Carney signe un nouveau partenariat stratégique avec la Pologne
Par Craig Lord, La Presse Canadienne
25 août 2025 à 06h19|
Mis à jour le25 août 2025 à 06h47
Le premier ministre Mark Carney et son homologue polonais Donald Tusk ont convenu de collaborer plus étroitement en matière de défense, d’aviation et de cybersécurité. (Christinne Muschi/La Presse Canadienne)
Le premier ministre Mark Carney a conclu un nouveau partenariat stratégique avec la Pologne qui permettra au Canada d’approfondir ses liens dans les domaines du commerce, de la défense et de l’énergie avec ce pays européen en pleine croissance.
M. Carney passe la journée de lundi à Varsovie, où il a rencontré son homologue polonais, Donald Tusk.
Les deux hommes ont convenu de collaborer plus étroitement en matière de défense, d’aviation et de cybersécurité. Ils souhaitent aussi en faire plus dans le dossier des énergies propres.
Selon M. Carney, l’accord avec la Pologne stimulera la demande européenne pour les exportations canadiennes et renforcera la présence du Canada dans le domaine de la défense en Europe.
Le Canada sera également le coprésident du Salon international de l’industrie de la défense qui se tiendra en Pologne en 2026.
Plus tard lundi, le premier ministre rencontrera le nouveau président polonais, Karol Nawrocki.
Mark Carney a amorcé son voyage en Europe par une visite surprise en Ukraine, dimanche, à l’occasion du Jour de l’indépendance du pays. Mardi, il se rendra en Allemagne pour une réunion avec le chancelier Friedrich Merz.
Un déficit de 92 milliards au fédéral ?
Cela dit, la situation du gouvernement fédéral, qui doit présenter son budget cet automne, n’est guère plus reluisante.
Le dernier déficit officiel connu (2023-2024) avoisinait 2,1 % du PIB. Or, au rythme où vont les choses, il pourrait atteindre 2,9 % du PIB cette année, compte tenu des nouvelles dépenses militaires, de la guerre commerciale et des engagements électoraux, entre autres.
Les chercheurs font cette estimation à partir d’une étude de la firme C.D. Howe publiée en juillet, selon laquelle le déficit fédéral atteindra 92,2 milliards cette année.
Or, l’ARC a plutôt laissé partir 6231 personnes entre mars 2024 et mars 2025.
L’effectif était alors de 55 880 employés, selon Radio-Canada. L’Agence n’a répondu à aucune des questions que je lui ai soumises.
Pour que la situation revienne à la normale, il faudrait embaucher 2000 personnes uniquement dans les centres d’appels, calcule le Syndicat des employé-e-s de l’impôt. Il faudrait aussi plus d’employés dans le reste de l’ARC. « Sinon, ça va continuer d’entrer plus que ça devrait entrer », dit Marc Brière en parlant des appels. Son syndicat et l’Alliance de la fonction publique du Canada ont lancé une campagne intitulée Le Canada en attente, pour faire bouger Ottawa.
Le ministre Champagne prend le problème « très au sérieux », insiste son cabinet. L’élu a même contacté directement les PDG des principaux partenaires technologiques de l’ARC pour que les améliorations logicielles soient un « objectif prioritaire ». Espérons que ça fera bouger les choses, car personne ne veut revivre le fiasco de l’hiver dernier avec les CELI.
Ce plan de 100 jours nous amène au 7 décembre. Certains diront qu’il nous faudrait plutôt un miracle pour que l’ARC recommence à offrir aux citoyens un service digne de ce nom. Mais au moins, il y a maintenant une lueur d’espoir.
Triste de voir ce qu’est devenu le NPD à présent, surtout après la vague orange portée par Jack Layton en 2011. Mais c’est le prix à payer d’avoir été le caniche du gouvernement libéral de Justin Trudeau au lieu d’avoir fait son travail d’opposition et de challenger le gouvernement.
J’étais membre du NPD autrefois et mon frère était un fervent activiste qui supportait le travail des candidats lors de la vague orange en 2011, et franchement ce n’est plus le même NPD d’il y a presque 15 ans. Et si le NPD ne se ressaisit pas, ne retourne pas à ses sources, et continue encore d’être gérant d’estrade, notamment en élisant comme chef un candidat comme Yves Engler (qui se soucit plus des enjeux internationaux en faisant de l’activisme plutôt que des enjeux locaux qui touchent plus la classe moyenne canadienne), alors ce parti risque de se retrouver encore en marge pendant longtemps… Et on voit aussi la même chose avec Québec Solidaire avec sa déconfiture aux dernières élections partielles (à Terrebonne et Arthabaska) et la démission de Gabriel Nadeau-Dubois…
Qu’est-ce qui est merveilleux, c’est qu’on assez loin des élections au provincial et au fédéral qu’ils ont le temps de se refaire.
Ça dépend: peut-être que le NPD aura appris de sa défaite cuisante et retournera à ses sources, mais la vie a toujours démontré qu’il est plus difficile, et que cela prend plus de temps, de reconstruire que de détruire. Seule l’élection du nouveau chef nous le montrera. Et au plus, 4 ans, ce n’est certainement pas suffisant pour se reconstruire, surtout lorsque c’est les Libéraux et Conservateurs qui auront toute l’attention avant la prochaine élections fédérale.
Quant à Québec Solidaire, je ne pense pas que ce parti aura appris de ses leçon et les derniers sondages suite à la partielle d’Arthabaska démontrent plutôt que ce parti perdra la moitié de ses députés élus lors de la prochaine élection provinciale d’octobre 2026.
Minéraux critiques exportés vers l’Europe Le ministre Tim Hodgson compte visiter le port de Saguenay
(Toronto) Le potentiel du port de Saguenay, qui propose de devenir la plaque tournante des exportations des minéraux critiques vers l’Europe, capte l’intérêt du ministre des Ressources naturelles, Tim Hodgson.
Défaite à prendre avec un grain de sel, dans une élection où la question est devenue binaire. Il n’y avait rien de normal là.
Le NPD aura beaucoup plus d’espace avec Mark Carney, qui est beaucoup plus à droite que Justin Trudeau, qui étouffait la gauche.
Puisqu’on parle des néo-démocrates, ils semblent avoir mis de curieuses règles à la course à la chefferie.
Le NPD domine dans UQAM—Les-Nids-De-Poule
Le problème n’est pas que les Libéraux ont prit la place du NPD, le problème est que le NPD a perdu sa boussole totalement: comme j’ai mentionné précédemment, ce n’est pas le NPD de Jack Layton à l’époque car ils se sont perdus complètement dans des choses futiles. Il suffit seulement de prendre la candidature d’Yves Engler et ses propos publiques récemment. Et ce qui en rajoute davantage sur l’absurdité, on peut voir également leurs nouvelles règles pour la course au leadership selon cet article de CTV:
According to the official campaign rules, the entry fee is $100,000, and to get their name on the ballot, hopefuls must gather signatures from 500 party members.
“At least 50 per cent of the total required signatures must come from members who do not identify as a cis man,” it says in the official leadership rules.
Voir leurs règles au lien suivant: https://www.ndp.ca/sites/default/files/2026-leadershipgoverningrules.pdf?_gl=1*pz8sjp*_gcl_au*OTQ3Nzk5NzU3LjE3NTY4MjcxNTY.*_ga*MTY0MTk2NTgxMy4xNzU2ODI3MTU2*_ga_97QLYMLC56*czE3NTY4MjcxNTYkbzEkZzAkdDE3NTY4MjcxNTYkajYwJGwwJGgw
Si cela est plus une priorité pour le NPD que travailler pour tous les canadiens de la classe moyenne (comme ce que faisait Jack Layton), alors je leur souhaite bonne chance pour reconquérir leur électorat, surtout les hommes CIS qu’ils ne semblent pas vouloir (d’ailleurs je n’ai jamais compris ces concepts).
D’ailleurs, on l’a vu l’année dernière à l’automne de 2024, lors de l’élection partielle de Verdun (qui était l’ancienne circonscription de l’ancien premier ministre Paul Martin), les gens de cette circonscription ont préféré voter pour le Bloc, un parti souverainiste, que pour le NPD qui était plus fédéral, soit dans la même lignée fédérale que les Libéraux (les Libéraux de Justin Trudeau étant impopulaires et les Conservateurs n’ayant aucune chance au Québec)…
En tout respect, CTV est un média de centre droit avoué, tout comme La Presse. Je ne veux pas nécessairement mettre en silence les questionnements sur leurs règles de fonctionnement, mais admettons qu’ils aiment tourner à l’absurde le NPD aussitôt qu’ils en ont une chance; surtout si ça touche leur “talking points”. Tous les partis ont des règles qui rendent la candidature du Canadien moyen pour accéder à des postes plus hauts un peu inaccessible. C’est comme si ta seule source de documentation sur le Parti conservateur était le journal Pivot ou L’Étoile du Nord.
Je ne pense pas que de demander la représentativité statistique dans les votes est si absurde. Peut-être que les termes que le parti a utilisés offensent l’auditeur moyen de CTV, mais aux dernières nouvelles, le nombre d’hommes né avec le sexe correspondant clairement à leur genre équivaut pas mal au nombre de femme qui sont nées avec le sexe qui correspond clairement à leur genre, ce qui représente une majorité de personne. Simultanément, il y a une marge de personne que tu ne peux pas scientifiquement classer dans une de ces catégories parce que leur sexe ne correspondait pas clairement à une ou l’autre de ces catégories. Certains choisissent un genre, d’autre non. Il y a des gens dont l’identité de genre correspond à une de ces catégories, mais qu’elle ne correspond pas à leur sexe à la naissance, et finalement, tu as ceux dont leur identité de genre ne correspond pas à ni une ni l’autre de ces catégories. Peu importe ce qu’on en pense, le but de cette politique est que tout le monde se sent inclus. Selon statistique Canada, en 2021, le nombre de gens dont l’identité de genre ne correspondait pas à leur sexe de naissance était sous la barre des 1%. Donc, tu n’exclus pas vraiment les hommes né avec le sexe qui correspond en incluant les autres…
Pour le Bloc, Je ne crois pas nécessairement que c’est une tache sur la feuille de route du NPD. Ce sont deux partis sociaux démocrates et le NPD a toujours eu une boussole qui pointe plus vers le ROC. Personne ne les empêche de faire coalition.
Merci d’avoir écrit avec tant d’éloquence ma pensée! Les deux textes ont buggé sur le mot ‘cisgenre’ comme si les candidats devaient récolter 50% de leurs signatures de personnes trans, alors qu’on parlait spécifiquement d’hommes cisgenres. Ce qui veut dire que les candidats doivent récolter 50% de signatures de femmes, cisgenres ou non, d’hommes trans ou de personnes non-binaires. Évidemment que les femmes cisgenres vont représenter la majorité de ce 50%, mais c’est une question de s’assurer que les personnes qui font face à des obstacles par rapport au genre soient représentés.
Désireux de mettre en avant les enjeux et les problèmes environnementaux, des élus libéraux se réuniront la semaine prochaine, lors du caucus national à Edmonton, pour discuter de lutte contre les changements climatiques. En coulisses, certains estiment que Mark Carney a relégué au second plan les initiatives vertes depuis son arrivée au pouvoir.
« Quand j’ai commencé comme député, j’ai remarqué qu’il n’y avait pas nécessairement de caucus pour discuter d’environnement », note le nouvel élu montréalais Éric St-Pierre en entrevue à Radio-Canada.
Avec la députée néo-écossaise Shannon Miedema, il a proposé à ses collègues un espace de rencontre pour discuter de cette question, comme il en existe pour les questions féminines ou autochtones.
« Nous avons eu quelques petites réunions virtuelles en juillet et en août, mais vraiment, on va avoir la première rencontre à Edmonton la semaine prochaine », précise-t-il.
Le député d’Honoré-Mercier, qui a un passé en philanthropie climatique, ne critique pas le bilan de Mark Carney jusqu’à maintenant en matière environnementale. Il souligne que le gouvernement reste « nouveau » et il s’attend à ce que des propositions soient faites dans les mois à venir : « J’ai énormément de confiance envers M. Carney et je pense qu’il est un des premiers ministres qui conna[issent] le plus les enjeux sur les changements climatiques ».
C’était quoi le parti de Jack Layton au fait? Lisez la plateforme du parti pour l’élection de 2025, et dites moi ce qui était erroné?
Le NPD n’est pas dans un vase clos. Il y a un contexte. L’élection de 2025 est la plus binaire qu’on a eu dans les 40 dernières années parce que son principal enjeu a été la sécurité et l’économie nationale et qu’il y a eu un effet de ralliement autour de Mark Carney. Le NPD et ses propositions n’ont pas été le problème. Le chef, oui. Jagmeet Singh n’avait ni la crédibilité, ni les capacités de Mark Carney a un moment où ça aurait été essentiel.
(Ottawa) Le premier ministre du Canada, Mark Carney, a posé les premiers jalons de sa nouvelle stratégie industrielle visant à diversifier l’économie canadienne et augmenter l’achat local. Et il commence en accordant davantage de souplesse au secteur automobile.
Les politiques de Jack Layton adressaient les enjeux et problèmes de l’époque, nous étions moins de 3 ans après la crise financière de 2008 et de toutes les conséquences qui en découlaient à travers le monde: les gens perdaient leurs emplois, leurs salaires, leurs maisons, leur santé et parfois mêmes leurs familles. Et ce à une époque durant laquelle les grosses multinationales et banques continuaient malgré tout à engranger des profits (je me souviens qu’un sentiment de grande injustice touchait la classe moyenne). Il proposait et continuait à marteler des politiques qui étaient plus que nécessaires à l’époque, des politiques qui faisaient du sens. Même pour ceux qui ne supportaient pas nécessairement le NPD à l’époque trouvait que ses politiques adressaient les enjeux de l’époque. La preuve que ça a marché: nous avons eu la vague orange de 2011 et le parti est devenu l’opposition officielle.
La plateforme du parti n’a peut-être pas changé, mais le parti a dévié des enjeux essentiels et a commencé à s’enfarger dans des débats inutiles comme:
-
Le pourcentage d’hommes cisgenres ou pas, personnes binaires ou non-binaires, alors que, comme l’a si bien dit @jul123123 plus haut, ces questions de genres et de sexes ne touche que 1% de la population. Or la grande majorité de la population est beaucoup plus touchée par des problèmes économiques et sociaux (crise du logement, crise de l’inflation, crise des drogues et de l’itinérance);
-
Est-ce que notre pays, le Canada, est un pays génocidaire ou pas, sommes-nous sur des terres volées? Alors que Jack Layton disait ouvertement qu’il aimait le Canada et était optimiste pour le pays, n’utilisant pas de réthoriques divisives ou des “pleurnichades” comme ce que faisait Jagmeet Singh et Justin Trudeau (même chose pour Jean-Chrétien et Paul Martin qui clamaient que nous étions l’un des meilleurs pays au monde dans lequel vivre).
-
Jack Layton faisait la promotion de l’unité et de la camaraderie et pouvait prouver qu’en travaillant fort, on pouvait accomplir ce qu’on voulait: à preuve, il avait toutes les excuses au monde pour ne pas se présenter au parlement (je me souviens encore de cette image lorsqu’il se présentait en béquille à la chambre des communes), combattant même deux cancers en même temps, mais il faisait preuve de détermination et de persévérance. Tandis que Jagmeet Singh et Justin Trudeau se plaignaient que nous étions un pays discriminatoire (pourtant Jagmeet Singh a pu devenir chef de parti avec tous les privilèges que cela vient avec).
Je vous invite à relire sa lettre d’adieu avant qu’il ne décède, et vous verrez bien la grande différence entre M. Layton, et les calibres de politiciens que nous avons aujourd’hui: Jack Layton laisse un dernier message aux Canadiens | Radio-Canada