224, Place D’Youville

Quelques photos anciennes de l’édifice Ogilvie Flour Mills.

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Un message a été fusionné à un sujet existant : La problématique des AirBNB

Incendie dans le Vieux-Montréal Le corps d’une victime a été extirpé du bâtiment

PHOTO JOSIE DESMARAIS, LA PRESSE

Des enquêteurs de l’escouade des incendies criminels du Service de police de la Ville de Montréal prennent l’immeuble en photo.

Un premier corps a été extirpé des décombres du bâtiment patrimonial ravagé par un incendie jeudi dernier dans le Vieux-Montréal. Six personnes sont toujours portées disparues alors que les travaux de démolition de l’immeuble ont débuté dimanche.

Mis à jour hier à 22h47

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Alice Girard-Bossé
Alice Girard-Bossé La Presse


Vincent Larin
Vincent Larin La Presse

À 21 h, dimanche soir, le Service de police de la Ville de Montréal (SPVM) n’était pas en mesure de confirmer l’âge, le sexe ou l’endroit où la victime avait été trouvée dans le bâtiment.

« Les démarches d’identification de cette victime seront faites par notre partenaire, le Laboratoire de sciences judiciaires et de médecine légale (LSJML) », s’est limité à dire le commandant aux incendies criminels du SPVM, Steve Belzil, lors d’un point de presse tard en soirée.

PHOTO CATHERINE LEFEBVRE, LA PRESSE

Le chef de division du SIM, Martin Guilbault, et le commandant aux incendies criminels du SPVM, Steve Belzil

Le commandant avait confirmé samedi que des touristes qui avaient loué des appartements sur la plateforme Airbnb, pourtant non autorisée dans cette zone de la métropole, se trouvaient dans l’édifice au moment de l’incendie.

La cause de l’incendie n’a toujours pas été déterminée. « On demeure en enquête », a indiqué M. Belzil, dimanche soir.

Un plan complexe

Selon Me Alexandre Bergevin, avocat du propriétaire du bâtiment, Émile Benamor, l’alarme d’incendie aurait dû se déclencher « vu que le système était récent (2019) et testé quasiment chaque matin ». « Nous attendons les résultats de l’enquête à ce sujet », a-t-il déclaré dans une réponse transmise à La Presse dimanche.

Quant à la configuration intérieure de l’immeuble, Me Alexandre Bergevin affirme qu’il « a été acheté tel quel avec une configuration qui donnait une sortie de secours via des accès ». « Le plan de l’immeuble est complexe et il a été [r]emis à la police pour analyse. Il a toujours été jugé conforme par le passé », précise-t-il également.

Rappelons qu’une source proche de l’enquête a confirmé à La Presse que la centrale 911 avait reçu plusieurs appels de détresse de gens qui n’arrivaient pas à fuir l’édifice en flammes, le matin de l’incendie.

L’avocat réitère également que des locataires qui habitaient l’immeuble faisaient effectivement de la sous-location à court terme illégalement sur Airbnb, mais que « des mesures étaient prises pour y mettre fin ».

L’immeuble sera démonté

Entre-temps, la façade de l’immeuble ravagé par les flammes a commencé à être démontée dimanche, afin de permettre la recherche des personnes manquant à l’appel.

En matinée, les enquêteurs de l’escouade des incendies criminels du SPVM, installés sur une nacelle, photographiaient la scène.

Les briques de la façade seront retirées une par une. « Puisque l’immeuble est patrimonial, les briques doivent être conservées », indique le porte-parole du SPVM, Jean-Pierre Brabant. La démolition pourrait prendre plusieurs jours, voire des semaines.

PHOTO JOSIE DESMARAIS, ARCHIVES LA PRESSE

La façade de l’immeuble, samedi

Les pompiers pourront entreprendre la recherche des personnes manquant toujours à l’appel. Jusqu’à présent, les pompiers ne pouvaient pas pénétrer sur les lieux de l’incendie en raison d’inquiétudes sur l’état de la structure du bâtiment. « Il n’y a plus de toit, donc ça devenait dangereux et hasardeux pour le personnel d’entrer à l’intérieur », dit M. Brabant.

« Le démantèlement du bâtiment est requis pour donner accès à la scène de l’incendie de façon sécuritaire aux enquêteurs du SPVM, aux intervenants du Service de sécurité incendie ainsi qu’aux gens du LSJML », a résumé le chef de division du Service de sécurité incendie de Montréal (SIM), Martin Guilbault.

Périmètre agrandi

Pour assurer la sécurité des piétons, le périmètre entourant la scène a été agrandi dimanche. Une zone réservée aux familles des personnes disparues a également été mise en place.

Des tentes ont également été déployées par le SIM afin « d’offrir des espaces de travail et de réhabilitation » aux intervenants appelés à travailler sur les lieux, a précisé Martin Guilbault.

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God rest their souls.

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Un couple résidait dans un logement sans fenêtres. Ils ont été pris dans l’incendie. Alors, oui, les airbnb illégaux sont un problèmes et ont un lien direct avec la tragédie.

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Selon le code du bâtiment, une chambre à coucher doit obligatoirement avoir une fenêtre… justement pour être utilisée comme issue de secours en cas d’incendie… Sinon, elle ne doit pas être fermée (ex. les studios)

Le propriétaire a dû faire des travaux illégaux, la Ville n’aurait jamais émis de permis de rénovation/transformation si ce n’est pas conforme au code du bâtiment.

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J’ai moi-même vécu pendant 2 ans dans un appartement où ma chambre n’avait pas de fenêtre, car c’était un double salon qui avait été séparé. Quand j’ai déménagé, bon nombre des appartements que j’ai visité étaient affichés comme ayant deux chambres, mais en réalité une des deux n’avaient pas de fenêtre. C’est malheureusement monnaie courante.

Incendie dans le Vieux-Montréal | « Une scène difficile et complexe »


PHOTO PATRICK SANFAÇON, LA PRESSE
Les équipes étaient toujours occupées à démanteler les deuxième et troisième étages de l’immeuble lundi matin, pour permettre aux policiers d’accélérer leurs recherches.

(Montréal) « Une scène difficile et complexe », « un travail lent et ardu » : les autorités poursuivent leurs recherches dans les décombres de l’édifice patrimonial du Vieux-Montréal ravagé par les flammes jeudi dernier. Les pompiers et la police de Montréal travaillent de concert pour extirper le corps des personnes disparues dans cet incendie.

Publié à 8h34 Mis à jour à 8h55
Mayssa Ferah
LA PRESSE

« Les deux priorités sont de retrouver les disparus et de déterminer la cause de l’incendie », a expliqué l’inspecteur David Shane, responsable des communications et porte-parole du Service de police de la Ville de Montréal (SPVM), en point de presse lundi matin.

Les équipes étaient toujours occupées à démanteler les deuxième et troisième étages de l’immeuble lundi matin, pour permettre aux policiers d’accélérer leurs recherches.

« Il s’agit d’une scène difficile et complexe », a précisé Martin Guilbault, chef de division du Service de sécurité incendie de Montréal (SIM).

Le sol instable et le risque d’effondrement rendent les fouilles manuelles trop dangereuses pour les intervenants. C’est pourquoi un drone et des nacelles sont utilisés dans cette opération.


PHOTO PATRICK SANFAÇON, LA PRESSE
Le sol instable et le risque d’effondrement rendent les fouilles manuelles trop dangereuses pour les intervenants. C’est pourquoi un drone et des nacelles sont utilisés dans cette opération.

Une immense grue se tenait d’ailleurs près des décombres très tôt lundi matin. Les policiers et les pompiers s’activaient à l’intérieur d’un large périmètre de sécurité. L’immeuble patrimonial sera démonté brique par brique.

Les autorités n’ont pas voulu s’avancer sur les causes probables de l’incendie.


PHOTO PATRICK SANFAÇON, LA PRESSE
Martin Guilbault, chef de division du Service de sécurité incendie de Montréal (SIM), et David Shane, responsable des communications et porte-parole du Service de police de la Ville de Montréal (SPVM).

« Étant donné les fortes probabilités de décès lors de l’incendie, l’enquête a été transférée au SPVM », a rappelé M. Guilbault.

« Le travail va être lent et ardu et se déroulera sur plusieurs jours », a ajouté M. Shane.

Le corps d’une première victime a été extirpé dimanche soir et six personnes manquent toujours à l’appel. Les sept disparus viennent du Québec, de l’Ontario et des États-Unis, a confirmé l’inspecteur.

Incendie majeur

L’incendie majeur s’est déclaré très tôt jeudi matin et a nécessité l’intervention de 120 pompiers. « Pour un incendie de cette ampleur, le nombre de victimes est majeur », a souligné Martin Guilbault, du SIM. Une personne a sauté du deuxième étage pour fuir les flammes et d’autres ont été secourues par les pompiers.

Lors de l’arrivée des premières équipes, quatre personnes se trouvaient aux fenêtres alors que le feu se répandait rapidement. Une situation « chaotique », a décrit Martin Guilbault.

L’incendie a fait neuf blessés. Deux d’entre eux sont toujours à l’hôpital pour soigner des brûlures.

« On est de tout cœur avec les familles pour qui un proche manque à l’appel », a ajouté David Shane.

Le SPVM et le SIM tiendront un point de presse chaque jour à 8 h pour tenir la population au courant des derniers développements.


Incendie dans le Vieux-Montréal : des disparus québécois, ontariens et américains

À ce jour, une seule dépouille a été retrouvée. Il s’agit d’une femme, ont confirmé les autorités lundi matin.


Un camion-nacelle, des grues et d’autres équipements ont été déployés pour faciliter les travaux des policiers et des pompiers.
PHOTO : RADIO-CANADA / CHARLES CONTANT

Radio-Canada
8 h 27 | Mis à jour à 11 h 30

Les recherches se poursuivent dans les décombres de l’édifice William-Watson-Ogilvie, ce bâtiment patrimonial de la place D’Youville qui a été ravagé par les flammes la semaine dernière dans le Vieux-Montréal.

Sept personnes sont disparues dans l’incendie. À ce jour, une seule dépouille a été retrouvée. Il s’agit d’une femme, ont confirmé les autorités lundi matin, sans pour autant révéler l’identité de celle-ci.

Les personnes qui manquent à l’appel sont originaires du Québec, de l’Ontario et des États-Unis, a fait savoir l’inspecteur David Shane, du Service de police de la Ville de Montréal (SPVM), lors d’un point de presse organisé près de la scène d’incendie.

Le long et minutieux démantèlement du 2e et du 3e étage de l’immeuble était déjà en cours depuis quelques heures, lundi matin. Un camion-nacelle, des grues et d’autres équipements ont été déployés pour faciliter les travaux des policiers et des pompiers, de même que des techniciens du laboratoire en sciences judiciaires.


Le long et minutieux démantèlement du 2e et du 3e étage de l’immeuble était déjà en cours depuis quelques heures, lundi matin.
PHOTO : RADIO-CANADA / CHARLES CONTANT

La scène étant difficile et complexe, le travail s’annonce ardu, a confié le porte-parole du Service de sécurité incendie de Montréal (SIM) Martin Guilbault.

L’inspecteur Shane a indiqué lundi que les autorités feront le point sur les opérations à 8 h chaque matin, tant qu’il le faudra, et que d’autres communications seront faites si nécessaire tout au long des travaux de démantèlement de l’édifice et de fouille dans les décombres.

Le SPVM, a-t-il assuré, est en communication avec chacune des familles des personnes portées manquantes.

La police mène l’enquête

Le bâtiment incendié est situé à l’intersection de la rue du Port et de la place D’Youville. Le feu, qui a pris naissance tôt jeudi matin, a aussi fait neuf blessés, dont deux demeurent hospitalisés dans une unité de soins pour grands brûlés.

Le SIM a déjà fait savoir la semaine dernière que l’immeuble abritait des logements offerts en location à court terme sur la plateforme Airbnb, ce qui est pourtant interdit dans ce secteur de la ville.

L’enquête est maintenant dirigée par l’unité des incendies criminels du SPVM avec la collaboration des pompiers. Elle n’a pas encore permis de révéler la cause du brasier.


De nombreux pompiers sont sur les lieux lundi, dont le Groupe de sauvetage technique du Service incendie de Montréal.
PHOTO : RADIO-CANADA / CHARLES CONTANT

Certains témoignages soulèvent des questions sur la conformité du bâtiment, mais ni le SPVM ni le SIM n’étaient encore en mesure d’apporter des précisions à cet effet, lundi matin.

À ce jour, aucune accusation n’a été déposée contre le propriétaire des lieux.

Avec les informations de La Presse canadienne


Entrevue avec André Durocher : Incendie mortel dans le Vieux-Montréal

5 messages ont été fusionnés à un sujet existant : L’hébergement touristique et Airbnb

Je ne sais pas comment la ville, pourrait s’y prendre, mais le service incendie devrait inspecter tous les immeubles dans les secteurs ‘‘problématiques’’ pour mettre à jours les plans incendies et faire le recensement des immeubles problématiques. Je sais que c’est couteux et long, mais a un point, si tous les outils qu’on a ne sont pas efficace pour empêcher ce genre de transformations illégales, il faut revoir les façons de faire.

Si un propriétaire est récalcitrant ou empêche l’accès pour X ou Y raison, la ville devra lui donner un amende. Les secteurs touristiques et surtout les vieux bâtiments devraient être prioritaires ici.

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Owner of Old Montreal building that caught fire is a lawyer who pleaded guilty to tax evasion

“The investigation showed that, for the 2012 and 2013 tax years, Mr. Benamor failed to report income totalling $469,591 from 21 drafts cashed in a personal bank account and not declared as income. These amounts came from a fraudulent scheme.”

Paul Cherry
Montreal Gazette
Published Mar 20, 2023 • Last updated 30 minutes ago • 6 minute read


Firefighters continue to investigate the scene of the fire in Old Montreal on Monday March 20, 2023. PHOTO BY DAVE SIDAWAY /Montreal Gazette

The owner of the burned out building in Old Montreal slowly being taken apart as police search for potentially more victims of last week’s five-alarm blaze is a lawyer who pleaded guilty to tax evasion two years ago and is currently practising with what the Quebec Bar describes as “limitations.”

Emile-Haim Benamor, 60, is listed as the owner of the building at the corner of Place D’Youville and du Port Streeet. He is a defence lawyer currently listed on the bar’s website as “licensed to practice with limitations.”
Benamor did not return a call from The Montreal Gazette on Monday requesting an interview about the fire. The bar also did not reply to a request to explain why he is practising with limitations.

The limitations might be due to how, in 2021, Benamor pleaded guilty guilty to tax evasion at the Montreal courthouse. The case was brought against him by the Canada Revenue Agency (CRA).

According to a statement issued by the CRA following Benamor’s guilty plea, “the investigation showed that, for the 2012 and 2013 tax years, Mr. Benamor failed to report income totalling $469,591 from 21 drafts cashed in a personal bank account and not declared as income. These amounts came from a fraudulent scheme. The CRA’s evidence does not show that at the time the drafts were cashed, Mr. Benamor was aware that the origin of the funds came from such a scheme.”

The attorney previously practised at Montreal’s Youth courthouse and, in 2013, he was the subject of a Quebec Court of Appeal decision that reversed the convictions of two teenagers who pleaded guilty to an armed robbery. The convictions were overturned because the youths said they felt Benamor pressured them into pleading guilty right away.

The appellate court decision describes how one of the teens was approached by Benamor at the Youth courthouse the first day he was supposed to appear before a judge. The youth pleaded not guilty during his first court appearance and was told he would hear from his lawyer before the case returned to court two months later for what was supposed to be a formality hearing.

When that day arrived, the teen showed up in court having not heard from Benamor beforehand. Instead, the lawyer met him at the courthouse that day and ushered him into a small meeting room. Benamor told the youth to plead guilty to the armed robbery that day. The teenager said he had no intention of pleading guilty and wanted to see the police report on the robbery first.

The teen also said his mother was trying to find a parking spot outside the Youth courthouse and asked Benamor to wait for her before anything was decided.

“The appellant repeatedly reiterated his desire not to plead guilty and said he wanted to consult the police report. The lawyer repeated that he must plead guilty in order to take advantage of the inexperience of the prosecution lawyer and obtain a reduced sentence,” the Court of Appeal wrote.

“Even though the conversation was short-lived, the lawyer grew impatient and walked out of the office telling (the teen) to wait for him in the courtroom until his mother returned. The appellant claimed to have been in a state of shock and felt jostled. When his mother arrived, the lawyer met with her. She asked him why the appellant must plead guilty, to which the lawyer replied that he is an accomplice because of his presence at the scene of the offence and that ‘there was nothing to be done’.

“The lawyer told the appellant to answer ‘yes’ to all the questions in order to avoid the making the judge angry, which he repeated to (the teen) just before pleading guilty. The (teen) says he was ‘very scared.’ He therefore answered ‘yes’ to all the questions and admitted his guilt, although he did not agree with the facts as alleged (in court) and would have liked to defend himself.”

When he was later asked to supply a sample of his DNA, the teen couldn’t locate Benamor at the courthouse and expressed his concerns to a social worker. The social worker told the teen he should find a new lawyer.

The boy’s mother gave a statement for the appeal that confirmed what her son recounted. She said her son ultimately refused to sign the probation order Benmor had arranged for because he did not want to plead guilty.

The other teen charged in the armed robbery said he experienced the same pressure to plead guilty right away.

When Benamor provided a statement for the appeal, he said he believed both teens would have been convicted if they went to trial. He also said he made an agreement with the prosecution for lenient sentences in exchange for the guilty pleas.

The Court of Appeal ordered a new trial because the statements from the teens and the mother were “sufficiently reliable and its impact on the issues at issue is significant enough to declare it admissible as evidence. On the other hand, (Benamor’s) statement, whose description of the events is somewhat less detailed, is not enough to rule them out.”

In 2008, Benamor was mentioned in a document filed in court when leaders of the Rizzuto organization pleaded guilty in Project Colisée, a major investigation into the Montreal Mafia that led to dozens of arrests in 2006.

A small section of the 400-page document summarized an investigation into a hit and run that occurred in Laval on Sept. 24, 2003, at the Des Laurentides exit of Highway 440.

A Ferrari struck another vehicle and then sped away. The Sûreté du Québec constable who investigated the hit and run found part of a bumper that fell off the Ferrari at the scene and proceeded to track down the luxury car.

The investigation led the SQ to a car leasing company in Town of Mount Royal. According to the document, the owner of the leasing company said it had rented the Ferrari the day of the hit and run “and did not want to give any more details.”

As the SQ did more sleuthing, they learned the Ferrari was actually owned by a numbered company in the name of Carmelo (Mini-me) Cannistraro, a man who ran a multi-million-dollar bookmaking operation for the Rizzuto organization.

Cannistraro, who ended up paying a $250,000 fine in Project Colisée, denied owning the Ferrari but, according to the document, Montreal Mafia leader Francesco (Chit) Del Balso, now 52, who was also convicted in Colisée, met with the SQ a short time later and said he would “settle this.”

Later that same day, Benamor called the SQ and said he would be bringing in a client the following day.

According to the court document: “On Sept. 30, 2003, Benamor and his client Mike Lapolla came to the police station in order to plead guilty on behalf of Lapolla. The latter admitted having been the driver of the Ferrari and having committed the hit-and-run on Sept. 24, 2003, but he refused to sign any written statement. According to (the SQ investigator), Lapolla did not seem to know the details of the accident and the time of the event he gave did not correspond to the facts.”

Despite this, Lapolla was issued a ticket and lost nine demerit points. The document makes no mention of any wrongdoing on Benamor’s part.

Project Colisée revealed Lapolla, who was later killed in 2005, was tied to the Rizzuto organization. But phone conversations recorded during the investigation revealed that Lorenzo Giordano, another leader in the Rizzuto organization who was charged in Colisée, was the person who was actually behind the wheel of the Ferrari when it crashed.

During one conversation recorded by the police, Del Balso and Giordano, who was murdered in 2016, discussed the Ferrari 550 Marinero hours before the hit and run. They discussed how the car would be registered the following day.

During another conversation with a woman, Del Balso said the Ferrari was a gift to Giordano from him and Cannistaro.

Later that night, just before 11 p.m. “during a telephone conversation between Del Balso and Giordano, the latter said he ‘smashed up the car.’ (Giordano) said he was okay and that the car was parked at his home. He was worried about the transfer, from the sale. He said he hit a small vehicle. Del Balso asked him about the people involved in the accident and asked about the possibility that they called the police. Giordano said he just left the scene. Del Balso asked if Giordano had put the vehicle inside. Giordano told Del Balso to simply ensure that the sale was not recorded.”

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Another crooked lawyer, what a surprise !

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Beaucoup de questions demeurent après un incendie meurtrier survenu jeudi (16 mars 2023) dans le Vieux-Montréal. Pourquoi des logements étaient-ils loués illégalement sur Airbnb? Le bâtiment était-il conforme aux normes de sécurité? Quelle est la responsabilité de la ville?

Le chef de la police s’en engagé à faire toute la lumière, mais ça prendra du temps. D’ici là, six personnes sont toujours portées disparues et une seule dépouille a pu être extirpée de l’immeuble, dont l’intérieur a été rasé par le feu.

Patrice Roy s’est entretenu avec Fady Dagher, chef de police de Montréal, ainsi que Richard Liebmann, directeur du Service de sécurité incendie de Montréal.

Charlie Lacroix était à l’intérieur du bâtiment au moment de l’incendie qui est survenu jeudi (16 mars 2023) dans le Vieux-Montréal. La jeune femme de 18 ans et son copain font partie des six personnes disparues dont le Service de police de la Ville de Montréal (SPVM) soupçonne le décès.

Patrice Roy en discute avec son grand-père, Thierry Lacroix.

Incendie dans le Vieux-Montréal Une universitaire des États-Unis parmi les disparus

PHOTO FOURNIE PAR UNE COLLÈGUE D’AN WU

An Wu

Les collègues d’An Wu, une universitaire américaine venue assister à une conférence à Montréal, ont peine à croire que la « brillante et dynamique » trentenaire ait disparu dans l’incendie mortel survenu jeudi dernier dans le Vieux-Port. La famille de la victime s’interroge sur les causes de cette tragédie, raconte une amie proche.

Publié à 18h44

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Mayssa Ferah
Mayssa Ferah La Presse

Les amis de Mme Wu étaient sans nouvelle depuis jeudi, rapporte Enida Gjoni, collègue de la victime à l’Université de Californie à San Diego (UCSD). Les deux postdoctorantes se côtoyaient au quotidien depuis 2016. An Wu va laisser un immense vide, dit-elle au sujet de la chercheuse de 31 ans, qui a immigré de la Chine aux États-Unis pour poursuivre ses études. « C’était une femme brillante, intelligente. Mais elle était aussi dynamique et humaine. »

Les deux amies sont parties de San Diego pour se rendre à COSYNE, un populaire congrès sur la neuroscience tenu à Montréal et à Mont-Tremblant du 9 au 14 mars.

Les ateliers organisés dans la métropole se sont déroulés à l’hôtel Fairmont Le Reine Elizabeth et ont pris fin mercredi. Mme Gjoni a quitté le Québec la journée même. Le vol de retour d’An Wu était prévu jeudi. Elle a donc loué un logement pour une nuit via la plateforme Airbnb, relate sa collègue.

Les amis de la victime sont restés sans nouvelles le week-end dernier. Ses proches, rongés par l’inquiétude, ont contacté la police locale. Ils la croyaient kidnappée, ou pire, raconte Mme Gjoni. « Elle répond à ses textos en deux secondes. C’était inhabituel. »

PHOTO FOURNIE PAR UNE COLLÈGUE D’AN WU

« C’était une femme brillante, intelligente. Mais elle était aussi dynamique et humaine », raconte Enida Gjoni, collègue de la victime à l’Université de Californie à San Diego.

Comme la famille de la victime est en Chine, l’entourage de Mme Wu à San Diego part à sa recherche. Ils retrouvent son appartement vide. Ils avisent les autorités frontalières de sa disparition. On les informe qu’elle n’a jamais traversé la frontière. « On ne savait pas ce qui se passait. On était dans le néant », poursuit l’étudiante.

Le propriétaire des logements a fourni aux autorités une liste des occupants de l’immeuble le soir du drame, dit-elle. « Ils ont ensuite contacté les proches. C’est comme ça qu’on l’a su. »

Les derniers messages envoyés par An Wu à ses proches datent de jeudi soir vers 2 h. Elle n’est pas sortie, se remémore Mme Gjoni. « L’appartement lui plaisait, elle nous a dit qu’elle allait passer la soirée seule devant Netflix »

Les parents de la jeune femme méritent de savoir ce qui est arrivé à leur fille, croit sa collègue, en contact avec la famille de la victime en Chine. Ils ne peuvent se déplacer au Canada puisqu’ils n’ont pas de visa. « Rien ne va leur ramener An. Mais on espère des réponses de la part de la police, du gouvernement et du propriétaire. »

Avec Léa Carrier, La Presse

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Heard his rep say on the radio that he doesn’t do short term rentals and that it’s probably one of his tenants who subleted… :roll_eyes:

Incendie mortel dans le Vieux-Montréal | « Je visite mes immeubles tous les jours », jure le propriétaire


PHOTO ALAIN ROBERGE, LA PRESSE
Les autorités ont continué de démanteler lundi les deuxième et troisième étages de l’immeuble du Vieux-Montréal ravagé par les flammes la semaine dernière afin de permettre d’accélérer les recherches.

Le propriétaire de l’édifice patrimonial ravagé par l’incendie funeste de jeudi sur la place d’Youville jure avoir inspecté presque quotidiennement ses immeubles pour éliminer tout risque d’incendie, mais dit avoir eu du fil à retordre avec la sous-location de ses appartements sur Airbnb. Un entrepreneur qui sous-louait illégalement certains logements incendiés s’était par ailleurs dit surpris de la quantité d’argent gagné grâce à la populaire plateforme.

Publié à 5h00
Vincent Larouche
ÉQUIPE D’ENQUÊTE, LA PRESSE

L’avocat Émile Benamor, qui possède l’immeuble incendié où plusieurs personnes manquent à l’appel, a témoigné le 15 décembre dernier à la cour municipale de Montréal, dans un dossier qui l’opposait aux pompiers de Montréal. Des inspecteurs du Service de sécurité incendie s’étaient rendus dans un autre de ses immeubles, rue Notre-Dame, près de l’hôtel de ville, quelques mois plus tôt. En voulant tester un escalier de secours rétractable, l’un d’eux était tombé et s’était cassé une cheville. Un constat d’infraction avait été donné au propriétaire pour avoir maintenu une sortie de secours en mauvais état.


PHOTO EDOUARD PLANTE-FRÉCHETTE, ARCHIVES LA PRESSE
Émile Benamor, en 2014

Dans un témoignage sous serment devant la juge Cathy Noseworthy, Me Benamor avait assuré tout faire pour réduire les risques d’incendie. « J’ai mes responsabilités comme propriétaire et je prends mes responsabilités très au sérieux. Ce sont des immeubles historiques dont je prends beaucoup soin », l’entend-on marteler sur l’enregistrement de l’audience, consulté par La Presse au tribunal.

« Moi, je commence ma journée à 6 h 30 dans mes immeubles, parce que j’en ai une quinzaine à vérifier », avait-il expliqué, en soulignant que l’immeuble visité par les inspecteurs était « identique » à son autre propriété sur la place d’Youville – celle qui allait brûler trois mois plus tard.

« Je visite mes immeubles tous les jours », avait-il répété plusieurs fois à la juge.

« On vérifie qu’il n’y a pas de cigarettes laissées là, pas d’eau qui coule. Je le fais tous les jours entre 6 h 30 et 7 h 30. La fin de semaine, je me repose, mais la semaine, je passe. »

On passe par toutes les sorties d’urgence pour vérifier qu’elles ne sont pas bloquées, que les gens pourraient sortir, que les portes ne sont pas verrouillées. Je prends tous les moyens nécessaires.

— Émile Benamor, dans un témoignage sous serment devant la juge Cathy Noseworthy

Me Benamor avait expliqué devant la cour qu’il conservait son titre d’avocat, mais qu’il avait pratiquement cessé la pratique du droit. « Je m’occupe juste de mes immeubles », disait-il.

Dans ce dossier, les pompiers qui avaient inspecté son immeuble de la rue Notre-Dame s’y étaient rendus en raison de soupçons quant à la présence d’une maison de chambres clandestine. Or, il s’agissait plutôt d’un organisme à but non lucratif qui faisait de l’hébergement, avait plaidé le propriétaire. « Ils ont un permis, ils peuvent opérer », disait-il.

La juge avait acquitté Émile Benamor et annulé le constat d’infraction, après avoir constaté qu’il avait rapidement réparé l’escalier de secours non fonctionnel.

Me Benamor a refusé d’accorder une entrevue pour discuter de la tragédie de jeudi. L’avocat qui représente ses intérêts, Me Alexandre Bergevin, a toutefois assuré qu’il collaborait à l’enquête policière.


PHOTO PATRICK SANFAÇON, LA PRESSE
Le sol instable et le risque d’effondrement rendent les fouilles manuelles trop dangereuses pour les intervenants. C’est pourquoi un drone et des nacelles sont utilisés dans cette opération.

Au sujet de l’aménagement intérieur inusité de certains appartements, notamment une unité sans fenêtres vers l’extérieur, où seraient mortes deux personnes qui avaient téléphoné au 911 et s’étaient dites incapables de sortir, Me Bergevin souligne que l’immeuble avait cette configuration lorsqu’il a été acheté et que les autorités n’ont jamais fait de reproches à cet égard.

Cité comme un exemple de succès sur Airbnb

Me Bergevin souligne que des locataires de l’immeuble incendié sous-louaient illégalement des logements pour des séjours à court terme sur Airbnb. « Des mesures étaient prises pour y mettre fin », assure-t-il.

Selon les recherches de La Presse , un entrepreneur qui louait plusieurs unités dans l’immeuble afin de les sous-louer sur les plateformes web pour de l’hébergement à court terme se nomme Tariq Hasan, propriétaire de l’entreprise d’hébergement Avenoir Inc., dont certaines des annonces sont toujours visibles en ligne. La Ville de Montréal lui avait d’ailleurs imposé un constat d’infraction à cette adresse en lien avec la présence d’ordures l’an dernier, selon les registres de la cour municipale.


PHOTO TIRÉE DE LINKEDIN
Tariq Hasan

Questionné sur le fait que le propriétaire ait laissé un entrepreneur louer en même temps plusieurs appartements dans l’immeuble, Me Bergevin a reconnu que celui-ci avait permis à un locataire de sous-louer certains logements pour des locations d’un mois ou plus, ce qui est permis par la réglementation municipale. Il aurait toutefois tenté de se débarrasser de ce locataire lorsqu’il a compris que ce dernier faisait plutôt de la location à court terme pour visiteurs et touristes, ce qui est illégal et causait des soucis au propriétaire.

Une balado américaine destinée aux hôtes Airbnb appelée Short Term Rental Success Stories avait présenté l’histoire de Tariq Hasan et de son entreprise en 2019. M. Hasan y expliquait avoir travaillé en développement des logiciels dans une entreprise à Montréal, mais avoir quitté son emploi pour se consacrer à 100 % aux locations à court terme sur Airbnb et d’autres plateformes similaires.

« Je suis vraiment devenu fasciné par cet espace en raison de l’opportunité formidable pour du cashflow », expliquait-il. Il disait avoir des logements à sous-louer dans plusieurs immeubles, employer un petit groupe d’employés, et parlait de la manne représentée par les touristes pendant l’été, notamment grâce au festival Osheaga.

« J’ai été moi-même surpris des retours sur l’investissement que j’ai obtenus », disait-il.

Il y a deux semaines, sur LinkedIn, M. Hasan s’est toutefois plaint du service offert récemment par la multinationale. « Leur service à la clientèle s’est détérioré significativement. Les usagers, surtout les hébergeurs, sont moins contents de la plateforme », écrivait-il.

Joint par La Presse sur son cellulaire, M. Hasan a refusé de discuter de l’incendie. « Je ne saurais rien à ce sujet », a-t-il laissé tomber avant de raccrocher.

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L’article de Ricochet, c’est une lecture très intéressante que je recommande. Un travail d’enquête intéressant, beaucoup d’intervenants.

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