Nouvelle aérogare de Porter Airlines - Aéroport métropolitain de Montréal (Aéroport de Saint-Hubert)

L’Aéroport et son futur terminal : encore de vives inquiétudes

Il y a 3 heures

Modifié à 8 h 36 min le 30 janvier 2025

Par Ali Dostie

adostie@gravitemedia.com

L’un des avions de Porter Airlines, lors de l’annonce du projet de terminal. (Photo: Le Courrier du Sud - Archives)

La Coalition Halte-Air ne s’est pas montrée impressionnée par le récent Plan de durabilité environnementale du Aéroport métropolitain de Montréal (MET) et par ce qui entoure le futur terminal, dont l’ouverture est prévu à la fin 2025. Dans un long entretien, elle insiste sur de nombreuses préoccupations qui demeurent à ses yeux sans réponse, concernant tant la pollution sonore qu’atmosphérique, ainsi que la viabilité et la pertinence de la zone d’innovation. Mais d’abord, le trafic aérien, actuel et à venir.

Nouveau terminal du MET : Trafic aérien fluctuant

(Photo: Le Courrier du Sud - Archives)

Le nombre d’avions circulant au-dessus de nos têtes sera in`luctablement croissant, s’inquiète la Coalition. Non seulement le MET mettra en opération une nouvellle aérogare d’une capacité de quatre millions de passagers, mais le terminal de JB Aviation y est ausis en construction. Lire la suite.

Pollution des avions : « C’est un sujet fondamental, mais personne ne veut en parler » – la Coalition

(Photo: Le Courrier du Sud - Archives)

Même si les Embraer E192-E2 de Porter Airlines sont parmi les avions «les plus économes en carburant sur le marché» selon le MET, émettant la moitié du CO2 que produit un Airbus 330, la Coalition Halte-Air Saint-Hubert s’inquiète fortement de la pollution atmosphérique générée par les activités de l’aéroport, notamment à cause de l’émission de particules ultrafines. Lire la suite.

Pollution sonore du futur terminal : la Coalition exige des normes plus sévères

(Photo : gracieuseté)

Avec le trafic aérien vient forcément… le bruit. La Coalition Halte-Air Saint-Hubert craint que la pollution sonore qu’engendrera le nouveau terminal, tout comme ses risques pour la santé, soient sous-estimés. Lire la suite.

Terminal de Porter Airlines et zone d’innovation : des craintes financières

(Photo: Le Courrier du Sud - Archives)

La Coalition Halte-Air Saint-Hubert n’a pas partagé l’enthousiasme du milieu politique et des affaires lors du dévoilement de la zone d’innovation dont Longueuil fait partie. Les difficultés financières que vit le milieu de l’aviation suscite à ses yeux de «gros doutes» sur la viabilité du projet sur a Rive-Sud, d’autant plus que de l’argent public est impliqué

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J’aimerai bien avoir le profile de bruit des dernières années à YHU, pour fins de comparaison.

Je ne suis pas si sûr qu’il y aura vraiment une augmentation significative du bruit avec l’inauguration de ce nouveau terminal.

Actuellement les Cessnas 172 des écoles (et le champion, les foutus B737-200) sont déjà passablement bruyants.

Les Q400 et Embraer 195E2 de Porter sont par contre parmi les plus silencieux (avec le CSeries) de l’industrie.

(Et dire qu’il il y a déjà eu des Canadair Sabres et A.V.Roe CF-100 qui opéraient à YHU…)

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Deux articles aujourd’hui, quel chanceur!


Nouveau terminal du MET : trafic aérien fluctuant

Il y a 8 heures

Modifié à 10 h 27 min le 30 janvier 2025

Par Ali Dostie

adostie@gravitemedia.com

Le MET affirme que l’on compte environ 140 000 mouvements par an à Saint-Hubert. (Photo: Le Courrier du Sud - Archives)

Le nombre d’avions circulant au-dessus de nos têtes sera inéluctablement croissant, s’inquiète la Coalition Halte-Air Saint-Hubert. Non seulement le MET mettra en opération une nouvelle aérogare d’une capacité de quatre millions de passagers, mais le terminal de JB Aviation y est aussi en construction.

Un investissement de 55 M$ a de plus été annoncé en juin pour une nouvelle installation de 141 000 pieds carrés qui desservira l’aviation d’affaires. La construction a débuté en septembre, pour une mise en activité à l’automne 2025.
Et c’est sans oublier le terminal de Chrono Aviation.

En se penchant sur les données de Statistiques Canada recensant le nombre de mouvements à l’aéroport, Julien Keller de la Coalition note une augmentation de 6% sur un an, et ce, avant même que l’aérogare de Porter Airlines ou celle de JB Aviation ne soient fonctionnelles.

«On est en train de voir une augmentation du trafic aérien depuis la fin de la pandémie, c’est normal. Maintenant, on remonte très fort. On n’est pas dans une logique de baisse», expose M. Keller.

À cet égard, le MET affirme que l’on compte environ 140 000 mouvements par an à Saint-Hubert. Dans les années 2010, l’aéroport comptabilisait environ 200 000 mouvements d’aéronefs par an, et que le trafic a été encore plus important par le passé.

«En ajoutant les vols de Porter Airlines, le MET aura une utilisation encore bien inférieure à ce qu’elle a déjà connu par le passé», nuance pour sa part Simon-Pierre Diamond, vice-président affaires corporatives, communications et marketing chez MET.

Les avions des écoles

En plus de la hausse globale du trafic aérien, une augmentation du nombre de vols d’avions à piston, soit les appareils employés par les écoles de pilotage, est observée.

Toujours selon Statistiques Canada, ces vols ont cru de 19% en un an, passant de 46 600 (novembre 2022 à octobre 2023) à 55 800 (novembre 2023 à octobre 2024).

Une réalité contraire à la prémisse de l’évaluation acoustique de Stantec, publiée en 2023. Selon celle-ci, l’impact sonore du terminal «sera minime», notamment en raison d’une baisse anticipée de 25% des activités des écoles de pilotage.

Cette baisse anticipée «est le résultat d’une utilisation imminente plus importante de simulateurs de vols intégrés au programme d’enseignement», justifie M. Diamond.

Une explication laissant sceptique M. Keller, pour qui le recours aux simulateurs de vols comporte ses limites.

M. Diamond rappelle que les simulations de l’étude acoustique de Stantec considèrent une ouverture à 1,8 M de passagers par an. «Il s’agit d’un scénario agressif, insiste-il. Il est prévu de répéter l’analyse acoustique périodiquement, aux deux ans environ, afin de faire un suivi précis de l’évolution du climat sonore.»

Pas un transfert mur à mur

Julien Keller réfute aussi l’argument du MET à l’effet que le bilan global de GES pour la région n’augmentera pas puisque les vols de Porter Airlines à Montréal-Trudeau seraient transférés à Saint-Hubert.

«Ce n’est pas sérieux, lance M. Keller. Actuellement, Porter sur Montréal-Trudeau, ce sont 800 000 à 1 million de passagers. À la première année [du terminal du MET], on en prévoit autant, pour les déplacer. Mais le terminal est fait pour 4 millions de passagers.»

Il cite également le directeur de l’Aéroport Yanic Roy qui, en juin 2024, évoquait le plan d’expansion d’Aéroports de Montréal : «Mais Montréal serait déjà à 30 millions de passagers pour la grande région en 2030, 40 millions en 2040, 50 millions en 2050, donc il y a besoin d’ajouter de la capacité».

«Il n’y a pas de corrélation entre la capacité maximale du terminal à 4 millions de passagers et les plans spécifique de Porter Airlines. Ceux-ci entendent transférer une partie de leur activité au MET tout en conservant une présence à YUL [Montréal], détaille M. Diamond. Pour le reste de la capacité du terminal, le MET espère devenir stratégique aux acteurs de la desserte régionale au Québec.»

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11 février 2025

Le trajet vers l’Aéroport métropolitain de Montréal (MET) dans l’arrondissement de Saint-Hubert, à Longueuil, est plus court que celui vers l’Aéroport international Pierre-Elliott-Trudeau (YUL) pour de nombreux Montréalais, montre une étude commandée par MET.

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Des experts s’interrogent sur les conclusions de l’étude sur la mobilité présentée par l’Aéroport métropolitain de Montréal (MET), en lien avec le déploiement de la nouvelle aérogare de l’arrondissement longueuillois de Saint-Hubert.

D’un côté, on s’inquiète de la viabilité à long terme de cette aérogare destinée aux vols intérieurs, avec la venue éventuelle d’un train à grande vitesse (TGV) reliant Toronto et Québec. De l’autre, on déplore la croissance anticipée du transport routier qu’elle occasionnera, dans le contexte de la lutte contre les émissions de gaz à effet de serre (GES) causant les changements climatiques.

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Mise à jour de la vue satellite Google Maps, environ été 2024

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Comment as-tu obtenu ces photos? Lorsque je met la derniere date disponible sur google earth web et pro sur ordi je vois toujours que du gazon?

edit: c’est bon je vient de voir que c’est mis a jour sur le web et l’appli normale, mais pas sur google earth pro, bizarre…

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Est ce Google earth sur iOS qui a été mis à jour? Je ne semble pas être capable de voir cette nouvelle vue…

Faut cocher “Vue de la planète”

Je n’avais même pas réalisé l’emplacement exacte de l’aérogare sur le site - je croyais que ce serait de l’autre côté de la piste. Est-ce qu’il y a des nouvelles routes taxi de prévues pour rejoindre la piste plus directement?

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Almost all flights at St-Hub take off on 06L and land on 24R so it’s still a longish taxi.

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https://forum.agoramtl.com/t/environnement-biodiversite-et-transition-ecologique/373/1179?u=last-man-in-orbit

Une autre connexion entre Vieux-Longueuil et l’aéroport MET est maintenant approuvée avec le prolongement de boul Béliveau:

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Actualités

Longueuil : Porter Airlines et Pascan Aviation créent un partenariat

Il y a 17 heures

Modifié à 15 h 45 min le 26 mars 2025

Par Ali Dostie

adostie@gravitemedia.com

Un avion Pascan. (Photo: Le Courrier du Sud - archives)

Grâce à un nouveau partenariat entre Porter Airlines et Pascan Aviation, il est maintenant possible d’effectuer des correspondances Porter-Pascan par Halifax et Québec. Plus de 90 itinéraires relient huit destinations Pascan dans l’Est du Canada avec des vols Porter vers des destinations en Amérique du Nord.

Cela compte entre autres des liaisons telle Vancouver – Sydney (N.-É.) et Orlando – Saint John (N.-B.), ainsi que des liaisons dans l’Est du Canada.

«L’ouverture prochaine du nouveau terminal de l’Aéroport métropolitain de Montréal, à partir duquel Porter et Pascan exploiteront tous deux des vols, renforcera ce partenariat et offrira aux voyageurs la possibilité de voyager facilement d’un bout à l’autre du continent», a affirmé Edmond Eldebs, vice-président principal et directeur commercial de Porter Airlines.

Porter exploitera un horaire «important» aux côtés de Pascan à partir de l’aéroport de la Rive-Sud.

«Ce partenariat et l’ouverture du nouveau terminal représentent une nouvelle extraordinaire. On attend ce genre de projet ici, à l’Aéroport métropolitain de Montréal, depuis 2004, ajoute pour sa part Yani Gagnon, copropriétaire chez Pascan Aviation. Ce partenariat offrira une toute nouvelle gamme d’opportunités qui profiteront grandement à notre clientèle mutuelle.»

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Actualités

Élections fédérales 2025

Aéroport métropolitain de Montréal : la Coalition Halte-Air Saint-Hubert sonde les candidats

Il y a 19 heures

Modifié à 16 h 02 min le 14 avril 2025

Par Ali Dostie

adostie@gravitemedia.com

Les candidats de quatre circonscriptions ont été invités à répondre au questionnaire. (Photo : Le Courrier du Sud – archives)

La Coalition Halte-Air Saint-Hubert a fait parvenir aux candidats des quatre circonscriptions entourant l’Aéroport métropolitain de Montréal un questionnaire afin de se prononcer sur divers enjeux entourant le projet d’expansion en cours, qui inclut le terminal de Porter Airlines et celui de JB Aviation.

Les aéroports étant de juridiction fédérale, la Coalition estime que les députés fédéraux doivent «avoir un positionnement politique, mais aussi un pouvoir d’intervention sur tout projet d’expansion qui aura des impacts sur la vie, la santé, les finances de leurs électrices et électeurs, et de leurs familles».

Parmi les questions touchant l’environnement, la santé et la sécurité, la Coalition demande notamment : «Le Canada s’est engagé à une réduction des émissions de gaz à effet de serre en 2015 suivant l’Accord de Paris. Pensez-vous que l’expansion de l’aéroport est compatible avec cet engagement?»

«Pensez-vous que l’expansion de l’aéroport Saint-Hubert est compatible avec le Consensus québécois en environnement ratifié par plusieurs des grands partis politiques?» est un autre exemple de question qui se retrouve dans le document.

Elle demande aussi si le candidat s’engage à demander à Transport Canada de suivre les recommandations de l’Organisation mondiale de la santé et de l’Institut national de la santé publique du Québec en matière de pollution sonore. Elle indique que selon Transport Canada, la norme de bruit à ne pas dépasser est d’environ 61 décibels en moyenne jour et nuit, alors que les deux instances fixent les normes limites de bruit à 45 décibels en moyenne jour et nuit et à 40 décibels en moyenne de nuit.

Interdiction des vols de nuit de 22h à 7h, révision des corridors aériens, interdiction permanente de vols internationaux et transfrontaliers de passagers, consultations citoyennes, étude sur les impacts sanitaires du projet d’expansion font parmi des interrogations soumises.

La Coalition veut aussi savoir si les candidats sont favorables à ce que la Ville de Longueuil «reprenne le contrôle de la structure gestionnaire de l’aéroport (DASH-L) en ayant une majorité de représentants dans le conseil d’administration».

Engagements des partis

Le sondage a été acheminé aux candidats des circonscriptions Brossard–Saint-Lambert, Longueuil–Saint-Hubert, Longueuil – Charles-LeMoyne et Mont Saint-Bruno–L’Acadie.

Il est accompagné d’un dossier d’information, qui a été rendu public. Ce document de 11 pages présente le projet et détaille des impacts sonores, climatiques et environnementaux, de même que les impacts sur la santé.

Par voie de communiqué, la Coalition Halte-Air Saint-Hubert rappelle qu’en 2019, le Bloc Québécois, le Nouveau Parti démocratique et le Parti Vert ont appuyé la Déclaration citoyenne universelle d’urgence climatique. Ces formations, de même que le Parti libéral du Canada, se sont aussi engagées à respecter le Consensus québécois en environnement.
Le regroupement publiera les résultats sur les réseaux sociaux. IL demande aussi aux candidats dont les coordonnées n’ont pas encore été rendues publiques de les contacter pour prendre part au questionnaire.