Dans le cadre du 3è festival d’histoire de Montréal
Carifiesta, la flamboyante parade de célébration des pays des Caraïbes, ne sera pas de retour cette année dans les rues de Montréal.
le Programme de soutien aux festivals et aux événements culturels (PSFEC 2023) de la Ville de Montréal a refusé d’accorder du financement à l’organisation.
Comment ça se fait qu’on voit autant ça cette année ? Ce n’est pas le seul festival qui est annulé par manque de financement.
Voici un autre article sur le sujet
Pas de Carifiesta cet été, faute de financement municipal
PHOTO MARCO CAMPANOZZI, ARCHIVES LA PRESSE
La Carifiesta devait se tenir le 8 juillet.
La 47e édition de la Carifiesta, le flamboyant défilé annuel des communautés caribéennes de Montréal, sera annulée cet été faute de financement municipal.
Mis à jour hier à 12h54
Philippe Teisceira-Lessard La Presse
C’est ce qu’indiquent les organisateurs de l’évènement, qui attire normalement plus de 100 000 personnes dans les rues du centre-ville chaque année.
« C’est annulé », a affirmé Everiste Blaize, président de l’Association des festivités culturelles des Caraïbes (AFCC), en entrevue téléphonique avec La Presse. « Il n’y aura pas de Carifiesta. Ils ont refusé le projet au complet. »
M. Blaize fait référence à la Ville de Montréal. Dans une lettre reçue par l’AFCC, le service de la culture municipal indique effectivement que le défilé « n’a pas été retenu par le comité » chargé de choisir les évènements qui profiteront de l’appui de la Ville. « Le comité d’évaluation a dû faire des choix », souligne la missive.
Selon l’AFCC, la Ville de Montréal contribuait à la Carifiesta à hauteur d’environ 30 000 $ chaque année, ce qui représentait « environ 70 % » du budget de l’évènement. La Ville fournissait aussi différents services et équipements qui rendaient possible la tenue de l’évènement.
« Je ne sais pas pourquoi la Ville a refusé la demande. Personne ne m’a appelé depuis le 13 janvier », a continué M. Blaize. « C’est un manque de respect. »
« Pas viable », dit Montréal
Lundi, la Ville de Montréal a défendu sa décision.
« Le projet Carifiesta tel que présenté n’a pas été jugé viable en 2023, sans compter que les enjeux vécus en 2022 n’ont pas été adressés par le promoteur », a indiqué la relationniste Camille Bégin par courriel. « La Ville de Montréal octroie du financement aux organismes susceptibles de pouvoir déployer un évènement de façon viable selon des projections budgétaires réalistes et un historique de bonne gouvernance. »
Mme Bégin a précisé que la Ville avait offert son aide à l’AFCC pour la préparation de son dossier, mais que cette aide n’avait pas été acceptée.
« Une rencontre aura lieu avec les organisateurs du festival cette semaine pour partager avec les organisateurs les enjeux liés à la demande qu’ils ont déposée et pour explorer des pistes de solution », a dit Mme Bégin. « La Ville de Montréal reconnaît qu’un évènement rassembleur célébrant les cultures caribéennes est porteur pour Montréal et réitère son offre d’accompagnement au festival. »
Dans un communiqué émis le 5 mai, qui annonce la liste des évènements culturels appuyés par la Ville pour 2023, la mairesse de Montréal s’était réjouie du nombre important de nouveaux évènements financés.
« Cette année, Montréal fait une plus grande place à la diversité dans l’ensemble de ses financements aux évènements », affirmait Mme Plante via communiqué. « Nous sommes très heureux de démontrer concrètement notre engagement envers les festivals qui offrent à la population une animation culturelle riche, variée et inclusive dans les 19 arrondissements. »
La Carifiesta devait se tenir le 8 juillet.
« La Carifiesta est une tradition remontant à l’époque de l’esclavage », indique Tourisme Montréal sur son site internet. « À Trinidad et à Tobago, lorsque, trois jours avant le mercredi des Cendres, les colons français tenaient un bal masqué, leurs esclaves avaient droit à une journée de repos. Ils en profitaient alors pour faire la fête à leur tour et se moquer de leurs maîtres. »
Un nouvel événement festif et lumineux dans Saint-Michel
Photo: iStock
Jules Couturier
10 mai 2023 à 17h35 - Mis à jour 10 mai 2023 à 17h36 3 minutes de lecture
Un nouvel événement entièrement gratuit organisé par la TOHU s’établit du 16 au 18 juin dans le quartier Saint-Michel. Au menu des Lumières de Saint-Michel: cirque, concerts, DJs et grand défilé nocturne, qui promet d’être le moment fort de ces trois journées festives.
Ce sont des citoyen.ne.s du quartier qui auront créé leur propre lanterne qui seront les vedettes de cette parade illuminée, prévue le soir du 17 juin. Leurs lanternes auront été conçues au préalable en ateliers dirigées par une animatrice qui s’assurera de les aider à les fabriquer à partir de différents modèles conçus par des artistes professionnel.le.s. Ces ateliers sont organisés par la TOHU jusqu’au 11 juin.
Les participant.e.s de la parade seront accompagné.e.s d’artistes de cirque et de musicien.ne.s, mais aussi d’éléments lumineux de taille plus imposante conçus par une équipe professionnelle.
Du point de départ, à l’angle de la rue de Louvain et de la 9e avenue, la parade qui commencera au coucher du soleil se dirigera vers la place publique de la TOHU en passant notamment par le parc Frédéric-Back. Le parcours sera de 2,4 kilomètres pour une durée d’environ 60 minutes.
Le cortège sera observable par des spectateur.trice.s depuis différents points du parcours, animé par des artistes aux accessoires lumineux.
Trois jours de fête
Sur la place publique de la TOHU, le public pourra profiter de spectacles musicaux gratuits et d’animations en tout genre.
Tout ça commencera le 16 juin, un vendredi soir, avec des spectacles de Stéphanie Osorio, Scott Pien-Picard et Ramon Chicharron, puis un DJ set de Julie Delorme. Le lendemain, la place sera investie par des animations circassiennes avant de faire place à des spectacles et DJ sets de Bel & Quinn, Waalhi et DJ Josiane Proteau qui mettront l’ambiance avant l’arrivée de la fameuse parade.
La journée de dimanche sera quant à elle plutôt axée sur des activités familiales pour les plus petit.e.s.
« Ce nouvel événement incarne parfaitement cet esprit de collaboration et de célébration qui habite le quartier. Nous avons l’ambition de créer un rendez-vous annuel incontournable pour mettre en lumière la richesse et la diversité de Saint-Michel, au propre comme au figuré », affirme Stéphane Lavoie, directeur général et de la programmation de la TOHU.
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Yatai MTL aura lieu au Bassin Peel cette année du 8 au 11 juin
Lasso Montréal dévoile sa programmation complète
Photo: Pamela Lajeunesse/Métro
Arianne Lebreux-Ebacher
16 mai 2023 à 10h50 - Mis à jour 16 mai 2023 à 11h15 2 minutes de lecture
Le festival Lasso Montréal, qui se déroulera les 18 et 19 août prochain, a annoncé aujourd’hui la programmation complète de sa deuxième édition, qui compte encore plus d’artistes que l’an dernier. Yeehaw, comme ils disent!
Le festival voué à la musique country et à ses adeptes vient en effet d’annoncer l’ensemble des artistes qui monteront sur les planches du parc Jean-Drapeau cet été.
En plus des têtes d’affiche déjà annoncées – Kane Brown et Chris Stapleton -, les cowboys et cowgirls urbain.e.s pourront profiter des prestations du trio de DJ américains Cheat Codes, du quatuor de musiciens de la Rive-Sud Lendemain de veille, du chanteur canadien Nate Haller, de la Québécoise Andie Therio ainsi que de l’artiste Trudy Simoneau qui a récemment lancé son premier album.
Les trois finalistes du concours «Top The Country», présenté par SiriusXM, prendront également part aux festivités. Vous pourrez donc découvrir sur place les artistes émergents Hailey Benedict, Noah Derksen et Teigen Gayse.
Rappelons que cette année, Lasso en ville, qui lancera le bal le 17 août, accueillera James Barker Band, Griffen Palmer et Brittany Kennell, aussi ambassadrice du festival cette année.
L’an dernier, ce sont pas moins de 35 000 fans qui ont enfilé leurs plus belles bottes pour l’occasion.
Très belle programmation cette année !!
Festival Fuego Fuego La fièvre latino s’empare de Montréal
PHOTO DOMINICK GRAVEL, LA PRESSE
Le Parc olympique accueille en fin de semaine le festival Fuego Fuego, qui met en avant la musique latine.
Soleil et sourires plein la vue, judicieux mélange d’artistes locaux et internationaux, chaleur humaine de l’Amérique latine… la deuxième édition du festival Fuego Fuego, dont la programmation s’étend cette année sur deux jours, est déjà une réussite assurée.
Publié à 0h00
William Thériault Collaboration spéciale
Le Parc olympique, en cette superbe fin de semaine du mois de mai, est devenu une véritable bulle où l’espagnol remplace temporairement le bilinguisme français-anglais de la métropole. Une bulle estivale, enthousiaste, et qui a donné à toute une communauté l’occasion de célébrer (en grand) sa culture.
Devant 23 000 personnes et un site qui affichait complet, Jhayco a terminé la soirée en beauté. Le rappeur portoricain a ouvert le dernier acte du bal avec son succès Tarot, puis enchaîné avec bon nombre de ses chansons populaires auprès des amateurs de musique latine.
Casquette retournée, pantalons de cuir et grand chandail à manches longues, celui qu’on connaît aussi sous le nom de Jhay Cortez s’amusait. Il a invité son public à lever les bras en l’air à maintes reprises, ce qui a toujours été respecté. Ce fut une finale appréciée, acclamée, appropriée.
Avant-dernière à monter sur les planches, Becky G est apparue devant des milliers de paires d’yeux comme une étoile rose et blanc dans la nuit qui tombait. « Espagnol ou anglais, Montréal ? », s’est exclamée la chanteuse californienne d’origine mexicaine, dans les deux langues. « Je suis très heureuse d’être ici, merci à vous de m’accueillir ! », a-t-elle continué.
Visiblement habituée de la scène et remplie d’assurance, celle qui est également danseuse a frappé fort dès le premier coup avec Mayores. Elle n’a fait que continuer sur cette jolie lancée avec Sin Pijama ou Mamiii, entre autres.
PHOTO DOMINICK GRAVEL, LA PRESSE
La foule était nombreuse sous le soleil samedi.
Manuel Turizo, à peine âgé de 23 ans, a su faire vibrer la foule dès son arrivée sur scène. Chacune de ses interventions était suivie de forts applaudissements, ce qu’on a également pu observer dès les premières notes de chacune de ses chansons.
Vêtu d’une simple camisole blanche et d’amples pantalons rosés, lui aussi, le chanteur de reggaeton a interprété les plus grands succès de son catalogue, en plus d’énumérer des pays latino-américains pour que ses représentants respectifs se fassent entendre. C’est le sien, la Colombie, qui a obtenu la plus grande réaction.
Ce ne sont pas les festivals qui manquent durant l’été à Montréal, et pourtant celui-ci a quelque chose d’unique. Il y règne une sorte de solidarité sous-entendue, solidarité qui sans doute est alimentée par les racines communes que partage son public.
C’est comme si toute la communauté latino-américaine de la métropole s’était donné rendez-vous au même endroit, au même instant, pour partager un moment autour d’un amour commun : celui de la musique latine. Et qu’au passage, elle en avait profité pour inviter les curieux d’ici qui souhaitaient vivre une expérience immersive.
PHOTO DOMINICK GRAVEL, LA PRESSE
Les drapeaux de bon nombre de pays d’Amérique latine étaient visibles parmi la foule.
Il n’a pas fallu attendre longtemps avant que les visiteurs soient accrochés et investis. Au beau milieu de l’après-midi, peu de temps après l’ouverture des portes, ils étaient déjà quelques milliers à chanter en chœur les paroles des morceaux qu’ils connaissent bien. DJ ND, DJ EP et DJ Luian se sont adroitement chargés de nourrir leurs oreilles.
S’ils n’étaient évidemment pas sur place, c’est comme si Bad Bunny, J Balvin, Daddy Yankee ou Farruko faisaient partie de la programmation, tant on pouvait les entendre.
Et plus la journée avançait, plus le site paraissait bondé. Lorsqu’on se plaçait un peu en hauteur, on voyait une mer de monde.
Les festivaliers ont notamment eu l’occasion de voir la rappeuse québécoise d’origine mexicaine Chika, les Montréalais Ed Winter et Cruzito, ainsi que la chanteuse canado-vénézuélienne Aiona Santana. Il y avait un souci d’inclure des talents locaux dans la programmation.
Seul pépin notable : le chanteur Sech, originaire du Panamá, n’a pas pu se présenter pour sa performance prévue samedi soir. Il n’a pas réussi à obtenir son visa pour entrer au Canada. La foule et sa vigueur soutenue ont toutefois largement compensé tout au long de la journée.
Belle occasion
Mariana Gueza, native de Veracruz, au Mexique, a été la première à se produire sur scène de toute la fin de semaine. Elle réside à Montréal depuis un an.
Après s’être lancée dans la musique au printemps 2020, l’artiste de 28 ans a présenté son répertoire devant une si grande foule pour la première fois de sa carrière.
« C’était comme une épiphanie, a-t-elle confié à La Presse après son spectacle. C’est la manifestation de tout ce pour quoi j’ai travaillé depuis 2020. » Attachante et visiblement saisie par les émotions, elle n’avait que de la reconnaissance à exprimer pour l’énergie de la foule.
La musique, pour Mariana, est un lieu sûr. Son seul, en fait, puisque c’est seulement là qu’elle peut décider et contrôler tout ce qui se passe. Et elle croit avoir choisi un bon endroit où faire évoluer sa carrière sur la scène latine. « J’adore les gens ici. Je ne parle pas leur langue, mais je parle leur langage », a-t-elle dit, la main près du cœur.
Son rêve ? Mariana a promis à sa mère, lorsqu’elle a abandonné ses études, qu’elle remporterait un jour un Grammy « à titre de compensation, au lieu d’un diplôme ». Sa carrière ne pourrait être complète sans cela, croit-elle, sachant qu’elle vise haut.
A-t-elle envie de revenir jouer à Fuego Fuego ? « Oui, absolument, nous répond-elle en espagnol. Je les invite à m’inviter plus tard, et à ce que mon nom soit plus grand sur l’affiche », lance-t-elle avec l’air rieur et un sourire en coin.
Le festival de musique latine se terminera ce dimanche. Le duo portoricain Wisin y Yandel y paraîtra comme tête d’affiche, suivi du chanteur colombien Feid et du rappeur dominicain El Alfa. Arcangel, Tokischa, Landy Garcia, La Materialista, Demasiado Eleg, DJ Danny Castro, El Melodiko, Tr3ppy et DJ Peruluno complètent la programmation.
L’énergie de la jeunesse à Montréal est très enivrante et nous emporte souvent dans des lieux ou des moments imprévus. J’imagine toute l’énergie de cette grande communauté latino concentré dans un lieu, surement un délire de plaisir qui permet de voyager non pas en Amérique latine mais tout simplement avec un billet de métro sur la ligne verte jusqu’à Pie-IX. Il y a quelque chose de magique dans l’idée de se retrouver ailleurs tout en étant au coin de la rue, et Montréal nous offre cela à de multiples occasions et ce festival en est l’occasion. Comme on dit de plus en plus, Montréal ne se visite pas nécessairement, Montréal se vit !
Fête nationale à Montréal: une pléiade d’artistes au parc Maisonneuve
Photo: Josie Desmarais, Bertrand Exertier, Josie Desmarais (Métro)
Arianne Lebreux-Ebacher
29 mai 2023 à 14h14 - Mis à jour 29 mai 2023 à 15h22 2 minutes de lecture
Pour sa 189e édition, la Fête nationale du Québec à Montréal promet de faire vibrer à nouveau la ville au rythme des festivités. Le 24 juin, la métropole invite à «entrer dans la danse… du bonheur» avec le retour du défilé dans ses rues et de son grand spectacle musical gratuit au parc Maisonneuve.
Marjo, Garou, FouKi, Isabelle Boulay, Mélissa Bédard, P’tit Belliveau, Lydia Képinski, Souldia, Jay Jay, Scott-Pien Picard et Justin Boulet seront réunis sur la scène du spectacle, qui commencera à 20h et sera animé par Pierre-Yves Lord.
Pour se rendre au parc Maisonneuve, le public est convié à suivre le défilé, qui quittera le boulevard Saint-Joseph Est, à l’angle de la rue Molson, à 13h30.
Les thèmes – qui sont la fierté, la culture, le territoire et ses saisons, l’amour et la fête – seront célébrés par neuf chars allégoriques et tableaux, tous animés par des artistes de différentes disciplines. La direction artistique est assurée par Nathalie Gervais et Kriss Naveteur.
L’organisation de la Fête nationale a dévoilé plus tôt ce mois-ci, en remettant son prix Artisan au groupe Beau Dommage, que sa porte-parole cette année est la comédienne Léane Labrèche-Dor. Elle livrera le traditionnel discours sur les plaines d’Abraham, à Québec.
Tout un programme au parc Maisonneuve
De nombreux camions de cuisine de rue seront au parc dès 12h30, heure à laquelle commencera la grande répétition du spectacle, laquelle s’étirera jusqu’à 17h30. À 18h, Marjorie Vallée et CKOI réchaufferont la foule avec de la musique québécoise.
À 22h30, l’animateur Pierre-Yves Lord deviendra DJ pour introduire la dernière prestation de la soirée, celle du groupe de musique électronique Qualité Motel, qui occupera les planches jusqu’à minuit.
Le grand spectacle sera diffusé simultanément sur les ondes de Radio-Canada et de TVA dès 20h30, ainsi qu’à la radio sur CKOI, Rythme et CIME.
Par ailleurs, plusieurs fêtes de quartier sont à prévoir les 23 et 24 juin. Des maquillages, des jeux gonflables, des feux d’artifice et des spectacles sont quelques-unes des activités à l’horaire.
Jolies photos mais à quel événement se réfèrent-elles?