Migration, émigration et immigration - Discussion générale

Bof. Je pense qu’on peut reconnaître que l’augmentation rapide et inattendue de la population (environ 100k habitants de plus à Montréal en un an) a un impact sur le marché immobilier si pour autour faire des immigrants des bouc émissaires.

Je doute que des études qui datent de 20 ans avaient prédit que le Québec deviendrait une destination mondialement prisée pour les demandeurs d’asile et autres migrations à status temporaire.

On peut souligner des faits sans utiliser un langage déshumanisant ou stigmatisant pour autant.

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On rajoute le fait que de plus en plus de gens vivent seul cela mets une pression sur le nombre de logements disponibles.

On le constate pas seulement a Montreal mais aussi en region. Et ailleurs dans le monde.

Les immigrants on le dos large.

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Oui, il y en avait beaucoup, c’est un problème structurel qui pouvait être prédit bien en avance, dès la crise de 2008 en fait. Le fait étant que le Canada ne construisait pas assez de logements à cause de nombreux facteurs (réglementaire, productivité, inégalités) bien avant le pic d’immigration de 2017-2018. L’immigration n’a fait que mettre en lumière un problème qui était déjà bien présent.

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Le Québec reçoit une part disproportionnée des demandeurs d’asile du Canada. Et puisque la bureaucratie fédérale tarde à leur octroyer un permis de travail, le Québec doit leur payer l’aide sociale. M. Legault n’y peut rien.

Mais pour le reste de l’immigration temporaire, il a une part de responsabilité dans le désordre. L’immigration temporaire n’était pas planifiée. Québec ne l’intégrait pas dans ses plans. Aucune cible n’existait.

L’année dernière, l’ex-ministre de l’Immigration Christine Fréchette s’y refusait. Son successeur Jean-François Roberge le fera. Les détails seront annoncés en avril. Différents scénarios seront proposés.

Il veut une baisse rapide. Certes, on peut relativiser les chiffres. Pour les étudiants étrangers, même après la réduction, les candidats en 2025-2026 devraient rester environ deux fois plus nombreux qu’il y a 10 ans.

Mais si les entreprises, cégeps et universités grincent des dents, c’est aussi à cause de la méthode. Les annonces sont faites vite, souvent sans consultation, et les règles sont changées en cours de route. Par exemple, en 2023, Québec disait prioriser le recrutement des étudiants étrangers. Une année plus tard, il leur serre la vis.

Résultat : de l’incertitude pour l’économie, de l’anxiété pour les individus et des formations à risque. Ce yo-yo risque de mener à une réduction tout aussi désordonnée que la hausse.

Certes, cette main-d’œuvre à coût réduit constitue parfois un désincitatif à la productivité. Au lieu d’améliorer ses procédés, l’entreprise se contente de réduire ses frais de personnel. Mais l’immigration temporaire peut aussi hausser la productivité. Ces nouveaux arrivants occupent les postes moins convoités et remplissent les quarts de travail le soir et la fin de semaine. Sans eux, des équipements seraient sous-utilisés, et des commandes seraient retardées.

Québec s’apprête à sevrer les manufactures au moment même où les menaces de Trump les fragilisent. Le choc sera double.

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Un mot pour désigner la CAQ (Imprevisible) Passe leur temps a changer de direction.

Que ce soit dans les infrastructures ou en immigration.

Si on enleve les immigrants autant fermer carrément les parcs industriels.

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Je ne sais pas si je doit poster ce video ici. Mais je trouvais le sujet interessant.
Savoir que les quebecois ou canadien francais on a été aussi des immigrants . Cela peut aider aussi a comprendre ceux qui laisse tout derriere pour ameliorer leur sort.

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On a pas à avoir peur de Trump quand on a Legault pour nous tuer. Il peut faire autant de surrenchère identitaire qu’il veut il ne sera quand même pas réélu.

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Je compte les jours quand on va se debarasser de Francois Legault 5 octobre 2026.

On peut pas faire plus de mal au Quebec que
Ce que la CAQ fait.

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J’ai peur que ce soit pire. Lui et le PQ se battent pour savoir qui peut aller le plus loin. Le discours devient de plus en plus décomplexé et la fenêtre d’Overton s’élargit sur de nombreux sujets.

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Accueil des réfugiés d’Asie du Sud-Est Un élan de solidarité exceptionnel

4 Articles

À partir de 1975, dans la foulée de la fin de la guerre du Viêtnam et du début du génocide au Cambodge, plus de 180 000 réfugiés d’Asie du Sud-Est ont été accueillis au Canada. Cinquante ans plus tard, notre chroniqueuse s’est intéressée au rôle de précurseur que le Québec y a joué, sous l’impulsion du ministre de l’Immigration Jacques Couture. À l’heure où la solidarité internationale s’érode, retour sur un élan d’accueil exceptionnel.

« On a été très chanceux »

PHOTO SARAH MONGEAU-BIRKETT, LA PRESSE

Rescapés du génocide cambodgien, Hongsé Phok et son frère ont été recueillis en 1979 par le ministre québécois de l’Immigration de l’époque, Jacques Couture.

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Rima Elkouri La Presse

](La Presse | Rima Elkouri)

C’était son premier matin à Montréal. Sa première neige aussi. L’aube d’une nouvelle vie.

De Saint-Henri au Hai Hong

Prêtre ouvrier qui avait travaillé dans le quartier Saint-Henri, Jacques Couture a eu un parcours politique pour le moins singulier, marqué par un engagement humaniste. Il avait fait une incursion remarquée sur la scène politique en 1974 en se présentant à la mairie de Montréal sous la bannière du Rassemblement des citoyens de Montréal (RCM). S’il n’est pas parvenu à battre Jean Drapeau, il a néanmoins réussi à récolter près de 40 % des voix.

Choisir Kim Thúy et sa famille

De 1978 à 1982, Florent Fortin a travaillé en Asie du Sud-Est à la sélection des réfugiés et à l’appariement avec leurs groupes parrains pour le ministère québécois de l’Immigration. Durant cette période qu’il considère comme la plus gratifiante de sa carrière, quelque 15 500 personnes, dont de nombreux réfugiés vietnamiens de la mer, ont été accueillis au Québec.

PHOTO FOURNIE PAR FLORENT FORTIN

Florent Fortin (au centre) et ses collègues du fédéral étaient notamment chargés d’évaluer les conditions d’arrivée de Vietnamiens ayant fui par bateau vers les côtes malaisiennes et indonésiennes.

Florent Fortin a élucidé le mystère en 2015 grâce à l’émission de Radio-Canada Qui êtes-vous ?, durant laquelle Kim Thúy tentait de retrouver les gens qui avaient aidé sa famille après sa fuite du Viêtnam à bord d’un bateau de pêcheurs en 1979. Sans le savoir, le jeune fonctionnaire faisait bel et bien partie de ces gens. Cela a donné lieu à des retrouvailles émouvantes avec la célèbre autrice de Ru, qui avait 10 ans quand l’agent d’immigration a choisi sa famille.

PHOTO ROBERT SKINNER, ARCHIVES LA PRESSE

Kim Thúy

Plus que de « bons réfugiés »

PHOTO SARAH MONGEAU-BIRKETT, LA PRESSE

L’exposition Plus que des bons réfugiés !, présentée du 4 avril au 15 juin au Centre des mémoires montréalaises

Rima Elkouri La Presse

Plus que des bons réfugiés ! est le titre quelque peu provocateur d’une exposition lancée cette semaine par le jeune collectif Super Boat People en collaboration avec le Centre des mémoires montréalaises (MEM) afin de marquer les 50 ans de présence cambodgienne, laotienne et vietnamienne à Montréal.

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Faudrait rappeler a Francois Legault que la personne ls plus riche au Québec est un immigrant qui s’appele Lino Saputo. Qui est arrivé ici en 1952.

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Imagine Tu arrives dans les années 50 sans rien, en Italie probablement il était Pauvre … et la au Québec tu es l’homme le plus riche :open_mouth:. The power of determination

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On a besoin d’avoir l’heure juste sur ce que va faire le fédéral avant d’avancer.

Une citation de Jean-François Roberge, ministre de l’Immigration, de la Francisation et de l’Intégration

En fonction des engagements de chacun des partis et du résultat des élections fédérales du 28 avril, les travaux pourront donc reprendre en toute connaissance de cause.

À partir de là, on va être capables de se gouverner puis de faire notre planification avec les Québécois, estime M. Roberge.

Des scénarios de baisse de l’immigration

D’ici la fin de la session parlementaire, il s’engage à tout le moins à faire connaître les nouveaux scénarios envisagés en matière de seuils d’immigration.

Le gouvernement ne mettra au jeu que des scénarios de baisse.

Une citation de Jean-François Roberge, ministre de l’Immigration, de la Francisation et de l’Intégration

Dans tous les cas, ce sont des scénarios de baisse, a annoncé le ministre Roberge, des scénarios de réduction de l’immigration, parce que je vous dirais qu’on a besoin de mieux respecter notre capacité d’accueil.

Rappelons que le Québec pourrait accueillir tout près de 67 000 immigrants permanents cette année, soit environ 10 000 de plus que ce qui était prévu au départ.

Réduction de l’immigration temporaire | Le souhait de Québec est « irréaliste », selon un rapport | La Presse La résidence permanente, clé de voûte ?

Pour stabiliser le système, le rapport propose d’augmenter temporairement le nombre d’admissions à la résidence permanente.

Actuellement, les résidents non permanents déjà installés au Québec qui accèdent à ce statut « bouffent pratiquement tout l’espace de la cible annuelle », dit M. Michaud. Cette cible est fixée à 50 000 personnes par an, mais le nombre élevé de candidats limite la venue d’immigrants économiques en provenance directe de l’étranger.

En relevant les admissions à 70 000 par année pour une période de transition, on pourrait régulariser le statut de certains résidents non permanents bien intégrés tout en permettant une immigration économique planifiée à l’international, selon M. Michaud.

Au-delà des seuils et des programmes, Pierre-Carl Michaud insiste sur la nécessité d’une vision claire et partagée entre les gouvernements. L’immigration temporaire, dit-il, s’est imposée comme la voie principale d’entrée au pays, sans que les structures d’accueil, d’intégration ou de suivi aient été adaptées en conséquence.

Il plaide donc pour une transition ordonnée. « L’immigration, c’est tellement important pour le Québec qu’il faut réussir à faire un atterrissage en douceur », plaide-t-il.

Avec la collaboration de Pierre-André Normandin, La Presse

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Alors que Québec instaurait déjà des resserrements à l’immigration temporaire, le même gouvernement a continué à dépenser des millions pour embaucher à l’étranger lors des Journées Québec. Des mesures de recrutement existent toujours dans d’autres ministères, pendant que l’avenir de ces missions du ministère de l’Immigration, de la Francisation et de l’Intégration (MIFI) fait encore l’objet d’une étude.

Québec et Ottawa ont tour à tour gelé les embauches de travailleurs temporaires à bas salaire il y a près d’un an. Le ministre québécois de l’Immigration, Jean-François Roberge, a annoncé en novembre que les missions de recrutement seraient mises sur pause aux fins de « cohéren[ce] avec [les] objectifs de réduction des résidents non permanents », indique aujourd’hui son cabinet.

Encore essentielles pour certains, « du gaspillage » pour d’autres, les missions gouvernementales à l’étranger n’ont finalement été suspendues qu’en janvier 2025. L’an dernier, elles auront coûté plus de 5 millions de dollars pour recruter 762 travailleurs, dont près de 1 million au sein du MIFI.

De toutes les embauches, le MIFI ne sait dire combien de personnes ont réellement atterri au Québec et occupent les emplois visés.