J’avais un duplex a Lasalle que j’ai vendu j’habitait au deuxieme ma locataire au premier étage payait 1480$ pour un 5 et demi sans compter le sous-sol qu’elle avait aussi et le garage double . Je dois aussi ajouter que le chauffage était inclus. C’était un chauffage central. Elle est partie en maison de retraite et j’ai laisser l’apartement vide plus d’un an pour vendre plus facilement le duplex. La dame a habiter la plus de 30 ans je dois spécifier.
Intéressant! Il y a quelques années, j’ai rendu visite à un ami à Londres qui vivait une situation similaire. Ils étaient 4 personnes à payer 1200$ par mois par chambre! Ils trouvaient que c’était un bon prix pour le centre de Londres…
Il y a concept qui se développe dans certaines villes qui consiste à offrir des micro studios avec sdb et coin cuisine dans chaque unité mais offrant plusieurs aires ouvertes communes du type cuisine équipée, salon de détente/salle de visionnage, etc. Je trouve ce type de formule super intéressante pour pouvoir se loger en ville sans se ruiner tout en permettant d’échanger avec d’autres occupants lorsqu’on souhaite le faire. Si je retrouve le reportage, j’ajouterai le lien ici.
Ajout : pas le reportage que j’ai vu à l’origine mais j’ai trouvé cette vidéo (en anglais) sur le même immeuble de “Co-living”.
740$ pour un 3 1/2 dans Tétreaultville. J’y suis depuis 2016 et je commence à ressentir une certaine oression de la part de mon proprio. Il ne passe presque plus (il envoie ses parents pour l’entretien) mais j’ai souvent des commentaires quant à la modernité de l’appartement. J’ai bien peur d’être rénovincée un jour, mais j’espère être en mesure d’acheter un petit condo avant ça.
Je suis dans un grand 5½ au rez-de-chaussée d’un triplex à ±7 minutes du métro Joliette - notre nouveau loyer à compter d’hier est de 1330$/mois. On a déménagé avec mon coloc ici en 2022, à l’époque on payait 1215$. Cette année le proprio a voulu nous augmenter à 5,9% (donc 75$) comme le TAL recommendait mais on a réussi à négocier une augmentation de 60$ seulement - pas merveilleux mais si ça nous permet de rester ici plus longtemps…
Salut voisin
On a essayé de m’imposer un 9% et j’ai réussi à avoir 6%… 3 1/2 à 870$.
J’aimerais sortir du marché spéculatif ASAP (coop ou logement abordable) alors je regarde de près ce qui se développe (je suis de près le projet de la Société de développement Angus)
Despite the province having a rent regulation policy, the asking price of rent in Montreal has shot up nearly 71 per cent since 2019, according to Statistics Canada’s quarterly rent statistics report, published in June.
Between 2019 and the first quarter of 2025, asking rent for a two-bedroom apartment in Montreal grew from $1,130 to $1,930, the report says.
A public rent registry showing how much previous tenants paid would help renters contest excessive increases, housing advocacy group Le Front d’action populaire en réaménagement urbain (FRAPRU) argues.
Adam Mongrain, director of housing policy at Vivre en Ville — a Quebec City-based non-profit focused on sustainable urban planning — admits that a rent registry isn’t “enough to upend the current market dynamics,” but it’s a good place to start.
Mongrain said when the organization pitched the rent registry to the Quebec government, it shied away from the idea, telling the organization the registry would cost $50 million to build and $20 million annually to operate.
After receiving a $2.5 million federal grant for the project, Vivre en Ville took matters into its own hands.
He noted that since launching the rent registry, Vivre en Ville has been offering to transfer control of the website to the Quebec government, which has shown no interest in taking over the product and insists that it would cost millions to operate.
Why Quebec’s rent control isn’t helping tenants
Affordable housing advocates say enforceability, supply of rental units and investments by large firms are among the reasons why the province’s rent control hasn’t worked in renters’ favour.
Ils auraient dû confier le projet CASA/SAAQClic à Vivre en ville aussi… Semblerait qu’ils auraient été capables de le faire pour une fraction du prix.
Texte de la Presse canadienne sur le site de Noovo
Les locataires paient de plus en plus cher leurs loyers dans la région de Montréal, selon un rapport de la Société canadienne d’hypothèques et de logement (SCHL).
Les loyers moyens pour un logement de deux chambres ont augmenté de 7,7 % dans la région métropolitaine au premier trimestre par rapport à l’an dernier, selon la mise à jour de l’organisme fédéral publiée mardi.
Cette augmentation fait suite à une hausse de 11,7 % à la même période l’an dernier.
Trouver un quatre et demi à moins de 1500 $ à Montréal n’est pas une chose facile. Le marché est très serré avec un taux d’inoccupation d’environ 1 %.
La société est de plus en plus polarisée, le marché locatif aussi. D’un côté, il y a la réalité des quatre et demie existants et vieillissants déjà occupés. De l’autre, celle des appartements à louer flambant neufs dans ces tours qui ressemblent à des hôtels. Et l’une influence l’autre.
Le marché des logements pour les gens qui ont des revenus correspondant au marché n’est plus du tout en pénurie. Il y a même un surplus probable.
« Il y a beaucoup d’incitatifs en ce moment dans le locatif récent, observe Francis Cortellino. Des mois gratuits, des deux mois gratuits, des stationnements gratuits. On peut tous les nommer. Il y a même des histoires de gens qui changent d’immeuble chaque année pour avoir les mois gratuits. Il y a beaucoup de compétition. »
Par contre c’est quand les revenus ne suivent pas que la situation empire. Il faut dire que les lois sur les loyers créent une abordabilité artificielle sur des décennies et les gens ont l’impression que leur loyer représente le marché quand ce n’est pas le cas.
Mais je trouve ça anormal que des mois de loyer soient offerts en pleine crise du logement avec des taux d’inoccupation très bas. Le marché est déconnecté de la réalité de beaucoup de personnes à la recherche d’un toit et qui pourtant occupent des emplois à temps plein. On ne prend même pas en considération toutes les personnes hébergées temporairement ou non par la famille ou des amis. Si les loyers correspondaient davantage à la capacité de payer des gens, il n’y aurait aucun incitatif du genre qui serait alors nécessaire. Manifestement, c’est une minorité qui peut en profiter.
Les célibataires professionnels en ce moment à Montréal ont l’embarras du choix et le reste du monde non. Pourquoi ? Tout est calculé au pied carré brut sans égard à la vie des gens. Donc même si un couple a besoin de plus d’espace avec des enfants ou si du monde veut être coloc ce n’est pas pris en compte ni par les propriétaire ni par les villes qui taxent les pieds carrés.
L’autre déséquilibre c’est les lois sur les loyers qui protègent le long terme au détriment des primo-accédants. Ce n’est pas négatif en soi que des ainés et des locataires de longue date sont protégés mais on débalance l’offre et la demande quand la population augmente.
La denière chose c’est l’explosion des ménages sans enfant dans les unifamiliales. Les boomers sont un peu “Tanguy” et ne quittent pas la maison. Mathématiquement on enlève des chambres aux enfants.
Tu fais une généralité. Tous les célibataires ne font pas du 150K annuel. J’ai un salaire horaire 10 $ au-dessus du salaire minimum alors je me dis que je ne devrais pas trop me plaindre. Mais même sans auto et avec un loyer qui serait considéré en dessous du marché, je peux t’assurer que je fais vraiment attention à mes dépenses… Je cherche à quitter mon logement et je t’assure que je n’ai pas l’embarras du choix. En fait, tout ce que je vois est plus cher, plus loin du métro et encore en moins bon état que mon logement actuel.
J’ai une amie qui est chef de cuisine dans le réseau de la santé elle était dans un logement sur le plateau et a déménagé à O Cartier à Laval à côté du métro. Je sais pas si Laval en général c’est moins cher.
Curieusement il y a très peu d’écart entre les loyers des logements proche des stations de métro que cela soit à Montréal, Laval ou Longueuil. La seule vraie différence c’est que la passe coûte plus cher étant donné qu’il faut alors une passe AB (la différence est loin d’être négligeable). Pas mal certain que l’épicerie, le gaz et les autres dépenses usuelles sont similaires que sur l’île.
Il doit y avoir beaucoup de gens comme vous et c’est pour ça que les promoteurs doivent travailler fort avec des taux d’occupation qui sont pas jojos. Les contexte de la main d’oeuvre et de la fiscalité au Québec limite la construction et les gens qui sur-occupent limitent l’offre.
Les promoteurs cherchent à faire le plus gros profit possible et il cherche les clients qui sont le plus prêt à payer le plus. Plusieurs d’entre eux ne sont pas intéressés à faire des logements moins chers et sont capables d’attendre plus longtemps avant de construire pour avoir le profit qu’ils recherchent. Ça limite l’offre pour les logements plus abordables pour les gens moyens.