Oui, c’est récent. Merci pour l’info! Le plan initial était pour 2022, mais visiblement ils ont remis à 2023…
Sinon pour la remorque, je vois qu’elle a été mal sécurisée, les roues ont été volées!
Oui, c’est récent. Merci pour l’info! Le plan initial était pour 2022, mais visiblement ils ont remis à 2023…
Sinon pour la remorque, je vois qu’elle a été mal sécurisée, les roues ont été volées!
Ah ouais c’est moche! Faut vraiment faire attention à tout ce qui concerne le vélo sur le domaine public. Cependant j’aime beaucoup l’idée de ces remorques, ça a été adopté assez vite on dirait.
Jeanne Corriveau
16 novembre 2022
Société
Les efforts concertés des citoyens et de l’arrondissement de Rosemont–La Petite-Patrie vont finalement permettre de transformer le parc des Gorilles en véritable espace vert. Le site minéralisé fera l’objet d’un réaménagement qui devrait être terminé en 2024.
Le comité exécutif de la Ville de Montréal a accordé mercredi un contrat de 10,3 millions de dollars à Construction Deric pour l’aménagement d’un espace public du secteur Marconi-Alexandra, dans le quadrilatère des rues Saint-Zotique, Saint-Urbain et Beaubien et de l’avenue de l’Esplanade.
Les travaux prévoient la réhabilitation des sols, la construction d’un abri, la plantation d’arbres et de végétaux ainsi qu’un aménagement de rétention des eaux de pluie. Le projet inclut aussi un aménagement transitoire de la rue Waverly. Le chantier débutera en janvier prochain, pour une inauguration en juin 2024.
Pour Frances Foster, du groupe citoyen Les amiEs du parc des Gorilles, cette annonce est l’aboutissement heureux d’une mobilisation citoyenne de longue haleine. « Je suis très contente. Ça représente presque 10 ans d’implication citoyenne et de bénévolat », a-t-elle indiqué.
L’idée, explique-t-elle, est de recréer l’ambiance un peu « sauvage » qui caractérisait le site avant l’abattage des arbres qui s’y dressaient en 2013.
Le parc des Gorilles est le nom que les citoyens du secteur avaient donné à cet ancien terrain boisé qui appartenait autrefois au Canadien Pacifique. En 2013, le groupe Olymbec, qui en était devenu propriétaire, avait abattu tous les arbres qui s’y trouvaient et avait recouvert le site de gravelle, au grand dam des citoyens.
S’est ensuivie une mobilisation citoyenne appuyée par les élus de Rosemont–La Petite-Patrie. Les résidents avaient tenté de se réapproprier l’espace en y installant des bacs à fleurs, mais Olymbec les avait rapidement sommés de les retirer.
En 2017, faute d’avoir pu acquérir le terrain par voie de négociation, la Ville de Montréal avait finalement procédé à une expropriation. « La mobilisation citoyenne aurait pu tomber à plat si on n’avait pas été, dès le départ, vraiment impliqués dans le dossier, fait valoir le maire de Rosemont–La Petite-Patrie, François Limoges. C’est vraiment l’atterrissage d’une vision commune entre la Ville, l’arrondissement et les citoyens. »
C’est d’ailleurs en concertation avec les citoyens que l’arrondissement de Rosemont–La Petite-Patrie a élaboré son plan d’aménagement. « C’est un espace très minéralisé, au coeur de Marconi-Alexandra, dans la partie institutionnelle et industrielle, explique l’élu. Ça va être un poumon vert extraordinaire qu’on va créer. Ce n’est pas une allée gazonnée. C’est un aménagement hyperintéressant du point de vue environnemental. »
Ce projet s’inscrit dans le plan directeur de biodiversité adopté par l’arrondissement, souligne M. Limoges. Il franchit une étape décisive à moins d’un mois de la tenue de la conférence mondiale sur la biodiversité qui doit se tenir à Montréal à compter du 7 décembre (COP15).
La Ville profitera du chantier pour remplacer toutes les entrées en plomb du périmètre et procéder à l’enfouissement des réseaux câblés.
Un projet très intéressant pour un secteur qui en a bien besoin! J’aime beaucoup ces projets qui valorisent des friches urbaines et qui créent des passages intéressants en pleine ville. J’aurais bien souhaité que le parc Ville-Marie remplisse ce rôle au centre-ville…
Ça ne prend pas toujours des projets de grande ampleur pour drastiquement changer un secteur. Il suffit de penser à la place Andrée-Lachapelle dans le Mile-End (rue Fairmount Est devant l’école Robert-Gravel). On parle d’une petite portion de la rue Fairmount qui a été réaménagée, et ça apporte un dynamisme à tout le coin.
Pour reprendre des propos plus haut dans le fil, est-ce que quelqu’un sait ce qu’il advient du projet de véloroute proposé le long des voies du CP? Annoncé il y a plusieurs années, on ne semble plus en faire mention. C’est pourtant un corridor hautement intéressant et stratégique, ne serait-ce que parce la voie ferrée limite drastiquement le nombre d’intersections. Un “raccourci” via le parc des Gorilles pour relier les deux portions du chemin de fer (“fermer” le triangle) ne semble pas tellement compliqué à réaliser, par exemple en négociant un passage sur un stationnement au coin de la rue Joseph Tison. On réduirait considérablement les détours et on serait principalement hors-route, ce qui respecterait l’essence de la véloroute du CP.
En espérant que ça débouche un jour… C’est le genre de projet cyclable qui joint parfaitement l’utile à l’agréable, le cyclisme utilitaire au cyclisme de plaisance, et qui a l’avantage de ne pas entraîner de levées de boucliers face à la perte d’espaces pour les automobiles. Je suis en faveur d’un meilleur partage des routes, mais je ne cracherais assurément pas sur une véloroute qui traverserait l’île du nord au sud sans braquer les infatigables défenseurs des stationnements sur rues! Avec en prime bien peu de lumières et d’intersections!
Ce projet m’emballe, j’adore les espaces réinventés où la créativité est à son meilleur. Un endroit polyvalent, original, une sorte d’allée qui servira de lieu d’animation et de rencontre juste pour le plaisir de vivre une expérience urbaine hors du commun. C’est ça humaniser une ville, surtout que c’était au départ une initiative citoyenne.
Portail Constructo | 22 novembre 2022
Le comité exécutif de la Ville de Montréal a accordé un contrat pour l’aménagement d’un nouveau parc dans le quartier Marconi-Alexandra de l’arrondissement de Rosemont–La Petite-Patrie, ainsi que pour le réaménagement transitoire de la rue Waverly, attenante à celui-ci.
Le nouvel espace public prendra place entre les rues Saint-Zotique Ouest, Saint-Urbain, Beaubien Ouest et l’avenue de l’Esplanade, un site mieux connu comme le parc des Gorilles. Le projet, d’une valeur de 10,3 M$, inclut la construction d’un abri, de même que plusieurs composantes environnementales, telles que la réhabilitation des sols, le maintien de la végétation mature présente et l’intégration d’une dépression pouvant accueillir et retenir les eaux de pluie en cas de fortes précipitations. Les infrastructures souterraines seront aussi revues pour diriger l’eau de pluie de la rue Waverly vers le parc.
De plus, la Ville saisit l’occasion pour remplacer toutes les entrées de service en plomb dans le périmètre des travaux et prépare le terrain à l’enfouissement des réseaux câblés actuellement dans l’emprise du parc et de la rue Waverly, ce qui sera fait dans une seconde phase. En effet, l’aménagement de la rue Waverly, au nord de Beaubien, sera transitoire en attendant un projet de redéveloppement immobilier majeur sur sa face Ouest. Pour l’heure, l’ajout d’un trottoir du côté Est et la reconstruction de la chaussée sont prévus.
Le contrat d’aménagement sera à l’ordre du jour du conseil municipal de novembre. Les travaux sont prévus pour débuter en janvier 2023 et se terminer en juin 2024.
Source : Ville de Montréal
21 nov 2022
Dès ce printemps, la Ville de Montréal donnera le coup d’envoi aux travaux d’aménagement du parc des Gorilles dans le secteur Marconi-Alexandra. Située entre les rues Beaubien Ouest, Saint-Urbain, Saint-Zotique Ouest et l’avenue de l’Esplanade, l’ancienne friche ferroviaire sera renaturalisée afin d’offrir un lieu de fraîcheur et de détente aux usagers du quartier.
Prévus jusqu’à l’automne 2024, les travaux permettront de végétaliser 78 % de la superficie du parc, notamment grâce à la plantation d’une mini-forêt de plus de 1 500 arbres et arbustes. Le nouvel espace vert comprendra entre autres un sentier multifonctionnel, des aménagements universellement accessibles, une agora pour la tenue d’activités et des jardins de pluie pour assurer la gestion écologique des eaux du parc et de la rue Waverly. Le tronçon de la rue Waverly qui borde le parc accueillera des aménagements transitoires en vue d’un réaménagement complet.
Créé sous l’impulsion d’une forte mobilisation de la communauté portée par les AmiEs du parc des Gorilles, ce nouveau lieu public a fait l’objet d’une démarche de participation citoyenne, afin de concevoir un espace ancré dans son milieu et porteur de sens. Rappelons que le parc des Gorilles s’inscrit dans le cadre de la mise en œuvre du projet MIL Montréal.
La Ville saisit l’occasion pour remplacer toutes les entrées de service en plomb dans le périmètre des travaux du parc et prépare le terrain à l’enfouissement des réseaux câblés actuellement dans l’emprise du parc et de la rue Waverly, ce qui sera fait dans une seconde phase.
D’autres rendus partagés aujourd’hui par l’ Arrondissement de Rosemont - La Petite-Patrie
Situé entre les rues Beaubien Ouest, Saint-Urbain, Saint-Zotique Ouest et l’avenue de l’Esplanade, le parc sera végétalisé sur 78% de sa superficie notamment grâce à la plantation d’une mini-forêt de plus de 1500 arbres et arbustes.
Le nouvel espace vert comprendra entre autres un sentier multifonctionnel, des aménagements universellement accessibles, une agora pour la tenue d’activités et des jardins de pluie pour assurer la gestion écologique des eaux du parc et de la rue Waverly.
PHOTO MARCO CAMPANOZZI, LA PRESSE
Frances Foster et Patricia Lucas font partie d’un comité qui milite depuis 10 ans pour la création d’un parc dans le Mile-Ex.
Un matin de mai 2013, des citoyens du Mile-Ex, à Montréal, sont sous le choc : aux aurores, un promoteur immobilier a rasé illégalement une cinquantaine d’arbres matures sur un terrain vague fréquenté depuis longtemps par les résidants du voisinage.
Publié à 5h00
Cet abattage massif sera l’élément déclencheur d’une intense mobilisation citoyenne qui durera près de 10 ans. Jusqu’à son dénouement heureux en novembre dernier, lorsque le conseil municipal approuve un plan d’aménagement de 10,4 millions pour la création du parc des Gorilles sur ce terrain.
Pourquoi ce nom ? Les militants avaient pris l’habitude d’appeler le terrain en friche « parc de la guérilla », parce qu’ils estimaient être engagés dans une guérilla urbaine pour la création d’un espace vert. Graduellement, cette appellation s’est transformée en « parc des Gorilles », et le nom est resté. Surtout que les membres du comité des AmiEs du parc des Gorilles, qui se surnomment eux-mêmes les « gorilles », souhaitent un aménagement naturel et sauvage plutôt qu’un espace impeccable avec du gazon bien coupé.
IMAGE FOURNIE PAR LA VILLE DE MONTRÉAL
Le futur aménagement du parc des Gorilles
« Ça a demandé beaucoup d’énergie pour garder notre rêve aussi longtemps, la montagne était très grosse », témoigne Patricia Lucas, une écomuséologue retraitée qui fait partie du noyau dur de militants.
On luttait contre une grosse multinationale, notre projet demandait des millions de dollars, ça impliquait l’arrondissement et la ville-centre. Mais notre groupe avait une grande cohésion, on était convaincus, et on a réussi à embarquer beaucoup de monde avec nous.
Patricia Lucas, écomuséologue retraitée
« Il fallait une grande détermination, beaucoup d’imagination et de la patience », renchérit la peintre Frances Foster, qui est aussi une « gorille » de la première heure. « Nous sommes allés poser des questions au conseil municipal et au conseil d’arrondissement, je ne sais plus combien de fois. »
Avant 2013, de nombreux arbres et de hautes herbes s’élevaient sur cette friche, qui donne sur la rue Beaubien. Le terrain appartenait au Canadien Pacifique. Il se trouve dans la prolongation de l’ancienne emprise ferroviaire qui est devenue la piste cyclable des Carrières. On y voyait encore des rails enfouis à certains endroits.
Après avoir acheté le terrain, l’entreprise Olymbec abat les arbres, excave le sol pour le décontaminer et le recouvre de fin gravier. Le promoteur agit sans permis, déclenchant la colère des citoyens et des élus municipaux. Il ne recevra cependant aucune pénalité pour cet abattage sauvage.
Comme le propriétaire n’a pas encore déposé de projet pour le site, l’arrondissement de Rosemont–La Petite-Patrie agit rapidement pour imposer, quelques jours plus tard, une réserve foncière, dans le but d’acheter le terrain éventuellement.
« On a pu imposer une réserve pour fins de parc. On s’était presque cachés dans les locaux de l’arrondissement pour faire un conseil spécial pour faire la réserve. Ça a permis de geler le développement sur le terrain », a révélé le maire de l’arrondissement, François Limoges, lors du conseil municipal du 21 novembre dernier.
La partie n’est pas encore gagnée : il faut encore acquérir le lopin de terre, ce que l’arrondissement ne peut pas faire lui-même.
C’est alors que les citoyens se mettent à talonner les élus municipaux, sans relâche pendant des années, pour que le projet ne tombe pas dans l’oubli.
« Ça a donné lieu à une magnifique mobilisation du groupe les AmiEs du parc des Gorilles, qui se sont mis à venir à chaque séance du conseil », a rappelé M. Limoges.
« Il fallait forcer la main de la Ville pour qu’elle achète le terrain », explique Simon Van Vliet, membre du groupe.
Pendant cette période, les gorilles occupent le terrain vide de diverses façons pour se faire voir et entendre, en tenant des rassemblements, des manifestations artistiques, des repas entre voisins. « On a même déjà organisé une parade communautaire avec une fanfare et des poules », rappelle en riant Patricia Lucas.
Les blocs de ciment entourant le site sont peints de motifs aux couleurs vives, une grande murale, œuvre collective, égaie un coin du terrain, des corvées de nettoyage sont organisées.
En 2015, les AmiEs du parc des Gorilles installent même des bacs de bois dans lesquels ils plantent des légumes. Ils reçoivent alors une mise en demeure des avocats d’Olymbec, qui les somment de retirer ces aménagements.
Avant que le terrain soit exproprié, c’était difficile de mobiliser les gens en leur disant qu’il y aurait éventuellement un parc. Mais on a continué nos activités sur le site pour se l’approprier.
Simon Van Vliet, membre du groupe
Après que la Ville eut échoué à négocier l’achat du terrain avec Olymbec, il faudra attendre 2017, peu avant l’expiration de la réserve foncière, pour que l’administration municipale exproprie la propriété. En 2018, Montréal a versé à la Cour supérieure, pour le propriétaire exproprié, une indemnité provisionnelle de 1,9 million, mais l’indemnité finale n’est pas encore établie.
À la suite d’une période de consultations publiques, la Ville a finalement présenté les plans du futur parc et approuvé le financement pour son aménagement, près de 10 ans après le début de la mobilisation.
Les travaux commenceront au printemps et le parc devrait être accessible à l’automne 2024. Il sera cogéré par l’arrondissement et les citoyens.
« Ce parc aura une vocation écologique très forte, sera une mini-forêt dans un espace minéralisé et un poumon vert pour le quartier, » s’est félicité François Limoges. Il a rendu hommage au « combat » mené par les bénévoles des AmiEs du parc des Gorilles, en particulier à Frances Foster « qui est devenue l’âme de ce collectif », a-t-il dit.
Source : Ville de Montréal
La liste des végétaux / des arbres est-elle disponible quelque part?
Ils ont creusé à plusieurs endroits et installé des puisards pour la canalisation.
Je ne comprends toujours pas pourquoi ça va finir à l’automne 2024. J’aurai compris au printemps 2024 pour les plantations et le mobilier urbain, mais l’automne c’est loin et long!
Effectivement ça peut paraitre long, mais dès qu’on parle d’infrastructures souterraines, on étire les délais parce qu’il devient difficile d’installer la végétation et de faire l’aménagement final tant qu’il y a de la machinerie lourde dans le paysage. Il faut d’ailleurs inclure la période hivernale 2023-24 où ce genre de travaux est suspendu.
Ils refont la rue Waverly également. C’est une grosse zone de travaux!
On dirait qu’on a remblayé un peu le site au sud, on sera rendu à un aménagement de surface?
La connexion sous la rue Beaubien semble aussi en train d’achever:
C’est un beau projet qui offrira une oasis de verdure dans un coin très minéral, mais je ne peux m’empêcher d’avoir un pincement au cœur en constatant le gaspillage du potentiel qu’offrirait l’ancienne emprise ferroviaire si elle n’avait pas été démantelée!