Montréal - Politique municipale

Yes moi aussi ça m’a ébranlé de voir qu’au Québec c’est INFINIMENT plus grave de dénoncer le dogwhistling que Legault utilise depuis 8ans que d’être l’auteur de propos degueulasses envers des communautés entières. Si c’est ce qui a choqué Marissal au point où il veut se barrer, Montréal ne sera pas mieux pour lui. On a pas oublié que c’est un vire-capot de toutes façons. Rien de plus honteux que cela.

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On s’entend qu’à quelques différences près, les partis municipaux à Montréal sont assez proches sur le plan idéologique. Dans les dernières années, mises à part les pistes cyclables, qu’est-ce qui a créé une véritable opposition? La gestion de l’itinérance, du logement et le transport sont trois choses sur lesquelles on chiale beaucoup mais sur quoi la Ville a peu de pouvoirs. Ensemble Montréal a passé les 8 dernières années à s’opposer à absolument tout ce que Projet Montréal a fait, même des trucs qu’ils auraient mis de l’avant s’ils étaient au pouvoir, pour le simple fait de s’opposer. Si on a un nouveau parti, il devra se distinguer avec des idées concrètes, pas du anti-Plante, anti-PM.

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Je ne suis pas sûr de comprendre ton propos. Ce que je souligne c’est pas tant mon opinion qu’une analyse (qui n’engage que moi :wink:) à l’effet que QS n’est pas vraiment capable de gérer ses crises internes sans démontrer qu’au fond la structure du parti est hautement dysfonctionnelle. Le parti perd beaucoup en crédibilité dans ce genre de situation, je trouve.

Après la question des vires-capots, je sais pas. Comme beaucoup j’ai pas beaucoup d’affection pour les politiciens de carrières, c’est dans l’ère du temps. Néanmoins si la personne est efficace, je veux bien donner la chance au coureur. Je pense pas que Marissal est de cette trempe par contre. Je vois bien plus une Soraya jouer ce rôle, qui après tout sait défendre ses commettants et avancer des politiques utiles.

Dans tout les cas, à moins que PM se plante solide dans la prochaine année ou élise un candidat(e) ultra terrible à la chefferie, je suis pas mal acquis à cette formation :smiling_face_with_three_hearts:

Sans tomber dans des grandes discussions sur la politique provinciales, je veux vous partager mon observation que Quebec Solidaire (en tant qu’organisation) agit davantage comme un véhicule pour ventiler des frustrations et les revendications gauchistes de ses membres (une sorte de thérapie de groupe) plutot qu’une organisation fait pour amener un réel changement désiré. Ses règlements internes et les chicanes de famille reflètent ceci.

Heureusement, Projet Montréal n’est pas tombé dans ce piège et est réellement capable de gouverner efficacement. Durant le dernier congrès des membres, j’ai trouvé qu’il y avait une vraie maturité au parti qui a permis de mettre de côté les idées radicales et moins populaires au profit d’un programme qui a une réelle chance de permettre de se faire élire. Ultimement, c’est cette maturité qui permet au militants de réèllement façonner la métropole à leur vision.

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Effectivement. A ce niveau j’aime la candidature de M. Rabouin.

Du concret avec du cash qui nous appartient et pas pris dans les arbres.

J’aime son idee d’un gel de tx pour 4 ans pour les commercants locaux et comme il le dit…cela pourra se faire car il connait bien le budget de la ville.

C’était bien beau la ligne Rose mais quant la somme est payée par Québec… c’est correct de faire des revendications mais à ce chapitre Rabouin a les 2 pieds bien ancrés au sol.

Il est très lucide il m mentionnait d’ailleurs le déficit des 2 gouvernements et un changement probable de gouvernement au fédéral…il sait très bien que malheureusement $ pleuvera pas sur Montréal au cours des prochaines années

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Comme je l’ai dit, la ligne rose était une proposition bien trop ambitieuse, complétement souterrain ça aurait coûté une fortune. En revanche, rien ne pourrait l’empêcher de proposer un projet signature pour que la population puisse voir sa position sur certains éléments du transport en commun sur le très long terme.

Le danger est de s’enfermer dans un paradigme défaitiste où on n’est pas capable d’aller plus loin que des simples bus ou tramway, même quand ce n’est pas approprié. Il est possible de proposer un grand projet qui aurait de l’attrait pour Québec, faut simplement avoir plus de courage politique que de juste proposer la méthode de construction et l’alignement le plus cher possible. Il faut une balance des deux, la ligne rose était bien trop dans le rêve, mais rien n’empêche de trouver un projet pouvant se réaliser rapidement.

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Luc Rabouin commence à enrichir sa page web avec ses engagements. J’imagine d’autres s’y rajouteront au fur et à mesure qu’il en dévoilera.

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Taxer les voitures et les riches

Le modèle de financement des municipalités, reposant majoritairement sur l’impôt foncier, a atteint ses limites, et tous les organismes municipaux s’entendent à ce sujet. Mme Katahwa cherche d’autres sources de revenus.

Gracia Kasoki Katahwa souhaite débuter la conversation sur l’instauration d’une tarification de la congestion, à l’instar de New York et de Londres, dans le but de réduire le nombre de conducteurs sur les routes et de financer les transports en commun.

La mairesse s’inspirerait aussi de la taxe sur les propriétés de luxe existant à Vancouver pour toucher une redevance supplémentaire sur les propriétés de valeur exceptionnelle. De plus, elle envisagerait d’augmenter les droits de mutation pour ceux qui font des flips à répétition.

:clap: :clap:

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I’m impressed

Je ne suis pas convaincue.

Je crois que l’instauration de la tarification de la congestion à New York risque fortement de faire des émules. Les données sont assez préliminaires mais de ce que j’entend c’est quand même déjà observable de manière empirique que le trafic a diminué à Manhattan. La mesure risque malheureusement d’être suspendue par Trump et ses sbires, mais si au moins ça a fait germé une idée de ce côté-ci de la frontière…

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En passant, j’organise chez nous ce jeudi 30 janvier un 6 à 8 pm pour une rencontre informelle avec le candidat Luc Rabouin. Si jamais quelqu’un-e est intéressé-e à venir le rencontrer et jaser mobilité, urbanisme, logements et plein d’autres sujets discutés ici, faites-moi signe! (il y aura boissons et grignotines)
cc @SteveQ @vincemtl @caraya et tout le monde vous êtes les bienvenu-es.

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Par Hugo Meunier d’Urbania : texte + video sur les 3 candidates et candidats à la chefferie de Projet Montréal issus de la diversité

C’est assurément une première dans l’histoire de la métropole : trois des cinq candidat.e.s à la chefferie de Projet Montréal sont issu.e.s de la diversité.

Nous les avons réunis chez URBANIA, en marge de leur course qui s’amorce, mais aussi du Mois de l’histoire des Noirs, qui a lieu chaque février pour souligner la contribution des communautés racisées dans notre société.

La mairesse de Côte-des-Neiges–Notre-Dame-de-Grâce Gracia Kasoki Katahwa, la conseillère/responsable de la culture et du patrimoine au comité exécutif Ericka Alneus et l’ancien président de Projet Montréal (2020 à 2024) Guedwig Bernier sont venus jaser de leur engagement politique et de l’importance de servir de modèles pour les gens issus de la diversité.

La période de mise en candidature à la chefferie de Projet Montréal est terminée

Radio-Canada fait un résumé de chaque candidat(e)

Les cinq candidats auront six semaines pour se démarquer et pour remporter le scrutin du 15 mars. Pour l’instant, il n’y a qu’une seule certitude : la personne qui remplacera Valérie Plante sera issue des rangs de Projet Montréal.

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Ensemble Montréal vient de publier les modalités pour la course à la chefferie sur sa page Facebook

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Je suis vraiment curieuse de savoir quel était le problème avec Younès El Moustir. Il me semble qu’il aurait été un bon candidat pour eux.

Le parti de l’opposition officielle à l’hôtel de ville, Ensemble Montréal, relance sa course à la direction après l’avoir mis sur pause pour « donner plus de temps » aux intéressés de se manifester. Les candidats ont jusqu’à la fin février pour se présenter.

C’est ce qu’a indiqué mardi la direction de la formation politique. Pour être éligibles, les futurs aspirants à la direction devront notamment recueillir 200 signatures de membres, dont au moins 100 nouvelles basées dans un minimum de 10 arrondissements, en plus de 15 000 $ en dons ou en adhésions au parti.

Tous les candidats intéressés ont jusqu’au 28 février pour présenter leur candidature, qui devra être entérinée par le conseil de direction avant d’être officielle. Le nouveau chef sera élu par les membres, lors d’un congrès d’investiture prévu le 6 avril prochain.

En novembre dernier, Ensemble Montréal avait rejeté son unique candidature, celle du courtier immobilier Younes El Moustir, sans expliquer sa décision publiquement. L’affaire avait provoqué une crise majeure au sein du parti, quatre des neuf employés ayant été licenciés ou ayant quitté leurs fonctions, avait rapporté Radio-Canada.

Depuis tout le processus de course à la direction était sur pause. Le parti peine toujours à trouver un candidat pour être sur les rangs à l’élection municipale de 2025.

Une candidate « anti-chicane » à la mairie de Montréal

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Avec la dette d’Ensemble Montréal, ca me surprend qu’elle ne part pas un nouveau parti

P-ê qu’EM espère faire une bonne campagne de financement avec sa candidature… et ramasser encore plus si Michel Leblanc se présente à ses côtés. Cependant, au municipal, les dons sont limités à 200 $ durant l’année électorale par personne physique (pas de dons de personne morale)

C’est la candidate que le milieu des affaires pousse depuis des mois. Elle est présente à toutes les annonces fédérales qui se passent à Montréal dont celles sur les logements. Avant, on voyait d’autres députés montréalais.


Sur l’autre course à la chefferie

« On a déjà des gens qui ont de la misère à payer le loyer, on ne veut pas qu’ils perdent leur job en plus », affirme Laurence Lavigne Lalonde, candidate à la succession de Valérie Plante. Pour ce faire, Projet Montréal n’aura pas le choix de se rapprocher du milieu industriel selon celle qui affirme avoir l’audace de « bousculer » les façons de faire à l’Hôtel de Ville.

Le ou la prochaine mairesse devra, en plus de composer avec les menaces tarifaires, affronter l’imprévisibilité de la présidence américaine. Laurence Lavigne Lalonde se dit « très prête à gérer ça » si elle est élue cheffe. Afin de prévenir des pertes d’emplois, elle soutient « qu’il faut renforcer notre lien avec tout le milieu industriel duquel [Projet Montréal] a été moins proche dans le passé ».

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