Place Ville Marie et son esplanade (2022)

La chroniqueuse culturelle de l’émission Le 15-18 a interviewé Claude Cormier qui explique comment l’anneau sera installé, résumé des propos dans cet article de Radio-Canada

Un anneau monumental de 23 tonnes au-dessus de Place Ville Marie à Montréal


L’« Anneau » offrira une ligne de vue directe sur la croix du mont Royal.
PHOTO : IVANHOÉ CAMBRIDGE

Radio-Canada
à 14 h 58

La firme Claude Cormier et associés, à qui l’on doit les boules colorées de l’œuvre 18 nuances de gai du Village gai de Montréal, a imaginé l’Anneau, une installation artistique de 23 tonnes (50 000 livres) et 30 mètres de diamètre qui flottera à partir du mois de juin au-dessus de l’esplanade de Place Ville Marie (Esplanade PVM) à Montréal.

Contrairement aux fameuses boules colorées qui étaient suspendues au-dessus de la rue Sainte-Catherine Est jusqu’en 2019, l’Anneau s’inscrit plutôt dans la pérennité. L’œuvre vise à mettre la touche finale aux importants travaux de rénovation et de réfection qu’a subis l’Esplanade PVM au cours des dernières années.

L’anneau sera suspendu à l’entrée principale de l’Esplanade PVM, juste au-dessus d’un nouvel escalier qui a été construit dans l’axe de l’avenue McGill College pour rejoindre le centre-ville. La structure se veut une porte d’entrée sur la ville, une espèce de lunette qui donne d’un côté sur l’hôtel Fairmont Reine-Elizabeth et de l’autre sur la croix du mont Royal au loin.

À la sortie de la crise sanitaire, Montréal avait besoin d’amour. Et Claude Cormier lui a passé l’Anneau au doigt!, s’est réjoui dans un communiqué Yves Lalumière, président-directeur général, Tourisme Montréal. Ce nouveau symbole suspendu de Montréal saura se faire une place de choix dans nos cœurs et sur les photos qui feront le tour du monde.


L’« Anneau » vu d’un autre angle
PHOTO : IVANHOÉ CAMBRIDGE

Un emblème touristique et un défi technique

Les premières modélisations du projet dévoilées permettent déjà de voir l’effet visuel spectaculaire que créera l’Anneau dans cette partie du centre-ville. On peut déjà s’imaginer des foules de touristes chercher le meilleur angle avec leur appareil photo pour leur prochaine publication Instagram.

Mais de la planche à dessin à la réalité, il reste quelques étapes à franchir qui s’annoncent comme un beau casse-tête pour les personnes qui installeront l’œuvre.

Quand on a l’image devant soi, ça a l’air tellement facile, mais il faut faire tenir 50 000 livres entre deux bâtiments classés patrimoniaux, sur lesquels nous venons de terminer des travaux. Alors, on ne peut pas être invasif, explique l’architecte paysagiste Claude Cormier.

On va installer quatre points d’attache et on a des structures qui vont émaner de l’anneau, qui vont perforer le mur de chaque côté et s’insérer dans la structure des bâtiments.

À ces difficultés s’ajoute la prise en compte des vents et des potentiels tremblements de terre.

L’anneau en acier, qui est presque achevé, est fabriqué par la firme Marmen, basée à Trois-Rivières. L’installation finale sera dévoilée au mois de juin.

Ce texte a été écrit à partir d’une entrevue réalisée par Catherine Richer, chroniqueuse culturelle à l’émission Le 15-18*. Les propos ont pu être édités à des fins de clarté ou de concision.*

3 « J'aime »