Surprenant que nos archives collectives ne soient pas mieux protégées
Les archives de Télé-Québec ont été lourdement endommagées en raison du bris d’aqueduc survenu la semaine dernière, à Montréal. Le siège social de la chaîne de télévision publique est situé à quelques mètres à peine d’où le geyser a pris naissance, au coin du boulevard René-Lévesque et de l’avenue De Lorimier. Catherine Leboeuf, porte-parole de Télé-Québec, parle d’une course contre la montre pour sauver ce qui peut encore l’être.
Télé-Québec a pris l’eau, et pas juste un peu. Son siège social à Montréal était aux premières loges quand un imposant geyser a jailli du boulevard René-Lévesque, vendredi dernier, à la suite d’un bris d’aqueduc majeur. S’il est trop tôt pour évaluer l’ampleur des dégâts, les flots ont « assurément » détruit une partie des archives de la chaîne de télévision publique.
« Heureusement, la majorité de ce qui était numérisable avait été numérisée », a dit en entrevue la porte-parole de Télé-Québec, Catherine Leboeuf. « Mais parmi les archives écrites et audiovisuelles entreposées au sous-sol des bureaux, des artefacts physiques ont été noyés par la crue soudaine », a-t-elle poursuivi.
Mme Leboeuf n’a pas pu encore fournir de liste exhaustive des objets patrimoniaux touchés.
Je partage ton avis, les archives sont par nature des éléments patrimoniaux irremplaçables surtout en ce qui a trait aux originaux. Ces témoins du passé devraient donc être à l’abri des éléments et être entreposés pour éviter tout dommage causé par l’eau, l’humidité, le feu, la moisissure, les insectes, le vol et tout autre situation qui mettrait leur pérennité en péril.
Bien sûr le risque zéro n’existe pas, mais déjà l’entreposage en sous-sol sans davantage de précautions est totalement inadmissible au niveau professionnel. Une faute grave en matière de conservation qui doit être retenue par toutes les institutions publiques et privées, car c’est un devoir de responsabilité vis à vis de l’histoire et de la sauvegarde de précieux artéfacts sur le plan culturel.
Je suis surpris de ne pas en avoir encore entendu parlé dans les journaux, mais il est probable aussi que des originaux du musée des patriotes aient été endommagés, notamment des lettres écrites par des patriotes avant leur pendaison. J’espère vraiment me tromper et qu’on aura des nouvelles bientôt
Ironiquement, c’est toujours en sous-sol qu’on stock les archives. Mieux protéger contre les incendies, climat plus facile à tempérer. Mais oui, il arrive des bris qui rend les protections inutiles. Ce ne sont pas les archives du Vatican non plus, on n’a pas le droit à des salles hermétiques !
On ne met jamais des archives en sous-sol. c’est la règle de base…Mais probablement avec les budgets anémiques de Télé-Québec, ça ne doit pas aider…
Concernant les archives de Télé-Québec
Le ministre de la Culture, Mathieu Lacombe, a affirmé mercredi que le costume original de Passe-Partout avait été « fortement endommagé » en raison du bris d’aqueduc à Montréal, ce que la chaîne publique n’a pas voulu confirmer.
[…]
Jointe par Le Devoir , la porte-parole de Télé-Québec, Catherine Leboeuf, a déclaré que le ministre avait voulu « faire une blague », et elle n’a pas voulu confirmer ses propos. L’attachée de presse du ministre Lacombe, Amélia Benattia, a ensuite précisé que Télé-Québec avait fait état de certains costumes abîmés, et que le ministre avait voulu « imager » la situation en parlant du costume de Passe-Partout.
Si je ne m’abuse les archives de la Ville de Montréal sont au sous-sol de l’Hôtel de ville…
Je pense (mais je me trompe peut-être, c’est vraiment à prendre avec un grain de sel) que les archives de la BAnQ sur Holt aussi sont en sous-sol.
Pour ceux qui suivent la saga…
Ayoye, ça fait pas très professionnel que personne savait que le costume était au Musée de la civilisation tout ce temps…
Rendu là je me demande même s’ils savent quelles archives ils avaient en sous-sol… J’espère que la cassette des 12 travaux d’Astérix est safe, sinon Ciné-Cadeau ne sera plus jamais pareil
La fuite d’eau à Montréal a endommagé des archives de Télé-Québec
Cinq jours après l’important bris d’aqueduc qui a inondé plusieurs bâtiments à Montréal, les conséquences se font encore sentir. À Télé-Québec, une partie des archives étaient entreposées dans le sous-sol de la station. Certains costumes de l’émission Passe-Partout ont notamment été endommagés.
Le reportage de Nabi-Alexandre Chartier
Pour plus d’informations, lisez notre article sur le sujet : Des archives de Télé-Québec, dont des costumes de Passe-Partout, endommagées par l’eau | Radio-Canada
Verdissement du MBAM
Le Musée des beaux-arts de Montréal (MBAM) dévoilait aujourd’hui le réaménagement de ses espaces extérieurs. Entièrement repensés par le MBAM et le Jardin botanique, l’un des cinq musées d’Espace pour la vie, grâce à un don transformationnel de généreux mécènes montréalais, ces jardins comprennent plus de 8 000 végétaux qui contribuent à la biodiversité et à la pollinisation en milieu urbain. Jouxtant les cinq pavillons de la cité muséale, le nouvel aménagement conçu par NIPPAYSAGE met de plus en relief le remarquable ensemble d’œuvres d’art public du Musée, qui compte une vingtaine de sculptures d’artistes de renom.
One of Montreal’s last independent cinemas gets a new look
- 1 hour ago
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Some of the renovations at Cinema du Parc are thanks to a donation from Quebec filmmaker and Dune director, Denis Villeneuve.
Ajout : reportage au Téléjournal
Un don important de Denis Villeneuve au Cinéma du Parc
Après d’importants travaux de rénovation visant à moderniser ses espaces, l’emblématique Cinéma du Parc rouvre officiellement ses portes cette semaine à Montréal, après une réouverture partielle au mois de mai. La salle a par ailleurs annoncé lundi (9 septembre 2024) avoir accepté un « don majeur » du réalisateur québécois Denis Villeneuve.
Le reportage de Nabi Alexandre Chartier
Résumé
Nouveau carillon L’OSM a son « stradivarius des cloches »
PHOTO CHARLES WILLIAM PELLETIER, COLLABORATION SPÉCIALE
La cloche du sol grave (à droite) est la plus grosse commandée par l’OSM. Elle pèse un poids impressionnant de 324 kg.
Les cloches de carillon font leur entrée à l’Orchestre symphonique de Montréal (OSM). La Presse a pu assister à l’arrivée des quatre premières cloches de cet instrument, qui ont traversé l’Atlantique pour permettre à l’OSM d’atteindre de nouveaux sommets. Découvrons leur histoire.
Publié à 3h20 Mis à jour à 6h00
Le carillon et ses cloches
PHOTO CHARLES WILLIAM PELLETIER, COLLABORATION SPÉCIALE
Les nouvelles cloches de l’OSM sont décorées par un ornement propre à la Maison symphonique : le motif des tuyaux d’orgue.
Comme les cloches d’église, celles du carillon sont en bronze. Chacune est de taille différente, selon la note sur laquelle elle est accordée, et a son propre maillet. « Il faut que le poids du maillet soit idéal pour faire résonner la cloche en fonction de son poids à elle », explique le directeur des opérations artistiques, Sébastien Almon.
L’OSM a commandé 10 cloches à la fonderie Royal Eijsbouts aux Pays-Bas, experte dans la fabrication de cloches d’église et d’orchestre. Les quatre premières ont fait leur chemin à Montréal en bateau au mois de juin et les six autres feront leur arrivée en novembre. Tout a été réalisé sur mesure : préparation des moules, accord des cloches et fonte de texte.
Un projet longuement chéri
PHOTO CHARLES WILLIAM PELLETIER, COLLABORATION SPÉCIALE
Grâce à un don de Roger Dubois, président de l’entreprise Canimex et fidèle mécène de l’OSM, l’orchestre a pu se procurer les 10 cloches. Lors du dévoilement des quatre premières cloches, le philanthrope a eu l’honneur de donner le premier coup.
« Je me sens comme à Noël », a dit le directeur musical, Rafael Payare, lors du dévoilement des cloches en juillet dernier.
« C’est un rêve de plusieurs décennies », ajoute Sébastien Almon, qui a été porteur du projet. Ce dernier a été guidé par la volonté de « jouer du répertoire avec des instruments de l’époque où le répertoire a été composé ».
Serge Desgagné, percussionniste solo de l’OSM depuis 1997, a réalisé la recherche pour trouver le bon instrument. Il fallait « développer une cloche qui sonne très bien, mais en ayant le moins de poids possible pour que la cloche soit plus transportable et pratique ».
Comment joue-t-on du carillon ?
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Les cloches de carillon sont une nouveauté non seulement pour l’OSM, mais aussi pour le percussionniste Serge Desgagné. C’est « une découverte au niveau du jeu », dit-il.
Chaque cloche est accompagnée d’un maillet en acier et d’un autre en bronze. « La touche du maillet en acier est plus dure, plus directe, donc elle va donner un effet un peu plus strident. Le marteau en bronze va donner une sonorité plus enveloppée, » explique-t-il.
C’est à l’interprète de chercher l’interprétation idéale pour les besoins de l’orchestre. « Ma motivation pour chaque instrument, que ce soit le triangle ou ces merveilleuses cloches de carillon, c’est toujours de développer la touche pour donner une sensation, une impression, pour que le public sente quelque chose. »
Un nouveau son pour l’OSM
PHOTO CHARLES WILLIAM PELLETIER, COLLABORATION SPÉCIALE
Un seul petit coup sur une cloche de carillon résonne dans toute la Maison symphonique, constate Rafael Payare.
Les cloches du do grave et du sol moyen ont été commandées pour la Symphonie fantastique de Berlioz, qui sera jouée à la Maison symphonique mercredi et jeudi. Les cloches partiront ensuite en tournée européenne avec l’OSM en novembre.
Ce nouvel instrument a un son plus fort et plus envoûtant que le carillon tubulaire, qui était utilisé auparavant. « Ils jouent la même note, mais le son est complètement différent », estime Rafael Payare.
Selon Sébastien Almon, c’est l’image artistique de l’orchestre qui profite de l’introduction de ce carillon, le rapprochant d’autres grands orchestres qui possèdent ces cloches, comme ceux de Paris, de Berlin ou d’Amsterdam.
Pour Rafael Payare, la qualité de l’instrument reflète le niveau de l’orchestre. « On a maintenant notre stradivarius des cloches. »
5 messages ont été fusionnés à un sujet existant : Théâtre La Tulipe (rénovation) - 3 étages
Malgré la promesse d’un financement public de près de 10 millions, aucun permis n’a été délivré par l’arrondissement de Ville-Marie pour effectuer les travaux de restauration et de transformation au Centre Cinéma Impérial (CCI) depuis sa fermeture il y a huit mois, a appris La Presse.
Le 21 février dernier, Patrimoine canadien s’était pourtant engagé à verser 3 millions (plutôt que le million initialement prévu) pour soutenir le projet de transformation du bâtiment patrimonial. Une somme qui s’ajoutait aux 5,6 millions promis par Québec et au million consenti par la Ville de Montréal. Des fonds publics qui seront versés une fois le projet réalisé, nous confirment les deux ordres de gouvernement.
Le porte-parole du conseil d’administration de l’Impérial, Benoît Clermont, s’était alors réjoui de la nouvelle, en dépit du fait qu’il demandait au gouvernement fédéral une contribution identique à celle de Québec. L’organisme sans but lucratif (OSBL) entendait alors poursuivre ses efforts afin de procéder à une mise à jour financière de son projet et de ses paramètres, en fonction du financement public annoncé.
Mais depuis, c’est le silence radio.
Le président Macron avec Trudeau au théâtre St James. Une vieille banque CIBC
Photos Braeden Caley, Frank Marchetti, André Querry / X
Photo: Miguel Legault L’oeuvre vidéo «ulitsuak» («marée montante») de Glenn Gear sera projetée sur la façade du pavillon Michal et Renata Hornstein du MBAM jusqu’au 30 mars 2025.
Le Musée des beaux-arts de Montréal (MBAM) fait plus que jamais place à l’art autochtone avec de nouvelles acquisitions et des expositions d’envergure. Dès mardi, au lendemain de la Journée nationale de la vérité et de la réconciliation, la façade du pavillon Michal et Renata Hornstein servira de toile de fond à une oeuvre vidéo de l’artiste inuit Glenn Gear, basé à Montréal.
« Nous avons entamé un grand rattrapage afin de mettre en valeur des artistes qui étaient auparavant sous-représentés », souligne l’artiste et commissaire Léuli Eshrāghi, la première personne à occuper le poste de « conservateurice des pratiques autochtones » au musée, depuis juillet 2023. Il s’agit du premier poste du genre pour une institution francophone dans le monde.
Depuis son arrivée, Léuli Eshrāghi travaille au sein de trois comités d’acquisitions — ceux consacrés à l’art québécois, canadien et américain — afin « de bâtir des ponts entre les cultures et de représenter toutes les zones géographiques du continent ».
Ainsi, le MBAM attribue désormais 12 % de son budget d’acquisitions à l’art autochtone, soit environ 130 000 $ par an. En cinq ans, le musée s’est doté de 131 oeuvres d’artistes inuits ou des Premières Nations.