réseau express métropolitain (REM). Le REM dont il défend l’option aérienne décriée ces derniers jours pour la portion de l’Est, «réduisant significativement les coûts de construction par kilomètre, diminuant les coûts d’exploitation par l’automatisation et permettant une plus grande fréquence».

«En fait pour moi, l’avenir que constitue le REM par son outil fédérateur et intégrateur permettrait de concrétiser le rêve de créer l’écosystème intégré de mobilité pour la grande métropole avec une périphérie et un centre-ville forts.» -Extrait de Retrouver Montréal de Denis Coderre

«Cycliste actif», M.Coderre n’oublie pas les transports actifs, plaidant pour un Montréal électrique et saluant le développement des pistes cyclables, non sans mettre en garde quant à leurs aménagements, comme un écho à la saga controversé du Réseau Express Vélo (REV) ces derniers mois.

«Chaque fois que nous réaménageons un espace, il s’agit d’ajouter des services aux citoyens ; non pas de leur en retirer. L’élargissement des trottoirs, la piétonnisation de rues et la mise en service de pistes cyclables ne doivent donc pas être conçus et aménagés de manière rigide et dogmatique.», plaide-t-il.

«L’approche et la méthode ne doivent pas être à la merci de doctrines radicales. Nous pouvons construire dans le respect, en étant ouverts sur les besoins et les réalités de toutes et tous.» -Extrait de Retrouver Montréal de Denis Coderre

Le Montréal du 21e siècle

Denis Coderre consacre également un chapitre à un milieu durement touché par la pandémie, celui de la culture qu’il définit comme «une industrie, un secteur névralgique économique, un catalyseur et un secteur vital qui nous définit.»

Un rayonnement culturel que M.Coderre entend bien préserver et valoriser en augmentant son accessibilité, notamment par les expériences locales avec une culture de quartiers et en développant les infrastructures.

En conclusion de son livre, Denis Coderre nous donne sa vision et son projet pour un «Montréal du 21e siècle». Un chapitre dont l’image d’illustration dépeint un homme et une femme se serrant la main chacun d’un côté de l’Atlantique, et ressemblant étrangement à M.Coderre et la mairesse de Paris, Anne Hidalgo, qui signe aussi la préface de son livre.

L’objectif étant de faire passer le statut de Montréal «perçu comme une créature de province, à celui de gouvernement de proximité.»

Une ambition qui passera notamment réaffirmant le rôle de la Communauté métropolitaine de Montréal (CMM) « sur l’échiquier québécois».

M. Coderre plaide pour que la ville de Montréal puisse avoir «une voix qui résonne sur le plan international. ». L’objectif étant de faire passer le statut de Montréal «perçu comme une créature de province, à celui de gouvernement de proximité.»

Au fil des lignes de son livre, Denis Coderre signe donc un plaidoyer qui sonne évidemment comme un programme et dont les principales propositions seront certainement débattues et analysé au cours des prochaines semaines en attendant une éventuelle candidature.

En tout cas, Denis Coderre semble prêt comme il l’affirme en conclusion de son ouvrage : «Pour ma part, je suis prêt à y mettre tous les efforts. Pour aider à harmoniser la qualité de la vie et la qualité de la ville. Et ainsi, retrouver Montréal ! »

C’est vraiment incroyable ce qui se disait l’été dernier sur les réseaux sociaux sur des politiciens municipaux que je suis. Ce n’est pas pour rien qu’il y a eu l’intervention de l’UMQ.

Juste sur l’autre forum, je me souviens très bien d’un mod qui faisait preuve d’une réelle violence envers la mairesse. Quand j’ai tenté de lui faire remarquer, il avait simplement rétorqué qu’elle était une personnalité publique, donc qu’il avait le droit de tenir ces propos.

La déshumanisation des politiciens, c’est un sérieux problème à tous les paliers de gouvernance.

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Je suis malheureusement peu optimiste sur ce sujet, puisque les réseaux sociaux sont dans les faits un miroir de notre société, qui nous réfléchit une image peu reluisante et pas facile à accepter. Disons que la société humaine a beaucoup à faire pour élever le niveau de conscience civique de la population.

Je ne suis pas non plus très optimiste. Au risque de me faire traiter de classiste, avant les réseaux sociaux, les gens incapables de dialoguer poliment (souvent peu éduqués ou ayant un diplôme de l’université de la vie) se rejoignaient au bar, disaient ce qu’ils avaient à dire et retournaient chez eux dans l’anonymat le plus complet. Ils allaient voter quand on le leur demandait et tout le monde gardait sa santé mentale. Maintenant tous les points de vue sont mis de l’avant et on a droit à cela. C’est bien pour toutes les minorités qui ont enfin une voix, qu’ils n’avaient pas non plus avant. C’est moins bien pour les gens qui auraient peut-être dû rester dans l’anonymat. Comme dans beaucoup de cas, la solution à mon avis c’est l’éducation. Et beaucoup plus de contrôle! C’est fou comment le monde a changé en 10 ans!

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Je ne suis pas convaincu qu’il y a aura un changement de culture car à la base la culture n’a pas vraiment changé. Ces comportements (ou le potentiel pour) ont toujours existé. La nature des réseaux sociaux et leur plus grande adoption ont un effet déforment sur leur intensité, leur fréquence et leur portée.

Sondage Mainstreet. Il sera intéressant de voir comment ça évolue au fil des mois. Gros pourcentage d’indécis !

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Article de l’Actualité concernant ce sondage

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« Toutefois, nous devons apporter bémol important : lorsque nous analysons les sous-échantillons par tranche d’âge, nous remarquons que Coderre doit son avance presque entièrement aux répondants âgés de 18 à 34 ans (voir graphique ci-dessous). En effet, chez les jeunes électeurs, l’ex-maire bénéficie d’un appui monstrueux de 67 % des répondants décidés, contre seulement 20 % pour la mairesse Plante ».

J’ai été très étonné par ce passage quand on sait que habituellement les jeunes semblent beaucoup plus attirés par les politiques de gauche mises en avant par Valérie Plante. La taille de l’écart est encore plus surprenante.

Il continue sa tournée médiatique… ça lui donne de la visibilité